• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Mai 1945 : quand les Russes en uniforme nazi trouvèrent refuge au (...)

Mai 1945 : quand les Russes en uniforme nazi trouvèrent refuge au Liechtenstein

En mai 1945, alors que l’Europe titube sous les décombres de la Seconde Guerre mondiale, une étrange caravane de 494 âmes – soldats russes en uniformes allemands, femmes et enfants – franchit la frontière de la principauté du Liechtenstein. Fuyant l’Armée rouge et un destin funeste, ces survivants de la 1ère Armée nationale russe, dirigés par le général Boris Smyslovski, écrivent une page méconnue de l’histoire. Dans ce micro-État neutre, leur épopée soulève des questions brûlantes : qui étaient-ils, ces combattants pris entre deux feux ? Pourquoi le Liechtenstein, îlot de paix, les a-t-il sauvés ?

JPEG

 

Les origines d’une armée paradoxale

Au cœur de l’été 1941, l’opération Barbarossa déferle sur l’Union soviétique, semant chaos et désolation. Adolf Hitler, dans sa quête de "Lebensraum", voit des millions de soldats soviétiques tomber entre les mains de la Wehrmacht. Parmi eux, des prisonniers affamés, maltraités, prêts à tout pour survivre. C’est dans ce vivier de désespoir que naît l’idée d’enrôler des Russes sous la bannière nazie. Le comte Boris Smyslovski, un Russe blanc exilé, ancien officier de l’Armée impériale et farouche adversaire du bolchevisme, devient l’architecte de cette unité atypique. À 47 ans, cet homme au regard d’acier, qui a combattu les bolcheviks dès la guerre civile russe, voit dans cette alliance une chance de renverser le tyran communiste Joseph Staline, quitte à pactiser avec l’ennemi de son peuple.

 

« Смысловцы » нашли убежище на территории Лихтенштейна – бедная страна тратила немалые деньги на их содержание. /Фото: s00.com

 

La 1ère Armée nationale russe, créée officiellement le 10 mars 1945, n’est pas une armée au sens classique. Ses 6 000 hommes initiaux – recrutés parmi des prisonniers, des déserteurs et des émigrés anticommunistes – forment une mosaïque ethnique : Russes, Lituaniens, Cosaques, Kazakhs. Vêtus de l’uniforme feldgrau de la Wehrmacht, orné d’une patte d’épaule aux couleurs tsaristes, ils incarnent un paradoxe vivant : des Slaves combattant pour Hitler contre leur propre patrie. Smyslovski, surnommé "Holmston" par les Allemands, les mène avec une discipline de fer, mais leur rôle reste limité : opérations de renseignement, combats secondaires sur le front de l’Est. Pourtant, à mesure que la guerre tourne au désastre pour le Reich, leur destin bascule.

Le printemps 1945 les trouve exsangues. Réduite à 462 hommes, 30 femmes et deux enfants après des mois de combats, l’unité comprend que la capitulation allemande signe leur arrêt de mort. Pour l’Armée rouge, ils sont des traîtres, passibles de l’exécution ou du goulag, conformément à l’ordre n° 227 de Joseph Staline, "Pas un pas en arrière !". Smyslovski, lucide, refuse de se rendre. Il ordonne une marche désespérée vers l’Ouest, loin des griffes soviétiques. Ce périple, semé de dangers et de doutes, les conduit vers un refuge improbable : la principauté du Liechtenstein, un confetti alpin de 160 km², neutre depuis 1868.

 

Смысловский с супругой и чинами 1-й РНА в Руггеле. /Фото: militaryexp.commilitaryexp.com

 

Un îlot de compassion

Le 2 mai 1945, une colonne épuisée franchit la frontière austro-liechtensteinoise près de Hinterschellenberg. Pour les habitants de ce petit pays, l’arrivée de ces soldats hagards, portant l’uniforme allemand, est une véritable énigme. Eduard von Falz-Fein, diplomate d’origine russe mandaté par le chef du gouvernement Joseph Hoop, tente de communiquer avec eux. Mais la barrière linguistique complique les échanges : ces hommes ne parlent pas tous russe, reflet de leur diversité ethnique. Désarmés sans résistance, ils posent leurs fusils, leurs visages creusés par la faim et la peur. Smyslovski, charismatique malgré l’épuisement, plaide leur cause : ils ne sont pas des nazis, mais des combattants antibolcheviques cherchant l’asile.

 

Fotoğraf açıklaması yok.

