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NON, vraiment rien ne justifie de recommander le vaccin Gardasil contre HPV

 

Dans tous les pays qui ont largement vacciné les jeunes filles, l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus a augmenté dans les sous-groupes d’âge soumis à la vaccination, alors qu’elle a continué à baisser chez les femmes âgées non vaccinées. 

Ce résultat paradoxal mérite des études dépassionnées et sérieuses et non de la négation, du mépris, des injures ou de la diffamation (antivax, fake news, complot) dignes de la période de l’InquisitionRevenons aux faits avérés et vérifiables par chaque citoyen. Nous ne sommes pas des antivaccins, mais résolument contre le Gardasil parce que ce vaccin vendu pour protéger du cancer en augmente le risque !

 

NON, VRAIMENT Rien ne justifie de recommander le vaccin Gardasil contre les papillomavirus
 Par Gérard et Nicole Delépine, cancérologues

 

Du siècle des Lumières au siècle des Bougies … Moins de 300 ans

 

Un chirurgien cardiovasculaire, Philippe Gorny proclame sa foi pour Gardasil, dans Paris Match. Que valent ses arguments scientifiques ? [1] Dans un très long plaidoyer pour la vaccination anti HPV, le docteur Gorny se targue d’une argumentation scientifique pour défendre l’efficacité, l’innocuité et la nécessité du Gardasil. Comme il affirme ne pas avoir de liens d’intérêts, cette déclaration d’amour inconditionnelle semble relever d’une profession de foi que nous respectons. Mais son argumentaire témoigne clairement que foi et science ne sont pas toujours compatibles.

 Causes multiples des cancers et en particulier du cancer du col de l’utérus

Après un rappel scolaire sur la vaccination et les infections à HPV qui rappelle la propagande de l’industrie du vaccin, il n’hésite pas à prétendre que « les cancers qui en découlent, sont dus à un HPV et à aucune autre cause » alors que ces cancers, comme l’immense majorité des autres, sont multifactoriels. S’ils sont statistiquement liés aux HPV, ils le sont aussi aux infections par virus de l’herpès, à chlamydia[2],[3],[4], à l’âge jeune des premiers rapports sexuels[5], au nombre de partenaires total et annuel, au tabagisme [6] [7], aux insuffisances immunitaires (Sida, traitements immunosuppresseurs ou chimiothérapie), aux facteurs hormonaux[8] dont la prise prolongée de contraceptifs oraux[9] , à la multiparité[10],[11], [12], à la cuisine au charbon de bois (pour les facteurs déjà connus ...).

Mais parmi les très nombreux facteurs statistiquement liés à la survenue du cancer, un seul était rentable, le HPV et fut pour cette raison déclaré seul coupable.

INFECTION N’EST PAS CANCER

Surtout la croyance « sans virus HPV, pas de lésions précancéreuses, pas de cancer », est clairement démentie par les faits récents : chez les femmes vaccinées, les infections aux HPV ciblées tendent à disparaitre et les cancers se multiplient ! Infection n’est pas cancer[13], c’est la grande leçon des études statistiques récentes que le DR Gorny n’a peut-être pas lues car il n’a peut-être pas consulté récemment les registres des cancers…

Le dogme pour argument : au secours Galilée, ils sont revenus

Pour convaincre, il utilise l’argument d’autorité : « la FDA, l’EMA, l’OMS, l’INCa les agences sanitaires et le ministère l’ont dit et le répètent » et plus loin « et 50 organisations médicales (Académies de médecine, de pharmacie, de chirurgie, Ligue nationale contre le cancer, 32 sociétés savantes[14] ». Cet argument, très peu scientifique rappelle une époque pas si ancienne où toutes les autorités affirmaient en chœur « la terre est plate, constitue le centre de l’univers et le soleil tourne autour  ».

Pour convaincre de l’objectivité de ces organisations et sociétés, il serait bon d’informer le lecteur de leur indépendance en particulier financière. Car s’il dit ne pas avoir de lien d’intérêt, ce n’est pas le cas de ces autorités citées. Dis-moi qui te paye, je saurai pour qui tu travailles.

 Financement des « autorités »
 

Depuis la loi de 1992, la FDA est financée par l’industrie pour une proportion en constante augmentation qui atteint à peu près la moitié de ses 6 milliards de dollars du budget 2019[15]. L’EMA n’a plus sa réputation à faire dans le domaine de la corruption.[16] L’OMS : « s’appuyant sur les données recueillies, pour le budget de 2010-2011 (4,5 milliards US$), il ressort que son budget provient de deux sources distinctes : les contributions des 194 Etats membres de l’OMS et les contributions volontaires issues de certains gouvernements, des fondations, des banques d’investissement, des sociétés multinationales et des organisations non gouvernementales »[17].

Quant aux organisations médicales et sociétés savantes, les cinquante, il faut se référer au communiqué des quinze [18] pour avoir une idée du financement de ces organisations.[19] « Entre 2012 et 2018, les signataires de l'appel des 50 ont reçu 1,6 million d'euros de la part des fabricants des vaccins ». Négligeable ?

 

La déontologie est morte avec la médecine d’Hippocrate, et l’instauration des réseaux de soins imposés par la bureaucratie et la télémédecine. Elle aura vécu 2300 ans.

Il faut noter la façon très anti-confraternelle, le mépris, voire la calomnie que l’auteur de cette tribune exprime à l’égard de membres de ces quinze, « simple généraliste à la Réunion  » ou « médecin du sport » ? Est- ce moins respectable que chirurgien vasculaire du Paris ­17ème ? Est- ce moins respectable de s’intéresser aux vaccinations que publier sur l’Hallux valgus[20] ou de pratiquer la chirurgie esthétique des varices ? Chacun son job !

Que va penser l’Ordre de ce ton pugilistique vis-à-vis de confrères tout aussi respectables que leur détracteur ? Être généraliste interdit-il de s’intéresser à la Piqure (de trop) que la loi, bientôt votée à quelques députés comme d’habitude, le conduira à injecter à ses patients contre sa conscience ? La fracture entre le Paris Bobo chic tout puissant et la Province est bien là et ceux-là s’étonnent encore de la jacquerie des Gilets Jaunes ?

 

Le doute fertile[21] se perd dans la société du XXIème siècle devenu, comme aurait présagé André Malraux, mystique plus que scientifique [22] [23].

Mr Gorny oublie-t-il que tous les progrès de la science sont nés du doute fertile[24], celui qui pousse sans cesse les chercheurs à vérifier la compatibilité des faits avérés avec nos vérités scientifiques du moment et qui, comme Niels Bohr, critiquant certains aspects dissonants de la théorie d’Einstein, s’exclament devant un paradoxe qu’ils découvrent « quelle chance, ce paradoxe, nous allons pouvoir faire de nouveau progrès ».

Si nous voulons progresser, nous devons douter et sans cesse réanalyser nos croyances d’hier à la lumière des nouveaux faits établis. « C'est sur l'intelligence de la méthode que repose l'esprit scientifique, et tous les résultats de la science ne pourraient empêcher, si lesdites méthodes venaient à se perdre, une recrudescence de la superstition et de l'absurdité qui reprendraient le dessus. » [25]

 

La peur [26], arme classique de tous les gouvernants.

Pour renforcer la peur et, pour convaincre du fléau que constituerait ce cancer, Mr Gorny pratique, comme l’OMS, l’amalgame. Il associe la France avec l’Afrique et l’Asie pour placer le cancer du col de l’utérus au 4ème rang par sa fréquence. Ignore-t-il qu’en France, ce cancer, devenu une maladie rare[27] (grâce aux dépistages), représente moins de 1% des cancers et n’est responsable que d’environ 0,6 % de la mortalité par cancer[28] ? Rappelons, en chiffres bruts, que sur près de 400 000 cancers annuels en France, entraînant environ 150 000 morts, il ne touche que 3000 femmes, dont 1000 décèdent. De plus, parmi ces 1000 femmes, 700 ont échappé au dépistage par frottis. In fine avec la généralisation du dépistage, seules 300 femmes auront à bénéficier d’un autre moyen pour éviter le décès (améliorations des thérapeutiques par exemple). Ces 300 cas justifient-ils la vaccination de millions de personnes, les milliers d’effets secondaires, et les trois cents millions d’euros[29] annuels qui ne seront pas donnés aux hôpitaux qui se meurent. Dans la plus optimiste des hypothèses (efficacité totale, aucune complication), il faudrait investir un million d’euro pour espérer sauver une vie dans 20 ou 30 ans.

 Qui peut se targuer de la compétence pour parler, et retirer à d’autres ce droit ? Aux lecteurs de juger !

La pensée unique fait de gros ravages en ce siècle d’obscurantisme. Le Dr Gorny dénie toute compétence dans le domaine des cancers du col de l’utérus au docteur Spinosa, gynécologue suisse, en affirmant qu’il n’a jamais participé à une quelconque étude sur les HPV. Pourtant à notre connaissance, le dr Gorny, qui n’en a jamais réalisé non plus, exerce comme chirurgien vasculaire et publie dans le domaine des varices. Cela ne lui dénie pas le droit de se plonger, s’il le souhaite, dans la littérature abondante de la cancérologie, et les registres du cancer (ce qu’il ne semble pas, néanmoins, avoir fait). Mais peut-il l’interdire aux autres qui refusent le « consensus international », ce qui serait, d’après un détracteur sur twitter, la définition même de l ’ « antivax ». Siècle des lumières oublié au bénéfice du nouveau siècle, celui du dogme et de la bougie ?

Le Dr Spinosa, gynécologue depuis toujours, possède une expérience personnelle des cancers du col. Il a de plus publié il y a des années sur ce sujet qu’il travaille depuis longtemps[30] [31] . Rappelons que le premier livre d’alerte européen sur les dangers du Gardasil dès 2010 [32] fut son œuvre en collaboration avec le Dr C. Riva.

Avant de décrédibiliser ses confrères, le Dr Gorny aurait dû méditer la parabole biblique : « pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n'aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? »[33].

 Fake news, comme moyen de manipulation.

Mentez, trichez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. Nous ne savons pas quelles connaissances réelles possède le dr Gorny sur le sujet et s’il est conscient de ses erreurs. En tous cas, nous corrigerons ci-après quelques-unes des nombreuses contre-vérités qui émaillent ses propos[34]. Nous conseillons à nos lecteurs et au dr Gorny le très intéressant livre d’auteurs américains [35] « HPV on trial » rédigé par des juristes renommées qui mettent en lumière les fraudes de la mise sur le marché du Gardasil et les nombreuses conséquences délétères pour les patientes.

Oui, le vaccin a bénéficié de faveurs administratives pour être agréé : une lettre de Madame Clinton[36], femme du président des USA, a pressé la FDA d’ approuver ce vaccin peu de temps après que la fondation de son mari ait reçu un chèque très substantiel du fabricant. Et le conseiller du ministère américain de la santé en charge du dossier Gardasil, John Bosnego, était employé du laboratoire fabriquant le vaccin et possédait des stocks options de l’entreprise.

Oui, la FDA s’est précipitée pour l’approuver : Dans les années 1980, le délai moyen nécessaire à l’obtention de l’AMM atteignait 35 mois. Depuis l’année 1992, et le financement croissant par l’industrie, l'agence a progressivement réduit ce délai à treize ou quatorze mois. Et seulement neuf mois ont été nécessaire pour le Gardasil, délai le plus court à l’époque obtenu grâce à une procédure « pony express » pourtant conçue pour des médicaments destinés à des maladies graves pour lesquelles aucun traitement efficace n’existe !

