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Accueil du site > Tribune Libre > Pacte germano-soviétique

Pacte germano-soviétique

Le 30 septembre 1938, par les accords de Munich, Français et Anglais livrent à Hitler la Tchécoslovaquie. La Pologne, participe au démembrement de la Tchécoslovaquie et s’empare de la Silésie fort du pacte de non-agression Polono-Allemand de 1934. Le dictateur allemand a la conviction que tout lui est permis, et multiplie les discours guerriers.

Le 17 avril 1939, l’U.R.S.S. propose un pacte d’assistance mutuelle Anglo-Franco-Soviétique. Après bien des tergiversations la France et la Grande-Bretagne se décident enfin d’envoyer des diplomates à Moscou Mais les gouvernements français et anglais n’ont pas renoncé à détourner les appétits d’Hitler à l’Est : « pour botter le cul aux bolcheviques »

Au moment où s’ouvrent les négociations de Moscou, Londres engagent des discussions avec Berlin. Bien que secrètes, leur existence n’en est pas moins connue des grandes chancelleries. Les Soviétiques sont naturellement au courant de ce double jeu. Leur confiance en Londres et Paris ayant déjà bien été entamée à cause de la non- intervention en Espagne puis les accords de Munich. Mais Staline sait que l’URSS n’est pas prête. Les purges ont décimée l’Armée rouge et nombre de ses officiers.

Les pourparlers Franco-Anglo-Soviétiques sont dans l’impasse lorsque la presse moscovite annonce imminente une attaque allemande contre la Pologne. Or, le lendemain, le gouvernement polonais confirme son refus de l’aide soviétique. Le chef d’état major général de l’armée polonaise déclare : « Il ne saurait être question de permettre aux troupes soviétiques de franchir la frontière polonaise ». Staline comprend alors qu’il n’y aura pas d’accord militaire avec les Français et les Britanniques.

Hitler avertit Staline que chaque jour peut déclencher une crise entre l’Allemagne et la Pologne dans laquelle l’Union Soviétique serait entraînée si elle ne consent pas à « signer avec l’Allemagne un traité de non agression ». Staline est au pied du mur : d’un côté la dérobade des occidentaux ; de l’autre l’imminence d’une guerre dans laquelle l’URSS peut être entrainée, sans soutien, alors que les Japonais, puissance de l’Axe, viennent déjà d’attaquer la Mongolie avec laquelle Moscou a des accords militaires.

Définitivement persuadés que la Grande-Bretagne et la France ne veulent pas d’une alliance militaire, les dirigeants soviétiques signent à Moscou le 23 août 1939, un pacte de non agression avec l’Allemagne.

L’annonce de l’accord Ribbentrop-Molotov bouleverse les opinions publiques et jette la confusion dans les différents partis communistes.

Si d’un coté il avait deux personnages peu fréquentables, n’oublions pas qu’en Angleterre, le partie fascisme fascinait jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir, et qu’en France une grande partie des élites avaient déclarées : « Plutôt Hitler que le front populaire » ! Pour le capital le fascisme n’a jamais été un ennemi.

Article publié sur Conscience Citoyenne Responsable

http://2ccr.unblog.fr/2011/06/27/pacte-germano-sovietique/


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41 réactions à cet article    


  • Christian 15 juillet 2011 07:39

    « Le 30 septembre 1938, par les accords de Munich, Français et Anglais livrent à Hitler la Tchécoslovaquie »

    C’est en partie vrai mais incomplet car on oublie ce qu’était en fait la Tchécoslovaquie : un pays désunis. D’abord des Tchèques et des Slovaques qui ne s’entendaient pas, ensuite beaucoup de minorités, d’abord soutenues par leur pays d’origine et désireuses de quitter cette union artificielle créée aussitôt après la première guerre mondiale.
    Il y avait donc une minorité :
    Sudète soutenue par l’Allemagne
    Hongroise
    Polonaise
    Ukrainienne

    La division entre Tchèques et Slovaques provenait du fait que dans l’empire austro - hongrois les Tchèques dépendaient des Autrichiens et les Slovaques des Hongrois.

    Mais ce n’est pas tout : ce pays en 1938 était probablement le mieux armé en Europe, après l’Allemagne et possédait d’importantes fortifications. Il aurait eu de quoi se défendre même sans l’aide franco-britannique. Seulement voilà, seuls les Tchèques voulaient se battre mais les « autres » leur disaient que ce serait un suicide. Ce à quoi les Tchèques répondaient : Au suicide, au suicide !
    Et finalement ce pays ne s’est pas défendu, n’a pas résisté. A partir de là je ne vois pas très bien ce qu’une intervention française ou britannique aurait changé quelque chose si de l’intérieur même de la Tchécolslovaquie existaient des minorités qui n’en n’en avaient rien à cirer de ce pays.....