 

Le Liechtenstein, pauvre et rural à l'époque, n’est pas préparé à accueillir 494 réfugiés. Pourtant, une solidarité spontanée s’organise. Les paysans locaux, touchés par la détresse de ces âmes perdues, les emploient comme valets de ferme. Anna, une fermière de Vaduz, racontera des années plus tard : "Ils étaient maigres comme des clous, mais travaillaient dur. On ne comprenait pas leur langue, mais leurs yeux disaient tout". Le prince François-Joseph II, premier souverain à résider en permanence dans la principauté depuis 1938, voit en Smyslovski un homme de valeur et d'honneur, un héritier de l’ancienne Russie impériale. Sa décision est claire : pas question de livrer ces hommes à la vengeance soviétique.

 

13. November 1989 - Tod von Fürst Franz Josef II. von Liechtenstein,  Stichtag - Stichtag - WDR

 

Cette mansuétude tranche avec le climat de l’époque. Les accords de Yalta, signés en février 1945, exigent le rapatriement des ressortissants soviétiques vers l’URSS, souvent vers une mort certaine. Mais le Liechtenstein, fort de sa neutralité absolue, n’est pas tenu par ces engagements. Lorsque des émissaires soviétiques frappent à sa porte en août 1945, promettant clémence, environ 200 soldats, las ou trompés, acceptent de rentrer. Leur sort est tragique : beaucoup sont exécutés ou déportés, victimes de la monstrueuse machine stalinienne. Pour les autres, le prince François-Joseph II et le comte Boris Smyslovski tiennent bon, défiant les pressions internationales avec une audace rare.

 

Les Accords de Yalta : Impact sur l'Europe | Actualisé février 2025

 

Les enjeux d’un choix moral

L’accueil de la 1ère Armée russe par le Liechtenstein soulève des dilemmes profonds. Pour les Alliés, ces soldats sont des collaborateurs, complices des crimes nazis. Leur passé militaire sous l’uniforme allemand est indéniable : certains ont participé à des opérations contre les partisans soviétiques, d’autres ont assisté à des exactions. Pourtant, Smyslovski insiste sur leur mobile : la lutte contre le communisme, non l’adhésion à l’idéologie hitlérienne. Cette distinction, ténue, divise les historiens. Étaient-ils des opportunistes, des idéalistes ou des victimes d’un choix impossible ? La vérité, comme souvent, échappe aux jugements tranchés.

Pour le Liechtenstein, la décision est un pari risqué. Accorder l’asile à ces hommes, c’est défier l’URSS, une superpuissance naissante, et s’exposer à des représailles diplomatiques. Joseph Hoop, conscient des limites de son pays – pas d’armée, une économie fragile –, mise sur la neutralité comme bouclier. Le prince, lui, y voit une question d’honneur : protéger des vies, même celles de soldats controversés, face à une parodie de justice expéditive et inhumaine. Ce choix humanitaire, rare dans une Europe déchirée par la vengeance, forge une identité singulière au Liechtenstein, souvent éclipsée par sa petite taille.

 

undefined

 

Sur le plan international, l’affaire embarrasse. Les États-Unis et le Royaume-Uni, liés par Yalta, ferment les yeux, peu désireux d’affronter Moscou pour un micro-État. L’URSS, furieuse, accuse le Liechtenstein de protéger des criminels de guerre, mais n’ose pas agir contre un pays neutre. Cette tension illustre les fractures de l’après-guerre : d’un côté, la realpolitik des grandes puissances ; de l’autre, un petit État qui, par compassion, défie les règles du jeu. L’histoire des 494 réfugiés devient un miroir des ambiguïtés morales nées du conflit.

 

Une diaspora et un héritage

Pour les survivants, le refuge liechtensteinois n’est qu’une étape. Smyslovski, infatigable, orchestre leur exode vers l’Argentine, terre d’accueil pour nombre d’exilés russes blancs. En 1948, la plupart s’y installent, fondant des communautés comme le "quartier cosaque" d’Ingeniero Maschwitz. Là, ils rebâtissent leurs vies : Ivan, un ancien cosaque, achète une ferme ; Maria, qui a suivi son mari dans la fuite, élève ses enfants loin des souvenirs de guerre. Smyslovski, lui, reste au Liechtenstein jusqu’à sa mort en 1988, enterré à Vaduz. Militant jusqu’au bout contre le régime soviétique, il donne des conférences, rêve d’une Russie libérée, mais son combat s’essouffle dans l’indifférence totale.

 

 

Le Liechtenstein porte encore les traces de cette épopée. À Hinterschellenberg, un monument discret commémore l’arrivée des Russes, tandis que l’asile accordé inspire fierté aux habitants. En 1974, Alexandre Soljenitsyne, expulsé d’URSS après L’Archipel du Goulag, choisit le Liechtenstein pour sa première visite à l’Ouest, remettant une lettre de gratitude au prince. Ce geste symbolique ancre l’épisode dans la mémoire collective, témoignage d’un humanisme inattendu. Pourtant, des questions persistent : le pays a-t-il aussi refusé l’entrée à des réfugiés juifs, comme certains l’affirment ? Les archives, lacunaires, laissent place au débat.