Oui, les études ont été manipulées : l’étude pivot, celle qui a permis d’obtenir l’AMM prévoyait deux groupes tirés au sort : un vacciné, l’autre ne recevant qu’un placebo inactif. Pour masquer la toxicité éventuelle du vaccin les témoins ont reçu, non pas un placebo, mais l’adjuvant aluminique du vaccin ; et après l’étude, la plupart des témoins ont été vaccinés !

Au lieu d’étudier l’effet du vaccin sur le cancer, cible officielle du vaccin, l’essai a étudié des critères substitutifs d’évaluation de l’efficacité (infection, dysplasies bénignes), dont la pertinence n’a jamais été démontrée dans le cadre d’une vaccination. On vise le cancer à long terme, mais on évalue sur les infections à court terme.

Et cerise sur le gâteau : les groupes tirés au sort comportaient des vierges non contaminées par les HPV et des femmes qui avaient déjà été au contact du virus. Comme l’analyse initiale des résultats ne faisait apparaître aucun gain pour le vaccin, les promoteurs de l’essai ont redéfini a posteriori les groupes en ne comparant que les jeunes filles HPV négatives au début de l’essai, faisant ainsi apparaître une petite protection contre les infections et les anomalies cytologiques bénignes. Chez les femmes précédemment contaminées, la vaccination inefficace sur l’infection était suivie d’une augmentation des anomalies cytologiques. Ce biais méthodologique majeur aurait, avant les années 2000, fait rejeter la publication de cet essai dans toutes les revues internationales. C’était la période ringarde, diraient les partisans du nouveau monde soumis à la finance.

Non, l’OMS n’est pas indépendante du lobby pro vaccin. Une grande part de son financement provient de firmes pharmaceutiques ou d’organisations pro vaccinales (dont Bill Gates et sa fondation). Elle n’a toujours pas publié les liens d’intérêts de ses experts ni expliqué pourquoi elle a opportunément (pour l’industrie) changé la définition des pandémies afin de classer ainsi la grippe, H1N1 aboutissant en France à une dépense inutile de 2 milliards € et de nombreuses narcolepsies post vaccinales graves (d’après la HAS).

Non, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC-IARD) n’est pas indépendant. Il dépend de l’OMS et la liste de ses experts regorge de personnes qui travaillent pour les laboratoires Merck, Sanofi-Pasteur, GSK, CSL dont un champion français des conflits d'intérêts, le Dr J Monsonégo, consultant rémunéré des laboratoires impliqués dans la production et la commercialisation des vaccins contre les papillomavirus et pour plusieurs firmes qui produisent des tests HPV.

Non, les experts de la FDA comme ceux de l’EMA n’ont pas fait correctement leur travail ! Ils sont compétents, mais ils ne sont pas indépendants car aucun statisticien même débutant n’aurait pu accepter de pareil biais ( = trucages) dans l’analyse des résultats de l’étude pivot.

Et lorsque Mr Gorny prétend sans rire que « les industriels sont tenus de déclarer la totalité des sommes qu’ils ont alloué au titre d’un lien d’intérêt », il oublie que les sommes allouées au terme de contrats commerciaux (les plus rentables et les plus corrupteurs) ne figurent toujours pas sur la base de données  transparence-sante.gouv, ainsi que l’a imposé la ministre précédente (M. Touraine)[37] et que, malgré la mise en demeure du conseil d’état, cet anomalie anti transparence persiste . Mr Gorny adopte en cela la position du syndicat de l’industrie pharmaceutique (le LEEM) et de Madame Buzyn, qui mesure la compétence d’un expert au nombre de ses liens d’intérêts.

 Choix d’une étude cancérologique fragile et financée par les labos à titre de preuve ? Simple crédulité ?

Et lorsqu’il aborde enfin les résultats cancérologiques du vaccin, il cite une publication scandinave[38] réalisée sur les fonds de GSK. Trois quarts des auteurs sont très liés à GSK : 2 auteurs[39] en sont même directement les employés, un autre[40] a été investigateur rémunéré des vaccins, un autre a reçu des actions et des stocks option, et les 5 derniers[41] ont bénéficié de gratifications en argent et en nature. Cet article ne donne pas les résultats d’une étude randomisée, mais se contente d’additionner arbitrairement des groupes choisis par les rédacteurs pour démontrer l’action du vaccin. Sa valeur probante est donc extrêmement faible. De plus, les résultats de cette étude ne sont pas compatibles avec les données du registre finlandais des cancers, tels qu’ils sont publiés dans Nordcan.

 

LA REALITE DU GARDASIL en 2019 : LES FAITS AVERES

Mais foin de ces arguties. La seule question qui intéresse nos concitoyens s’énonce simplement : les vaccins anti HPV diminuent-ils le risque de cancer invasif en situation réelle ? Non, au contraire.

Voici 13 ans que ces vaccins ont été commercialisés. Quatre pays (Australie, Grande Bretagne, Suède et Norvège) ont largement promu cette vaccination, et obtenu des couvertures vaccinales supérieures à 80% (valeur magique pour les promoteurs de cette vaccination). Les résultats objectifs et indiscutables de ces vaccinations peuvent être dès maintenant constatés dans leurs registres des cancers, en regardant l’évolution des incidences des cancers invasifs du col sur les deux dernières décennies.

Pour ceux qui doutent, plongez-vous dans les données des registres du cancer disponibles sur le web.

Ces évolutions d’incidence sur des populations entières et des sous-groupes par âge sont les seules qui permettent d’évaluer, en situation réelle, l’intérêt des campagnes de vaccination pour une population. Et ces évolutions sont démonstratives : dans tous les pays qui ont largement vacciné leurs jeunes filles, l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus a augmenté dans les sous-groupes d’âge soumis à la vaccination, alors qu’elle a continué à baisser chez les femmes âgées non vaccinées !

En Australie, l’incidence du cancer du col n’a pas augmenté avant la campagne de vaccination, ni dans le groupe des 20-24 ans (1,4 en 2000 vs 1,3 en 2007), ni pour les 30-34 ans (10,5 en 2000 vs 10.4 en 2007). La campagne de vaccination a débuté en 2007 et a inclus les femmes jusqu’à 26 ans qui, en 2014 (date de la dernière publication d’incidence par groupe d’âge), avaient de 18 à 33 ans. Dans ces deux groupes témoins, l’incidence de cancer a augmenté fortement après la campagne de vaccination. Les femmes de 20 à 24 ans vaccinées pour plus de 80% d’entre elles alors qu’elles avaient entre 13 et 17 ans, ont vu leur risque plus que doubler (113% d’augmentation de 0.7/100000 à 1.5/100000). Les femmes plus âgées qui ont subi des vaccinations de rattrapage ont vu leur risque de cancer invasif augmenter de 36% [42] pour le groupe 25-29 et de 33% (9.9/100000 à 13.2/100000) pour celles de 30 à 34 ans moins vaccinées, car seules une partie d’entre elles (les moins âgées) ont été exposées aux vaccinations dites « de rattrapage ». Ces dernières aggravations du risque de cancer sont statistiquement significatives et ne peuvent donc pas être dues au hasard.

Durant cette même période, les australiennes plus âgées, non vaccinées ont vu leur risque de cancer du col diminuer.

En Grande-Bretagne pour les jeunes femmes de 20-24 ans, l’incidence (lissée sur trois ans) n’a pas augmenté avant la campagne de vaccination (3,1 en 2001-2003, 3,2 en 2002-2004, 3,3 en 2003-2005, 3,2 en 2004-2006, 3,3 en 2005-2007, 3 ,1 en 2006-2008), ainsi que le montre ce graphique extrait directement de Cancer Research UK[43]. (Fig 1).

L’augmentation est apparue deux ans après le début de la campagne de vaccination. Les chiffres publiés par l’Office national des statistiques anglais, (dont la capture d’écran suit), montrent une augmentation de 38% entre 2006-2008 et 2013-2015 (de 3,1/100000 à 4,3/100000, significative à p<0.05)

 

Cette augmentation du risque de cancer depuis la vaccination a d’ailleurs été reconnue par les avocats anglais de la vaccination qui osent prétendre qu’il ne faut pas s’en inquiéter[44], car elle serait due à l’avancée de six mois de l’âge du premier dépistage. Argument d’autant plus stupéfiant que les anglaises de 20 à 24 ans ne sont pas conviées au dépistage !

En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006, et le programme de vaccination a été généralisé en 2010, avec une couverture vaccinale des adolescentes âgées de 12 ans de près de 80%. En 2012–2013, avec un programme de rattrapage, la quasi-totalité des jeunes filles de 13 à 18 ans étaient vaccinées.

Pour les femmes de 20-24 ans (vaccinées en rattrapage dans leur grande majorité), l’augmentation d’incidence (lissée sur 5 ans) des cancers invasifs ne s’est manifestée significativement qu’à partir de 2009 (soit 3 ans après l’Autorisation de Mise sur le Marché). (Fig 2).

Dans ce pays, les femmes de 20 à 24 ans ont vu leur incidence (lissée sur 3 ans) augmenter de 150% entre 2008 et 2015 passant de 1.49 en 2006-2008 à 3.73 en 2014-2016. (Fig 3).

Cette augmentation du risque de cancer chez les suédoises depuis la vaccination a d’ailleurs été reconnue par ses promoteurs[45] qui l’attribuent étonnement à « une diminution de l’efficacité du dépistage » alors que dans l’histoire de la médecine aucune technique de diagnostic n’a, jusqu’ici, vu son efficacité baisser avec l’expérience, ainsi que les anatomopathologistes suédois l’ont rappelé dans leur protestation !

 

 

En Norvège, un programme de vaccination scolaire des filles de 11 à 12 ans a commencé durant l’année scolaire 2009-2010. Depuis la vaccination, le registre du cancer Nordcan montre une augmentation de l’incidence standardisée monde du cancer invasif du col de l’utérus de 25% sur l’ensemble de la population (de 8.99 en 2007 à 11.31 en 2015).

Cette augmentation est due presque exclusivement aux femmes de moins de 50 ans qui regroupent toutes celles ont été vaccinées ainsi qu’en témoignent leur augmentation d’incidence de 47% (de 17.05 en 2007 à 25.19 en 2015) et la diminution de l’âge moyen de survenue du cancer du col passé de 48 ans en 2002 -2006 à 45 ans en 2012-2016.

Chez les norvégiennes âgées de 15 à 24 ans en 2016, cibles prioritaires de la vaccination, l’incidence a été multiplié par plus de 3 [46] avec une rupture de tendance significative[47] apparue en 2013, soit 4 ans après le début de la campagne scolaire de vaccination ainsi que le montre le graphique n° 4 publié par Nordcan. Durant cette période les norvégiennes de plus de 50 ans, non concernées par la vaccination, ont vu leur risque de cancer du col diminuer de 11% (de 16.85 à 14.94).

 

Modification de l’histoire naturelle du cancer sous l’effet du vaccin : accélération de l’apparition du cancer du col.