    Source :  Munich ou la drôle de paix  par Henri Noguères.


    • Julius Julius 15 juillet 2011 10:57

      Vous avez oublié plusieurs détails :

      1) L’amitié communiste-nazis allaient beaucoup plus loin que simplement un traité tactique. La Russie communiste et l’Allemagne nazie ont collaboré militairement, même avant le traité. L’armée allemande a a été formé dans le territoire russe. La Russie a prêté l’Allemagne un port dans le Nord afin de leur permettre d’aider Japon. La Russie a aidé l’Allemagne économiquement - la dernière livraison russe de pétrole a quitté la Russie seulement deux semaines avant Barbarossa.

      2) Le traité avait un secret annexe divisant l’Europe entre la Russie et l’Allemagne.

      3) La conséquence de l’amitié communiste-nazis ne fut pas seulement l’attaque mutuelle en Pologne, mais aussi les attaques russes en Finlande et en Besarabie.

      4) Après la guerre, la Russie n’a pas libéré les territoires occupés. Ils sont restés là-bas.


      • Julius Julius 15 juillet 2011 13:42

        Pourriez-vous préciser où est cet étrange état « Zunia » ? Je n’ai jamais entendu parler.


      • finael finael 15 juillet 2011 15:20

        Tout d’abord l’Allemagne de Weimar avait, bien avant Hitler, utilisé l’Union Soviétique pour le développement de ses futures armes, cette dernière fournissait déjà a l’Allemagne un certain nombre de matières premières.

        Comme il a déjà été rappelé l’annexe secrète du traité germano-soviétique ne concernait que la Pologne et les états baltes.

        Pour ce qui est de la « guerre d’hiver » russo-finlandaise il est un détail à ne pas oublier : dans leur obsession anti-communiste les alliés avaient un temps envisagé de soutenir la Finlande en passant par la Norvège et la Suède (sans en informer ces pays) : C’était l’objectif initial des troupes envoyées à Narvik, Trondheim,... les allemands, qui étaient au courant, nous ont précédés en Norvège.

        Il a même été envisagé le bombardement des puits de pétrole de Bakou (idée de Gamelin reprise par Churchill)

        Imaginez un peu une situation où officiellement en guerre contre l’Allemagne nous nous serions heurtés à l’armée rouge en coopération avec cette dernière !


      • Deneb Deneb 15 juillet 2011 15:27

        Finael : "Imaginez un peu une situation où officiellement en guerre contre l’Allemagne nous nous serions heurtés à l’armée rouge en coopération avec cette dernière !"

        C’était bien le cas en Pologne.


      • finael finael 15 juillet 2011 17:05

        @Deneb

        Nous n’avons envoyé en Pologne - et alors que seule encore l’Allemagne avait attaqué - que quelques officiers chargés d’observer les combats. Ils en sont d’ailleurs revenus désillusionnés sur la stratégie de nos chefs mais n’ont pu se faire entendre.

        Durant la « drôle de guerre » nombre de nos chefs politiques et militaires (surtout militaires) se berçaient encore d’illusions pensant qu« il ne se passerait rien à l’ouest » et que nous trouverions un « terrain d’entente » avec Hitler. Le danger, pour eux, c’étaient les « rouges »


      • GillesR 15 juillet 2011 18:40



        Sacré Kerjean  smiley :->
                                                                                             « Quant au bizness, les industriels Français et Anglais se sont gavés comme des porcs avec l’URSS en vendant des usines sidérurgiques, chimiques, métallurgique, clef en main. Avec quoi les Russes ont-ils payé cette industrie qui leur permis de briser l’échine de l’armée Allemande devant Moscou en 41 puis Stalingrad et Koursk en 43 ? Avec le blé réquisitionné en Ukraine et ailleurs causant une famine de 7 millions de morts.  »




         Le holodomor ou la famine provoquée en Ukraine couvrent les années 1931/1933.... Il restait du blé de 1931, 32 et 33 à réquisitionner en 1942/43 smiley

      • GillesR 15 juillet 2011 18:41

        point d’interrogation bien sûr smiley smiley


      • GillesR 15 juillet 2011 18:53

        Oh, des négationnistes à ce que je vois  smiley


      • jullien 15 juillet 2011 19:13

        @Maugis
        Je vous rappelle, que le Pacte de Varsovie a été dissous unilatéralement
        Et pourquoi selon vous ?


      • jullien 15 juillet 2011 19:21

        Comme d’ habitude vous êtes un menteur obsédé par le fait que l’ URSS soit la plus grande puissance de PAIX en Europe et dans le Monde, et ce depuis le Traité sur la paix de Lénine.
        Invasion de la Mongolie en 1922.
        Invasion de la Finlande en 1939.
        Invasion de la Hongrie en 1956.
        Invasion de la Tchécoslovaquie en 1968.
        Invasion de l’Afghanistan en 1979.