Sur le plan historique, l’aventure de la 1ère Armée russe éclaire les zones grises de la collaboration. Ces hommes, ni héros ni monstres, incarnent les choix désespérés d’une guerre totale. Leur salut, dû à la ténacité de Smyslovski et à la clémence d’un petit pays, rappelle que l’humanité peut surgir là où on l’attend le moins. Aujourd’hui, leurs descendants, dispersés de Vaduz à Buenos Aires, portent en silence cette mémoire complexe, faite de courage et de contradictions.


Moyenne des avis sur cet article :  1.51/5   (39 votes)




Réagissez à l'article

40 réactions à cet article    


  • Wladimir 28 mars 21:05

    contre leur propre patrie ?

    la patrie a-t-elle une valeur morale supérieure ?

    oui , pour les serfs de la terre ...

    non pour ceux pour lesquels la patrie est le royaume des cieux ...


    certains étaient des prisonniers , d’autres des déserteurs ....

    on peut pour commencer se poser la question de leur place dans l’armée soviétique ... de leur plein gré ? enrôlés de force ?

    face à l’horreur de la guerre , le mot patrie a-t-il encore un sens ? se battre contre quoi ? pour qui ? pour certains , obéir à un dictateur honni pour lutter contre un autre dictateur , cela a-t-il un sens ? risquer sa vie ?

    le mot patrie , prétexte à bien des luttes guerrières ... un mot heureusement qui a perdu beaucoup de poids à notre époque sauf sur les stades (signe de débilité de ce concept assez tribal) !


    « Lorsque des émissaires soviétiques frappent à sa porte en août 1945, promettant clémence, environ 200 soldats, las ou trompés, acceptent de rentrer. Leur sort est tragique : beaucoup sont exécutés ou déportés, victimes de la monstrueuse machine stalinienne. »

    Quelque peu incompréhensible qu’ils aient cru aux promesses ... il faut se dire aussi que beaucoup de soldats des diverses armées avaient parfois un niveau intellectuel bas , et un niveau d’évolution aussi très bas ; certains gobent tout ou n’y comprennent rien ... 

    Quant à la promesse de la clémence qui est en principe un signe de pardon , cela montre que la trahison de la promesse est diabolique ... Vengeance ... le démon de la vengeance ...

    Staline voulait la vengeance alors qu’il n’avait rien subi ...

    Jésus n’a pas crié vengeance quand il a été crucifié ! Jésus pardonnait !


    Le Liechtenstein a brillamment réagi . Son prince a été courageux . Le courage est intérieur . Sans doute une conscience plus évoluée .

    Il a eu plus le respect de la vie qu’un chef de grand pays .... Roosevelt et les bombes atomiques , Staline et ses purges , Hitler évidemment , Mao aussi ... Plus le pays est important , plus le monstre qui y commande peut faire des dégâts ... 

    Ces grands chefs d’état ont souvent une soif de pouvoir , veulent commander les autres pour compenser leur vide abyssal intérieur .

    C’est l’aïeul Jean II qui avait décidé de supprimer l’armée !

    Cette histoire montre bien la nécessité de la multiplicité de pays indépendants ... car si certains mauvais exemples sévissent , il peut y avoir plus loin de bons exemples . L’UE vise la suppression de la pluralité des pays indépendants , c’est une aberration .



    • Wladimir 29 mars 12:51

      @Wladimir
      Quelle était la véritable identité de leur chef qui disposait d’un stock inépuisable de noms d’emprunt ?
      Selon mon livre , la troupe a été désarmée avnt d’être placée dans un camp d’internement ....Ensuite , il y a eu du travail ...
      Si l’article ne parle que des Russes , il y aurait eu environ 7000 réfugiés dont 3424 Français ...


    • juluch juluch 28 mars 21:29

      Traitres à leurs pays , ils ont vraiment combattus qu’à partir de 1945... ils reviennent de loin.

      leurs camarades de l’armée Vlassov n’ont pas eu cette chance d’aller dans une principauté neutre.

      Ils finirent au bout d’une corde ou au Goulag à vie.

      On pourrai en citer bien d’autres y compris de chez nous qui sont allés jusqu’au bout de leurs engagements..

      C’est une autre histoire.


      • chapoutier 29 mars 07:41

        toujours la même fascination de l’auteur pour le nazisme ! c’est déroutant.