Le cancer du col de l’utérus n’apparait naturellement qu’à partir de 30 ans. Aussi nos observations sur les classes d’âge concernées par la vaccination (principalement les 15-24 ans sauf en Australie) concernent de faible effectifs et les différences observées ne sont pas toujours statistiquement significatives[48]. Mais leur augmentation constatée dans tous les pays étudiés constitue un signal d’alarme d’autant plus fort que les femmes âgées, non vaccinées ont vu leur risque diminuer, comme les françaises de tout âge, heureusement peu vaccinées.

De plus, en Suède dans le groupe d’âge 20-24, l’augmentation d’incidence est très significative (risque alpha p <0.001), de même pour les anglaises de 20-24 ans (p<0,05) et pour les australiennes de 30-34 ans vaccinées en rattrapage (P<0,01). Il est donc impossible que de telles constations soient dues au hasard.

Elles justifient l’alerte que nous sonnons pour stimuler la recherche sur ses possibles causes et, en attendant obtenir un moratoire sur la vaccination selon le principe de précaution.

L’hypothèse que le sur risque observé soit lié à la vaccination est renforcée par la temporalité des phénomènes : c’est deux à quatre ans après le début de la vaccination que l’augmentation d’incidence apparait dans les classes d’âge concernées.

 

Mr Gordy cite les recommandations de l’OMS, mais oublie curieusement de citer les données de son observatoire sur le cancer (Globocan) dont le graphique[49] (Fig 5) montre que la position internationale de la France pour l’incidence du cancer du col s’est fortement améliorée depuis les campagnes de vaccinations en Angleterre et en Australie. Ces pays qui étaient mieux placés que le nôtre avant la vaccination ont vu leur incidence standardisée augmenter depuis, les plaçant derrière nous dès 2012 et leur situation n’a cessé de s’aggraver, malgré leurs communiqués de victoire récurrents promettant que demain ils auront vaincu ce cancer.[50]

 Et pour rassurer Mr Gorny qui craint que notre bas taux de vaccination expose les françaises au pire, nous lui rappelons les dernières incidences standardisées monde du cancer invasif selon les registres officiels : 6/100000 en France en 2017 (d’après Santé France), 8,60 /100000 en Suède (2016), 8,6/100000 en Norvège (2016), 7,1/100000 en Australie (2017), 9,4/100000 en Grande Bretagne (2016). C’est la France qui mérite d’être prise comme modèle par ces pays et non pas l’inverse comme il le propose !

 

Dans l’intérêt de notre population, ce résultat paradoxal mérite des études dépassionnées et sérieuses et non de la négation, du mépris, des injures ou de la diffamation (antivax, fake news, complot) dignes de la période de l’Inquisition, lorsque quiconque ne suivant pas le dogme officiel était déclaré hérétique et brulé en place publique.

Revenons aux faits avérés et vérifiables par chaque citoyen. Nous ne sommes pas des antivaccins, mais résolument contre le Gardasil parce que ce vaccin vendu pour protéger du cancer en augmente le risque !

 

[2] Koskela P : Chlamydia trachomatis infection as a risk factor for invasive cervical cancer. Int J Cancer. 2000 Jan 1 ;85(1):35-9.

[3]Paavonen J Chlamydia trachomatis and cancer Sexually Transmitted Infections 2001 ; 77:154-156

[4]Tarja Anttila :Serotypes of Chlamydia trachomatis and Risk for Development of Cervical Squamous Cell Carcinoma JAMA, January 3, 2001—Vol 285, No. 1 47 

[5] A Berrington de Gonzalez*Comparison of risk factors for squamous cell and adenocarcinomas of the cervix : a meta-analysis British Journal of Cancer (2004) 90, 1787 – 1791

[6] Roura E : Smoking as a major risk factor for cervical cancer and pre-cancer : results from the EPIC cohort. Int J Cancer. 2014 Jul 15 ;135(2):453-66. doi : 10.1002/ijc.28666. Epub 2014 Jan 6.

[7] International Collaboration of Epidemiological Studies of Cervical Cancer*Carcinoma of the cervix and tobacco smoking : reanalysis of individual data on 13,541 women with carcinoma of the cervix and 23,017 women without carcinoma of the cervix from 23 epidemiological studies Int. J. Cancer : 118, 1481–1495 (2006)

[8] Roura The Influence of Hormonal Factors on the Risk of Developing Cervical Cancer and Pre-Cancer : Results from the EPIC Cohort. PLoS One. 2016 Jan 25 ;11(1) : e0147029. doi : 10.1371/journal.pone.0147029. 2016.

[9] La Vecchia C, Boccia S Oral contraceptives, human papillomavirus and cervical cancer. Eur J Cancer Prev. 2014 Mar ; 23(2):110-2.

[10] Brinton LA Parity as a risk factor for cervical cancer. Am J Epidemiol. 1989 Sep ;130(3):486-96.

[11] Muñoz N : Role of parity and human papillomavirus in cervical cancer : the IARC multicentric case-control study. Lancet. 2002 Mar 30 ;359(9312):1093-101

[12] N Muñoz Role of parity and human papillomavirus in cervical cancer : the IARC multicentric case-control study

The lancet 359, 9312, 1093-1101, 2002

[14] Voir à ce sujet l’appel des 15 qui montre les liens d’intérêts de ces sociétés

[15] The Food and Drug Administration (FDA) Budget : Fact Sheet _ may 2019 : https://fas.org/sgp/crs/misc/R44576.pdf

[16] https://leoniesblog.com/2011/11/07/european-medicines-agency-ema-in-fraud-investigation :« The European Medicines Agency, based in Canary Wharf, London, is under investigation over alleged conflicts of interest by the European Anti-Fraud Office (OLAF). If proven, the allegation would undermine confidence in the pharmaceutical industry which is already reeling from a series of disasters involving heavily publicised medicines, which later turned out to have deadly side effects.”

[17] http://www.santemondiale.org/2012/07/06/qui-finance-loms/

« Pour la période 2010-11, seulement 20% du budget provenaient des contributions des Etats membres alors que 80% venaient des contributions volontaires. » L’auteur précise que ces contributions volontaires sont malheureusement « déterminées » et ne peuvent être dépensées que pour des choses spécifiques décidées par les donateurs. » Andrew Harmer ;

http://andrewharmer.org/wp-content/uploads/2017/06/Who&rsquo ;s-funding-WHO-&ndash ;-globalhealthpolicy.net_.pdf

Article paru dans le BMJ, Michael Day posait la question de la légitimité de 10 000 USD donnés à l’OMS par Glaxo. A Harmer dans ce blog : sources de financement de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Probablement vous pensez que l’OMS étant une organisation regroupant 194 Etats, son financement serait entièrement assuré par ceux-ci et que les ressources sont utilisées selon les besoins et les priorités de l’organisation, détrompez-vous. »

[19] Entre 2012 et 2018, les signataires de l'appel des 50 ont reçu 1,6 millions d'euros de la part des fabricants des vaccins » https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Vaccins-anti-HPV-15-medecins-denoncent-les-risques-des-conflits-d-interets-1621133

[20] 2018 dans Paris-Match

[21] « À tout prendre, les méthodes scientifiques sont un aboutissement de la recherche au moins aussi important que n'importe quel autre de ses résultats ; car c'est sur l'intelligence de la méthode que repose l'esprit scientifique, et tous les résultats de la science ne pourraient empêcher, si lesdites méthodes venaient à se perdre, une recrudescence de la superstition et de l'absurdité qui reprendraient le dessus. Des gens intelligents peuvent bien apprendre tout ce qu'ils veulent des résultats de la science, on n'en remarque pas moins à leur conversation, et notamment aux hypothèses qui y paraissent, que l'esprit scientifique leur fait toujours défaut : ils n'ont pas cette méfiance instinctive pour les aberrations de la pensée qui a pris racine dans l'âme de tout homme de science à la suite d'un long exercice. Il leur suffit de trouver une hypothèse quelconque sur une matière donnée, et les voilà tout feu tout flamme pour elle, s'imaginant qu'ainsi tout est dit. Avoir une opinion, c'est bel et bien pour eux s'en faire les fanatiques et la prendre dorénavant à cœur en guise de conviction. Y a -t-il une chose inexpliquée, ils s'échauffent pour la première fantaisie qui leur passe par la tête et ressemble à une explication (...). C'est pourquoi tout le monde devrait aujourd'hui connaître à fond au moins une science ; on saurait alors ce que c'est que la méthode, et tout ce qu'il y faut d'extrême circonspection. »

http://www.ac-grenoble.fr/PhiloSophie/logphil/textes/textesm/nietzs4.htm

[22] En fait il ne l’aurait pas dit ! voir à ce sujet l’intéressant article http://www.terredisrael.com/infos/andre-malraux-prevoyait-il-un-xxieme-siecle-religieux-par-arnold-lagemi/

[23] Ibid. 6 : « aujourd’hui, toutes les religions et tous les systèmes se fondant sur l’irrationnel connaissent vigueur et expansion. Le surnaturel déborde dans notre vie quotidienne. On se serait moqué si durant les premières décennies du XXème siècle, des journaux prestigieux avaient réservé dans leurs colonnes la place qu’occupent aujourd’hui les prévisions astrologiques ».

[24]Cher à Spinoza

www.klubprepa.fr/Site/Document/ChargementDocument.aspx ?IdDocument=5734 · Fichier PDF

« Spinoza, la croyance est coextensive au doute, et doit être dépassée par une idée plus adéquate (si possible), chez celui qui a compris ce qu’était une idée vraie, qui a fait l’expérience de la vérité et qui peut dès lors la reconnaître quand elle se manifeste. »

[25] Ibid. 4

[26] Exploitation de la peur,arme classique pour dominer le peuple. Machiavel disait « celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes ».

[27] L’OMS définit une maladie comme rare lorsque son incidence est inférieure à 6/100 000 ce qui est le cas du cancer du col en France.

[28] Jéhannin-Ligier K, Dantony E, Bossard N, Molinié F, Defossez G, Daubisse-Marliac L, Delafosse P,

Remontet L, Uhry Z. Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2017. Rapport technique. Saint-Maurice : Santé publique France, 2017. 80 p. Disponible à partir des URL : www.santepubliquefrance.fr et http://www.e-cancer.fr/

[29] Chaque année environ 800 000 enfants naissent en France ; vacciner garçons et filles par le Gardasil 9 couterait environ trois cent millions d’euros (272 euros les 2 doses de vaccin plus 90 euros les 3 consultations de pédiatre nécessaire pour prescrire puis administrer les vaccins soit 362 euros par enfant.

[30] Human Papillomavirus (HPV) Vaccines as an Option for Preventing Cervical Malignancies : (How) Effective and Safe ? Tomljenovic L, Spinosa JP, Shaw CA Curr Pharm Des. 2013 ;19(8) :1466-87.