      • Pegasus Pegasus 15 juillet 2011 19:27

        @ Michel Maugis

        "La guerre entreprise contre l’ URSS par le fascisme occidental franco-britanico allemande avait commencé depuis la fin de la première guerre mondiale,« 

        Fascisme franco-britannique ? Réviser la définition de fascisme, ce sera un début. Sinon si les alliés sont bien intervenu pour soutenir les blancs en 1917, ils se sont retiré après 1922 et l’échec soviétique en Pologne

         »par la contre révolution anti-spartakiste en Allemagne, et la mort de la république de Weimar« .

        Surtout que les spartakistes furent surtout réprimés par les corps francs allemand, formés en majorité de vétérans de l’armée du Kaiser et donc farouchement anti-francais et britanniques.

        Quand à la mort de la République de Weimar, c’est sur que sans la politique »classe contre classe« du PC allemand décidée par Staline qui empêcha la réalisation d’un front commun avec les socialistes et les sociaux-démocrates cela aurait été une entreprise bien plus difficile

         »Le traité de Versailles ne contenait aucune garantie pour les frontières à l’ Est de l´Allemagne !! C’ était clair l’ intention de la Bourgeoisie britanico française."

        L’URSS n’était pas partie prenante au traité de Versailles, ayant signé la paix avec l’Allemagne impériale en 1917 à Brest Litovsk et la Pologne fut crée dans des territoires cédées par l’URSS elle-même. La garantie de la frontière polono-allemande fut quant à elle un des objectifs majeurs de la politique étrangère française des années 20 (avec la Tchécoslovaquie et la Yougoslavie, ce qu’on appela la Petite Entente) et le début des années 30. Elle échoua en grande partie de par la méfiance de Dalladier.

        "Le réarmement de l´Allemagne par les financiers US, Angleterre et Français,« 

        Si il y a bien eu des investissements occidentaux dans l’Allemagne nazie, la reconstitution de la puissance militaire allemande fut entreprise majoritairement par les entreprises allemandes elles-même, avec le support dans les années 20 de l’URSS de Staline

         »et les accord de Munich, contre lequel seuls les communistes s’ opposèrent,« 

        Le PC francais s’y opposa sur ordre de Staline, pas de son propre chef, et paradoxalement y perdit une bonne partie de son électorat pacifiste

         »démontre que l’ intention était d´accorder à Hitler le droit de se servir à l’ EST."

        C’est pour ça qu’Hitler attaqua la Pologne, puis la France et l’Angleterre  ? A l’époque les dirigeant français n’avaient surtout pas envie que l’URSS s’invite dans une région, l’europe centrale traditionnellement pro-française

         "Ce n’ est pas l’ URSS qui commença la guerre entre la Finlande et URSS, mais la Finlande fasciste.« 

        Réalité alternative ? Personne ne conteste que c’est l’Armée Rouge qui attaqua la Finlande, et que c’est en partie sa pitoyable prestation, due aux purges sanglantes de Staline qui encouragea Hitler à attaquer en 41.

         »Tandis que les armées anglo-françaises qui se trouvaient sur la frontière allemande pour affronter un adversaire puissant « 

        Pas vraiment, ce fut un grand pari d’Hitler. Pendant toute la campagne de Pologne à peine une dizaine de divisions allemandes se trouvaient à l’ouest.

         »manquaient d’ armes et de munitions,« 

        Manquaient d’armes et de munitions modernes  ! Larmée française de 1940 étaient bien équipée et ravitaillée, elle n’était juste pas faite pour une guerre moderne mais pour répéter 14-18.

         »Paris et Londres, pendant la guerre contre l’ URSS, fournirent à la Finlande 276 avions, plus de 700 pièces d’ artillerie, plus de 500 mitrailleuses et un million d’ obus. « 

        Cad une paille dans les arsenaux de l’époque. Et surtout lors de cette période, l’URSS était vue comme une alliée de l’Allemagne à cause du pacte germano-soviétique. L’Union Soviétique venait quand même d’occuper la Pologne en conjonction avec Hitler.

         »Alors que la France et la GB refusaient de signer un traité d’ assistance mutuelle avec l’ URSS pour pouvoir interdire la furreur fasciste d’ Hitler,« 

        Révisez votre chronologie. Au moment de la Guerre d’Hiver, Staline fournissait blé, pétrole et minéraux rare à Hitler. Comment signer un traité avec le fournisseur de votre ennemi ?