        • DACH 29 mars 19:17

          @chapoutier=Votre refus totalitaire d’analyser des faits qui dérangent vos croyances, donc votre intolérance digne du communisme ou du fascisme sont ainsi montrés une fois de plus au grand jour. C’est la raison principale qui vous fera perdre votre recherche locale de succès. Bon courage pour affronter vos prétentions.


        • chapoutier 29 mars 19:43

          @DACH
          rien compris à ton charabia


        • Astrolabe Astrolabe 29 mars 19:51

          @chapoutier
                
          Je vais vous aider : il est des morceaux du réel que vous ne pouvez voir ; donc des informations que vous ne pouvez digérer par défaut d’équipement nécessaire.


        • Bonsoir @DACH et merci pour votre commentaire.

          Je n’ai pas voulu répondre à ce commentaire désobligeant car je sais que son auteur indolâtre un être abject dont l’idéologie est proche de celle du IIIe Reich et ue j’exècre au plus haut point depuis toujours. La différence entre le régime de Poutine et celui d’Hitler, c’est l’absence de chambres à gaz.

          Comme vous l’avez certainement constaté, je n’ai aucune « fascination » pour le nazisme mais un vif intérêt pour la Seconde Guerre mondiale. Après tout, c’est un peu normal pour un historien dont le domaine de compétence principal est l’histoire contemporaine (XIXe-XXe siècle). Toutefois, j’aborde très souvent des sujets assez variés et pas toujours en rapport avec le nazisme. Il m’arrive aussi régulièrement de rédiger des articles qui n’ont aucun rapport avec l’histoire. 

          Pour ma part, je respecte les auteurs et vous ne me verrez jamais dénigrer leur travail, même si la qualité laisse à désirer. Je n’interviens que très rarement dans les fils des commentaires des articles. Lorsque c’est le cas, c’est toujours pour répondre à un commentateur. Jamais pour faire des remarques désobligeantes sur un auteur. D’ailleurs, les commentaires ne sont pas destinés à cet exercice peu reluisant et puéril. C’est ma conception de la liberté d’expression, un principe qui m’est très cher. C’est également une question de respect et d’éducation. 

          De plus, 2025 marque le 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il n’est donc pas incongru de publier des articles sur ce sujet qui est d’actualité, aujourd’hui plus que jamais. L’histoire a souvent tendance à begayer, lorsqu’on ne retient pas les leçons du passé...

          Je tiens à vous remercier à nouveau pour votre intervention et, ainsi, de montrer le véritable visage de ceux qui idolâtrent des personnages brutaux qui représentent un véritable danger pour leurs compatriotes mais également pour la stabilité du monde. 


        • @chapoutier

          C’est bien dommage que vous n’ayez rien compris. Par ailleurs, ce n’est guère étonnant... 


        • Bonsoir @Astrolabe et merci pour votre commentaire. 

          Je partage votre constat, bien entendu. Mais je n’attends rien de ce genre de personnage qui est persuadé d’être omniscient et qui manque cruellement de modestie. Dis-moi qui tu admires, je te dirai qui tu es...


        • Com une outre 30 mars 08:44

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
          Seriez-vous un vampire à qui les miroirs sont inutiles ? Parce qu’en terme de modestie, la vôtre ressemble au foie d’une oie gavée.


        • @Com une outre

          J’apprécie beaucoup votre référence aux vampires. Je suis passionné de livres et de films sur ce sujet. Dans ce cas précis, on peut même dire qu’ils exercent une certaine fascination sur moi. 

          Je suis un être humain et donc, par définition, je ne peux pas être parfait. J’ai de nombreux défauts que je reconnais bien volontiers. Par contre, je ne pense pas être prétentieux et hautain. Mais, bien entendu, je peux me tromper. Vous seriez aimable de me donner quelques exemples de ce manque de modestie de ma part. Il n’est jamais trop tard pour s’améliorer et corriger ses défauts. 


        • DACH 30 mars 14:57

          @chapoutier=Merci de nous avoir donné l’explication de votre autisme intellectuel. Vous ne comprenez rien à rien de ce qui dépasse votre frontière de camps d’internements. Il explique votre attirance pour le fascisme comme pour le communisme, donc l’impérialisme russe de V V Poutine.


        • DACH 30 mars 15:09

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia=...la différence entre le régime de Poutine et celui d’Hitler, c’est l’absence de chambres à gaz....=Oui, mais il y a aussi plus d’intelligence. Exemple de bêtise nazie : en Pologne, privilégier les convois de déportés sur les convois militaires !
          Tous nos encouragements pour votre démarche qui, dans chaque débat nous apprend quelque chose, avec l’état d’esprit de lucidité couplée à de la bienveillance.
          Le Chapoutier de mes 2 qui nous fait souvent rire, comme le G Luçon, nous ont banni de leurs articles, soucieux de ne pas avoir de contradicteurs qui dérangent leurs propagandes habillées de tant de médiocrités méprisantes pour les libertés.
          Remerciements pour votre sympathie. Notre petite équipe, (#12), sévit ailleurs et refuse de participer en tant qu’auteur à ce petit site, mal géré.