[31] Le DrSpinosa appartient entre autres à la SFCPCV, Société française de Colposcopie et de pathologie cervico-Vaginale. Le cancer du col est son domaine ! https://gyneco.ch/societes-scientifiques/

[32] La piqûre de trop ? : Pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le cancer du col de l'utérus ? by Catherine Riva, Jean-Pierre Spinosa (2010-03-04) Xenia Éditions

[33] Discours de Jésus sur la montagne d’après l’évangile selon Saint Luc 6, versets 41 à 45

[34] Nous avons détaillé ces points dans notre livre « HYSTERIE VACCINALE, Gardasil et cancer un paradoxe ». Ed Fauves 2018 et dans de nombreuses tribunes sur agoravox et notre site www.docteurdelepine.fr

[35] The HPV Vaccine on Trial : Seeking Justice for A Generation Betrayed Paperback – September 25, 2018

by Mary Holland (Author), Kim Mack Rosenberg (Author), Eileen Iorio (Author)

[36]Voir la très sérieuse enquête de Sophie Des Deserts Publié le 05 avril 2014 dans l’Obs

[37] Les associations anticorruption qui avaient été invitées à participer aux débats sur l’élaboration des arrêtés d’application de la loi Bertrand de 2011 (suite au scandale du Médiator) ont quitté la réunion lorsqu’elles ont réalisé que les fonctionnaires du ministère rédigeaient ceux-ci quasiment sous la dictée des représentants de l’industrie, et même le conseil national de l’ordre s’est ému de cette insuffisance majeure des textes.

[38] Ten-year follow-up of human papillomavirus vaccine efficacy against the most stringent cervical neoplasia end-point—registry-based follow-up of three cohorts from randomized trials

[39] Gary Dubin, and Frank Struyf

[40]Joachim Dillner Joha reçu des fonds de MSD, GSK et Sanofi pasteur pour des travaux sur les vaccins HPV

[41]Dan Apter, Matti Lehtinen, anna Palmroth, Pekka Nieminen,

[42] De 5.9/100000 en 2007 à 8/100000 en 2014 dernier chiffre publié.

[44] A Castanon, P Sasienia : Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in England a cause for concern ? Preventive Medicine Volume 107, February 2018, Page 21-28

[45] Dillner J, Sparén P, Andrae B, Strander B. Cervical cancer has increased in Sweden in women who had a normal cell sample. Lakartidningen. 2018 Jun 5 ;115. pii : E9FD.

[46] De 1,02/100000 en 2007 à 3,69 en 2016 d’après Nordcan

[47] Pour rechercher une modification de tendance évolutive, on pratique une recherche de points de rupture ou « break point analysis » qui s’est révélée ici significative, ce changement de tendance n’est donc pas dû au simple hasard.

[48] Les risques principaux de se tromper peuvent être calculés dont le risque alpha : celui de récuser à tors l’hypothèse nulle en prenant pour vraie une différence seulement due au hasard. Ce calcul représente le seul arbitre scientifique de la réalité d’un phénomène quelque que soit la taille des effectifs considérés, les petits effectifs entrainant surtout une faible puissance des tests et un risque béta (de méconnaître une différence en croyant à tort qu’elle est due au hasard) élevé.

[49]Tiré de Globocan analyse en ligne du rapport 2019 de l’OMS et du centre international de recherche sur le cancer 

[50] Espoirs qu’ils établissent à partir d’hypothèses qui s’avèrent fausses : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-les-resultats-de-simulations-208775

 

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évolution incidence lissée 20-24 ans
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Début augmentation 2011
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début augmentation 2009
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changement de tendance : breakpoint
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Globocan UK australie, France 2007-2012
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50 réactions à cet article    


  • leypanou 20 mai 2019 12:57

    Il y a maintenant une offensive mondiale pour les vaccins, même en Russie.

    Il y a aussi une offensive mondiale pour taire ceux qui mettent en doute la narrative officielle sur les vaccins ; pour le moment, en France, la loi sur les prétendus Fake news sont seulement pour les élections mais ailleurs, les grands groupes sont incités de supprimer, par exemple, sur Facebook, toute information contre les vaccins (détails ici).

    Un totalitarisme soft se met en place doucement et sûrement : c’est aux citoyens lucides d’informer les autres.


    • Duke77 Duke77 20 mai 2019 20:24

      Oui et tous les tarés comme foufouille et Cie sur ce site vont crier au complotisme et défendre comme des cons ces saloperies de nouveaux vaccins qui nous empoisonnent au lieu de nous protéger... Quelle époque !


      • Duke77 Duke77 20 mai 2019 20:30

        Non seulement certaines campagnes de vaccination sont inutiles voire contre-productives comme ici pour le Gardasil, mais en plus, on nous injecte tout un tas de saloperies dans les nouveaux vaccins, comme l’aluminium qui a été supprimé des vaccins pour chats car provoquant des réactions violente jusqu’à la mort et qui est un neurotoxique avéré, ainsi que des substances cancérigènes comme le formaldéhyde, qu’on a pourtant supprimé des colles pour les meubles sous prétexte de risque de pollution de nos espaces intérieurs...
        ON MARCHE SUR LA TETE !!! :
        https://www.youtube.com/watch?v=tGdkUB8HTM8


        • Duke77 Duke77 20 mai 2019 20:40

          Dénoncer la toxicité des nouveaux vaccins, qui, à l’image de la « mal-bouffe » des aliments industriels, sont des vaccins dangereux parce qu’ils sont mis au point pour faire gagner toujours plus d’argent aux laboratoires au détriment de la science et des tests sur le long terme ne veut pas dire qu’on est « ANTIVAX » (c’est à dire contre tous les vaccins) !
          Les vaccins que les gens de plus de 20 ans ont reçu ne contenaient pas d’aluminium mais du phosphate de calcium, qui peut être éliminé par notre organisme, contrairement à l’aluminium que l’ont fini par stocker dans le cerveau (c’est un neurotoxique avéré que l’on retrouve dans les prélèvements chez les malades de certaines maladies neurologiques), dans les os (que des spécialistes du cancer infantile ont retrouvé dans les tumeurs osseuses chez des enfants), etc.

          Le prix nobel de médecine et co-découvreur du virus du SIDA, Luc Montagnier alerte sur les dangers de cette folie vaccinale chez le nourrisson : https://www.youtube.com/watch?v=SOw2a7wXuLs


          • Duke77 Duke77 20 mai 2019 20:42

            Bravo à l’auteur et à leypanou, c’est une vraie saloperie cette histoire, et les milliards en jeux font que ça risque de durer. Dans le futur, on passera pour des idiots à s’être pourri la santé et celle de nos enfants. La honte.


            • hgo04 hgo04 21 mai 2019 05:01

              Si cet articile avait pour but de démontrer qu’aujourd’hui la médecine ne soigne plus mais est devenu un produit de consommation, c’est fait, voila.

              Mais on s’en doutait fortement. Par contre il aurait pu démontrer ce que les gens sont devenus : incapable de penser par eux mêmes, remettant leurs vies sans aucune retenues au premier « toubib » venu, pour des maladies bénignes. Incapables de prendre des décisions et de juger ou simplement jauger une situation.

              Au début du 20 siècle, les mêmes médecins préconisaient que le tabacs et l’alcool étaient bons pour la santé !!! Plus tard, d’autres ne jugeaient que par les antibiotiques, aujourd’hui ce sont les vaccins. Et cela aura le même effet : dans 20 ou 30 ans, on se rendra compte de la catastrophe.. Mais rassurez vous entre les « RESPONSABLES MAIS PAS COUPABLES » et ceux qui ne seront plus de ce monde, ceux qui s’esquiveront, et les autres qui jureront n’y être pour rien....

              https://www.vivelapub.fr/fumez-cest-bon-pour-votre-sante-selon-la-pub/

              Les gens n’arrivent pas à comprendre que dans INDUSTRIELS DE LA SANTE, le mot le plus important est INDUSTRIEL !!! 

              Ils s’imaginent que ces industriels sont d’abord des gens qui soignent, alors que ce ne sont que des chefs d’entreprises.

              Le pire, comme le souligne l’article, ce sont les médecins qui se laissent glisser sous la confortable couverture de la dilution des responsabilités. Le mecs vous prescrit un médicament douteux en se cachant derrière des règlements administratifs..

              Tenez, amusez vous avec ce lien, c’est parfois instructif ! 

              https://www.transparence.sante.gouv.fr/flow/main ;jsessionid=A244A98B7828705F766CFFE34FD8BC76 ?execution=e1s1


              • njama njama 21 mai 2019 09:05

                Pour ceux qui n’auraient pas suivi la saga des publications de Paris-Match sur le vaccin « Gardasil », l’article du Dr Philippe Gorny Tout justifie de recommander le vaccin Gardasil contre les papillomavirus publié le 13/05/2019 vient comme en contre-feu de précédentes publications de ce Journal dans sa rubrique Santé.

                Le 11 janvier 2019 paraissait dans ce Journal un article fort documenté de la Journaliste santé et société web/print @ParisMatch. Vanessa Boy-Landry
                “Rien ne justifie de recommander le vaccin Gardasil contre les papillomavirus”

                article mystérieusement retiré des pages Web de Paris-Match quelques jours plus tard sans la moindre explication que Oups ! Erreur 404 La page que vous demandez n’existe pas.

                Il va sans dire que très certainement la direction et rédaction de ce Paris-Match (filiale de « Lagardère Active », le pôle audiovisuel et presse du groupe industriel français Lagardère) a dû recevoir des pressions de milieux influents (ministère ?, actionnaires ?...) pour le faire disparaître sans s’en justifier.

                L’article glissé sous le tapis n’a pas disparu complétement, il est ICI :
                 https://web.archive.org/web/20190111210240/https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Rien-ne-justifie-de-recommander-le-vaccin-Gardasil-contre-les-infections-au-papillomavirus-1599033


                • GerFran 21 mai 2019 09:10

                  Study shows HPV-related cancer incidence rates, not traditional disparities, affect Alabama’s HPV vaccine uptake

                  HONOLULU (March 16, 2019) ─ A study presented today at the Society of Gynecologic Oncology’s 50th Annual Meeting on Women’s Cancer shows that human papillomavirus (HPV) vaccination rates in Alabama are highest in counties with high incidence rates of HPV-related cancer.  “The higher the rate of cancer in the county, the higher the rate of vaccination,” said presenter Jennifer Young Pierce, MD, MPH, USA Health Mitchell Cancer Institute. […]

                  • njama njama 21 mai 2019 09:16

                    Cachez cet article de Vanessa Boy-Landry que nous ne saurions voir !

                    Pour preuve de la volonté malveillante de faire disparaitre cet article pourtant de bonne facture et de bon aloi j’avais indiqué dans un commentaire le 27 février 10:28 que l’article était encore consultable dans le cache Google :

                    https://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:adjD6-3ZIBcJ:https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Rien-ne-justifie-de-recommander-le-vaccin-Gardasil-contre-les-infections-au-papillomavirus-1599033+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-b-d


                    Le lien est aujourd’hui invalide !

                    404. That’s an error.

                    The requested URL /search ?q=cache... was not found on this server. That’s all we know.




                    • njama njama 31 mai 2019 16:39

                      @Colette32

                      Merci du renseignement, il vient donc d’être remis en ligne. Je n’étais pas le seul à dénoncer sa mystérieuse disparition fort suspecte qui n’était pas gage de transparence.


                    • njama njama 31 mai 2019 17:08

                      @Colette32
                      Dans la série disparition suspecte, ce document de la FDA (Food & Drug Administration) “Reclassification Petition for Human Papillomavirus (HPV) DNA, Nested Polymerase Chain Reaction (PCR) Detection” published March 7, 2007.

                      http://www.fda.gov/ohrms/dockets/dockets/07p0210/07p-0210-ccp0001-01-vol1.pdf

                      réponse du site > FDA Page not found
                      The requested page could not be found.