         »ils n’ hésitèrent pas à se désarmer pour lutter contre l`URSS sur le front finlandais.« 

        Désarmer ? Ou ? Jusqu’à mai 40 l’armée française était vue comme la meilleure du monde

         »et d aider ainsi Hitler qui pouvait intervenir à partir de la Norvège."

        Donc occuper la Norvège et se battre contre les troupes hitlériennes là-bas, c’était aider Hitler ?

        "Après avoir fourni des armes en Quantité importante aux Finlandais et donné aux Etats Majors les instructions en vue de préparer la guerre contre l’ URSS, l´Angleterre et la France se retrouvèrent avec une armée insuffisamment préparée pour repousser l’ offensive hitlérienne qui se préparait activement.« 

        N’importe quoi. En 1940 les armées alliées en France et Belgique comptaient près de 13000 canons, 3000 avions et 3 300 000 hommes. 

        Quand aux »instructions pour attaquer l’URSS« elles font comment, en passant à travers l’Allemagne ? Vous avez un lien ?

         »CELA EST SUR L’ORDRE  IMPLICITE DES USA qui venait de montrer à Staline à travers ses actes terroriste de Hiroshima et Nagazaki, que les USA pourrait en moins d´une heure à partir des frontières orientales de Pologne lancer une bombe sur Moscou, qui n’ avait pas encore sa bombe dissuasive."

        Si la Bombe a bien montré un chose c’était bien que même la profondeur stratégique était inutile contre un bombardier stratégique avec une bombe A. L’occupation de la Pologne et la domination de l’Europe Centrale est un objectif de la Russie depuis l’époque des Tsars. Staline a juste été plus brutal qu’un autre, notamment en laissant se faire massacrer l’insurection de Varsovie, stoppant ses armées à quelques kilometres et laissant les SS faire le sale boulot.

        "Dès lors, il était inimaginable que les pays occupés par l’ URSS ne deviennent pas un tampon protecteur qui repoussa cette frontière à l’ Allemagne Occidental"

        Ca n’avait juste rien à voir avec la bombe atomique.

        « Je vous rappelle, que le Pacte de Varsovie a été dissous unilatéralement »

        Parce qu’il n’avait plus aucune raison d’être avec le départ des dictateurs des pays satellites et la fin de l’URSS.

        "que les troupes US occupent toujours l´Allemagne et l’ Italie. « 

        A la demande de leur gouvernement d’ailleurs.

         »Que cette occupation de l’ Europe par le Nouvel Hitler US ne s’ arrête pas de s’ étendre,« 

        Point Godwin noté. Et puis vous remarquerez que ce sont les anciens états du bloc de l’est qui ont voulu adhérer, contre la Russie qui ne leur a apparemment pas laissé d’excellent souvenirs. L’Europe n’a pas la volonté de se doter d’une politique étrangère et de défense forte ? Qu’elle s’en prenne à elle-même si les Etats-Unis raflent la mise.

         »que l’ URSS n’ a pas occupé la Yougoslavie« 

        Normal, la Yougoslavie s’est libérée toute seule et Tito a farouchement refusé toute ingérence soviétique

         »ni la Bulgarie,"*

        Complétement inutile. La Bulgarie n’avait pas de grande importance stratégique et était fermement tenue en main par le pouvoir pro-soviétique, l’Armée Rouge n’avait donc pas de raison de maintenir sa présence après 1947.


      • GillesR 16 juillet 2011 09:35

          Maugis « Je vous rappelle, que le Pacte de Varsovie a été dissous unilatéralement, »



         smiley smiley smiley smiley

        Il n’y avait plus rien Maugis, le pacte est mort avec l’unification de l’Allemagne, et le départ des pays satellites lorsqu’ils ont compris que l’URSS n’interviendrait plus pour réprimer leur besoin de liberté.

      • Julius Julius 15 juillet 2011 14:24

        Par ailleurs, titre étrange « germano-sovietic » :

        Ce traité est soit « germano-russe » ou « nazi-sovietic » (ou plus correctement « nazi-communiste » parce que « nazi » et « communiste » sont les idéologies, tandis que « sovietic » est le système.).


        • anty 15 juillet 2011 18:11
          Votre tentative permanente de mettre une équivalence entre nazi et soviétique, ou nazi et communiste est la preuve irréfutable de votre psychopathie.Ça se soigne Julius

          Votre tentative puéril de ne pas voir la réalité est schizophrénique

        • Deneb Deneb 15 juillet 2011 18:22

          Anty : repondre au psychorigide Maugis c’est s’exposer à sa logorrhée indigeste - des copier-coller des manuels communistes du siècle dernier, mais aussi à sa tricherie des votes, sa mauvaise foi. Inutile de lui opposer des argument, il n’en tient pas compte.


        • anty 15 juillet 2011 18:35

          Il est dans la ligne du partie

          mentons , mentons il restera toujours quelque chose.....