        • Bonjour @DACH et un grand remerciement pour votre commentaire.

          Comme vous l’avez certainement remarqué, j’essaie d’être bienveillant avec tous les commentateurs, même s’ils ne partagent pas mes opinions. Il m’arrive de bloquer certains d’entre eux, je ne vais pas le nier. Mais uniquement dans les cas suivants : insultes, menaces de mort et propos contraires à la légistation en vigueur. 

          Pour que ses articles soient publiés, Chapoutier est contraint de les faire passer plusieurs fois en modération... Idem pour son compère Gérard Luçon, qui fait l’objet d’une plainte de ma part pour des faits graves (menaces de mort, harcèlement, insultes à caractère homophobe, insultes à caractère raciste, insultes à caractère antisémite, etc) qui peuvent mener à une peine d’emprisonnement ferme de plusieurs années. De plus, ces faits sont aggravés car ils ciblent une personne handicapée. Il connaissait mon handicap et il a pris un malin plaisir à me prendre pour cible pendant des mois. Je ne voulais pas en arriver là mais il y a un moment où la goutte d’eau fait déborder le vase... On peut dire beaucoup de choses sur moi mais certainement pas salir la mémoire de mon fils unique, décédé à l’âge de 26 ans. Malgré un suivi psychologique et psychiatrique, c’est une douleur que j’éprouve chaque jour que Dieu me permet de vivre, dans Son infinie mansuétude. 

          Un exemple de message, parmi tant d’autres, que ce triste personnage m’a envoyé en modération :

          Date

          Article / Commentaire

          20 mars 2025 à 15h31min

          Lui ou elle ? Le chevalier d’Éon, l’espion qui brisa les genres
          c’était lui, il sodomisa son fils qui en est décédé ...

          Si vous souhaitez me contacter directement, n’hésitez pas à le faire par le biais de mon compte sur X. Je partage de nombreux points communs avec vous et les personnes qui sont attachées à la liberté d’expression et à la démocratie. 

          Je vous remercie pour votre sympathie et votre combat pour la liberté. Chacun peut apporter une pierre à l’édifice afin de permettre au public de se méfier de certaines idéologies mortifères et liberticides. Celle de Poutine en est une et elle représente un véritable danger pour l’équilibre du monde.


        • @DACH

          Voici le dernier commentaire que Luçon m’a envoyé en modération. Il continue son harcèlement, malgré ma mise en garde. Il sait qu’une plainte a été déposée contre lui et que mon avocate a pris le dossier en mains. Le fait qu’il réside en Roumanie, à Câmpulung, ne le met absolument pas à l’abri de poursuites judiciaires. Mais il ne l’a toujours pas compris... Il le comprendra assez rapidement ! 

          DateArticle / Commentaire
          30 mars 2025 à 13h20minLe scandale de la tour de Nesle : quand l’adultère ébranla la couronne de France
          les pédés et les nazis ... bienvenue sur agoravox ...

        • Cet article en modération, pourtant, n’évoque absolument pas le nazisme ou l’homosexualité... Ce type malsain et malfaisant comprendra bientôt que son comportement n’est pas acceptable. En cas de condamnation, il ira certainement chouiner et pousser des cris d’orfraie, prétendant que la France n’est pas une démocratie. Comment un vieil homme de 73 ans peut agir de cette façon ? Cela dépasse l’entendement...


        • microf 30 mars 17:28

          @chapoutier

          Vous avez raison, c´est vraiment déroutant ses articles.


        • @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
          perso je trouve votre article interessant
          ce qui est regrettable c’est d’avoir omis le point de comparaison cad d’un coté evoqué les 6000 gus qui sont allés vers le nazisme en oubliant de l’autre les 25 MILLIONS de morts du coté du groupe russe à l’époque
           

          Etes vous d’accord avec ces 25 millions de morts ?
           
          rapportons ceci à un facteur d’echelle
          6000 / 25.000.000= 0,00024 !


        • Bonsoir @Ouam (Paria statutaire non vacciné) et merci pour votre commentaire.

          Avec cet article, j’ai voulu montrer qu’un pays minuscule, peuplé de 12 000 âmes, avait défié Staline, avec beaucoup de courage et de détermination. Il n’était donc pas utile, ni même pertinent, de dresser un bilan humain de la Seconde Guerre mondiale. Effectivement, il y a eu entre 21 et 25 millions des morts, civils et militaires, du côté soviétique. Personne ne peut affirmer le contraire. Le bilan des massacres de masse staliniens ou encore des famines en URSS (1930-1953) est quasiment identique.