                      Ce document basé sur les déclarations de la FDA en 2003 nous dit que les infections HPV ne causent pas le cancer du col de l’utérus, même celles causées par des HPV dits à « hauts risques », mais que seules les infections HPV « persistantes » peuvent éventuellement induire des lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus.
                      Du coup on comprend mieux pourquoi il est devenu discret et inaccessible sur le site FDA... il va à contresens de la promotion du vaccin Gardasil

                      mais il n’est pas tout à fait perdu ;-)
                      FDA-HPV PDF

                      Voilà qui devrait rassurer les françaises...


                    • njama njama 31 mai 2019 17:15

                      Page 8
                      Based on new scientific information published in the past 15 years, it is now generally agreed that identifying and typing HPV infection does not bear a direct relationship to stratification of the risk for cervical cancer. Most acute infections caused by HPV are sel-limiting [1, 4-7]. It is the persistent HPV infection that may act as a tumor promoter in cancer induction [8-11]. Identifying and typing HPV is an important tool for following patients with persistent HPV infection. Repeated sequential transient HPV infections, even when caused by « high-risk » HPVs, are characteristically not associated with high risk of developping squamous intraepithelial lesions, a precursor of cervical cancer.

                      A woman found to be positive for the same strain (genotype) of HPV on repeated testing is highly likely suffering from a persistent HPV infection and is considered to be at high risk of developing precancerous intraepithelial lesions in the cervix. It is the persistent infection, not the virus, that determines the cancer risk.

                      The FDA has accepted the above interpretation of current medical science, as reflected in its March 31, 2003 announcement on aproval of the digene HC2 High-Risk HPV DNA Test while making the following public statements on record [I].

                      « The FDA today approved expanded use of a laboratory test detect the presence in women of human papilomavirus (HPV), one of the most common sexualily transmitted infections. »

                      « The HPV DNA test does not test for cancer, but for HPV viruses that can cause cell changes in the cervix. If left untreated, these changes can eventually lead to cancer in some women. »

                      « Most women who become infected with HPV are able to eradicate the virus and suffer no apparent long-term consequences to their health. But a few women develop a persistent infection that can eventually lead to pre-cancerous changes in the cervix. »

                      « ...most infections are short-lived and not associated with cervical cancer. »


                    • njama njama 31 mai 2019 17:24

                      pour enfoncer un peu plus le clou
                      Page 10
                      « Historically, HPV testing [15] was introduced to compensate for the poor sensitivity and specificity of the Pap smear cytology often used as a diagnostic tool for borderline precancerouslesions. The only FDA approved Digene Hybrid Capture 2 (HC2) assay is commonly used to determine if a cervicovaginal lavage sample harbors »high-risk« HPVs [16], as an adjunctive test for evaluation of the cytologically borderline cases [17-19]. However, it is now recognized that persistent infection of a »high-risk« HPV, not the HPV virus itself, is the pivotal promoter incausing cervical precancerous lesions and cancer [7-10].
                      Most of HPV infections, even caused by »high-risk« genotypes, are transient with normal Pap cytology in sexually active young women [1, 3-6]. In 93% of the initially infected women, the same viral type is not detected upon re-examination four menstrual cycles later [20]. The median duration of positivity detectable by PCR for a specific HPV type in these young women is 168 days [21]. Multiple »high-risk« HPV infections do not constitute a higher risk for the development of cervical neoplasia when compared with single high-risk HPV infection [22]. For the development and maintenance of a high-grade squamous intra epithelial lesion (SIL), the risk is greatest in women positive for the same genotype of HPV on repeated testing [7-9]. Viral load is not a useful parameter to predict high-grade SIL [23]. High-grade SIL is often associated with a viral DNA load lower than that observed in less severely affected cells [24] »



                    • njama njama 1er juin 2019 10:33

                      En 2003 la FDA nous dit que les infections HPV ne causent pas le cancer du col de l’utérus, même celles causées par des HPV dits à « hauts risques », mais que seules les infections HPV « persistantes » peuvent éventuellement induire des lésions précancéreuses au niveau du col de l’utérus.

                      Entre temps, le 8 juin 2006, la mise sur le marché du vaccin Gardasil de Merck & Co. est approuvée aux États-Unis par la FDA

                      Le 22 septembre 2006, le Gardasil est approuvé par la Commission européenne pour un usage dans l’Union européenne

                      Le 19 août 2008, un article du New York Times dénonce les pressions exercées par l’industrie pharmaceutique au sujet du vaccin anti-HPV Drug Makers’ Push Leads to Cancer Vaccines’ Rise by Elisabeth Rosenthalaug 19, 2008
                      « In two years, cervical cancer has gone from obscure killer confined mostly to poor nations to the West’s disease of the moment... »
                      https://www.nytimes.com/2008/08/20/health/policy/20vaccine.html

                      Le 10 décembre 2008 Harald Zur Hausen reçoit le Prix Nobel de physiologie et de médecine Prize motivation : « for his discovery of human papilloma viruses causing cervical cancer. »
                      https://www.nobelprize.org/prizes/medicine/2008/hausen/facts/

                      A ce propos et dans la foulée le 18/12/2008, Elena Pasca de Pharmacritique publie cet article : Gardasil et Cervarix : Astra Zeneca et la Fondation Nobel soupçonnées de corruption et conflits d’intérêts dans l’attribution du prix Nobel à Harald zur Hausen http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/12/18/gardasil-et-cervarix-astra-zeneca-et-la-fondation-nobel-soup.html


                    • njama njama 2 juin 2019 17:14

                      En 2003 la FDA nous dit que les infections HPV ne causent pas le cancer du col de l’utérus... (voir ci-dessus)

                      Entre temps, le 8 juin 2006, la mise sur le marché du vaccin Gardasil de Merck & Co. est approuvée aux États-Unis par la FDA

                      Que s’est-il passé entre 2003 et 2006 pour que la FDA retourne sa culotte, qu’elle approuve ce vaccin en 6 mois quand cela prend au moins 3 ans pour la plupart des vaccins pour obtenir cet agrément (*)

                      En septembre 2004 Merck & Co perd son blockbuster qui se voit retiré du marché, un anti-inflammatoire, le Vioxx (alias Rofecoxib) qui lui rapportait deux milliards de dollars par an ...

                      Puis promotion agressive du Gardasil devenu vaccin contre le cancer. En faire un best-seller pour se refaire une santé... financière ? coïncidence, corrélation, lien de causalité ?

                      New York Times Aug. 19, 2008 « This big push is making people crazy - thinking they’re bad moms if they don’t get their kids vaccinated, » said Dr. Abby Lippman, a professor at McGill University in Montreal and policy director of the Canadian Women’s Health Network.

                      « Merck lobbied every opinion leader, women’s group, medical society, politicians, and went directly to the people - it created a sense of panic that says you have to have this vaccine now, » said Dr. Diane Harper, a professor of medicine at Dartmouth Medical School.

                      (*) « In receiving expedited consideration from the Food and Drug Administration in the United States, Gardasil took six months from application to approval. Most vaccines take 3 years, Harper said, and then 5 to 10 more for universal acceptance. »
                      https://www.nytimes.com/2008/08/19/world/americas/19iht-vaccine.4.15437772.html


                    • njama njama 21 mai 2019 09:50

                      Bien que reprenant à un mot près le titre de l’article de Vanessa Boy-Landry, le Dr Philippe Gorny n’étrille dans sa critique que « le Dr JP Spinoza, gyneco-obstetricien dans une clinique privée à Lausanne,... », qui « fait son show anti-Gardasil », et au passage le « Pr Christopher Shaw, spécialisé en neuroscience et sa collègue Lucija Tomljenovic. » devenus malgré eux et leurs controverses sincères des figures antivax !

                      L’impasse est faite sur la critique formulée par Catherine Riva (journaliste d’enquête, spécialisée dans le domaine de la santé) en association avec le Dr JP Spinoza et d’autres personnes, le pavé dans la mare du Gardasil si on peut dire publié sur BMJ Evidence-Based Medicine :

                      11/01/2019 par Vanessa Boy-Landry

                      (Extraits) [...] Dès que Cochrane a démarré sa revue sur ces vaccins, il y a six ans, Catherine Riva, et d’autres chercheurs, ont identifié des failles éthiques et méthodologiques graves : conflits d’intérêts des auteurs de la revue Cochrane avec les fabricants des vaccins anti-HPV, insuffisances méthodologiques dans le protocole prévu, communication de résultats favorables dans les congrès, bien avant que l’analyse soit terminée et publiée... Mais surtout, Catherine Riva et ses collègues ont alerté les auteurs de la revue Cochrane sur les fameuses données d’efficacité non publiées par le laboratoire. Une « limitation essentielle » dont ils connaissaient l’existence depuis 2014 mais dont ils n’ont pas tenu compte.

                      [...] Avec ses collègues (Dr Jean-Pierre Spinosa, gynécologue, et Serena Tinari, journaliste d’investigation), Catherine Riva considère que Cochrane devrait rétracter cette revue et tout reprendre depuis le début. Mais l’organisation est restée sourde aux doléances qu’ils lui ont adressées suite à la publication de la revue. Son refus d’entrer en matière est la goutte de trop qui les amène aujourd’hui à tout rendre public. Le 10 décembre, leur analyse critique de la revue Cochrane sur les vaccins anti-HPV était dévoilée sur « BMJ-EBM », une publication du prestigieux « British Medical Journal ». L’ensemble des données et des tableaux à l’appui de leurs conclusions ainsi que leurs six ans de correspondance avec Cochrane sont désormais en accès libre sur la plateforme open source Zenodo.org.


                      • njama njama 21 mai 2019 10:37

                        Le Dr Philippe Gorny

                        ignore peut-être que le Dr Jean-Pierre Spinosa et Catherine Riva ne sont pas nés de la dernière pluie et qu’ils connaissent très bien le sujet puisqu’ils sont co-auteurs de « La piqûre de trop »  Pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus ? publié chez Xenia en mars 2010 ISBN 978-2-88892-090-8 Présentation de l’Éditeur

                        Commentaire de la CORDIAP (CAP pour la Liberté de Conscience)

                        Mme Riva est journaliste et Spinosa est gynéco-obstétricien suisse ; ils décrivent comment à partir d’une affection plutôt rare, le cancer du col de l’utérus, les firmes en ont fait un problème de santé publique. Ces labos ont utilisé un lobbying forcené avec notamment l’aide d’internet pour « sensibiliser » et « informer » les médecins, les media et les décideurs politiques du mode entier. Vous verrez vous-même ce que représente pour les labos l’information scientifique comme d’habitude tronquée, incomplète, voire fausse.

                        On apprend que la protection du vaccin est de 14 à 27 % (p.52), c’est-à-dire ridicule ; que les statistiques sont surévaluées ; que 90% des infections à HPV disparaissent spontanément ; que le coût de la vaccination est absolument prohibitif par rapport aux économies réalisées sur le traitement des cancers du col déclarés ; qu’on a fait disparaître les témoins des études en les vaccinant après l’étude, ce qui supprime toute possibilité de faire des comparaisons plus tard ; que les contrats et lois sur la prise en charge des vaccins par les états étaient signés avant les conclusions des études !

                        On a fait croire que le risque pour les jeunes filles d’être infectées par un HPV était de 70 % alors qu’on a montré aux USA qu’une infection à HPV 16 a été détectée chez 1,5 % des femmes et une infection à HPV 18 chez 0,8 % des femmes et que seulement 20 à 25 % de celles-ci , infectées à haut risque, développera un cancer in situ CIN 2 + ou un cancer.