        • GillesR 15 juillet 2011 21:09

           smiley smiley smiley


        • Le péripate Le péripate 15 juillet 2011 17:18

          C’est curieux. Parce que n’importe qui qui examinerait les faits tels qu’ils se sont passé dirait : pour le capital le communisme n’a jamais été un ennemi. Car, ce sont bien les communistes russes et les capitalistes occidentaux qui se sont alliés contre le nazisme, sauf à refaire l’histoire.
          Histoire qui a été très bien refaite par la propagande soviétique, et dont on nous ressort le même brouet infâme ici.
          Et ce n’est même pas cohérent. Misère.


          • GillesR 15 juillet 2011 18:32

             « Mais Staline sait que l’URSS n’est pas prête. Les purges ont décimée l’Armée rouge et nombre de ses officiers. »



            SES purges.

            • anty 15 juillet 2011 18:42

              Le pacte entre les communistes et les nazis prouvent une fois pour toute l’hypocrisie infâme des communistes qui s’associaient au plus fort pour pour écraser les petits états...


              • yvesduc 15 juillet 2011 19:08
                Le pacte germano-soviétique, de son vrai nom le pacte DE NON-AGRESSION germano-soviétique, car ce n’était donc nullement une alliance.

                En signant le pacte, chaque partie se donnait le temps de grossir et d’être capable d’attaquer (pour l’un) ou de se défendre contre (pour l’autre) l’adversaire. Hitler avait un besoin vital des hydrocarbures russes pour continuer sa guerre éclair, par définition très motorisée donc gourmande en pétrole. Et de son côté, en 1939 l’URSS n’était pas encore prête à combattre les nazis.

                Voir la conférence indispensable d’Annie Lacroix-Riz, basée sur son livre « Le choix de la défaite » : http://www.dailymotion.com/...-lacroi_news

                Je rappelle aussi à Julius que les USA ont fourni des camions, des chars, de l’essence et de l’huile moteur aux nazis (Ford pour être précis), et que ceci a continué bien après leur entrée en guerre. Voir la conférence de Jacques Pauwels, basée sur son livre (malheureusement épuisé) « Le mythe de la bonne guerre » : http://www.dailymotion.com/...-guerre_school

                C’est peu dire que ce fameux pacte a donné lieu à des interprétations détournées dans les pays sous influence étasunienne, qui y voyaient une collusion des extrêmes là il n’y avait que temporisation entre ennemis. D’où l’intérêt de cet article. À en croire Lacroix-Riz, la collusion se trouverait plutôt entre les élites françaises et le Reich, élites qui ont parfois presque devancé les attentes nazies ! (en commençant par une politique anti-communiste virulente, voire violente...)

                • anty 15 juillet 2011 19:32
                  Le pacte germano-soviétique, de son vrai nom le pacte DE NON-AGRESSION germano-soviétique, car ce n’était donc nullement une alliance.

                  Ce pacte a surtout permis aux deux protagonistes de se partager la Pologne et les Pays Baltes.
                  Ce pacte a permis de déporter des centaines de milliers de polonais de deux côtés de la frontière et des citoyens baltes côté sovietique.

                • anty 15 juillet 2011 20:17

                  Aujourd’hui, la Russie de M. Poutine se permet toujours de dire que les trois Etats Baltes ont rejoint de leur plein gré l’URSS et entretient le mythe qu’il n’y a pas eu d’occupation. À vous de juger ! Mais on se rappellera que, dans la seule nuit du 13 au 14 Juin 1941, 15.500 Lettons (dont 2.400 enfants de moins de 10 ans), 11.000 Estoniens et environ 21.000 Lituaniens seront arrêtés et déportés vers les goulags. C’est donc que l’unanimité n’était pas si belle. Il n’est donc pas étonnant qu’une certaine partie des populations baltes aient accueilli les Allemands, en Juillet 1941, en libérateurs. Elles déchantèrent vite, comprenant qu’elles entraient dans une seconde occupation, aussi terrible que la première.

                  Le pacte Ribbentrop-Molotov a bel et bien scellé le destin des États Baltes pour 52 ans...


                • yvesduc 16 juillet 2011 12:45

                  Il est clair que le pacte s’est fait sur le dos de la Pologne. Mais c’est bien parce que les deux parties avaient peur l’une de l’autre.


                • anty 15 juillet 2011 20:22

                  L’Allemagne nazie envahit la Pologne le 1er septembre, sans crainte de réaction soviétique. En réaction, la Grande-Bretagne et la France déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre. L’hagiographie officielle soviétique affirme que l’URSS n’est entrée en guerre que le 22 Juin 1941, en réaction à l’attaque allemande contre elle. En fait, elle débuta la seconde guerre mondiale dès le 17 septembre 1939, en tant qu’alliée de l’Allemagne nazie, par l’occupation de « sa » part de Pologne, accordée par le pacte Ribbentrop-Molotov. Elle la poursuivit par la guerre contre la Finlande, pour laquelle elle fut exclue de la Société des Nations, puis par les annexions des États Baltes. L’URSS participa à l’effort de guerre nazi pendant 2 ans, jusqu’au 22 Juin 1941...


                  • anty 15 juillet 2011 20:27

                    Selon l’un des protocoles du traité, les deux parties, allemande et soviétique, s’obligaient à réprimer toute tentative de résistance polonaise dans leurs zones d’occupation.

                    Les exactions commises par les deux parties furent donc, longtemps passées sous silence. Ainsi le massacre de Katyn reste un exemple de manipulation de l’histoire. Plus de 20 mille officiers de réserve polonais furent exterminées en 1940 par la police secrète soviétique, la NKVD, sous les ordres de Staline. Découvert en 1943 par les nazis, ce massacre fut attribué aux allemands par l’Union Soviétique jusqu’en 1989, lorsque Gorbachev admet la responsabilité de Moscou. Mais Varsovie attend toujours la réhabilitation des officiers massacrés...


                    • anty 15 juillet 2011 21:09

                      Les communistes conjointement avec les nazis ont déporté et massacrés les populations polonaises et baltes(par les communistes)
                      Voila les faits


                    • anty 15 juillet 2011 23:31

                      Les baltes ont rejoint le nazi après avoir goûté à l’occupation bolchévique .
                      Des nombreux européens (dont les français ) ont également rejoint les rang des nazis


                    • anty 15 juillet 2011 21:15

                      Ce sont donc, au total, plus d’un million de personnes - dont près des deux tiers de Polonais d’origine - qui prennent, en l’espace de quinze mois, le chemin de la déportation. Ce chiffre avoisine le million et demi si l’on y ajoute les détenus politiques arrêtés individuellement et les quelque200 000 prisonniers de guerre expédiés eux aussi dans les camps et les mines....


                      • wesson wesson 15 juillet 2011 22:58

                        Bonjour l’auteur,
                        parfaitement en accord avec votre papier. N’en déplaise aux Julius, Anty et autres nostalgiques de l’amitié Franco-allemande de 41 à 45, c’est bien par le refus Anglais et Français de signer un accord de défense automatique avec la Russie (comme ce fut le cas lors de la 1ère guerre mondiale, et qui nous avait déjà sauvé la mise) que Hitler a pu conquérir l’Europe.

                        Effectivement, la haine hystérique du bolchévisme a joué pour beaucoup, mais pas seulement : Il y avait aussi la fascination qu’exerçait l’aventure Nazi sur l’oligarchie industrielle de l’Europe, car cette politique semblait en mesure de faire taire toute revendication ouvrière ou syndicale. Un pays qui avait si bien réussi à mettre au pas ses ouvriers ne pouvait pas être si mauvais.

                        Il y avait également une excellente raison économique à ne pas contrarier Hitler dans ses projets. Après 1914, ni la France ni l’Angleterre n’avait réarmée en Europe, ce qui faisait d’autant moins de débouché pour l’industrie. Avec une Allemagne en plein réarmement, le débouché était tout trouvé : de l’acier pour les tanks, et de la bauxite (aluminium) pour les avions. Bref, fraichement réarmé, vous aviez l’Allemagne une fois de plus gavée de crédit. Ne pas lui permettre de mener ses guerres, c’était à coup sûr se retrouver avec une Allemagne refusant de payer, un coup à vous remettre une crise financière de type 29 tout ça ... Bref, il fallait laisser Hitler partir en guerre, et c’est ce choix qui a été fait, sous les applaudissements de l’oligarchie industrielle Européenne.

                        Après effectivement, ce que cette oligarchie n’avait pas prévu, c’est que Hitler était vraiment incontrôlable, et que surtout les Russes allaient finir par le défaire. Dès lors qu’il est devenu évident que Hitler avait perdu en URSS, à ce moment là rien n’était plus pressé pour les Américains que de débarquer en France !


                        • anty 15 juillet 2011 23:36

                          c’est bien par le refus Anglais et Français de signer un accord de défense automatique avec la Russie

                          On ne rejoint les rang des barbares.Les britanniques et les français ont bien fait...
                          A cette époque déjà, les occidentaux savaient ce que valait ce régime sanguinaire


                          • storm storm 16 juillet 2011 02:07

                            l’URSS une puissance de paix ?

                            Si paix il y a eu, ce n’était surement pas la paix intérieure... Le goulag, le siblag, les rafles ? (http://www.evene.fr/livres/livre/nicolas-werth-l-ile-aux-cannibales-18314.php _ je conseille ce court bouquin pour voir la politique intérieure d’avant-guerre...)

                            Sans paix intérieure, pas de paix avec l’extérieur : d’ailleurs Staline a attaqué la Finlande et la Pologne

                            ET il n’a eu de cesse sous tout son règne de préparer un affrontement massif avec l’occident (quitte à provoquer des famines), donc pour la paix.... (ah oui, je n’approuve pas Si vis paces parabelluM , ou comment entretenir le bellicisme jusqu’à la fin des temps...)

                            Bref, Staline = oppression interne et pression externe (loin de la paix donc)... et si l’URSS ça n’est pas Staline, je ne vois pas bien ce que c’est smiley

                            ps : je répète des trucs déja dits par d’autres sur ce même topic, mais ça ne me semble pas vain smiley


                          • anty 15 juillet 2011 23:48

                            Il ne faut oublier qu’outre la Pologne et Pays Baltes,la Roumanie fut également victime de la barbarie bolchéviques qui ont sans autre procès envahit la province de Bessarabie .


                            • anty 16 juillet 2011 00:28

                              De 1940 à 1950 la Bessarabie subit une hécatombre effroyable, perdant un tiers de sa population  : elle comptait environ 3.200.000 personnes en août 1940. Il n’en restait que 2.229.000 en 1950. 971.000 personnes ont disparu en 10 ans :

                              300.000 Moldaves ont été déportés entre le 28 juin 1940 et le 22 juin 1941 (dans la seule nuit du 13 juin 1941 – 13.470 familles, comprenant 22.648 personnes, dont approximativement 2/3 de femmes et enfants) ;
                              entre 1944 et 1948 – 250.000 Moldaves ont été déportés ;
                              entre 1946 et 1947 – 300.000 personnes sont mortes suite à la famine provoquée par les troupes soviétiques.
                              le 6 juillet 1949 commence la 3ème vague de déportations : 11.324 familles sont déplacées de force (environ 40.850 personnes).

                              La mort de Staline ne met pas fin aux déportations : entre 1954 et 1964 300.000 autres familles ont été déplacées vers la Russie et le Kazakhstan.

                              Les nombreuses déportations ainsi que l’immigration de Russes et d’Ukrainiens ont profondément modifié le paysage démographique de la République Socialiste Soviétique de Moldavie. Ainsi, dans les années 1980, les travailleurs qui n’étaient pas moldaves représentaient plus de la moitié de la force de travail dans l’industrie et au moins 60 % des cadres...


                              • wesson wesson 16 juillet 2011 03:43

                                répeter un peu partout ce texte en provenance du site moldavie.fr n’en fait pas une vérité. Ce site de ce pays se prétends en première page « Moldavie, une bonne élève à la porte de l’Europe » - ce qui donne tout de suite le ton : ça suinte la haine de l’union soviétique et vomis le communisme à chaque page « historique ».

                                morceau choisi :

                                "La famine des années 1946-1947 a été une famine organisée : en effet, il y avait eu auparavant des sécheresses terribles de deux à trois années, mais personne n’en était mort.« 

                                ben voyons ...

                                autre passage :

                                 »Une grande partie des populations de ces territoires estime que le joug soviétique n’a rien à envier en violence avec le joug hitlérien. On rejoint ainsi l’analyse de l’historien Stéphane Courtois en introduction de l’ouvrage collectif « Le livre noir du communisme : crime, terreur et répression », qui « ose » renvoyer dos-à-dos nazisme et communisme."

                                aaaahhhh, le livre de Courtois, le mec d’extrême droite qui a multiplié par 10 le nombre de gens envoyé au goulag ...


                              • wesson wesson 16 juillet 2011 03:54

                                Et je n’ai même pas évoqué le comportement des Moldaves en Russie qui avait pris fait et cause pour l’Allemagne d’Hitler tant que celle ci paraissait pouvoir l’emporter, et s’est comporté de manière particulièrement déplorable sur les populations civiles Russes.


                              • anty 16 juillet 2011 12:06

                                Encore un mec qui s’étonne du comportement des Moldaves où autres Baltes pendant la guerre en oubliant le comportement des bolcheviks dans leur pays pendant l’occupation de leurs pays


                              • himmelgien 16 juillet 2011 20:32

                                 On a les secondes guerres mondiales qu’on mérite !... Mais seule encore une minorité ( même chez les Rouges !) a compris que la débâcle de 1940 , où la France s’effondre comme une château de cartes, à la stupeur de tous ( y compris d’hitler ! ) a pris racine dans l’ignoble répression du 30 novembre 1938 , dirigée par les traîtres Daladier , Reynaud ... le premier affirmant ( le 21 aout ) qu’il allait «  remettre la France au travail !... » De force !... Avec l’aide d’une presse d’extrême-droite triomphante et un patronat aux anges, qui allait enfin se venger du Front Populaire et de tous ces faignants d’ouvriers qui avaient osé réclamer leur droit au repos , au bout de 150 ans de frénésie industrielle !... 

                                 Auréolé de sa « victoire » des Accords de Munich, Daladier décida de « supprimer la semaine des 2 dimanches » !... Face à l’état de droit, il opposa l’état de siège et lança des troupes de flics déchaînés au moindre indice de protestation !... Politique deux fois payante puisqu’elle brisa l’union syndicale et asphyxia littéralement l’adversaire : une vague d’arrestations puis de condamnations déferla sur le pays, à l’issue de procès mascarades et le festival des faux-témoins !... Il semble que l’on n’ait pas encore pris la mesure de l’importance de ces journées qui brisèrent la classe ouvrière, équivalent au sciage de la poutre maîtresse d’une maison !... 
                                 C’est une nation plongée dans une demi-torpeur dont la classe primordiale est qualifiée de criminelle [ comme ces personnes qui veulent se faire amputer d’un membre car ce n’est pas le leur ! ] qui va affronter la plus effroyable des machines de guerre jamais constituée  !... Pour la cure psy, on peut considérer que la guérison n’est intervenue qu’avec l’application du programme du CNR en 1945, qui a créé la France d’après-guerre ( ... et évité qu’elle ne soit morcelée au bon vouloir de ses « libérateurs » !...) !... Mais entre-temps, Staline avait pris , lui, la mesure du musèlement de la classe ouvrière !... Le combat social étant kaputt pour un temps, le champ était libre pour la guerre « militaire » : il ne lui restait donc plus qu’à déterminer quel serait le coup suivant du joueur d’échec  !... Ce qu’il a fait ... et avec maîtrise puisque 3 ans plus tard, il pazrvenait à saisir des « blancs » à Stalingrad et ensuite mener la partie jusqu’au « mat » final !... ( et 100 millions de morts !...) 


                                • COVADONGA722 COVADONGA722 16 juillet 2011 21:17

                                  Staline avait pris , !... Ce qu’il a fait ... et avec maîtrise puisque 3 ans plus tard, il pazrvenait à saisir des « blancs » à Stalingrad et ensuite mener la partie jusqu’au « mat » final !... (

                                  yep staline avec sa paranoia « probablement instrumentalisée par l’abwer »a brisé l ’outil qu’etait l ’armée rouge crée de toute pieces par Trotsky cette armée qui etaiT en avance dans des domaines comme les blindé l artillerie et posseda le premier corps aeroporté. Votre staline decima la colonne vertebrale de cette armée liquidants et les remplaçant par des apparatchiks des officiers sup qui avaient une experience du combat .
                                  Vous parlez de stalingrad eh oui les premiers succés de l ’armée rouge date de la mise en retrait de son aspect communiste :on recrés les regiments de la garde on fait reference au
                                  grands ancetres de la RODINA a  Alexandre Nevsky ect on ressort le decorum de l’empire russe decorations epaulettes et etendards, c’est l’appel à la russie éternelle qui provoque le sursaut ça et le fait que staline ordonne aux zampolit de laisser les cadres techniques decider de la stratégie.Votre petit pere des peuples n’est pour rien dans les succés russes
                                  c’est le courage et l’obéissance indéflectible à la consigne du fantassin sovietique qui le menera jusqu’a berlin.
                                  PFF staline sauveur de la russie pffffff !!!!!


                                  • storm storm 21 juillet 2011 00:03

                                    précisions sympas, covadonga,

                                    Ceci dit, il reste 3 choses à Stalline à Stalline

                                    1 - le courage d’être resté à Moscou quand les Allemands étaient à portée (30 km)

                                    Peut-être s’est-i dit que si les Allemands prenaient Moscou, c’en était fini de la Russie ? N’est-ce pas là que les Allemands ont perdu la guerre (avant Stalingrad ?)

                                    2 - le fait d’avoir lâché la bride à l’armée, laissant faire les plus qualifiés ; tous les chefs politiques n’ont pas ce bons sens et s’entêtent dans le mauvais chemin

                                    3 - vous nous l’avez dit aussi, l’appel à la Russie Eternelle : l’antique harangue du chef de guerre, la volonté qu’il insuffle à ses troupes

                                    ps : pour le point 2, mais le fait de laisser une bonne marge de manoeuvre dans l’accomplissement d’une mission (avec objectifs clairs cependant) s’est répandu dans toute l’armée

                                    je n’ai plus le terme technique en tête, mais il semblerait que cette efficacité sur le terrain était au début de la guerre l’apanage des allemands : )

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Robert GIL

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