          Les 6 000 soldats de la 1ère armée nationale russe souhaitaient avant tout se débarasser de Staline. Ils ont servi sous l’uniforme allemand, c’est vrai. Mais leur commandant, le général Boris Symslovski, a veillé à ce qu’ils combattent selon les règles militaires « à l’ancienne ». Ce n’était pas un nazi. D’ailleurs, il estimait qu’un Russe blanc ne pouvait pas suivre l’idéologie nazie, qui était contraire à son sens de l’honneur. C’était proche de l’amiral Wilhelm Canaris, chef de l’Abwehr, qui était opposé à la déportation des Juifs. Après plusieurs mois d’internement dans un camp de concentration, après avoir participé au complot du 20 juillet 1944, il a été froidement exécuté en avril 1945, sur ordre du Führer, quelques semaines avant la fin de la guerre.


        • @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
          oui vous avez raison de soulever aussi le nombre de morts coté sovliétique dont je n’ai pas parlé (Staline), l’ideolologie de l’extreme gauche

          Comme la famine de l’Ukraine que cette fois je n’ignorais pas contrairement a votre article interessant qui m’a appris quelque chose sur un fait historique meme si il ne represente pas grand chose dans le cours de cette histoire contemporaine reste un epiphénomene historique interessant

          je ferai quelques remarque a votre commentaire
          "Les 6 000 soldats de la 1ère armée nationale russe souhaitaient avant tout se débarasser de Staline. Ils ont servi sous l’uniforme allemand, c’est vrai."
           
          Ouais enfin c’est un peu comme choisir la peste pour se débarraser du choléra smiley

          D’ailleurs a ce que j’ai lu dans votre commentaire un camp moisi d’un coté ou de l’autre ne lui a pas porté chance d’après les propos de votre post


        • DACH 31 mars 11:44

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia=Bonjour, vous avez raison de réagir à l’étage du juridique. Bon courage. Ce genre de personnage s’habille de la tunique de Nessus du RIDICULE. Et leur impuissance mâle à servir leurs mauvaises causes est réjouissante.


        • DACH 31 mars 11:47

          @microf= Quand vous comprendrez qu’un débat est un échange et non de la propagande moisie collée à vos propos, les poissons croiront qu’ils volent....


        • DACH 31 mars 11:56

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia=....Je vous remercie pour votre sympathie ...=
          Nous sommes intérieurement touchés de ce que vous nous confiez.
          « A coeur vaillant rien d’impossible... » Jacques Coeur.
          Le mot sympathie est à la frontière du territoire d’où nous vous soutenons.....
          Plus questions de laisser des interlocuteurs qui veulent manipuler pour servir des ambitions de servitude et de dictature, mais aussi d’extermination comme les antisémites. Que ceux qui sont pour cette démarche se regroupent, se rassemblent, et travaillent à un monde meilleur libéré des chaînes de toutes idéologies.
          C’est aussi une part de l’esprit scientifique, tel qu’il est initié par l’exploratorium de San Francisco.


        • DACH 31 mars 12:06

          @Com une outre=Seriez-vous un vampire à qui les miroirs sont inutiles ? Parce qu’en terme de modestie, la vôtre ressemble au foie d’une oie gavée.

          =En terme de modestie, votre pseudo nous a tout dit....Toujours prêt à éclater dans la course à l’ignorance !!!!


        • Eric F Eric F 30 mars 10:11

          L’expression ’’pas des nazis mais des militants antibolcheviques’’ est contestable, car ils ont bel et bien combattu aux profit des nazis avec les méthodes nazies, comme le faisaient les volontaires français de la division Charlemagne.


          • Bonjour @Eric F et merci pour votre commentaire.

            Vous soulevez un point intéressant qui mérite d’être éclairci. La 1ère armée nationale russe a été créée en mars 1945, alors que la Seconde Guerre mondiale prenait fin. Elle n’a combattu que sur le front de l’Est. Le général Boris Smyslovski, un aristocrate russe, était connu pour son sens de l’honneur. C’est d’ailleurs pour cette raison que le prince souverain du Liechtenstein a accordé l’asile politique aux quelques centaines de survivants de cette armée qui combattait sous l’uniforme de la Wehrmacht. Les soldats de cette unité n’ont pas prêté serment d’allégeance et de fidélité au Führer.

            Par contre, les militaires de la 33e division SS « Charlemagne » étaient des Waffen-SS. Ils ont combattu sur plusieurs fronts et ont commis des exactions. Ils ont prêté serment de fidélité et d’allégeance au Führer. Les membres de la SS et de la Waffen-SS, sa branche militaire, étaient tous des nazis convaincus. Ce n’était pas le cas pour les militaires de la Wehrmacht.