                        N’oublions pas que le cancer du col se dépiste très facilement et qu’il se traite dans la civili-sation occidentale très facilement et très efficacement.

                        La médecine basée sur les preuves reste encore à trouver et à prouver !

                        http://www.coordiap.com/public4857-piqure-de-trop.htm


                        • njama njama 21 mai 2019 10:59

                          Sur facebook La Piqûre de trop ?

                          Message de Catherine Riva 11 décembre 2018

                          A lire absolument : l’excellente recherche qualitative de Geneviève Rail et al « HPV vaccination discourses and the construction of “at-risk” girls ».
                          Geneviève Rail avait présenté les résultats préliminaires de cette enquête à #PODC2017 à Québec. Ils sont maintenant publiés.

                          LINK SPRINGER.COM
                          Canadian Journal of Public Health

                          Volume 109, Issue 5-6, December 2018

                          Special Section on Qualitative Research
                          HPV vaccination discourses and the construction of “at-risk” girls
                          Geneviève Rail, Luisa Molino, Caroline Fusco…
                          Pages 622-632
                          Download PDF (488KB) View Article


                          • njama njama 21 mai 2019 11:06

                            HPV vaccination discourses and the construction of “at-risk” girls  Résumé — des conclusions stupéfiantes !
                            Objectif
                            L’objectif était d’étudier le déploiement des discours sur la vaccination contre les VPH (VVPH) et leur impact sur les filles, les parents, les infirmiers/infirmières et les médecins canadiens.
                            Méthodes
                            Des entrevues ont été réalisées avec des participant(e)s (n = 146) de quatre provinces canadiennes. Une analyse poststructuraliste du discours a permis d’examiner les campagnes de VVPH et les transcriptions d’entrevues pour documenter la façon dont les participant(e)s interprètent les VVPH et se positionnent comme sujets au sein des discours de l’industrie ou des agences de santé publique.
                            Résultats
                            Les campagnes de VVPH sont sexistes, hétéro-normatives et trompeuses. Émergeant de l’analyse des entrevues est le manque d’information des filles et des parents en ce qui a trait à la VVPH. Les mères se construisent en tant que bio-citoyennes responsables, mais au prix de l’impuissance, de l’anxiété et de la peur ressenties parallèlement à l’impératif d’agir pour minimiser le risque de cancer de leur fille. Quant aux professionnel(le)s de la santé, ils s’approprient les discours dominants sur la VVPH et utilisent la peur comme stratégie pour fabriquer le consentement pour la VVPH. Les occasions de dialogue sur la VVPH et la santé sexuelle des filles sont perdues et les positions en tant que sujets sont problématiques pour tous les types de participant.
                            Conclusions
                            Nous nous questionnons à savoir si la santé publique est bien servie quand les discours sur la VVPH transforment des corps en santé en corps « à risque » et quand la peur du cancer est instrumentalisée pour la pharmacologisation de la santé publique.


                          • njama njama 3 juin 2019 12:41

                            Sur facebook La Piqûre de trop ?

                            Catherine Riva 27 mai, 05:19
                            [...] Près de 13 ans après l’homologation de #Gardasil aux États-Unis, le bilan reste inchangé : les meilleures données disponibles montrent toujours que la vaccination échoue à abaisser l’incidence des CIN2+ (lésions précancéreuses du col) dans les proportions attendues.
                            Cette réalité 100% documentée, nombreux sont ceux ont du mal à l’admettre. Résultat : aux analyses prospectives prévues dans le protocole des #RCT, ils préfèrent les résultats d’études observationnelles menées par des auteurs en situation de conflits d’intérêts qui refusent obstinément de fournir leurs données brutes aux chercheurs indépendants pour que ces derniers puissent vérifier si leurs scores sont reproductibles.
                            Près de 13 ans après l’homologation de #Gardasil aux Etats-Unis, le bilan reste inchangé : les meilleures données disponibles montrent toujours que la vaccination échoue à abaisser l’incidence des CIN2+ (lésions précancéreuses du col) dans les proportions attendues.
                            Cette réalité 100% documentée, nombreux sont ceux ont du mal à l’admettre. Résultat : aux analyses prospectives prévues dans le protocole des #RCT, ils préfèrent les résultats d’études observationnelles menées par des auteurs en situation de conflits d’intérêts qui refusent obstinément de fournir leurs données brutes aux chercheurs indépendants pour que ces derniers puissent vérifier si leurs scores sont reproductibles.

                            * RCT (randomized controlled trial), en français essai randomisé contrôlé (ECR)


                          • njama njama 21 mai 2019 11:56

                            Communiqué du ministère des Solidarités et de la Santé (Vaccination info service.fr) et Santé Publique France (HAS), clip officiel de 45 secondes :

                            https://www.youtube.com/watch?v=B6FPQauHiIo

                            Les vaccinés sont protégés, et n’ont donc rien à craindre des non-vaccinés.

                            On se doutait bien que les histoires d’immunité de groupe n’étaient qu’arguments commerciaux

                             smiley


                            • stef 7 août 2019 08:11

                              @njama
                              Ce clip est une véritable ode aux vaccins mais dit implicitement que la vaccination nous protege donc effectivement comparer des gens refusant la vaccination à des chauffards sur la route est scandaleux .


                            • les Vaxxeuses les Vaxxeuses 22 mai 2019 09:22

                              Toujours les même mensonges d’un couple d’escrocs antivax qui fait la promo de ses bouquins. On a pas affaire ici à des experts médicaux honnêtes mais juste une démonstration magistrale de cherry picking pour faire dire aux chiffres le contraire de la réalité. Ces gens sont de dangereux manipulateurs malhonnêtes. Tout le monde devrait signaler cet article.

                              https://www.psiram.com/fr/index.php/Nicole_Del%C3%A9pine

                              https://ibb.co/hZGMGy0


                              • njama njama 22 mai 2019 10:53

                                @les Vaxxeuses

                                Donnez-nous à voir des graphiques de données officielles qui démontreraient le contraire, pour que nous puissions les consulter, ce sera plus simple et plus courtois que de faire passer les époux Delepine pour des escrocs, dangereux manipulateurs malhonnêtes. Et vous serez plus convaincant...


                              • doctorix, complotiste doctorix 25 mai 2019 11:43

                                @les Vaxxeuses

                                Vous croyez avoir annoncé l’évangile avec vos 5 lignes crotteuses ? Quand tout l’article et tous les commentaires énoncent le contraire ? Vous êtes un indigent intellectuel et un malhonnête.


                              • njama njama 27 mai 2019 08:31

                                @Alcyon

                                Si Nicole Delepine oncologue n’a pas un minimum de compétences pour s’exprimer, qui aurait donc droit de s’exprimer sur ce sujet ? pas même les jeunes filles françaises à qui on ne demanderait pas leur avis ?
                                Et que penser des liens donnés par les Vaxxeuses ? psiram.com une référence vous trouvez ?
                                Pour faire bonne mesure, vous pourriez peut-être vous questionner sur les compétences des députés « petits télégraphistes » envoyés déposer cette Proposition de loi N°1118
                                Laure de LA RAUDIÈRE (ingénieur télecoms), Agnès FIRMIN LE BODO (pharmacienne), Pierre MOREL-À-L’HUISSIER (avocat), Vincent LEDOUX (enseignant), Antoine HERTH (agriculteur), Charles de COURSON (magistrat à la cour des comptes), Christophe NAEGELEN (diplômé ESC, reprend la direction de l’entreprise familiale d’ameublement), Meyer HABIB (ingénieur et bien connu petit télégraphiste de Tel-Aviv)
                                Vu leurs compétences très éclectiques, un cabinet de curiosités, ils ont été envoyés en mission commandée, mais pour le compte de qui au juste ? puisque la HAS nous disait que ce vaccin était « modérément utile »...
                                Y-aurait-t-il eu un débat que nous ne connaitrions pas pour savoir si cette vaccination était un réel enjeu de santé publique ?


                              • njama njama 27 mai 2019 08:43

                                @Alcyon
                                Qant à l’autre lien donné par Les Vaxxeuxes, https://ibb.co/hZGMGy0 l’image nous indique que l’incidence HPV 16 & 18 concernerait 70 % des cancers du col de l’utérus ?

                                On se demande bien de quels utérus serait sorti ce chiffre de 70 % ?

                                "On a fait croire que le risque pour les jeunes filles d’être infectées par un HPV était de 70 % alors qu’on a montré aux USA qu’une infection à HPV 16 a été détectée chez 1,5 % des femmes et une infection à HPV 18 chez 0,8 % des femmes et que seulement 20 à 25 % de celles-ci , infectées à haut risque, développera un cancer in situ CIN 2 + ou un cancer."

                                http://www.coordiap.com/public4857-piqure-de-trop.htm

                                La vaccination anti-HPV un enjeu de santé publique, vraiment ? vous le pensez sérieusement ?


                              • njama njama 28 mai 2019 08:00

                                @Alcyon

                                Si être charlatan c’est abuser de la crédulité des gens (de « mineures » par dessus le marché !) alors oui tous ceux qui prônent en chœur que cette vaccination anti-hpv protégerait du cancer du col de l’utérus sont des charlatans patentés, avec Madame Buzyn en chef de file, le produit est reconnu pour être de piètre qualité ! au mieux il protège contre certaines infections HPV, mais de là à affirmer qu’il protégerait contre un hypothétique cancer dans 20 ou 30 ans c’est faire prendre des vessies pour des lanternes.
                                We considered low-risk HPV types as HPV type 6, 11, 32, 40, 42, 44, 54, 55, 61, 62, 64, 71, 72, 74, 81, 83, 84, 87, 89, and 91 ;

                                and high-risk HPV types as HPV type 16, 18, 26, 31, 33, 35, 39, 45, 51*, 52, 53*, 56*, 58, 59, 66, 67, 68, 69, 70, 73, 82, 85, and IS39.

                                cibles HPV Gardasil_9 en gras, cibles HPV additionnelles du Gardasil_9 : 31, 33, 45, 52 et 58 

                                * « Le vaccin 9 valent sera modérément utile en France car il ne contient pas les 3ème, 6ème et 7ème génotypes qui sont les plus fréquents chez nous qui sont les HPV 51, 56 et 53 » avait déclaré Isabelle Heard de l’Institut Pasteur au site médical Medscape, en 2014."

                                * source : Prevalence of HPV Infection Among Females in the United States. JAMA.2007 ; 297 : 813-819, (février 2007). Et le texte complet


                              • njama njama 29 mai 2019 10:34

                                @Alcyon

                                Merci pour cette référence explicite « Étant donné le niveau de couverture vaccinale, le facteur de risque HPV va disparaître. »

                                et implicite, le HPV un facteur... parmi bien d’autres qui disparaîtrait, contrairement à ce que nous dit la propagande de l’OMS qui écrit :
                                « Pratiquement tous les cas de cancer du col (99%) sont liés à une infection à HPV ». https://www.who.int/bulletin/volumes/89/9/11-030911/fr/


                              • njama njama 29 mai 2019 10:39

                                MSD le fabricant n’est pas aussi formel, résultats dans une vingtaine d’années ! les promesses n’engagent que ceux qui y croient...
                                autre mensonge Dr Leocmarch de MSD, puisque le vaccin ne cible qu’une poignée d’infections HPV, comment pourrait-il prévenir 100 % des lésions précancéreuses ???
                                si ce Dr n’est pas un charlatan, il est un bonimenteur

                                « Du côté de Sanofi Pasteur MSD, on convient que cette efficacité »globale« sur les cancers »n’a pas été formellement démontrée« . Mais le Dr Yann Leocmach, directeur médical France du laboratoire, souligne qu’ »aucune étude ne permettrait de savoir si le nombre de cancers diminuerait« . Il insiste sur l’importance de la prophylaxie : »Quand on vaccine, on prévient presque 100 % des lésions précancéreuses dues à ces papillomavirus humains, dont un cinquième se développeraient en cancer« . En somme, après vaccination au Gardasil, les jeunes femmes ne peuvent plus être atteintes de précancers dus aux HPV concernés. Mais quid des autres types ? »On surveille la situation, explique le Dr Leocmach, et pour le moment, il n’y a aucun signe de « remplacements de type » sur une période d’une dizaine d’années« . Et de se laisser aller à des projections : »On aura sans doute une baisse du nombre de cancers d’ici une vingtaine d’années.« Il ne reste qu’à espérer que ce soit bien le cas. »

                                source : Cancer du col de l’utérus : polémique autour d’un vaccin
                                Publié le 24/10/2011 à 08:28 | Le Point.fr



                              • njama njama 30 mai 2019 11:16

                                @Alcyon
                                Le Gardasil est un vaccin expérimental de l’aveu même de ceux qui le fabriquent ! et par conséquent les jeunes filles des cobayes.

                                « Tout laisse penser que le Gardasil va marcher. On ne va tout de même pas attendre qu’une génération d’Américaines vaccinées apporte la preuve que le nombre de cancers diminue pour l’homologuer en France. »
                                (le Dr Yann Leocmach, de Sanofi Pasteur MSD, même article)
                                C’est révélateur non ? et après comment peut-on prétendre que le Gardasil 9 serait « plus efficace » que la version 4 dont rien ne prouve l’efficacité contre le cancer du col de l’utérus ???
                                faut-être logique comme vous dites...
                                Prétendre que le Gardasil est efficace contre certaines infections HPV, oui, prétendre qu’il protège contre le cancer du col de l’utérus n’est pour l’instant qu’une allégation mal fondée, voire mensongère qui ne repose sur aucune preuve. Les premières constations statistiques témoignent d’ailleurs du contraire...
                                Avec un bon plan marketing presque tout se vend, la preuve, ICI, pour vous rafraîchir les idées smiley
                                Les laboratoires, les industries ne sont pas des entreprises philanthropiques, cqfd

                              • njama njama 30 mai 2019 11:29

                                @Alcyon
                                la pensée magique vous éblouirait-elle ?

                                Vaccins anti-HPV :15 médecins dénoncent les risques des conflits d’intérêts
                                Vanessa Boy-Landry Paris Match | le 30/04/2019

                                ...« On est dans la pensée magique d’un produit révolutionnaire qui ne l’est pas », réagit le Dr Armel Sevestre, à Rennes.

                                ... le Dr de Chazournes ne comprend pas. « Pourquoi un vaccin alors que le cancer du col n’est pas un problème de santé publique ? ». « Ce n’est pas un vaccin contre le cancer du col de l’utérus, mais un vaccin contre certains virus HPV en rapport avec ce cancer », rappelle le médecin.

                                [.......] Lire l’article : https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Vaccins-anti-HPV-15-medecins-denoncent-les-risques-des-conflits-d-interets-1621133


                              • njama njama 30 mai 2019 21:00

                                @Alcyon
                                car son message ne colle plus à ton idéologie.

                                inversion accusatoire ! mon idéologie ? laquelle ?...
                                si, le principe de la liberté thérapeutique est une idéologie, alors OUI je revendique haut et fort cette LIBERTÉ, et je lutterai des quatre fers contre toutes formes d’oppressions pseudo-médicales, scientistes, dont les obligations vaccinales en font partie.
                                Vous pouvez m’appelez antivax je m’en fous comme d’un guigne. N’oubliez pas que la liberté d’expression est constitutionnelle...

                                Plus simplement en raisonnant comme un consommateur, le fabricant par la voix de son directeur France nous dit qu’il n’est pas sûr de son coup, de ’efficacité du vaccin que son laboratoire produit, que l’on ne va pas attendre vingt ans pour savoir etc., ... et vous appelez a de la science ?

                                c’est moi qui aurais un problème de logique ou vous  ?


                              • njama njama 31 mai 2019 11:39

                                @Alcyon

                                Résumons, nous avons un Gardasil 9 qui protège contre les infections HPV qui proviendraient de 7 types de HPV dits à « hauts risques » parmi 23 identifiés et supposés oncogènes dès la première heure par hypothèse de recherches de Harald zur Hausen, et 2 types de HPV à bas risques parmi 20.

                                Et il faudrait espérer avec cette potion anti-HPV indigente qui vise 9 types de HPV parmi 43 considérés « à risques » éradiquer le cancer du col de l’utérus, en supposant de surcroît que les infections HPV seraient responsables de ce type de cancer à 99% « selon l’OMS ».
                                N’est-ce pas leurrer le monde # un bonimensonge #, que de laisser accroire à ce mirage chimérique  ?

                                Ah que voilà une drôle de croisade planétaire qui flirte plus avec le messianisme qu’avec la science !


                              • njama njama 31 mai 2019 12:05

                                @Alcyon

                                Comme le Gardasil n’apporte pas d’immunité de groupe ni de « protection croisée » contre d’autres génotypes HPV ce vaccin ne peut qu’être « modérément utile » comme nous l’indiquait la HAS.


                              • njama njama 1er juin 2019 16:41

                                @Alcyon
                                Nous nous serions mal compris ?
                                C’est non pas Isabelle Heard de l’Institut Pasteur mais le Dr Leocmarch que je soupçonne d’être un bonimenteur...
                                mais ma foi puisqu’il est commercial chez MSD qu’il soit camelot et surfe sur la vague du Gardasil n’est pas une insulte.

                                L’étude EDiTH III
                                Conflict of interest statement
                                Yann Leocmarch is an employee of Sanofi Pasteur MSD which has developed and now distributes Gardasil HPV 6-11-16-18 vaccine

                                https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18514800


                              • njama njama 2 juin 2019 15:52

                                @Alcyon

                                Isabelle Heard ne précise pas comment ce miracle pourrait advenir... du moins en France puisque le Gardasil 9 n’est ici qu’un 6. Le facteur de risque HPV va disparaître pour les quelques HPV concernés par le vaccin, 9 sur 43.

                                Que la prophétie optimistic une modélisation Policy1-Cervix   publiée dans The Lancet The projected timeframe until cervical cancer elimination in Australia : a modelling study (Le délai prévu jusqu’à l’élimination du cancer du col de l’utérus en Australie : une étude de modélisation)
                                https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(18)30183-X/fulltext
                                présente un caractère logique, pourquoi pas. Encore faudrait-il que les hypothèses retenues au départ seraient justes, et si elles ne le sont pas tout s’écroule comme un château de cartes
                                Pour l’instant le taux de mortalité qui repart à la hausse depuis l’introduction du vaccin en Australie n’est pas un indicateur qui confirme cette étude prospective
                                Cancer Type : Cervix
                                Annual mortality, by sex, 1968 to 2018

                                https://ncci.canceraustralia.gov.au/outcomes/cancer-mortality/cancer-mortality


                              • njama njama 3 juin 2019 08:19

                                @Alcyon

                                Une modélisation autrichienne faite en 2007 par Ingrid Zechmeister, experte internationale en santé publique, du prestigieux – et indépendant - Institut Ludwig Boltzmann Evaluation der Impfung gegen humane Papillomaviren (HPV-Impfung) in Österreich. HTA-Projektbericht 2007 ; 9
                                est loin d’être aussi optimistic que la modélisation australienne Policy1-Cervix.

                                Même une vaccination systématique par un Gardasil supposé efficace n’aurait qu’un faible impact sur l’incidence du cancer du col de l’utérus, selon une modélisation autrichienne

                                « [...]La conclusion d’Ingrid Zechmeister est sans appel, alors même que l’analyse est faite selon le meilleur scénario possible : même si on vaccinait 85% des jeunes filles de 12 ans par Gardasil jusqu’en 2060 - et ce en supposant qu’il est efficace à 100% et immunise à vie - on n’atteindrait au bout de 52 ans qu’une diminution de 10% des cas de cancer du col de l’utérus. Et la mortalité ne baisserait que de 13%...

                                L’intervention d’Ingrid Zechmeister lors de ce colloque se base sur le rapport détaillé qu’elle a dirigé et qui a été commandé par le ministère autrichien de la santé. L’équipe qui l’a rédigé est internationale, comprenant aussi des experts scandinaves et britanniques. »

                                http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/archive/2008/07/02/meme-une-vaccination-systematique-par-un-gardasil-suppose-ef.html

                                voir dans le PDF page 93 
                                7 Diskussion
                                Die Analyseergebnisse zeigen, dass eine HPV-Impfung von 12-jährigen Mädchen zusätzlich zum Zervixkarzinomscreening bei einer Durchimp-fungsrate von 65 % und einer Wirksamkeit von 90 % gegen persistierende HPV-Infektion in 52 Jahren die Anzahl der Krebsneuerkrankungen potenziell um 2.244 (9 %) und die Anzahl der Todesfälle um etwa 768 (11 %) senkt. Unter maximal optimistischen Annahmen wäre in 52 Jahren mit 2.489 (10%) weniger Neuerkrankungen und 869 (13 %) weniger Todesfäl-len zu rechnen. Das entspricht im Jahresdurchschnitt etwa 48 Neuerkrankungen und 17 Todesfälle weniger, wobei die Reduktion verzögert und auf niedrigem Niveau beginnt und bis 2060 kontinuierlich steigt.
                                http://eprints.hta.lbg.ac.at/760/2/HTA-Projektbericht_009.pdf


                              • njama njama 22 mai 2019 11:21

                                Dans le registre vidéo ce spot de 23 secondes passait en 2007 sur les écrans de TV https://www.youtube.com/watch?v=Zjlbcj_YcRc&gl=FR&hl=fr

                                Elle nous montre des jeunes femmes déjà trop âgées pour avoir été candidates à au vaccin anti-papillomavirus qui venait juste d’être mis sur le marché, et trop jeunes pour être mère d’adolescentes, et porteuses de lésions considérées précancéreuses.

                                Ce clip télévisé n’a rien d’officiel, et ne parle de vaccin (normal la publicité sur les vaccins est très réglementé) mais suggère dès les premières phrases une hypothèse qui est présentée comme une vérité, « A l’origine du cancer du col de l’utérus il y a un virus / le papillomavirus / qui peut toucher la plupart d’entre nous... »

                                Nous savons que c’est inexact, les causes de ces lésions cancéreuses étant multifactorielles et si corrélation il y a entre lésions (pré)cancéreuses et infections HPV, ce n’est pas systématique. Le lien de causalité n’a pas été formellement démontré jusqu’à présent. Les dernières images de la vidéo nous apprennent que ce spot est un Message des Associations professionnelles de gynécologie avec le soutien (lequel ? financement ?) de SANOFI PASTEUR MSD, fabricant du Gardasil.


                                • njama njama 22 mai 2019 14:44

                                  Un certain nombre de personnes ou de sociétés dites savantes soutiennent ce projet de vaccination pudiquement appelée universelle anti-HPV dans la foulée d’une embardée hâtive et don-quichottesque d’une poignée de députés qui avaient déposé une Proposition de loi N° 1118 visant à ajouter le vaccin contre le papillomavirus sur la liste des vaccinations obligatoires.

                                  Cependant en plus d’être déontologiquement et juridiquement peu acceptable il y aurait de très fortes chances qu’une telle loi serait anticonstitutionnelle puisque d’autres moyens de « prévention » existent. Le dépistage par frottis a fait ses preuves, et différents moyens de traiter ces lésions existent également.

                                  Il serait surtout illusoire également de faire croire aux adolescentes qu’elles seraient protégées contre un cancer du col de l’utérus qui surviendrait hypothétiquement 20 ou 30 plus tard puisque le vaccin Gardasil 9 ne protège que contre les infections de quelques souches HPV parmi une centaine considérées comme potentiellement oncogènes.

                                  La médecine mondiale standardisée (le fabricant et l’OMS) propose un Gardasil 9 qui n’est qu’un Gardasil 6 sous nos latitudes françaises, la prévalence de certains types de HPV n’étant pas la même partout dans le monde  ! tromperie sur la marchandise !

                                  « Le vaccin 9 valent sera modérément utile en France car il ne contient pas les 3ème, 6ème et 7ème génotypes qui sont les plus fréquents chez nous qui sont les HPV 51, 56 et 53  » avait déclaré Isabelle Heard (chercheuse en rétrovirologie moléculaire) de l’Institut Pasteur au site médical Medscape, en 2014.

                                  (*) "L’utilisation de Gardasil chez des femmes adultes devra prendre en compte la variabilité de la prévalence des types d’HPV dans les différentes zones géographiques." https://www.mesvaccins.net/web/vaccines/7-gardasil


                                  • njama njama 22 mai 2019 15:50

                                    Une « expérimentation » pilote de la vaccination anti-HPV commencera en milieu scolaire en Guyane prochainement, et devrait durer trois ans.

                                    Pourra-t-elle donner des résultats scientifiquement significatifs en 2022 qui puissent être transposés à l’échelle nationale puisque contrairement à la métropole sur cet autre continent « Les génotypes les plus fréquents étaient HPV52, HPV58 et HPV16. » selon l’Université de Guyane, Épidémiologie de l’infection....

                                    Il est toutefois noté que le consentement des parents sera formellement requis avant vaccination, ce qui est un minimum syndical pour une mesure de prévention.

                                    Selon les infos du JIM.fr "la campagne de vaccination gratuite qui s’adressera aux jeunes filles scolarisées de la 6ème à la 3ème des communes de Maripasoula, Papïchton, Grand Santi, Camopi et Saint Georges de l’Oyapock. "

                                    Vaccination payante en Métropole et gratuite en territoire outre-mer  !!! Voilà qui devrait influencer les résultats de cette campagne !


                                    • njama njama 23 mai 2019 10:52

                                      Le choix du département de Guyane pour l’expérimentation est-il pertinent en terme de priorité de santé publique pour les femmes ?

                                      Comparaison n’est pas raison, la Guyane, 2ème plus grande région de France a la même population que le département de l’Aveyron, 270.000 hab. Les conditions de vie très différentes de celles de la métropole ont inévitablement une incidence sur les pathologies.

                                      INTERACTIF. L’incidence des cancers en France par régions

                                      L’Agence Santé Publique France publie la première cartographie de l’incidence et de la mortalité de 24 cancers en France par régions et départements. Nous l’avons représentée de façon interactive.
                                      Carte de France des cancers / Nombre de cas pour 100.000 personnes par an (de 2008 à 2016) « Choisissez un type de cancer » :
                                      Les résultats pour cancer du col de l’utérus nous indique un nombre de cas pour 100.000 hab. qui varie entre 5,2 et 22,5 cas de la Guyane. Le nombre de cas pour les autres régions étant inférieurs à 10.
                                      Les résultats pour « tous cancers / femmes » varient entre 166,7 et 279, la Guyane se situant à 202,9 cas /100.000 hab. , la métropole, Corse comprise, enregistrant le plus grand nombre de cancers toutes causes confondues.
                                      Les résultats pour « tous cancers / hommes » varient entre 272,2 et 391,8 la Guyane ayant le taux le plus bas, et la métropole enregistrant le plus grand nombre de cancers toutes causes confondues.


                                      https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cancer/notre-carte-interactive-de-l-incidence-des-cancers-en-france_131124


                                      • njama njama 23 mai 2019 11:19

                                        Cancer du col de l’utérus en Guyane, sur-incidence mais sous-mortalité !

                                        Estimations régionales et départementales d’incidence et de mortalité par cancers en France, 2007-2016 - Guyane (publié 23/01/2019)

                                        Page 55 du PDF : « De 2010 à 2014, le nombre annuel moyen de nouveaux cas de cancer du col de l’utérus est de 25, soit 5% des cas de cancers incidents en Guyane. »

                                        Page 11 : - Une situation favorable par rapport à la France hexagonale (toutes localisations confondues)
                                        - Sous-incidence de 24% chez les hommes et 21% chez les femmes
                                        - Sous-mortalité de 35% chez les hommes et 24% chez les femmes
                                        - Mais de fortes disparités pour certaines localisations cancéreuses
                                        - Sur-incidence par rapport à la France hexagonale ou à la zone registre hexagonale : estomac, col de l’utérus, myélome multiple et maladies immunoprolifératives, leucémies aiguës myéloïdes (homme), ovaire, prostate, foie (femme)
                                        - Sous-incidence : toutes les autres localisations (y compris tous cancers) qui ne sont pas en sur-incidence
                                        - Sur-mortalité : estomac, prostate, myélome multiple et maladies immunoprolifératives (femme), lymphome malin non-hodgkinien
                                        - Sous-mortalité : toutes les autres localisations (y compris tous cancers) qui ne sont pas en sur-mortalité, à l’exception du myélome multiple et maladies immunoprolifératives (homme)

                                        - Des tendances communes aux Départements Français d’Amérique (DFA) : Guadeloupe, Guyane, Martinique :
                                        - Sur-incidence par rapport à la France hexagonale ou à la zone registre hexagonale : estomac, prostate, myélome multiple et maladies immunoprolifératives, col de l’utérus
                                        - Sur-mortalité : estomac, prostate, myélome multiple et maladies immunoprolifératives, col de l’utérus, corps de l’utérus

                                        http://invs.santepubliquefrance.fr/fr../Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Maladies-chroniques-et-traumatismes/2019/Estimations-regionales-et-departementales-d-incidence-et-de-mortalite-par-cancers-en-France-2007-2016-Guyane


                                        • njama njama 23 mai 2019 11:27

                                          Le taux de recours au dépistage du cancer du col de l’utérus par frottis n’est que de 44 % en Guyane pour un taux de 60 % en France, soit un rapport avoisinant 2/3 qui pourrait expliquer en partie les différences d’incidence de ce type de cancer entre la métropole et ce territoire comme de ceux d’outre-mer.

                                          http://lesdonnees.e-cancer.fr/Fiches-Indicateurs/DOM-Guyane/Taux-de-recours-au-depistage-du-cancer-du-col-de-l-uterus-en-Guyane#graphique


                                          • njama njama 23 mai 2019 23:01

                                            Cancer du col de l’utérus : dois-je me faire vacciner ou faire vacciner ma fille contre le papillomavirus (HPV) ?... par Martin Winckler, 29 avril 2019

                                            Pour les lectrices pressées
                                            - Le cancer du col de l’utérus est provoqué par des virus, les papillomavirus, extrêmement répandus et le plus souvent bénins.
                                            - Très peu d’infections à papillomavirus entraîneront un cancer.
                                            - Dès le début de son activité sexuelle, toute personne rencontre des papillomavirus, qui se transmettent par voie sexuelle mais aussi par simple contact de la peau
                                            - Des lésions précancéreuses du col de l’utérus mettent entre 5 et 12 ans à apparaître après contact avec le virus
                                            - Le développement d’un cancer du col de l’utérus peut être prévenu par un frottis systématique de dépistage tous les deux ou trois ans entre 25 et 65 ans
                                            - Les vaccins actuellement disponibles ne protègent que contre un petit nombre de virus (4 sur 100) !
                                            - La vaccination ne protège pas contre l’apparition d’un cancer mais seulement contre certains des virus responsables.
                                            - Les effets secondaires du vaccin à long terme sont inconnus.
                                            - Même vaccinées, les femmes doivent, pour éviter un cancer du col, recourir au frottis de dépistage tous les 2 à 3 ans entre 25 et 65 ans.
                                            Conclusion :
                                            La vaccination contre certains papillomavirus est aujourd’hui possible pour les femmes qui le désirent ; elle n’est pas indispensable, car la prévention du cancer du col est déjà effectuée par les frottis de dépistage ; comme la vaccination n’est ni nécessaire ni suffisante pour prévenir le cancer du col et comme ses effets néfastes à long terme sont inconnus, on est en droit de se demander si cette vaccination est utile, voire même souhaitable...
                                            En tout cas, il n’y a rien de criminel ou de dangereux à ne pas se faire vacciner et à ne pas faire vacciner ses filles...

                                            Si vous voulez en savoir plus sur 1° le cancer du col , 2° le frottis, 3° les HPV et 4° la vaccination, lisez la suite :

                                            http://www.martinwinckler.com/spip.php?article908


                                            • njama njama 29 mai 2019 12:38

                                              Est-ce que les autorités de santé ne promettent pas la lune aux jeunes françaises ? durée de persistance de l’immunité ???

                                              HAS
                                              COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 18 avril 2007
                                              Page 9/18
                                              Persistance de l’immunité :
                                              La période d’observation est actuellement limitée à 2 ans dans les études de phase III chez les jeunes femmes et à 18 mois dans les études chez les adolescents. La durée exacte de la protection induite après les 3 doses prévues, dans le cadre du schéma vaccinal, n’a pas été établie.
                                              Page 11/18
                                              En l’état actuel du dossier, les données suivantes ne sont pas établies :
                                              - le maintien de l’efficacité vaccinale au-delà de 5 ans
                                              - l’efficacité en termes de prévention des cancers du col de l’utérus

                                              - l’immunogénicité dans les populations d’immunodéprimés à haut risque d’infection évolutive à HPV
                                              - l’interaction éventuelle avec d’autres vaccins que le vaccin hépatite B, en cas d’administration simultanée

                                              https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/ct-4029_gardasil.pdf


                                              • njama njama 11 juin 2019 10:34

                                                Vaccin anti-HPV : « les données scientifiques justifient pleinement d’en appeler à la prudence »

                                                Catherine Gaches (Revav/Revahb) - Didier Lambert (Association E3M) - Dr Dominique Le Houézec (conseiller médical), 17 mai 2019

                                                ICI une synthèse des données scientifiques :

                                                http://www.revahb.fr/Files/Other/Documents/Vaccination-anti-HPV-18-05-2019-bis.pdf


                                                • Francis, agnotologue JL 7 août 2019 08:21

                                                  Moi je voudrais savoir si les gens vaccinés qui développent la maladie, car il y en a, sont contagieux ou pas.

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