          • chantecler chantecler 30 mars 13:23

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

             « Ce n’était pas le cas pour les militaires de la Wehrmacht.... »

            Ah bon ?

            Je dis : c’est faux !

            Les généraux ont tous prêté serment à Adolf !

            Malgré la légende ( et la réécriture de l’histoire ) : l’armée allemande était unifiée et pensait et agissait dans le même sens .

            Et la SS, était certes à part et commettait des exactions , mais surveillait, réprimait et était aux ordres .
            cf : les dernières semaines du régime nazi ....
            Qui ressemblaient à la « terreur » : les « suspects » de réaction, de traitrise ou d’anti révolution ,étaient systématiquement liquidés .
            ....


          • @chantecler

            Bonjour. Vous avez mal interprété mes propos. Tous les militaires de la Wehrmacht ne prêtaient pas serment à Adolf Hitiler. Ce qui n’était pas le cas des généraux et des officiers supérieurs qui, eux, prétaient serment au Führer. Il n’y avait aucune obligation d’être membre du NSDAP pour les soldats de la Wehrmacht. Ce qui n’était pas le cas pour la SS et les Waffen-SS. Ils étaient tous des nazis convaincus et fanatiques. 

            La 1ère armée nationale russe est un cas très particulier. Son commandant, le général Boris Smyslovski est entré dans la Wermacht en 1941 et, plus précisément, au sein de l’Abwehr, le service de renseignement militaire. Il était proche de son chef, l’amiral Wilhelm Canaris. Celui-ci était farouchement opposé à la déportation des Juifs, entre autres. C’était le cas également de Smyslovski qui estimait qu’un Russe blanc ne pouvait pas adhérer à l’idéologie nazie. 

            L’amiral Wilhelm Canaris a tenté, à plusieurs reprises, de faire assassiner Adolf Hitler. Il a été démasqué lors de l’opération Walkyrie du 20 juillet 1944. Interné dans un camp de concentration, il a été froidement exécuté en avril 1945, quelques semaines avant la fin de la guerre. 


          • Eric F Eric F 30 mars 17:04

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
            Cette armée a été créée début 45, mais à partir de combattants déjà soldats de la Wehrmacht ou autres unités combattantes de l’armée nazie, qui étaient des volontaires et non des engagés par contrainte.

            OK concernant Canaris, qui a oeuvré pour contrecarrer de l’intérieur certaines actions d’Hitler et du nazisme, il a notamment dissuadé Franco de rejoindre l’axe.
            Il y avait des militaires ’’à l’ancienne’’ dans l’armée allemande qui étaient contre Hitler, mais qui étaient nationalistes ou du moins patriotes, injonctions contradictoires.

            Après la défaite allemande, très rapidement la lutte contre le communisme a supplanté la lutte contre le nazisme (qui était abattu), avec donc une ’’indulgence’’ pour les dissidents et anciens officiers allemands qui pouvaient contrecarrer le communisme notamment en Amérique du sud.


          • Eric F Eric F 30 mars 17:06

            précision : ’’très rapidement, pour l’occident, la lutte contre le communisme...’’


          • @Eric F

            Bien entendu, les soldats qui composaient la 1ère armée nationale russe ont combattu dans d’autres unités. Ils ne se sont pas réveillés qu’en mars 1945. Certains d’entre eux ont certainement commis des exactions ou des actes contraires à l’honneur militaire mais pas sous le commandement du général Boris Symslovski, qui était un soldat « à l’ancienne ». 

            La plupart des généraux de la Wehrmacht étaient des aristocrates. Il aimaient leur pays mais n’étaient pas des nazis fanatiques. Lors du complot du 20 juillet 1944, on s’est rendu compte qu’ils étaient nombreux à ne plus supporter Adolf Hitler. 

            Symslovski a été responsable des agents de l’Abwehr infiltrés en URSS. Approché par les services secrets américains lorsqu’il est arrivé au Liechtenstein. Il a collaboré avec eux en leur fournissant la liste de ses agents qui, désormais, allaient travailler à lutter contre le communisme. Les Américains ont financé une grande partie des frais de voyage et d’installation des anciens militaires de la 1ère armée nationale russe en Argentine.

            Dans cette histoire, ce qui m’étonne le plus c’est de voir qu’un tout petit pays, d’à peine 12 000 habitants, a défié Joseph Stalne, sans jamais baisser les bras. C’était vraiment culotté et courageux.


          • Eric F Eric F 30 mars 19:59

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
            Le Liechtenchtein n’était pas contigu à la zone soviétique, Staline avait sans doute d’autres priorités qu’effectuer un coup de force pour récupérer des dissidents à exécuter, et du reste si j’ai bien compris, les militaires qui avaient trouvé refuge au Liechtenchtein n’y sont pas restés durablement.
            En tout cas c’est un épisode original de la fin de la guerre, mais l’existence même d’une telle principauté est également une originalité (comme Monaco notamment) devenu ensuite très riche par le paradisage fiscal.


          • @Eric F

            Le prince François-Joseph II savait très bien qu’avec une centaine de soldats soviétiques et quelques chars, son pays n’aurait pas tenu plus de quelques heures. Le Liechtenstein n’avait pas d’armée et disposait de quelques dizaines de policiers et de douaniers équipés de vieux fusils. Mais, malgré tout, Staline n’a pas osé attaquer le Liechtenstein, pays totalement neutre qui n’avait pas signé les accords de Yalta. Par conséquent, il n’avait pas l’obligation de remettre les soldats russes qui avaient déserté ou combattu sous l’uniforme allemande à l’URSS. Les Alliés  Britanniques, Américains et Français  avaient l’obligation de le faire. Et ils l’ont fait. 

            Il faut noter que la Suisse n’a pas eu le courage du Liechtenstein car elle a livré les soldats russes, déserteurs ou ayant combattu sous l’uniforme allemand, à l’Union soviétique. C’était pourtant un pays neutre qui n’avait pas signé les accords de Yalta. 

            C’est un épisode original et méconnu de la Seconde Guerre mondiale. Effectivement, les militaires qui avaient trouvé refuge au Liechtenstein ont émigré vers l’Argentine, avec l’aide logistique et financière des Américains et des habitants du Liechtenstein. Le général Boris Symslovski est resté au Liechtenstein, avec son épouse polonaise. Les deux époux reposent désormais au cimetière de Vaduz, la capitale de la petite principauté.

            Vous avez raison : l’existence de petits Etats comme le Liechtenstein et Monaco est également une originalité. Monaco ne fait que 2 km2 et le Liechtenstein a une superficie de 160 km2, ce qui est beaucoup mieux. Il y a d’autres micro-Etats en Europe : Andorre, la République de Saint-Marin et l’Etat de la Cité du Vatican, tous deux enclavés en Italie. 


          • Eric F Eric F 31 mars 09:18

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
            Il est possible que la Suisse ait eu des intérêts financiers à ménager avec l’Union Soviétique.


          • Wladimir 31 mars 14:14

            @Eric F
            Il semblerait que la dispersion de ces hommes ait duré environ 1 année ...
            Les autorités auraient favorisé cela avec discrétion .
            Non seulement , il fallait les garder (les surveiller ... ) mais aussi veiller à leur entretien (nourriture ...) ... C’était évidemment une lourde charge .
            Du fait que ceux qui restaient devenaient fort peu nombreux , l’enjeu pour Staline dégringolait . Non plus une troupe , mais quelques éléments ... Staline avait d’autres sujets de préoccupation .


          • Wladimir 31 mars 19:45

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
            Certains réfugiés n’ont pas été acceptés ... 
            un archiduc d’Autriche et un grand duc de Russie ont été refoulés ....
            sans doute un peu trop visibles. ...


          • Jules Seyes Jules Seyes 31 mars 20:29

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
            Dommage que l’explication suivante ne soit pas dans l’article. Elle explique tant de choses :

            Symslovski a été responsable des agents de l’Abwehr infiltrés en URSS. Approché par les services secrets américains lorsqu’il est arrivé au Liechtenstein. Il a collaboré avec eux en leur fournissant la liste de ses agents qui, désormais, allaient travailler à lutter contre le communisme.

            Vous avez les éléments, d’un coup, la situation devient moins noble, mais beaucoup plus réaliste.

          • Corcovado 31 mars 09:47

            Merci d’avoir précisé ce point d’histoire dont je n’avais absolument pas connaissance.

            Lorsque les hostilités éclatent, bien des pauvres hères sont ballotés contre leur gré.


            • DACH 1er avril 14:50

               Giuseppe di Bella di Santa Sofia@=Bonjour. A propos du G Luçon. Nous pourrions lui transmettre ceci sur un ton poutinien.

              « Vos propos antisémites compulsifs rendent inévitable une prochaine visite à votre domicile de quelques Israéliens. Ils vous inviteront à voir du pays, et vous enseigneront la Torah !!!!!!

              Votre assurance voyage couvrira les frais éventuels de décès avec peau de porc.

              Bien à vous. Shalom Shalom. signé : MOSSAD ».

              Pitié pour les cons de cet acabit....De quoi sourire...

              Bon courage à vous pour continuer votre démarche enrichissante pour tous.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité