• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Réchauffement climatique, que dit la physique ?

Réchauffement climatique, que dit la physique ?

En 2006, le film d’Al Gore « Une vérité qui dérange » qui annonçait un cataclysme climatique a obtenu un grand retentissement mondial. Depuis lors on observe une déferlante médiatique qui martèle ad-nauseam que les émissions de CO2 produits par l’activité humaine provoqueraient un effet de serre induisant un réchauffement climatique dit anthropique qui aura demain des conséquences catastrophiques. En 2007, la justice britannique a démenti un grand nombre d’assertions du film mais cet événement fut quasiment passé sous silence.
Le principal argument d’autorité des médias est basé sur les rapports du GIEC dont on laisse entendre qu’il serait constitué d’une armée de scientifiques totalement indépendants. Ces rapports prétendent qu’il y aurait consensus scientifique sur un réchauffement climatique dont la source est liée à la production de CO2 d’origine humaine. Par conséquent des mesures drastiques de réduction de ces émissions sont obligatoires sous peine d’apocalypse à court terme. Malheureusement pour ces derniers, depuis la médiatisation du film « fondateur » qui commence à dater, nous n’avons toujours rien vu venir, les catastrophes restent toujours annoncées pour le lendemain.

A défaut de « consensus scientifique » qui est un oxymore, il serait plus juste de parler de « consensus médiatique ». Nous allons voir dans ce papier que les assertions concernant les effets délétères du CO2 anthropique ne reposent sur aucune base scientifique sérieuse car il existe de puissants phénomènes physiques ignorés du GIEC qui régulent la température de la planète [1].

1. La théorie dominante (dans les médias)

Les médias mainstream affirment que le GIEC collecte des milliers d’études scientifiques qui concordent toutes pour démontrer que le CO2 anthropique induit le réchauffement climatique actuel. Ces derniers se gardent bien de tenter de vulgariser le contenu de ces études qui, comme dans pratiquement tous les domaines, échappent à leurs compétences. Nous sommes donc dans un système de panique organisée qui n’est pas sans rappeler les terreurs et autres superstitions de nos ancêtres n’ayant aucune connaissance scientifique.
En substance, la théorie mainstream considérée comme canonique est basée sur la différence entre l’énergie solaire reçue par la Terre et celle qu’elle réémet dans l’espace. Cette dernière affirme que c’est le CO2 injecté artificiellement dans l’atmosphère qui absorbe une partie du rayonnement sortant induisant donc une augmentation de la température moyenne du globe puisque la Terre émettra alors moins d’énergie qu’elle n’en reçoit.
Pour tenter d’y voir plus clair, il est indispensable d’entrer dans quelques considérations techniques.

La Terre reçoit en permanence une certaine quantité de chaleur du soleil qui est proportionnelle à la distance Terre-Soleil. D’après la théorie du corps noir découverte en 1900 par Max Planck, la Terre réémet vers l’espace l’intégralité de cette chaleur sous la forme d’ondes électromagnétiques.
Le profil idéal en fréquences de la courbe d’émission d’un corps quelconque appelé « spectre de Planck » ne dépend que de la température. On remarque en passant que pour ce qui concerne le soleil dont la température de surface est d’environ 5500 K, la courbe d’émission de ce dernier correspond exactement à la plage couverte par l’œil humain ou « lumière visible » :

Courbes d’émissions types fonctions de la température

Dans le cas de la Terre, sa courbe d’émission a été mesurée par le réseau de satellites Nimbus. On constate alors des « trous » dans le profil de la courbe (voir figure ci-dessous) liés à des plages d’absorptions énergétiques dans l’atmosphère par effet de serre. Ces derniers correspondant à la vapeur d’eau ainsi qu’au fameux CO2 qui absorbent une partie du rayonnement émis à certaines longueurs d’ondes.

Mesures effectuées par Nimbus 4

La théorie défendue par le GIEC considère que si le taux de CO2 augmente artificiellement, alors l’absorption afférente augmentera également et diminuera donc la quantité de rayonnement réémis induisant un réchauffement global de la Terre.
Cette théorie est basée sur le modèle de Syukuro Manabe proposé dès les années 1960, il fut depuis lors la base de simulations informatiques successives avec une sophistication croissante liée aux progrès techniques des calculateurs.
Le principal défaut de ce modèle est de ne prendre en compte que les mécanismes liés à l’effet de serre atmosphériques. Il omet de considérer le système global atmosphère-océans ainsi que les multiples boucles de contre-réactions régulatrices de la température qui se cumulent pour éviter les sauts climatiques brutaux.

La chaleur solaire reçue par la Terre est évacuée par cette dernière selon trois mécanismes fondamentaux que sont le rayonnement, la conduction et la convection [2]. Ces mécanismes sont à la base de la compréhension scientifique de la machine climatique.
Les modèles des « réchauffistes » anthropiques négligent la plupart de ces derniers.

2. Régulation par le rayonnement de Planck, le colosse océan et le lutin atmosphère

En premier lieu, l’atmosphère ne peut être isolée d’un ensemble qu’elle constitue avec les océans qui couvrent environ 70% de la surface de la Terre. Cet ensemble avec son énorme surface d’échange est le premier régulateur de température. En effet, il faut savoir que la masse totale des océans est estimée à 250 fois la masse totale de l’atmosphère. Par ailleurs la capacité thermique de l’eau de mer est environ 4 fois supérieure à celle de l’atmosphère, en clair cela signifie qu’à masse égale pour augmenter la température de 1 degré il faut 4 fois plus d’énergie pour l’eau que pour l’air.
Ces deux paramètres simples montrent que les océans constituent un colosse d’inertie thermique 1000 fois plus puissant que le nain atmosphère.

Même les membres du GIEC seront incapables de réchauffer leur piscine avec un sèche-cheveux !

Le second paramètre à considérer est le comportement de corps noir déjà évoqué plus haut. Il indique que tout corps qui reçoit de l’énergie est chauffé à une certaine température, il renvoie alors 100% de cette dernière vers l’extérieur selon des profils spectraux vus plus haut. D’après la loi de Stefan-Boltzmann, cette énergie réémise est proportionnelle à la puissance 4 de la température moyenne du corps, cela signifie que si la température augmente de 1%, alors l’énergie émise augmente de 4% donc beaucoup plus fortement.

La Terre reçoit son énergie du soleil, environ 30% de cette dernière est réfléchie et les 70% restants sont absorbés. La Terre renvoie ensuite 100% de l’énergie absorbée vers l’espace et si sa température moyenne venait à augmenter alors l’énergie émise augmenterait fortement.
De plus, le spectre d’émission de Planck mesuré par satellite possède aux moins trois cheminées (flèches oranges) d’écoulements énergétiques totalement indépendants des effets de serre (flèches bleues). Si un effet de serre venait à s’accentuer alors l’énergie transmise augmenterait à son tour de la même quantité dans ces cheminées.

Orange : évacuation thermique
Bleu : absorption par effet de serre

Une augmentation de la température et donc de l’énergie émise induirait donc un refroidissement et à l’inverse si la température baissait, l’énergie émise diminuerait et la Terre se réchaufferait. On constate que la température de la Terre et donc son climat sont liés à la quantité d’énergie solaire reçue, cette énergie étant principalement absorbée et réémise par les océans.

La loi de Boltzmann montre donc en premier lieu un effet stabilisateur majeur sur la température de la Terre. Cette température est principalement liée à la distance Terre-Soleil qui varie elle même selon des cycles que l’on évoquera plus loin.

L’effet suivant concerne la dissipation de la chaleur par conduction dans l’atmosphère.

3. Régulation par conduction dans l’atmosphère, loi de Fourier

Les océans avec leur énorme inertie thermique ont une température qui va de 0-2°C environ dans les grands fonds à une température d’équilibre thermique avec l’air en surface. Cette température de jonction vaut en moyenne 14.3° C.
La loi éponyme établie vers 1820 par Joseph Fourier permet de modéliser le phénomène de conduction thermique dans un corps qu’il soit solide, liquide ou gazeux. C’est l’agitation permanente des molécules d’air dans l’atmosphère qui induisent un phénomène de conduction de la chaleur du point chaud vers le point froid. La température n’est en fait que la caractérisation de cette vitesse où les particules s’entrechoquent à environ 300 mètres/s à température ambiante.
La loi de conduction de Fourier définit un déplacement de l’énergie thermique des parties chaudes d’un système vers les parties froides. Mathématiquement, ce phénomène est modélisé par un ensemble de deux équations différentielles qui admettent une solution linéaire très simple.
Concrètement si l’on applique cette loi à l’atmosphère, alors elle indique que la température chute en altitude de 6.5°C par kilomètre. Si l’on considère par exemple une température au sol de 20°C (point chaud) alors on constatera une température de -58°C à la limite moyenne de la troposphère située à une hauteur de 12 kilomètres (point froid).

Il faut retenir que si la température du point chaud augmente, alors le flux de conduction thermique augmentera lui aussi afin de le refroidir et vice-versa.

4. Régulation par convection

Le troisième effet modérateur de la température concerne le phénomène de convection thermique.
Le principe de cette dernière est le suivant : lorsqu’un fluide liquide ou gazeux possède de grandes masses dont la température est supérieure à sa moyenne, alors ces dernières se déplaceront sous l’effet de la poussée d’Archimède.
On constate dans l’atmosphère terrestre trois phénomènes induits par ce principe appelés cellules de Hadley, Ferrel et polaires. Ces derniers forment des boucles de circulations atmosphériques qui se manifestent en surfaces océaniques par des vents réguliers. Les fameux Alizés bien connus des navigateurs sont issus des cycles de Hadley qui transfèrent par convection vers une hauteur d’environ 12 kilomètres des masses d’air chaud générées à l’équateur, ces masses se refroidissent alors à cette altitude pour retomber au niveau des tropiques et revenir à leur point de départ formant une boucle de ventilation thermique en circuit fermé.

Dans le cas où la température proche du sol augmenterait, alors ces cellules de convection accélèreraient et auraient pour effet de refroidir le sol.

On doit également citer à ce niveau les phénomènes appelés El Niño et La Niña.
Le phénomène El Niño d’une durée de 9 à 12 mois ou « anomalie chaude » concerne le déplacement selon des cycles de 2 à 7 ans d’énormes masses d’eau d’est en ouest dans l’océan Pacifique. Ce phénomène induit ici des pluies torrentielles et là de violentes sécheresses avec des pics de températures allant jusqu’à +2°C.
Chaque épisode El Niño est presque toujours suivi du phénomène inverse La Niña ou « anomalie froide » qui remet en quelque sorte les pendules à zéro.

Les phénomènes El Niño et La Niña sont pour l’instant sans explication scientifique claire, de plus aucune corrélation entre la fréquence ou l’amplitude de ces derniers avec le taux de CO2 n’a été constatée.

5. Lorsque le GIEC inverse la cause et l’effet

La question de la corrélation entre réchauffement et taux de CO2 se pose non seulement sur le court terme (échelle du siècle) mais également sur le long terme (échelle 500 000 ans).
Le physicien Pascal Richet a publié en 2021 un article [3] qui réfute la doxa de la fameuse corrélation mais l’éditeur a subit des pressions pour retirer son article !
Ce dernier est cependant toujours accessible ici.

La température moyenne de la Terre a effectivement augmenté d’environ 1 °C depuis 1850, soit le début de l’ère industrielle, en parallèle le taux de CO2 dans l’atmosphère a également augmenté continument en partie seulement à cause de l’activité humaine.
Cependant, cette corrélation n’est qu’apparente car si l’on observe les courbes, on constate qu’entre 1880 et 1910 la température a baissé pour remonter jusqu’en 1942 avant de baisser à nouveau jusqu’en 1978 pour remonter à nouveau depuis cette date [L4].
S’il y avait corrélation, on aurait constaté une croissance continue et linéaire de la température en parallèle de celle du CO2.

Température moyenne mesurée entre 1880 et 2020

Pire, l’étude ici [4] montre que si l’on prend en compte l’augmentation annuelle du taux de CO2, on constate que ce sont les pics de CO2 qui suivent les pics de températures avec une très bonne corrélation. Cela pourrait s’expliquer par un phénomène de dégazage de CO2 des océans sous l’effet de la température décrit en 1803 par la loi de Henry.

Les pics de CO2 sont générés par les pics de température !

Sur le long terme soit selon une période de 500 000 ans environ, on constate la même chose.
L’étude des carottes de glaces en Antarctique a montré une réelle corrélation entre la température et le taux de CO2. Les pics de CO2 ont toujours suivi (et non précédés) les pics de températures. A nouveau, on observe que ce sont les augmentations de températures qui induisent une augmentation du taux de CO2 atmosphérique. Ces observations s’expliquent également par la loi de Henry qui indique un probable dégazage de CO2 des océans sous l’effet de la température.
Pour la période récente, l’étude de 2022 des professeurs Belges Van den Broek et Masson établit également un modèle corrélatif qui indique que c’est la concentration de CO2 qui dépend de la température.

Contrairement à ce que prétend la doxa, des études sérieuses et indépendantes indiquent que ce sont les augmentations de températures qui induisent des augmentations du taux de CO2 et non l’inverse !

6. C’est le soleil qui règle le climat

Comme vu précédemment, la quantité d’énergie solaire reçue par la Terre dépend de l’activité solaire et de la distance Terre-Soleil.
Une découverte fondamentale concerne des variations cycliques de l’orbite de la Terre et donc de cette distance selon des périodes allant de 25 000 à 400 000 ans. Il s’agit des trois cycles dits de Milankovitch qui engendrent d’importantes variations climatiques telles que des périodes glaciaires ou interglaciaires. Cette théorie des paramètres orbitaux (les paramètres de Milankovitch) s’applique également à toutes les planètes du système solaire.
Le second facteur qui induirait une augmentation de la température du globe concerne l’activité solaire, si le soleil émet plus d’énergie alors la Terre se réchauffera proportionnellement. Cette variation de la puissance émise est liée à l’observation des taches solaires, lorsqu’elles apparaissent alors la température de surface du soleil augmente.

En synthèse, pour que la Terre augmente sa température il faut que sa distance au soleil diminue ou alors que ce dernier augmente son émission d’énergie.

7. La question de l’élévation des niveaux marins

Sous l’effet d’un échauffement, tous les corps se dilatent en volume et l’eau de mer obéit également à cette règle. Par ailleurs la fonte des glaces peut en théorie avoir également un effet sur l’élévation des niveaux par ajout de liquide dans l’ensemble [5].
Sur cette question, il faut distinguer deux cas de figure.

Considérons d’abord la banquise constituée de glaces flottantes sur l’eau qui en cas de fonte et selon le principe d’Archimède n’aura aucun impact sur le niveau de la mer.
En second lieu, les glaciers ou calottes glacières des pôles pourraient faire monter les niveaux par déversement d’un nouveau volume d’eau dans les mers. Cependant ces phénomènes sont pour l’instant négligeables car sur la période récente, seuls les glaciers de montagnes ont eu tendance à se liquéfier modérément à certaines périodes.
Coté dilatation de l’eau de mer, sur le siècle écoulé on a mesuré une augmentation de température moyenne de 0.6 degré ainsi qu’une élévation du niveau des mers de 15 centimètres environ. Le calcul de dilatation de l’eau des océans est basé sur une hauteur d’eau limitée par une profondeur critique en deçà de laquelle il n’y a plus d’échanges de chaleur avec la surface et donc de variation de température. Cette barrière appelée Thermocline est située à environ 1000 mètres de la surface. Il est alors facile de calculer l’augmentation du niveau moyen des mers en fonction de la température, on trouve une élévation de 15.6 centimètres par degré de réchauffement.

La concordance entre les mesures et le calcul de dilatation démontre le rôle négligeable de la fonte des glaciers dans l’élévation du niveau des mers [5].

8. Pour qui roule le GIEC ?

Le GIEC fut mandaté initialement pour étudier l’influence de l’activité humaine sur le climat, c’est donc sa raison d’être. Le GIEC est couplé avec le CMIP qui est un projet mondial synchronisant les différentes recherches concernant les modèles climatiques couplés. C’est donc le CMIP qui diffuse les données climatiques destinées aux analystes. Le GIEC se charge alors de l’évaluation des modèles [6].
Un conflit d’intérêt a cependant été mis en évidence en 2003 par une scientifique indienne, en effet les personnes qui rédigent les rapports finaux du GIEC sont les mêmes que celles qui au CMIP élaborent et priorisent les choix de scénarios à modéliser [6]. Par ailleurs, le CMIP est sponsorisé par des entreprises impliquées dans la finance verte, tout ce petit monde a donc intérêt à la diffusion de mauvaises nouvelles.
Les groupes de travail WG1 (WorkGroups 1) du GIEC s’occupent des bases physiques du sujet. Dans leurs rapports à fréquence de 5 à 10 ans dont le volume est de 3000 à 4000 pages et que presque personne ne lit, il n’est nulle part évoqué une quelconque urgence climatique.
Ces travaux sont ensuite synthétisés à destination des décideurs politiques à travers un rapport appelé « Summary For Policymakers » (SPM). Ce dernier résume en une trentaine de pages les travaux du WG1 et c’est seulement à ce niveau que l’on trouve des alertes sur des tendances climatiques catastrophiques.
Le moins que l’on puisse dire est que ces SPM ont donc une forte connotation politique [6] !
(Vidéo Eric Verrecchia ici).
De nombreux scientifiques contestent les méthodes et conclusions du GIEC comme par exemple Steven Koonin l’ancien conseiller d’Obama, voir ici et ici [7].

9. Conclusion

De même que la carte n’est pas le territoire, les simulations informatiques ne sont pas la réalité.
Nous avons vu dans ce papier que la théorie du changement climatique anthropique ne prend en compte qu’une approche très partielle liée au seul CO2 en ignorant les multiples mécanismes qui construisent et régulent le climat.
Cette théorie n’est par ailleurs pas falsifiable selon les critères de réfutabilité de Popper.
Popper a proposé un moyen d’augmenter indirectement la validité d’une théorie en supposant que l’on puisse imaginer des expériences permettant de réfuter ladite théorie. Si ces expériences échouent, alors la théorie en sortira renforcée. Dans notre cas, il est impossible de concevoir de telles expériences pour réfuter le modèle dominant.
Par ailleurs, le climat est un domaine qui doit être observé sur le long terme et regarder à la loupe quelques dizaines d’années n’a pas de sens.
N’en déplaise à certains « journalistes », il n’a jamais été démontré que les quelques parties par millions (PPM) de molécules de CO2 rejetées par l’homme dans l’atmosphère suffisent à expliquer par effet de serre l’augmentation modérée de la température moyenne du globe d’environ 1 degré Celsius sur un siècle et demi. A l’inverse, certaines études indiquent que ce sont les variations de température qui feraient fluctuer le taux de CO2.
Une modélisation exhaustive prenant en compte tous les facteurs connus qui pilotent le climat étant hors de notre portée, les « réchauffistes » se sont contentés de modèles simplifiés qui omettent les principaux facteurs régulateurs de température. Il est donc complètement illusoire de prétendre que l’on serait capable de prévoir la température sur une plage de 10 à 50 ans. De plus, sur le temps long on a constaté des variations climatiques très importantes sur lesquelles le CO2 anthropique ne pouvait avoir la moindre influence puisque l’activité humaine n’en produisait pas.

Autour du GIEC s’est développé au fil du temps un écosystème associé au lobby des énergies renouvelables renforcé par l’écologie politique dont les membres se distinguent par un niveau d’ignorance scientifique crasse. Cette situation qui s’apparente plus à une religion qu’à de la science a conduit à des décisions politiques aberrantes prises par l’Union Européenne (UE).
En évoquant l’UE, nous entrons dans un monde de fous et de corrompus avec les écologistes-bobos à la manœuvre. Sous prétexte de mesures indispensables pour réduire les émissions de CO2, les irresponsables de cette organisation ont décidé de mettre en œuvre une « transition énergétique » basée sur des énergies dites renouvelables. Des centaines de milliards ont déjà été dépensés pour l’installation généralisées des fameuses et inutiles éoliennes. La production électrique de ces dernières étant intermittente, il est indispensable de les doubler par des centrales à énergie classiques comme par exemple en Allemagne avec la réouverture massive de centrales à charbon ultra-polluantes.
Il ne se passe d’ailleurs pratiquement pas une journée sans que les bureaucrates de l’UE n’inventent de nouvelles législations farfelues et mortifères. Après les éoliennes, citons l’interdiction en 2035 des voitures à moteurs thermiques au profit de l’électrique, mesure prise sans la moindre étude d’impact. Si cette décision n’est pas ajournée au plus vite, alors ce sera la ruine des industries automobiles européennes ainsi qu’à celle de la majorité des citoyens incapables de s’offrir ces onéreux véhicules. De plus, la technologie des voitures électriques est loin d’être au point. Citons en particulier l’autonomie et les problèmes de recharge, sans compter la question de l’extraction particulièrement polluante des terres rares pour les batteries.
Leur dernière folie en date concerne les fameuses Zones à Faibles Émissions (ZFE) qui constituent un véritable Pass Climatique et une ségrégation sociale. Cette mesure totalement inique va interdire aux citoyens à revenus modestes de circuler les empêchant en particulier de se rendre à leur travail.
Et ce n’est pas fini, on parle d’un retour du marché du carbone pour 2027 alourdissant encore les taxes sur les combustibles fossiles.

Si cette politique dystopique n’est pas stoppée de toute urgence, l’Europe occidentale se dirige à toute vitesse vers une catastrophe économique et humaine majeure. Pour mémoire rappelons que pour échapper à ce sombre futur, une solution simple consisterait pour la France à sortir de l’UE à travers le Frexit !

Liens et références
[1] « Climat, de la confusion à la manipulation » – Daniel HUSSON (2024),
(Base utilisée pour la rédaction de cet article)
[2] Site « Science, climat, énergie » – PDF Lib ici
[3] The temperature/CO2 climate connection : an epistemological reappraisal of ice-core messages – Pascal Richet (2021)
[4] Lien entre température et CO2 ?
[5] Fonte des glaces, dilatation thermique de l’eau et montée du niveau marin – Article ENS Lyon 2001.
[6] Réchauffement climatique, l’alarmisme politico-médiatique est-il justifié ?Eric Verrecchia Université Lausanne, 2024.
[7] Steven Koonin, ancien conseiller d’Obama conteste les méthodes et conclusions du GIEC – ici et ici.

Article source :
https://zevengeur.wordpress.com/2025/02/21/la-grande-escroquerie-du-rechauffement-climatique-anthropique/


Moyenne des avis sur cet article :  3.13/5   (39 votes)




Réagissez à l'article

93 réactions à cet article    


  • Samy Levrai Samy Levrai 3 avril 10:46

    Combien de glaciations et combien de réchauffements, la terre a t elle connus ?

    est ce que depuis la centaine d’années qui a vu un réchauffement de 1°, on n’est pas passé de 1 milliard à 8 milliards d’humains ? la chaleur serait la mort et le froid la vie ?

    A t on passé le pick oil ? si oui pourquoi avoir peur puisque une énergie fossile n’est pas infini et qu’il n’en reste plus tant que cela ?

    ...


    • Seth 3 avril 12:40

      @Samy Levrai

      7 glaciations si j’ai bonne mémoire...


    • leypanou 3 avril 11:00

      En plus de cet article intéressant, une autre lecture intitulée « l’arnaque climatique est terminée ? »

      Pour ceux qui ne le savent pas, comme la connerie humaine n’a pas de limite, au Danemark, ils sont en train de donner à manger aux vaches un produit pour faire diminuer le nombre et quantités de pets, convaincus que le produit est sans conséquences sur les consommateurs.


      • xana 3 avril 11:16

        Merci à « Zevengeur » pour cet excellent article.

        Il est évident que le « réchauffisme » est dû non pas à des observations scientifiques SERIEUSES, mais à de préjugés (probablement en partie intéressés) diffusés pour obtenir un « consensus » et faire gagner pas mal d’argent à des industries (et aux politiciens qui les soutiennent).

        Pourtant je fais partie de ceux qui ont, au début, soutenu les opposants à un développementb industriel débridé. Non pas pour des considérations climatiques douteuses, mais par simple réflexe d’économie pour des ressources qui ne sont pas irremplacables, et pour ralentir la pollution qui découle de leur gaspillage. Gagner plus d’argent n’est pas une compensation...


        • Zevengeur Zevengeur 3 avril 14:53

          @xana

          Il y aurait moyen de faire de l’écologie intelligente sans détruire le système qui permet tout de même de faire vivre quelques milliards d’êtres humains.
          Je pense par exemple à la pollution, la gestion des déchets, les questions de recyclages etc.
          Mais la solution n’est pas à rechercher du coté des partis écolos dont le niveau d’idéologie n’a d’égale que leur imbécilité !


        • Zevengeur Zevengeur 3 avril 15:10

          @xana

          La source de cette propagande est à rechercher du coté du WEF (World Economic Forum) de Schwab, Soros & Co.
          Ajoutons la propagande financée par l’USAID qui a du plomb dans l’aile depuis l’élection de Donald !


        • berry 3 avril 16:55

          @Zevengeur
          Cette propagande mensongère du WEF et des autres officines de l’Etat profond, cette dramatisation et cette volonté de nous effrayer avec le réchauffement climatique dissimulent des objectifs sinistres :
          Le contrôle de nos existences avec la mise en place progressive de restrictions dans nos déplacements et notre mode de vie, en premier lieu. C’est en train de se mettre en place.
          La justification d’autres arnaques de l’Etat profond, comme les invasions migratoires des peuples européens, dorénavant provoquées par le dérèglement climatique selon la propagande officielle. Un bon prétexte pour continuer une politique mise en place depuis 100 ans.
          La diffusion dans les années à venir de nouvelles épidémies créées en laboratoire, sur le modèle de la Covid 19 (c’est désormais admis). Des épidémies plus mortelles si possible, le but visé, littéralement satanique, étant une réduction sévère de la population mondiale et des bouches inutiles, comme indiqué sur les Georgia Guidestones.
          La provocation de famines artificielles, volontairement, toujours dans le but de réduire la population mondiale, pour la contrôler plus facilement ! Ce ne sont pas des idées en l’air, l’Etat profond en a déjà provoqué plusieurs dans le passé, en toute impunité. En Inde notamment :
          https://www.solidariteetprogres.fr/spip.php?article12570
          Ou encore en Ukraine dans les années 30, dans la région pourtant la plus fertile d’Europe, que l’on appelle « le grenier à blé de l’Europe ». S’ils peuvent provoquer une famine en Ukraine, ils pourraient tout aussi bien en provoquer une dans la Beauce, ils n’ont aucune limite ni aucun scrupule.
          Le dérèglement climatique peut tout expliquer et tout justifier.


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 avril 11:22

          Article nécessaire et bienvenu sur ce site..

           

          Robert F. Kennedy Jr. et la lutte contre la géo-ingénierie climatique : une nouvelle vérité émerge-t-elle ? Xavier Azalbert, France-Soir Publié le 25 mars 2025

          « Le 24 mars 2025, un mouvement d’ampleur a marqué les États-Unis : 24 États, rejoints par le Michigan, ont déposé des projets de loi pour interdire la géo-ingénierie climatique, accusée de menacer la santé publique et l’environnement. Ce mouvement, porté par des militants et des citoyens inquiets, a été salué par Robert F. Kennedy Jr., figure influente de la santé publique et récemment nommée à la tête du Département de la Santé et des Services sociaux (HHS). Dans un tweet publié le même jour, Kennedy a déclaré : ’’24 États se mobilisent pour interdire la géo-ingénierie de notre climat en exposant nos citoyens, nos cours d’eau et nos paysages à des toxines. C’est un mouvement que chaque MAHA doit soutenir. HHS fera sa part.’’ »

          Voir aussi https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/controle-du-climat-et-armes-energie-dirigee-realites-et-defis

           


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 avril 11:33

            @Francis, agnotologue
             
             Dans la suite de cette arnaque climatique, on ne peut pas ignorer les conséquences directes sur notre société française : en effet, nous sommes aujourd’hui confrontés à l’instauration sournoise d’une ségrégation par l’argent qui crée des sous-citoyens,

            je parle de ceux qui n’ont pas assez d’argent pour changer de voiture, une difficulté aggravée par le fait que leur voiture actuelle interdite désormais de circulation dans les grandes villes et leurs environs est devenue invendable du fait de la création des ZFE et de la vignette CRIT’AIR.

             

             nb. la synchronicité entre le tapage fait autour des attaques contre la droite d’un coté,

            et la destruction sournoise de l’égalité républicaine de l’autre, est plus que glauque.


          • Alana 3 avril 12:35

            @Francis, agnotologue
             
            Un bon exposé résumant tout :
             
            Transition écologique : 40 milliards €/an pour rien
             
            Et ils disent aux français qu’il doivent “faire des efforts”, “faire des sacrifices” et accepter des augmentations de taxes.


          • Zevengeur Zevengeur 3 avril 14:55

            @Francis, agnotologue

            Les ZFE en sont que l’un des scandales majeurs que l’on constate quasiment au quotidien au sein de l’UE...


          • Samy Levrai Samy Levrai 3 avril 11:24

            pourquoi quand je double le CO² dans une serre ( de 0.04% à 0.08% ) je n’ai pas d’élévations de température et pourquoi les plantes donnent elles de nets meilleurs rendements ?


            • Seth 3 avril 12:42

              @Samy Levrai

              Parce que le CO2 est LA nourriture végétale.


            • Bonsens 5 avril 14:50

              @Samy Levrai
              Parce que dans une serre horticole le principal mécanisme de montée en température n’a rien à voir avec les gaz à effet de serre qu’ils soient gaz carbonique ou autres mais au blocage de la convection par les parois matérielles comme l’a brillament démontré Robert Wood en 1909 en construisant deux serres identiques :
              -une opaque aux infrarouges (verre clasique)
              -une transparente aux infrarouge (parois en halide)
              Les deux ont présenté la même évolution des températures !


            • Samy Levrai Samy Levrai 8 avril 19:37

              @Bonsens
              Je ne comprends pas bien ton explication... Moi je prends deux serres identiques, mêmes conditions, dans une, je double de niveau de CO², je laisse l’autre avec l’énorme 0.04% habituel et je ne constate aucune montée en température de l’une par rapport à l’autre.
              Si je comprends bien, aussi, la part anthropique de CO² dans l’air est assez ridicule et moi j’ai doublé le taux , puis je en conclure que le CO² dans ces proportions n’a aucune incidence sur la température ou bien devons nous torturer les mouches ?


            • Philomo 3 avril 11:41

              Si l’on reprend le schéma dit de bilan radiatif du GIEC, pilier de la théorie et que l’on peut trouver par exemple ici :
              https://actugeologique.fr/2022/07/le-bilan-radiatif-de-la-terre/
              On constate que le soleil envoie sur le sol 160 W/m2, alors que ce même sol renvoie sur les GES 398 W/m2 ! soit deux fois plus que ce qu’il reçoit du soleil ! C’est totalement aberrant.
              Ce sol reçoit 342 W/m2 des GES, qu’il lui a lui même envoyé, une sorte d’aller et retour visiblement créateur d’énergie à partir de rien ! Totalement absurde.
              Lorsqu’on sort sous le soleil on ressent très bien les 160 W/m2 qui nous tombent dessus ! Par contre on ne ressent jamais les 342 W/m2 des GES, pourtant deux fois plus que le soleil !
              C’est une énergie qui n’existe pas ! L’effet de serre n’existe pas. On le sait d’ailleurs depuis la fin du 19ième siècle par expérimentation dans les serres.
              Ce qu’on peut constater est confirmé par les lois de la thermodynamique : un flux de chaleur ne peut aller que dans un sens : du chaud vers le froid. La flèche vers le bas des GES est impossible, c’est une pure imagination des escrocs du climat qui est le coeur même de l’escroquerie climatique.


              A noter que le corps noir est un objet théorique idéal, ce qui n’est pas du tout le cas de la terre, donc les formules qui gèrent le corps noir ne sont pas applicables. Et de tout façon même un corps noir ne peut pas renvoyer plus d’énergie qu’il n’en reçoit.


              • Étirév 3 avril 12:32

                « Réchauffement climatique, que dit la physique ? »
                Voyons ce que nous apprend Mère Nature ?
                On observe dans la Nature deux espèces de mouvements : des mouvements « spontanés » et des mouvements « transmis ». Cette seconde cause de mouvement engendre des déplacements qui déterminent la plupart des phénomènes météorologiques en dérangeant la stabilité de l’enveloppe gazeuse de la terre. Nous voyons que c’est cette cause qui détermine la chute des corps à la surface terrestre. Cette pesanteur planétaire (force que l’on a si mal expliquée jusqu’ici, et qui ne répond nullement à la cause qu’on lui a assignée) est le résultat de la pression exercée par l’Azote qui forme l’atmosphère des planètes sur les corps qui constituent leur surface ou sur ceux qui sont libres autour d’elles. Cette réaction constante de l’Azote vers la terre, qui lui a pris sa place dans l’espace, n’est pas la seule réaction qu’il exerce. Il tend aussi à se dilater dans une autre direction, c’est-à-dire vers les régions célestes de l’infini. De ce côté il est contenu par l’action dynamique des radiations qui le frappent incessamment. Mais les radiations ne sont ni immuables ni éternelles, elles sont, au contraire, dans un état constant de variabilité. Or, chacun des changements qui surviennent dans leur mode d’action se traduit, dans les profondeurs de notre atmosphère, par un changement d’état de la réaction de l’Azote. Ainsi, tout ce qui se passe sur la terre (froid, chaleur, vent, tornades, etc.) à une cause cosmique ; tout dépend de l’action des astres. C’est dans les profondeurs de l’océan céleste qu’il faut aller chercher la cause de la plus légère brise qui souffle autour de nous. La terre y est étrangère. L’esprit de l’homme, perdant de vue l’Univers, s’est confiné dans son petit monde et a voulu y trouver la cause de tout ce qui existe. C’est là une méthode mesquine que la science de l’Univers détruira.
                Disons également deux mots à propos du Carbone et de sa désassimilation, c’est-à-dire sa présence dans l’organisme à l’état d’acide carbonique qui est la forme ultime qu’il prend et sous laquelle il est expulsé du corps ; opération qui s’effectue aussi dans les plantes et dans les animaux. Le carbone subit dans l’organisme mille modifications en s’unissant aux divers éléments qu’il rencontre ; finalement, il est rejeté du corps et, alors, remis en liberté dans l’atmosphère où, après fort peu de temps, et sous différentes actions physiques et chimiques, l’acide carbonique est décomposé en ses éléments, c’est-à-dire retourne à son état primitif et rentre dans le grand réservoir commun d’Azote et d’Oxygène. L’acide carbonique se décompose par la chaleur. C’est pourquoi, en été, alors que la vie végétale a le plus d’activité, la chaleur est presque toujours assez élevée pour décomposer l’acide carbonique de l’atmosphère. C’est parce qu’en été tout l’acide carbonique jeté dans l’air par les hommes, les animaux, les plantes et par les foyers de combustion est promptement décomposé et rendu à son état primitif, que l’air est pur, tandis qu’à basse température cette décomposition ne s’opère pas ; donc, en hiver l’air est moins pur. Rappelons que les partisans des causes finales expliquent l’apparition des végétaux sur la terre avant celle des hommes et des animaux par la nécessité de purifier l’atmosphère par leur respiration, en lui enlevant l’acide carbonique qu’ils supposent y avoir régné, et en fabriquant des tissus qui puissent servir de nourriture aux herbivores, lesquels, plus tard, pourront servir de nourriture à l’homme. Donc, pour eux, il existe un Créateur qui, dès l’origine du monde, a eu en vue la création de l’homme, but et fin de toutes choses, qui a préparé, longtemps à l’avance, cette création ultime par une série de création préparatoires, qui a façonné un monde pour pouvoir, un jour, inviter cet être privilégié à venir en prendre possession. Et pour soutenir de pareilles extravagances, on invoque des faits scientifiques, on torture la pauvre science qui sert de prétexte à tant de divagations. C’est pour soutenir cette idée absurde qu’on a imaginé de dire qu’il fallait des végétaux pour enlever à l’air un excès d’acide carbonique que l’on a inventé pour la circonstance, afin que l’homme et les animaux pussent venir, plus tard, vivre dans cette atmosphère primitivement impure. De cette manière on fait servir les conclusions d’une théorie qui est fausse, à la confirmation d’une idée qui n’est pas moins fausse. Tout cela est de la fable et constitue la mythologie scientifique des « Lactance », « Arnobe » et autres « Fénelon » actuels.
                NB : Le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) est l’un des mécanismes clés dans le cadre du financement de la future monnaie mondiale.
                Le FEM, « validé » par le biais des Nations Unies en 1992 (grâce à la cooptation des hauts fonctionnaires ministériels de 179 pays), lors de la conférence sur l’environnement et le développement, plus connue sous le nom de « Sommet de Rio », est une organisation financière indépendante gérant le système de financement destiné, soi-disant, à mener des actions pour la préservation de l’environnement, dans le cadre du « développement durable ». Il accorde, entre autres, des subsides au projet lié à la lutte contre les effets du pseudo réchauffement climatique. « Pseudo », en effet, car il est avéré que la température, plus élevée dans les temps anciens, s’abaisse graduellement ; le mensonge du « réchauffement climatique » est destiné, en partie, à faire croire que les « élites » actuelles et leurs scientifiques dits « sérieux » peuvent apporter tous les progrès, même ceux du climat.
                Soulignons que, à l’origine, le FEM est issu du « 4ème Congrès Mondial des Terres Sauvages » (4th World Wilderness Congress) organisé en 1987 par la Banque Rothschild, et le Baron Edmond de Rothschild lui-même. Quelque 1 500 banquiers et dirigeants parmi les plus puissants du monde ont assisté à ce congrès qui était présidé par l’homme politique, membre de la haute finance canadienne et agent de « N. M. Rothschild & Sons » à Londres, Maurice Strong (1929-2015). Co-fondateur du WWF, ancien Secrétaire général de la Conférence des Nations unies sur l’environnement et co-directeur de l’Aspen Institute, Maurice Strong était aussi membre fondateur du GIEC (créé en 1988) et de l’« Earth Council », dont il deviendra le Directeur. Créé en 1992, au Costa Rica, pour coordonner la réalisation des programmes de l’« Agenda 21 », l’« Earth Council » a aussi comme membre fondateur Klaus Schwab, accessoirement « Monsieur Great Reset », mais surtout fondateur du « World Economic Forum », les Symposiums annuels qui depuis 1971 réunissent à Davos, en Suisse, les hommes du « Big Business ».
                Comme le dit l’adage (légèrement modifié) « Que le monde des dégénérés est petit ! »
                Cosmogonie


                • SilentArrow 3 avril 14:05

                  @Étirév
                   

                  Cette pesanteur planétaire (force que l’on a si mal expliquée jusqu’ici, et qui ne répond nullement à la cause qu’on lui a assignée) est le résultat de la pression exercée par l’Azote qui forme l’atmosphère des planètes sur les corps qui constituent leur surface ou sur ceux qui sont libres autour d’elles.

                  D’où sortez-vous ces radotages ? Vous êtes complètement dans la pensée magique, là !

                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 3 avril 15:54

                  @SilentArrow
                   
                  en effet, cette phrase que vous citez, même sortie de son contexte (je n’ai pas tout lu), discrédite son auteur. en matière de sciences physiques.


                • Seth 3 avril 20:34

                  @Francis, agnotologue

                  Et s’il n’y avait qu’en sciences physiques...


                • SilentArrow 3 avril 13:33

                  @Zevengeur

                  Merci pour cet article. Il expose en plus de détails ce que j’ai défendu à plusieurs reprises sur ce site sur la base d’arguments physiques.

                  À chaque fois, on m’oppose l’argument d’autorité : « les spécialistes sont arrivés à un consensus ».

                  J’attends donc que ces « spécialistes » arrivent aux mêmes conclusions que le modeste physicien que je suis. Cela finira bien par arriver un jour. Ce n’est pas la physique qui va se plier à cette escroquerie.


                  • Zevengeur Zevengeur 3 avril 15:00

                    @SilentArrow

                    Il commence à y avoir quelques physiciens réellement indépendants qui travaillent sur ce sujet où il est urgent de réinformer (voir les références de l’article).
                    En effet, les mesures prises par l’UE sont catastrophiques, les plus graves concernent les centaines de milliards dépensés dans des éoliennes inutiles et nuisible et l’interdiction du moteur thermique...


                  • Bonsens 5 avril 16:51

                    @Zevengeur et SilentArrow.
                    Ce qui est regrettable, c’est que parmi les spécialistes qui nourrissent le consensus, certains, qui font pourtant autorité, appliquent les lois du corps noir de façon inappropriée et assimilent le rayonnement lumineux émis par la désexcitation radiative dans un gaz, à un rayonnement thermique pour lequel seul peuvent s’appliquer à la fois la loi de Planck et la loi de Stefan-Bolzmann qui en découle directement.
                    Celà peut conduire bien entendu à des conclusions curieuses à défaut d’être justes et le modeste physicien que vous êtes finira, je crois aussi, par avoir raison.
                    L’idéologie et l’incompétence n’ont jamais conduit à la vérité ni à quelque chose de bon, hélas.


                  • Phil 3 avril 13:56

                    Merci à l’auteur pour cet article intéressant et fort bien documenté.

                    Il y a aussi ces articles (liens ci-dessous) concernant le réchauffement des autres planètes du système solaire, qui permettent une réflexion sur le sujet :

                    https://www.terreetpeuple.com/ecologie/7983-le-rechauffement-du-au-soleil-est-cyclique-toutes-les-planetes-du-systeme-solaire-se-rechauffent-donc-actuellement-meme-sans-diesel-et-sans-vache.html

                    extrait : « Ce nouvel article de 2023 rédigé par les auteurs de la revue 2021 répond à ces deux préoccupations et montre des preuves encore plus convaincantes que les déclarations du GIEC sur les causes du réchauffement climatique depuis 1850 sont scientifiquement prématurées et pourraient devoir être revisitées ».

                     https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/univers-mars-son-atmosphere-rechauffe-aussi-10658/

                    extrait : « Le Pr Lauri Fenton, du Centre de recherche Ames de la Nasa, est formel : la planète Mars, ou plutôt son atmosphère est aussi en pleine phase de réchauffement climatique, pour des causes assez proches de celles que l’on subit actuellement sur Terre. »

                    A ma connaissance, il n’y a ni chauffage au fioul, ni vieilles bagnoles de smicards

                    qui roulent au diesel sur Mars et autres planètes.  smiley



                    • Seth 3 avril 14:04

                      @Phil

                      Il y a effectivement deux phénomènes dont on entend peu parler : le réchauffement actuel de Mars ainsi que la présence de puissantes « tempêtes solaires ».

                      Quand à entendre les écolos parler du GIEC comme d’un dieu totalement indépendant et en lévitation libre au dessus des choses de ce monde, disons que ça étonne...


                    • SilentArrow 3 avril 14:25

                      @Seth

                      La Lune aussi se réchauffe.

                      Mais jamais à court d’idées pour ne pas accuser le Soleil et infirmer ainsi la thèse du GIEC sur le réchauffement de la Terre, des scientifiques ont trouvé l’explication : ce seraient les astronautes qui en marchant sur le sol lunaire avec leurs grosses pattes ont ramené à la surface des poussières plus sombres qu’avant leur passage.
                      L’assombrissement de la surface conduit à une meilleure absorption de la lumière solaire, et donc à un réchauffement de la surface lunaire.


                    • Rémy Rémy 3 avril 14:36

                      @SilentArrow

                      des scientifiques ont trouvé l’explication : ce seraient les astronautes qui en marchant sur le sol lunaire avec leurs grosses pattes ont ramené à la surface des poussières plus sombres qu’avant leur passage.

                      Comme disait Audiard, « la connerie à ce point, ça devient gênant ! »

                       


                    • Zevengeur Zevengeur 3 avril 15:02

                      @Phil

                      J’avais connaissance du réchauffement des autres planètes du système solaire mais je n’en ai pas parlé dans l’article centré sur la Terre.
                      Mais cette information est également très importante !


                    • Zevengeur Zevengeur 3 avril 15:03

                      @Seth

                      Les écolos sont tellement c...s, qu’ils sont capables d’imposer des ZFE sur Mars !


                    • Enki Enki 3 avril 15:03

                      @Seth

                      Oui, Mars se réchauffe quatre fois plus rapidement que la Terre. Jupiter, aussi (pas simplement la tête du président national), Pluton et même Neptune, la planète la plus éloignée du système solaire. Alors, les causes ne sont pas forcément essentiellement le Soleil, c’est à voir, tellement les causes peuvent être nombreuses. 

                      Mais prétendre que le réchauffement terrestre est uniquement de cause humaine est une stupidité sans nom dans l’océan de facteurs et corrélations. « Docteur, j’ai mal au ventre » : si le médecin prend le cancer du colon pour une occlusion intestinale, le traitement ne va pas empêcher la mort du patient. Mais en plus, cette religion de la Cause Unique permet aussi mettre sous le tapis nombre de dégradations dangereuses de la biosphère avec les activités de 8 milliards d’humains.

                      Les plastiques dans les océans sont une catastrophe. La réduction de 80% des insectes sur la planète en est une autre, en raison des accumulations de pollutions, pesticides, perturbateurs endocriniens dont les effets continuent à s’amplifier sur les autres espèces, etc... Ce n’est pas le réchauffement.

                      Et pour compliquer, le réchauffement en soi n’est pas une catastrophe : le couvert végétal s’étend sur la Planète en raison de l’augmentation du CO2 dans l’air, c’est le GIEC qui le dit lui même.
                      Il n’y a pas plus d’ouragans, en nombre et intensité que durant les années 80, le sommet en cloche a été atteint vers 2000 : ça, les médias n’en parlent pas. Ils préfèrent dire que les ouragans augmentent sur la façade des Etats-Unis : oui, mais ils baissent en Asie.
                      Sans compter que les humains meurent dix fois plus du froid que du chaud, même en Afrique, c’est inventorié.
                       
                      Bref, il se passe plein de choses dans la biosphère, des bonnes et des mauvaises. Et beaucoup de mauvaises. Mais ce reductio ad carbonarum anthopicatus enlève toute capacité à appréhender cette biosphère.

                      Et les médias n’ont qu’un seul job : faire de nous des cons :
                      https://x.com/DrEdBroussalian/status/1904497341291176175 


                    • Zevengeur Zevengeur 3 avril 15:15

                      @Enki

                      Totalement d’accord !


                    • Seth 3 avril 15:33

                      @Zevengeur

                      Les écolos sont marrant : ainsi on recycle du verre à leur demande expresse ce qui implique un chauffage à 1400° et le rajout d’un tiers de matière première.

                      Peu d’entre eux ont pensé à la consigne systématique et totale (qui ferait des chômeurs).

                      On recycle le papier carton au prix de dépenses d’énergie et d’utilisation considérable de produits chimiques alors que le bois est un des rares matériaux renouvelable, etc, etc... 

                      L’on rit et l’on s’amuse chez Sardine.  smiley

                      Et bien sûr on parle « d’anthropie » (mot à la mode) mais jamais « d’entropie ».

                      A ce propos y-a-t-il seulement des thermodynamiciens au sacro-saint GIEC ?


                    • Rémy Rémy 3 avril 14:26

                      Remettons une couche simple ;

                      L’atmosphère de la Terre, c’est 0.4 % de co2 de la composition, le pourcentage « entropique » est à estimé à 0.003 % de 0.4 %, donc totalement négligeable, tout le monde comprend l’arnaque qui se cache derrière......les vrais complotistes sont les baltringues corrompus du GIEC.....


                      • Zevengeur Zevengeur 3 avril 14:50

                        Je tiens à préciser que j’ai tenté une première fois de publier cet article sous son titre original et que ce dernier n’a pas atteint le quorum. J’ai alors retenté la publication avec un titre un peu plus « neutre » et il a fallu plusieurs jours pour aboutir à la publication.

                        J’en déduis qu’Agoravox est à minima partiellement noyauté par des « progressistes » qui font la chasse aux sujets « politiquement incorrects ». 

                        Qu’en pensent les lecteurs ?


                        • Rinbeau Rinbeau 3 avril 16:10

                          @Zevengeur

                          C’est simple.. Pendant la crise des gilets jaunes, j’avais écris plusieurs textes intitulés « Petit Macron Rothschild » (I II II etc..), particulièrement politiquement incorrect ! J’ai très vite compris que ce qui n’allait pas était tout simplement le titre.. Mais comme il était éthiquement impensable pour moi de le modifier, ils n’ont pas été publiés sur AVOX.. Par ailleurs les lecteurs y ont tout de même eu accès puisque ces textes furent publiés sur d’autres sites dont je mis les liens à disposition.. Depuis je me suis promis de ne jamais rien publier sur ce site et m’y suis tenu.. Je viens régulièrement comme j’aime à le dire butiner la médiocrité et le conformisme de la plupart des articles.
                          Mais là.. En rentrant du boulot.. Quelle surprise de tomber sur ce petit bijou de consistance, à la fois technique, mais suffisamment vulgarisé pour être compris du plus grand nombre.. Et à rebours du discours unique sur le sujet véhiculé par les grands Merdias dans la volonté de nous faire peur.. Ma peur à moi serait de retourner à une époque glaciaire où il nous serait impossible par exemple de communiquer comme nous le faisons.. De vivre comme nous vivons..
                          Bref.. Outre toutes les connaissances très bien décrites.. Et ce que nous ignorons Comme dans la plupart des domaines scientifiques.. Il me semble et je me répète, qu’en matière de grands bouleversements climatiques les paramètres de milankovic sont de première importance.
                          Merci à l’auteur et à AVOX pour avoir laisser émerger cet article des plus utiles à la pluralité des opinions.


                        • Dudule 3 avril 18:20

                          Beaucoup d’élucubrations et de courbes pour donner une illusion scientifique.

                          Que ça va être long de réfuter ce fatras !

                          En faisant simple, en se limitant au rayonnement. Point de Fourier et autres juste Planck et Boltzmann avec un peu de thermodynamique, et aucune équation.

                          Vous n’avez rien réfuté du tout.

                          Oui, l’inertie thermique des océans est bien plus grande que celle de l’atmosphère. On peut donc en tirer une conclusion inverse à la vôtre : la température de l’atmosphère (dans laquelle nous vivons, nous ne sommes pas des poissons) est beaucoup plus sensible à une augmentation de l’énergie absorbée que les océans. De plus, les océans ne se réchaufferont que peu en profondeur, mais ce sont les eaux de surfaces qui interagissent avec l’atmosphère, or ces eaux de surfaces se réchauffent bel et bien.

                          De plus, c’est l’atmosphère qui sert d’interface entre l’Univers et la Terre, c’est là que se produisent les échanges thermiques. Les Océans, les masses continentales, émettent des rayonnements vers l’Univers à travers l’atmosphère, et vice versa.

                          Et justement, ni l’Océan ni la Terre ne sont noirs, c’est à dire que leur spectre d’émission comprends AUSSI des rayonnement réfléchis, ce qui est pire... L’atmosphère reçoit (et absorbe) plus de rayonnement émis du sol que le simple rayonnement thermique.

                          Vous faites abondamment appel aux proportions, mais c’est justement le problème : l’atmosphère terrestre représentant peu, il suffit de peu pour la réchauffer beaucoup. Et encore une fois, c’est la que nous vivons.

                          Et puis toutes ces tentatives diverses et variées de réfuter les conséquences d’une augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère font comme si l’échelle de température en physique partait du 0°C. Houlala, ma bonne dame, on passe de 20° à 21°, ça fait 5%, c’est énorme ! Ben non, c’est queud, parce que la référence en thermodynamique est le zéro absolu, à -273°C. En fait prendre un degré à 20°C, c’est 0.3% d’augmentation de température de l’atmosphère, c’est à dire 0.3% d’énergie thermique en plus dans une atmosphère, qui, vous l’avez souligné vous même à travers tout vos exemples (sans vous en rendre compte apparemment), possède une capacité calorifique faible. Donc se réchauffe beaucoup plus facilement que le reste (les Océans, entre autres).

                          La loi de Stefan-Boltzman gouverne (entre autres) l’équilibre thermique de la Terre dans l’Univers. La belle affaire... Ça fait savant toutes ces jolies courbes (on se demande d’ailleurs ce que vient faire la courbe classique invalidée par Planck sur votre graphe du rayonnement thermique). Évidemment que si la Terre se réchauffe, elle émettra plus d’énergie thermique, sans quoi elle se réchaufferait à l’infini. Ce qui compte, c’est quel est l’équilibre thermique, à quelle température se fait-il ? Forcément à une température plus élevée... Pas besoin de la loi de Stefan pour comprendre ça. Il suffit de comprendre que l’atmosphère est à en équilibre thermique (en moyenne), et qu’il y a des paramètres qui peuvent changer cet équilibre (cette moyenne).

                          Donc, quel est l’équilibre thermique de l’atmosphère (qui possède une faible capacité calorifique, ce que vous même vous êtes évertué à souligner, sans vous rendre compte que cela affaibli notoirement votre argumentation) si on introduit une petite perturbation qui tend à augmenter la quantité d’énergie absorbée ?

                          Des gens bien plus savant que vous on fait plein de calculs qui sont validés par des observations. La réponse est : pas beaucoup. Mais pas beaucoup c’est beaucoup ! Quelques dixièmes de pourcents, c’est les 1 à 2 degrés que l’on va se prendre dans la tronche au cours des décennies futures.

                          En plus, aucun des brillants commentateurs ne semblent se rendre compte que ceux qui veulent que rien ne change sont précisément nos chers oligarques et leurs représentants. Représentants qui, d’ailleurs, parlent beaucoup mais ne font rien (enfin, rien d’intelligent, à part taxer les pauvres... taxer les riches qui polluent beaucoup plus que les pauvres, vous n’y pensez pas !). Et que ce sont eux qui financent les élucubrations dont vous venez de lire une compilation dans l’article ci-dessus. Ils en ont les moyens, forcément. Surtout que rien ne change, surtout ne pas entraver la liberté sacrée des riches de faire ce qu’ils veulent.

                          D’ailleurs, on ne va bien sûr pas vous parler des conséquences catastrophiques du « libre échange » et du néolibéralisme sur les émissions de CO2. On va vous parler de la bagnole diesel que vous êtes obligé de prendre pour aller au boulot (en passant, les moteurs diesel on un bien meilleurs rendement que les moteurs essence, c’est pour ça qu’ils consomment moins...). On va vous dire que vous chauffez trop votre appart pourri au loyer exorbitant et que vous n’avez qu’à mettre un pull supplémentaire. Que vous pouvez bien prendre des douches à peine tièdes, et autres c.neries. Mais pas du yacht de Bernard Arnault ni des émissions délirantes des super gros bateaux qui baladent des marchandisent inutiles d’un continent à l’autre (conséquence des délocalisations).


                          • leypanou 3 avril 21:38

                            @Dudule
                            En plus, aucun des brillants commentateurs ne semblent se rendre compte que ceux qui veulent que rien ne change sont précisément nos chers oligarques et leurs représentants  : ce sont ceux qui ne vont pas dans le sens du délire climatique qui monopolisent les médias 24h/24 ?
                            Cet article très long sur Rockefeller et les activistes du climat vous en dira un peu plus.


                          • Octave Lebel Octave Lebel 4 avril 09:05

                            @Dudule
                            De l’air frais.
                            Merci pour cette réinformation et ces éclaircissements.


                          • Zevengeur Zevengeur 4 avril 14:22

                            @Dudule

                            Je ne me fatiguerai pas à réfuter point par point ce long commentaire dont la forme s’apparente à l’argument d’autorité théorisé par Schopenhauer

                             !
                            Je renvoie le lecteur et le commentateur à mon article où tout est sourcé.

                            Je préciserai simplement que je n’appuie pas mon propos sur un éventuel modèle alternatif à ceux retenus par le GIEC pour la simple raison que fabriquer un tel modèle qui prendrait en compte tous les facteurs qui pilotent le climat est totalement hors de notre portée.
                            L’article montre en fait qu’il est illusoire de s’appuyer sur un modèle simplifié qui n’a aucun rapport avec la réalité :
                            "De même que la carte n’est pas le territoire, les simulations informatiques ne sont pas la réalité.

                            ".
                            (Ce que je viens de dire est déjà présent dans l’article).


                          • Dudule 4 avril 16:21

                            @leypanou

                            Oui, j’en parle. Ils en parlent beaucoup, mais ne font rien. Rien d’utile en tout cas.

                            Il est tout à fait normal, et de bonne stratégie, que les oligarques prennent en compte un problème majeur dont les solutions peuvent leur nuire énormément, pour détourner le débat vers des solutions qui ne leur nuisent pas (mais nuisent à tous les autres, c’est à dire tout le monde).

                            Les oligarques (qui ne forment pas une classe unifiée, mais un congloméra de d’individualités en compétition qui partagent certains intérêts communs, en particulier piquer l’argent des pauvres) ont deux stratégies :

                            La première, balancer plein de pognon pour nier le réchauffement climatique. L’article de l’auteur compile pas mal de leurs réussites.

                            Le seconde, tenter de prendre le contrôle de la recherche de solutions, pour, comme je l’ai déjà dit, promouvoir celles qui ne leur nuisent pas.

                            Les promoteurs de chacune de ces stratégies achètent des propriétés en Nouvelle Zélande, vous noterez. Puisque c’est là bas que le réchauffement climatique se fera le moins sentir. Et en plus, c’est une île loin de potentielles jacqueries, ou autres révoltes dont ils pourraient faire les frais.


                          • Dudule 4 avril 16:49

                            @Zevengeur

                            Il serait pourtant facile de me réfuter, si vous en aviez les compétences.

                            Les sources, ça ne veut rien dire dans une époque aussi corrompue. On n’a bien compris ce que valent les sources « scientifiques » pendant le crise du covid.

                            Bien sûr que prendre en compte tous les facteurs est impossible. On fait de la physique comme ça, on appelle ça un modèle réductionniste.

                            En gravitation, dés que vous avez plus de deux corps, le problème est insoluble. Et on fait pourtant de la mécanique céleste en choisissant de négliger certains facteurs ou de moyenner leurs influences, puis on valide le modèle par des observations. La théorie des perturbations et souvent mise à contribution dans ce domaine ou dans d’autres.

                            Toute la physique est faite comme ça. Selon une boutade tout à fait juste, il n’existe que deux problèmes en mécanique dont on connait les solutions exactes : le problème à deux corps et l’oscillateur harmonique. Pour le reste, ben, on fait avec ce qu’on a.

                            S’il est illusoire de s’appuyer sur un modèle simplifié, on ne fait plus de physique. Du tout.

                            D’abord, les simplifications qui sont faites sont quantifiables. C’est une des grandes difficultés auxquelles on se heurte pour valider un modèle : estimer les incertitudes de façon rigoureuse. Si ce n’est pas fait, vous ne publiez rien qui soit considéré comme valide.

                            Ensuite, l’expérience, l’empirisme permet de valider ou d’invalider le modèle.

                            Dans le cas qui nous occupe, faire des prédictions à long terme se heurte à une grande difficulté : si un modèle climatique pessimiste est valide, il vaut mieux savoir en avance que celui-ci est bon, avant que les catastrophes n’arrivent. On a donc recours aux simulations informatiques, en sachant pertinemment qu’elles ne sont pas entièrement fiables. Ça permet de se faire une idée, et de rejeter des modèles qui donneraient des résultats aberrants.

                            Ensuite, on vérifie au jour le jour si le climat suit les modèles ou pas.

                            Ça fait une trentaine d’année que l’on modélise le climat, ce qui permet de se faire une idée, quand même.

                            Et j’ai une très mauvaise nouvelle pour vous (et pour tout le monde) : le suivi du climat de la Terre au cours des dernières décennies montre que TOUTES les modélisations du climat proposées étaient trop optimistes...

                            Mais bon, les gens qui payent d’autres gens pour écrire le contraire ont une propriété en Nouvelle Zélande, rassurez vous.


                          • leypanou 4 avril 16:58

                            @Dudule
                            l’argent utilisé pour nier le réchauffement climatique est rien du tout par rapport à ce qui est utilisé pour soutenir la transition énergétique, solution non viable qui ne sert qu’à engraisser des parasites qui vivent de la fable.
                            Vous sous-estimez/ignorez probablement les conséquences de la fable de la décarbonation, promue par l’UE en particulier.
                            Lisez la conclusion de cet article pour avoir un autre point de vue à défaut de lire tout l’article.


                          • SilentArrow 4 avril 17:03

                            @Dudule

                            Je tiens d’abord à préciser que je ne nie pas les changements climatiques. Ce que je réfute, c’est cette croyance suivant laquelle le CO₂ anthropique serait responsable de ces variations, pas ces variations elles-mêmes.

                            Et je le réfute avec des arguments scientifiques, en tant que physicien. Et comme tout physicien, je peux me tromper. Si vous trouvez une faute dans mes raisonnements, vos remarques seront les bienvenues.

                            1) Bon, pour commencer, la théorie de l’effet de serre du CO₂ prétend que les infrarouges du rayonnement thermique de la terre qui sont absorbés par les molécules de CO₂ sont ensuite réémis dans toutes les directions, donc pour moitié vers le sol, ce qui produit le réchauffement du sol (en ralentissant son refroidissement).

                            Je vous mets au défi de me trouver une seule publication scientifique faisant état de mesures de ce rayonnement réémis par le CO₂ en direction du sol.

                            Et pour cause, car ce rayonnement n’existe pas.

                            Une molécule de CO₂ qui a absorbé un photon infrarouge peut effectivement se désexciter en réémettant le même photon, mais ce n’est pas le seul mécanisme lui permettant de revenir à son état normal. La molécule peut se désexciter par ce qu’on appelle le canal cinétique, c’est à dire en se débarrassant de son excès d’énergie sous forme d’énergie cinétique moléculaire lors d’une collision avec une autre molécule de l’air.

                            Dans la basse atmosphère, une molécule de CO₂ qui a absorbé un photon subit des milliers de collisions pendant le temps de vie moyen de cet état excité. Ces nombreuses collisions font que la molécule se désexcite en cédant son surplus d’énergie sous forme cinétique et toute l’énergie absorbée par le CO₂ se retrouve sous forme de vitesse moyenne accrue des molécules de l’air. C’est par ce mécanisme que le CO₂ produit un effet de serre. Mais cet air légèrement réchauffé monte et ne réchauffe absolument pas le sol, contrairement aux prétendus IR réémis vers le sol.

                            Dans la haute atmosphère, par contre où l’air est raréfié et beaucoup plus froid, les collisions entre molécules sont plus rares et une molécule excitée par le rayonnement direct du soleil a le temps de réémettre un photon. Comme la moitié de ces photons réémis le sont en direction de l’espace, on peut dire que le CO₂ a un effet réfrigérant en haute altitude.

                             

                            2) Autre chose. Des mesures ont montré que le rayonnement thermique de la terre situé dans la bande d’absorption du CO₂ est entièrement absorbé sur une épaisseur d’air d’environ 10 m.

                            Si on ajoute du CO₂, cette partie du rayonnement sera absorbée sur une épaisseur plus faible, mais la quantité totale d’énergie absorbée et restituée à l’air sous forme de chaleur sera exactement la même. Autrement dit, l’effet de serre du CO₂, même restreint à ce qui est expliqué ci-dessus, est saturé : on peut ajouter autant de CO₂ qu’on veut, cela ne changera rien au climat.

                            Ce n’est pas comme si, à la concentration actuelle de CO₂, une partie de ce rayonnement parvenait à traverser l’atmosphère pour se perdre dans l’espace. Dans ce cas, en effet, en ajoutant du CO₂ on augmenterait cet effet de serre.

                             

                            3) La concentration de CO₂ atmosphérique est d’environ 420 ppm, soit 50% de plus que les 280 ppm d’avant l`ère industrielle. Durant le Carbonifère, elle était d’environ 1400 ppm, soit 400% de plus que ces 280 ppm, et la température était de douce. C’est à cette époque où il n’y avait pas encore de bactéries capables de digérer le bois que se sont formés la plupart des gisements de charbons. En brûlant du charbon, on restitue à l’atmosphère une partie du CO₂ qui lui a un jour appartenu et on contribue au verdissement de la planète.

                            Où est passé tout ce CO₂, à part celui qui est piégé dans le charbon ? L’eau de mer est capable d’en dissoudre beaucoup, mais dans l’eau, le CO₂ se combine facilement au calcium pour former les carapaces de crustacés et se retrouver finalement piégé dans les couches de calcaire. Là aussi, en chauffant ce calcaire pour le convertir en chaux, le cimenteries restituent à l’atmosphère du CO₂ qui lui a un jour appartenu..

                             

                            4) On voit donc que le CO₂ anthropique ne peut être responsable d’un réchauffement climatique de la planète. Ce qui est par contre vrai et facilement vérifiable, c’est que plus la température de l’eau augmente, moins elle peut dissoudre de CO₂. Une augmentation de la température des océans conduit donc toujours à un rejet de CO₂ dans l’atmosphère. On observe donc bien une corrélation entre le taux de CO₂ atmosphérique et la température de la planète mais il ne faut pas prendre l’effet pour la cause.

                             

                            5) Le climat n’a jamais été réglé ; il suit approximativement des cycles liés entre autre aux variations de l’orbite de la terre et à l’activité du soleil. On se trouve entre deux glaciations, la dernière s’étant terminée il y a environ 10 000 ans. Entre deux glaciations, la température augmente, ainsi que le niveau des océans. Cette augmentation n’est pas tout à fait régulière, il y a des périodes de ralentissement et d’autres d’accélération du réchauffement. Par exemple, il y a eu l’optimum médiéval, suivi du petit âge glaciaire. On peut difficilement attribuer l’optimum médiéval au CO₂ anthropique.

                             

                            6) Autres arguments. La NASA a détecté un réchauffement sur la Lune, Mars et d’autres planètes., là où on peut difficilement mettre en cause le CO₂ anthropique. Ni même les variations d’orbite. Il serait en effet étonnant que les orbites de toutes ces planètes changent en même temps dans le sens d’un réchauffement. Il faut donc soupçonner une variation de l’activité solaire. 

                             

                            7) Des spécialistes de la thermodynamique de l’atmosphère ont avancé d’autres arguments à l’encontre de cette théorie carbocentrique. Comme je n’ai pas étudié ces arguments en détail, je n’en parle que pour les signaler à votre curiosité.

                             

                            Ben oui, le climat change tout le temps.
                            Pendant la dernière époque glaciaire, le niveau des océans était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui (-120 m). Au nord de la Yakoutie, les îles de Nouvelle Sibérie, situées entre la mer de Laptev et la mer de Sibérie orientale étaient des collines situées dans une vaste plaine arctique. Alors que l’Europe était couverte de centaines de mètres de glace, cette plaine était assez tempérée pour être habitée par une mégafaune (mammouths, etc.). La région a été inondée et s’est refroidie à la fin de l’époque glaciaire. Les animaux se sont réfugiés sur les hauteurs et ont fini par y périr congelés sur ce qui est devenu des îles. On peut y trouver de véritable gisements d’ivoire de mammouths.


                          • Dudule 4 avril 17:21

                            @leypanou

                            Je vous ferai remarquer que l’argent utilisé pour soutenir la transition énergétique ne bascule jamais vers des organismes publics. C’est le point commun de ces dépenses. Cet argent enrichie le secteur privé. Pas la SNCF ou EDF, l’ADEM ou autres, qui serait vraiment capables de faire des choses utiles. Et le GIEC non plus n’en voit pas beaucoup la couleur...

                            Exemple : les « gigafactories » de batteries aux lithium. Largement financées par le public, mais appartenant au privé.

                            J’en reviens à ce que j’écrivais : certains oligarques ont intérêt à promouvoir la véracité du réchauffement climatique, d’autres pas (les chimistes ou pétroliers par exemple). L’abondante contribution de l’industrie pétrolière aux travaux scientifiques réfutant le réchauffement climatique a été mainte fois démontré. Exxon Mobile a même été condamné pour ça. Aucun de ces travaux n’ont d’ailleurs franchie le barrage d’un commité de lecture d’une revue scientifique sérieuse.

                            Tous ces oligarques sont d’accord cependant pour ne pas donner un rond au public (et piquer le vôtre accessoirement...voir le « marché » de l’énergie).

                            Le GIEC vit de bouts de ficelles. Ce sont des chercheurs payés comme des chercheurs, c’est à dire pas grand chose. Le faire passer pour un lobby surpuissant est grotesque. Comme parler de « lobby écolo », c’est à mourir de rire...

                            Que cette entité indéfinissable mais clownesquement corrompue qu’est l’UE fasse semblant de chercher des solutions a un problème que ses « commissaires » savent réel ne prouve rien. Exactement comme l’implication des oligarques d’un côté ou de l’autre...


                          • pemile pemile 4 avril 17:30

                            @SilentArrow " Autrement dit, l’effet de serre du CO₂, même restreint à ce qui est expliqué ci-dessus, est saturé : on peut ajouter autant de CO₂ qu’on veut, cela ne changera rien au climat. "

                            Mais si on te demande d’argumenter
                            https://www.agoravox.fr/commentaire6791532

                            On obtiens toujours ce genre de fuite pitoyable ?
                            https://www.agoravox.fr/commentaire6791628

                            Et si il y avait saturation, bis repetita, comment tu expliques la baisse d’émission d’infrarouge vers l’espace constaté sur la période 2003-2021 par l’AIRS du satellite Aqua de la NASA ?


                          • SilentArrow 4 avril 18:10

                            @pemile
                             

                            Et si il y avait saturation, bis repetita, comment tu expliques la baisse d’émission d’infrarouge vers l’espace constaté sur la période 2003-2021 par l’AIRS du satellite Aqua de la NASA ?

                            Quoiqu’il en soit, si l’effet de serre du CO₂ n’était pas saturé, un petit réchauffement dû à un facteur quelconque produirait un dégazement de l’eau de mer qui augmenterait le taux de CO₂ atmosphérique, qui à son tour augmenterait l’effet de serre et accélérerait le dégazement des océans et ainsi de suite.

                            Ce genre d’emballement du climat n’a jamais été observé. Comment expliquez-vous ce fait ?


                          • pemile pemile 4 avril 18:46

                            @SilentArrow " Quoiqu’il en soit, si l’effet de serre du CO₂ n’était pas saturé, un petit réchauffement dû à un facteur quelconque produirait un dégazement de l’eau de mer qui augmenterait le taux de CO₂ atmosphérique, qui à son tour augmenterait l’effet de serre et accélérerait le dégazement des océans et ainsi de suite.Ce genre d’emballement du climat n’a jamais été observé. Comment expliquez-vous ce fait ? "

                            Je l’explique par le fait que tu racontes n’importe quoi pour éviter de répondre à une question ? smiley

                            https://fr.wikipedia.org/wiki/Cycle_du_carbone_oc%C3%A9anique


                          • @pemile
                            Blablabla
                            Voila une bonne partie de la solution !

                            https://www.action-climatique.com/forets-et-sylviculture/gestion-durable-des-forets/comment-planter-des-arbres-pour-lutter-contre-le-changement-climatique/

                            Enfin le jour ou la CHINE qui elle seule est responsable à plus de 25% a elle seule du dit CO2 avec l’inde on est pas loin de 50% l’inde viuens de feter son extraction record cette année de ... Chabon !
                            Bref cette histoire de faire ciulpabiliser les Francais cela n’a qu’un but, leur faire les poches et les appavrirs toujoiurs et encore plus , rien d’autre
                            Toute l’europe c’est < à 10%
                            La France seule c’est de 0.6% (hors importations) a 0.8% (importations) du bilan global, bref du pipi de chat de la valeur négligeable
                            Commence donc par aller voir tes amis grunnens avec leurs idée géniale de fermer leurs centrales nucleaires de les remplacer par tezs moulins à vents et leurs centrales à la lignite (pire que le charbon etant un sous produit de celui ci) 
                             
                            J’adore les gus qui font un desastre écologique et qui ensuite ont l’outrecuidance de venir s’etaler ici avec leurs bis répetita
                            Sur Electricity.Map (ou le site serieux de ton choix)
                            Rappelles nous donc quellle quantitée de C02 est produite pour ce meme kWh produis entre la France Nucleaire et ton Allemagne et ses moulins à vents

                            Tes fameuses ENRS avec un pays tres proche du notre comme en taille 
                             
                            Evidemment tu ne répondras pas car le gap est entre 5 et 10 fois


                          • Dudule 4 avril 18:48

                            @SilentArrow

                            D’abord, si une molécule prend de l’énergie cinétique, elle est plus chaude... Ec dans un gaz est proportionnelle à T, vous vous souvenez surement.

                            Et donc, je ne vois pas bien en quoi le fait que l’atmosphère réchauffe le sol par rayonnement ou par friction change quoi que ce soit au problème. Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que vous voulez dire. Par contre le sol réémet bien des infrarouges quel que soit la façon dont on le chauffe.

                            En fait, l’effet de serre c’est l’atmosphère qui stocke de l’énergie, parce qu’elle introduit un délai entre le moment où de l’énergie solaire atteint la Terre et le moment où cette énergie est réémise, c’est tout. Peu importe de quelle façon, sur le principe.

                            Ensuite, il se trouve que l’émission thermique chère à l’auteur, sur notre planète tempérée, se trouve dans l’infrarouge, fréquence d’absorption de prédilection du CO2, ce qui allonge ce délai. Voilà simplement en quels termes on peut poser le problème. Saturation de l’absorption, globalement, forcément, l’atmosphère est opaque aux infrarouges. Mais on s’en fout : ce qui compte, c’est l’augmentation du délai entre le moment où un photon infrarouge est émis par le sol et le moment où il est libéré dans l’espace intersidéral (enfin, c’est pas le même, mais vous m’avez compris). Plus ce délai est long, plus il y a d’énergie dans l’atmosphère, plus il fait chaud.

                            Et donc, plus de CO2 = plus de molécules de CO2 qui jouent au ping pong avec des photons infrarouges, et donc des photons infrarouges qui restent plus, longtemps (c’est pas les mêmes, évidemment), et donc plus d’énergie thermique dans l’atmosphère, et donc plus de température. Et cela justement parce que le taux de CO2 est suffisant pour que tous les photons soit absorbés (saturation). Photons transformés en énergie cinétique et inversement jusqu’à ce que l’énergie soit dissipée dans l’espace. Mais plus il y a de CO2 plus c’est long, plus l’équilibre thermique se fait à une température élevée.

                            C’est un problème d’équilibre dynamique, et pas qu’un bilan d’énergie ou/et un bilan radiatif.

                            Votre point 4 peut être très inquiétant. En effet, quelle est la cause et quelle est l’effet ? Mais si j’ai raison, et que l’augmentation du taux de CO2 augmente bien la température, alors il s’agit d’une boucle de rétroaction positive : plus de CO2 = on a plus chaud = encore plus de CO2 émis par les océans... Et il semble que, malheureusement, il y en a d’autres de ces boucles... Liées à la vapeur d’eau et autres.

                            La question a été posé il y a 2 ou 3 décennies, et la réponse donnée : le taux de CO2 dans l’atmosphère est la cause. C’est évidemment réfutable, mais le consensus aujourd’hui est bien celui là.

                            Quant au climat qui aurait été tel ou tel dans le passé avec tel ou tel taux de CO2, ça dépend d’une telle palanquée de paramètres géologiques que ce sont des spéculations très hasardeuses. Comme vous l’écrivez, il y a des cycles, et toutes sortes de choses. Mais ici, on parle d’un réchauffement à l’échelle d’une ou deux génération, à paramètres géologiques constants, et c’est une toute autre affaire.

                            Je peux aussi choisir un phénomène du passé qui abonde dans mon sens, bien qu’il ne fasse pas avancer le shmilblick pour les raisons que je viens d’évoquer, mais qui j’en suis sûr vous intéressera :

                            Savez vous que la vie a failli disparaitre sur Terre quand des algues ont « inventer » la photosynthèse ? Ce fut un immense succès de l’évolution. Trop, peut-être. Les algues ont tellement fait chuter le taux de CO2 dans l’atmosphère que la Terre c’est entièrement recouverte de glace, sauf une bande d’eau libre autour de l’équateur. Il a fallu des centaines de millions d’années pour que l’équilibre soit rétabli.

                            Quant à l’argument qui consiste à affirmer que les autres planètes se réchauffent aussi, ce n’est pas très sérieux... D’abord si c’était vrai, je ne vois pas trop ce que ça prouverait à moins de savoir pourquoi. Et ensuite, c’est faux.


                          • @pemile
                            Et donc les sous produits de tes méga plateformes flottantes à copntenairs qui sillonnent les mers avec le dégagement de souffre (sous produit de la combustion) n’y est pour rien dans l’en,vironnement des oceans
                             
                            Qui est contre ce que Donald dénonce en ce moment ?
                            Suffis de lire ici qui ecris quoi !
                             
                            Qui est contre le localisme qui reduirais ipso-facto bien sur ce nombre de bateaux
                             
                            Qui ?
                            Je veut des noms !


                          • @Dudule
                            "ce qui compte, c’est l’augmentation du délai entre le moment où un photon infrarouge est émis par le sol et le moment où il est libéré dans l’espace intersidéral (enfin, c’est pas le même, mais vous m’avez compris). Plus ce délai est long, plus il y a d’énergie dans l’atmosphère, plus il fait chaud.

                            ..."

                            Et quel est le plus grand phénomeene qui crée ce couverce verifiable par n’importe qui surtout en hiver la nuit
                             
                            C’est avec un ciel clatr qu’il fais le plus froid ou avec un ciel tres nuageux d’apres vous !
                            Avec le ciel tres clair evidemment
                             
                            Donc pour les nuages ou ici il me semble bienb que c’est environ 20% contrairement a votre quazi pinuts de co2
                            vous faites comment la pour les nuages ?


                          • pemile pemile 4 avril 19:00

                            @@SilentArrow

                            PS : Le dégazage actuel de CO2 par les remontées d’eaux froides dans l’océan Austral c’est du CO2 datant de la période préindustrielle


                          • SilentArrow 4 avril 19:06

                            @pemile
                             

                            PS : Le dégazage actuel de CO2 par les remontées d’eaux froides dans l’océan Austral c’est du CO2 datant de la période préindustrielle

                            Quelle différence entre une molécule de CO₂ datant de la période préindustrielle et une autre ? Les molécules récentes sont-elle porteuses d’un certificat de vaccination ?

                          • @Dudule
                            Et pour la jouurnée donc la ou le soleil est actif
                            L’evaporation des oceans est un consommateur d’energie, la magie n’existe pas
                            Doinc plus la planete se rechauffe plus il y aura d’évaporation elle s’autoregulera globalement d’elle meme et comme plus il y a de c02 plus il y aura de plantes qui adorent le co2 et les plantes aussi participent à l"évaporation
                            De toute maniere les dingueries des echauffistes ne tiennent pas la route personne ne sais vraiment en fait
                            Pour preuves les rabachages des rechauffistes alarmuistes il y a a peine deux ou troius ans qui nous expliquaient que la franbce du au rechauffement climatique inévitable ressemblerai au sahara ...pensant a ajoiuter par la meme occasion une nouvelle taxe sur l’eau ... ben tiens ...
                             
                            Un gaufrage verifiable par tous , depuis 100 ans les nappes phréatiques dans leurs moyenne n’ont jamais étées aussi élevées, je parle ici du pays ouy je vis car ou je suis aucune infox , intox n’est posqsible , rarement vu autant de moustiques, escargots, larves gluantes diversses et variées en region parisienne et meme dans lk’est , rarement vu autant d’arbres qui tombent simplement car le sol tant saturé d’eau ne tiens plus leur systeme racinaire et c’est toute la motte d’ancrage qui pars avec l’arbre
                            Le Paysans qui s’embourbent ou ne peuvent plus planter
                             
                            Bref des fakes news !


                          • @SilentArrow
                            Les gus sont incapables de te predire l’etat des nappes phratiques a deux ans pres , il se gauffrent magistralement et pas qu’un peu , de maniere centenaire carrément
                            Et ensuite ils viennent te causer des molécules de co2 de l’etre preindustrielle et pourquoi pas de celles du prout de mamouth ?
                             
                            Bref wake-up les escroclogistes et les bonimenteurs de tous poils juste la pour faire grimper l’indice de leurs actions et ruiner par la meme occasion le reste des francais à coup de taxes diverses qui ne s’en sortent plus le 10 du mois !


                          • pemile pemile 4 avril 19:17

                            @SilentArrow « Quelle différence entre une molécule de CO₂ datant de la période préindustrielle et une autre ? »

                            Son embauche pour jouer dans ton emballement immédiat sur « un petit réchauffement » ? smiley

                            Ne perds par ton temps à biaiser, tu as du boulot pour répondre au post de @Dudule de 18 ;48 !


                          • @SilentArrow
                            j’etaye ce que je dis
                             
                            Sols gorgés d’eau : « entre 5 et 10 % des parcelles agricoles à refaire »
                            Les cumuls de pluie depuis un an et demi ont fragilisé les sols, dans le grand quart nord-ouest de la France.
                            Jean-Charles Deswarte, ingénieur en physiologie des plantes chez Arvalis, l’Institut du végétal, livre un premier diagnostic.....
                             
                            Un rewind sur ce que nous racontaient les escrologistes en 2022 sur d’eux
                            https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/dossiers-thematiques/impacts/secheresse
                             
                            Le changement climatique accélère la sécheresse en France, qui gagne des territoires toujours plus nombreux.
                             
                            Le risque est majeur : manquer d’eau dans notre pays.
                             
                            Que prévoient les climatologues ?
                             

                            (Les escroilogistes de tous poils , d’la merde c’est sous notre pif

                            et pas un mois pas deux , depuis un an et demi c’est saturé d’eau ou quazi
                            faut etre un taliban maboul pour dire l’inverse )
                             
                            Quelles solutions pour éviter les pénuries ?
                            Envoyer chier lres escrocs et ces oiseaux de malheur

                            Comment s’adapter ?
                            En foutant les incapables dehors, en créant des bassins de retentioin pour stocker l’eau lorsqu’il y en a trop coomme en ce moùment et l’utiliser lorsqu’on en manque car a un moment nous en manquerons 
                            pas plus con que ca
                            le climat n’a jamais eté lineraire et ne le sera pas 
                            il faut avec le recul avoir un paquet de boulons en moins pour le croire linéaire
                             
                            Le point dans ce dossier.

                            C’est cela ouii


                          • @pemile
                            C’est du aux prouts de peroidactyles ^^
                            Sur on est en sécheresse grave comme prévu ^^
                            Les paroles des bonimenteurs s’envolent leurs liens restent !
                             
                            Un peu comme l’immigration est une chance pour la France p ex
                            Ou le « sentiment » d’insécurité

                            On peut tous constater , juste a sortir dehors pour en etre certain smiley smiley


                          • SilentArrow 5 avril 09:18

                            @Dudule
                             

                            D’abord, si une molécule prend de l’énergie cinétique, elle est plus chaude... Ec dans un gaz est proportionnelle à T, vous vous souvenez surement.

                            L’idée générale est correcte, mais la formulation est maladroite. Une molécule n’est ni chaude ni froide. Le concept de température ne s’applique qu’à un gaz pas à une molécule individuelle. Et de fait, la température d’un gaz est liée à l’énergie cinétique moyenne de ses molécules. Passons.
                             

                            Et donc, je ne vois pas bien en quoi le fait que l’atmosphère réchauffe le sol par rayonnement ou par friction change quoi que ce soit au problème. Je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que vous voulez dire. Par contre le sol réémet bien des infrarouges quel que soit la façon dont on le chauffe.

                            Le sol émet son rayonnement thermique quelle que soit la façon dont on le chauffe. Cela est tout à fait correct. La forme du spectre est donnée par la formule de Plank et ne dépend que de la température du sol. J’ai tenu à dissiper un malentendu qui consiste à affirmer que les molécules de CO₂ qui ont absorbé un photon se désexcitent en réémettant un photon. Cela ne se passe pas ainsi dans la basse atmosphère, du fait de la fréquence des collisions dues à l’agitation thermique.
                             

                            En fait, l’effet de serre c’est l’atmosphère qui stocke de l’énergie, parce qu’elle introduit un délai entre le moment où de l’énergie solaire atteint la Terre et le moment où cette énergie est réémise, c’est tout. Peu importe de quelle façon, sur le principe.

                            Là encore, tout à fait d’accord. Cela colle d’ailleurs mieux avec mon explication de la désexcitation par le canal cinétique que par le canal radiatif. Les photons absorbés disparaissent en se convertissant en énergie cinétique des molécules d’air, donc en chaleur stockée dans l’atmosphère.
                             

                            Ensuite, il se trouve que l’émission thermique chère à l’auteur, sur notre planète tempérée, se trouve dans l’infrarouge, fréquence d’absorption de prédilection du CO2, ce qui allonge ce délai. Voilà simplement en quels termes on peut poser le problème. Saturation de l’absorption, globalement, forcément, l’atmosphère est opaque aux infrarouges.

                            L’atmosphère est transparente aux infrarouges sauf pour quelques bandes de fréquences qui coïncident avec les bandes d’absorption de certains gaz comme le CO₂ ou l’H₂O. Ce n’est donc pas dans ce sens qu’il faut comprendre le mécanisme de saturation.

                            Le sol à une température donnée émet tout un spectre de fréquences dont l’enveloppe est la courbe de Plank. L’aire comprise sous cette courbe, c’est l’énergie totale du rayonnement thermique, proportionnelle à T⁴. L’aire comprise dans la bande d’absorption du CO₂, c’est l’énergie totale absorbée par le CO₂. À la concentration actuelle de CO₂ atmosphérique, les photons qui se trouvent dans cette bande d’absorption sont en fait absorbés sur une épaisseur d’atmosphère ridiculement faible de moins de 10 m. Si on ajoute du CO₂, les mêmes photons, pas un de plus, seront tout simplement absorbés sur une épaisseur d’air plus mince. Mais c’est toujours la même énergie qui sera transmise de ces photons absorbés aux molécules de l’air. Il n’y aura donc pas de réchauffement.
                            Si, par contre, la concentration de CO₂ était tellement faible que l’atmosphère ne serait pas capable de les absorber tous sur son épaisseur de quelques 100 km, alors, bien sûr, en ajoutant du CO₂ on réduirait le nombre de ces photons qui fuitent vers l’espace sans être absorbés et on aurait un réchauffement.
                             

                            Votre point 4 peut être très inquiétant. En effet, quelle est la cause et quelle est l’effet ? Mais si j’ai raison, et que l’augmentation du taux de CO2 augmente bien la température, alors il s’agit d’une boucle de rétroaction positive : plus de CO2 = on a plus chaud = encore plus de CO2 émis par les océans... Et il semble que, malheureusement, il y en a d’autres de ces boucles... Liées à la vapeur d’eau et autres.

                            En effet, il devrait y avoir un effet de rétroaction positive avec le CO₂. Mais aussi avec la vapeur d’eau (plus la mer est chaude, plus elle évapore) et avec le méthane piégé dans le pergélisol (qui fond lorsque le climat se réchauffe).
                            La Terre devrait devenir rapidement un enfer comme Vénus. Et pourtant, cela ne se produit pas et on n’a aucune preuve que cela se soit produit dans le passé. Il doit donc y avoir des mécanismes autorégulants et je pense que cet effet de saturation de l’effet de serre en est un. Probablement pas le seul.
                             

                            Quant à l’argument qui consiste à affirmer que les autres planètes se réchauffent aussi, ce n’est pas très sérieux... D’abord si c’était vrai, je ne vois pas trop ce que ça prouverait à moins de savoir pourquoi. Et ensuite, c’est faux.

                            Si toutes les planètes du système solaire se réchauffent en même temps, la cause de ce réchauffement ne peut manifestement être le CO₂ anthropique, donc il faut chercher autre chose. Voilà ce que cela prouve. Maintenant, je suis d’accord avec vous qu’il faut prendre cette information avec précaution et attendre des confirmations.

                          • Bonsens 5 avril 16:56

                            @Dudule
                            Quel fatras !


                          • Bonsens 5 avril 17:18

                            @SilentArrow

                            Je confirme que sur le point 1 qui est à la base de la théorie de ’l’effet de serre radiatif’ du GIEC, vous avez entièrement raison. Le gaz carbonique ne peut réémettre de la lumière dans la bande des 15µm sous les pressions élevées de la basse atmosphère avec des probabilités de collisions bien plus élevées que celles de déexcitation radiative. Je m’étonne que nos brillants climatologues ne s’insurgent pas de voir de tel non sens 
                            Il y a effectivement des choses curieuses dans la science du climat ! Mais l’AFP et ses Fact Checkers va surement y mettre rapidement bon ordre.


                          • Bonsens 5 avril 17:33

                            @Dudule
                            vous vous étonnez que SilentArrow ait ajouté la courbe de Rayley-Jeans en même temps que les courbes de Planck du corps noir.
                            Cette courbe a une importance historique énorme car c’est elle, et le fait qu’elle ne fonctionnait pas dans l’ultraviolet (catastophe ultraviolette) qui a mis Planck sur la voie de la quantification de la lumière avec toutes les conséquences que l’on connait aujourd’hui.
                            Rien que pour cela, elle mérite d’être rappelée ; même si elle a été reconnue comme fausse, elle prouve que la science évolue sans cesse et que les vérités d’un jour ne sont pas forcément celles du lendemain.
                            Dans le domaine de la climatologie, certains devraient méditer cette réflexion et essayer de se remettre en cause plutôt que de faire des procès en sorcellerie à ceux qui sortent de la pensée unique.


                          • pemile pemile 5 avril 20:00

                            @Bonsens « @Dudule Quel fatras ! »

                             smiley

                            Et les théories de @SilentArrow d’un effet de serre du CO₂ forcément saturé car sinon un emballement aurait dû se produire par dégazage des océans au moindre « petit réchauffement  » ?


                          • SilentArrow 6 avril 10:26

                            @Bonsens
                             

                            Le gaz carbonique ne peut réémettre de la lumière dans la bande des 15µm sous les pressions élevées de la basse atmosphère avec des probabilités de collisions bien plus élevées que celles de déexcitation radiative.

                            Ça fait plaisir de rencontrer quelqu’un qui est conscient de ce problème dans les élucubrations du GIEC.

                          • pemile pemile 6 avril 23:05

                            @SilentArrow " Ça fait plaisir de rencontrer quelqu’un qui est conscient de ce problème dans les élucubrations du GIEC. « 

                            Vous voulez tous les deux prétendre que les modèles du GIEC disent qu’il y a une émission IR dans la bande des 15µm depuis la basse atmosphère ??!! smiley

                            Z’êtes au courant que pour le rayonnement thermique émis par la terre, à part une bande entre 8 et 12 μm, dite » fenêtre atmosphérique ", la basse atmosphère est opaque ?


                          • Bonsens 7 avril 08:36

                            @pemile
                            Visiblement vos deux remarques précédentes montrent que vous n’avez qu’une connaisance très superficielle de la question. 


                          • pemile pemile 7 avril 10:21

                            @Bonsens « Visiblement vos deux remarques précédentes montrent que vous n’avez qu’une connaisance très superficielle de la question. »

                            C’est ta réponse à mes deux simples questions, une attaque gratuite et une fuite ???!! smiley

                            https://www.agoravox.fr/commentaire6820244
                            https://www.agoravox.fr/commentaire6820244


                          • pemile pemile 7 avril 10:30

                            @Bonsens

                            Premier lien en doublon, le deuxième :

                            https://www.agoravox.fr/commentaire6820378


                          • SilentArrow 7 avril 15:59

                            @Bonsens
                             

                            vous vous étonnez que SilentArrow ait ajouté la courbe de Rayley-Jeans en même temps que les courbes de Planck du corps noir.

                            En fait, c’est à l’auteur Zevengeur que revient l’honneur d’avoir représenté les lois de Rayleigh-Jeans et de Plank.

                            Avant Plank, on avait la loi de Wien qui donnait de bons résultats en hautes fréquences et la loi de Rayleigh-Jeans qui convenait pour les basses fréquences.

                            Plank a trouvé une formule permettant d’interpoler ces deux lois et de rendre compte des mesures sur tout le spectre. La démarche de Plank était purement heuristique : sa formule fonctionnait mais personne ne savait pourquoi.

                            Quelques années plus tard, Plank s’est de nouveau attaqué au problème. Cette fois, en calculant tous les modes propres électromagnétiques pouvant exister dans une cavité cubique aux parois parfaitement réfléchissantes et en examinant comment se distribue l’énergie sur ces modes, utilisant pour cela les méthodes probabilistiques élaborées dans la théorie cinétique des gaz encore toute fraîche. Il s’est alors aperçu qu’il pouvait retrouver sa formule d’interpolation, à condition d’accepter que l’énergie d’un mode ne peut varier que par quanta proportionnels à la fréquence du mode. C’est un des points de départ de la mécanique quantique.


                          • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 3 avril 21:03

                            Très intéressant.

                            Je ne ferai aucun commentaire du point de vue scientifique.

                            Le réchauffement climatique, l’alerte sur celui-ci, ne constitue en soi aucun scandale, au contraire. C’est le principe de précaution qui prime afin de laisser aux générations futures un monde vivable.

                            Supposons que cela soit vrai.

                            Il y a alors une urgence systémique à prendre en compte. Aller vers une croissance limitée, modifier nos comportements, choisir la proximité plutôt que l’éloignement pour les marchandises, préférer l’artisanat à la grande industriel, le local plutôt que le global, le train plutôt que le camion ou la voiture et donc développer des réseaux ferroviaires denses. Développer des quartiers où le bâti et la végétation sont équilibrés, créer des jardins en ville, ou suspendus, par exemple.

                            Que ce passe-t-il en fait ? Exactement l’inverse. Avec internet et Amazon, c’est le global qui prime. Ils continuent de supprimer les petites lignes. Il créent des zones d’exclusion sociale pour empêcher le pauvre de polluer les beaux centre-ville, interdisent les automobiles polluantes, mais les camions continuent de sillonner les routes et toujours davantage. Les super-riches continuent de se déplacer en jet tandis que la pauvres doivent prendre le vélo. Ils détruisent les petite pavillons avec leurs jardins, leur faune et leur flore, pour construire des « écoquartiers » sans le moindre brin d’herbe.

                            Il y a donc contradiction entre les discours et la réalité.

                            Je lie cela à la volonté du système capitaliste de se débarrasser de l’industrie matérielle pour la remplacer par l’immatérielle, du fait de taux de profits bien plus élevés. La théorie du réchauffement vient à point nommé et la folie des écologistes qui veulent y compris nous interdire d’habiter là où on le souhaite ou de manger ce que bon nous semble constitue également un appui précieux dans ce sens là.

                            Ils commencent à paniquer du fait d’une progressive prise de conscience et de la baisse tendancielle des taux de profits immatériels (comme pour le matériel, mais pour d’autres raison : ratio capital fixe capital variable) due à l’ouverture et la diffusion des données et des connaissances.

                            D’où la nouvelle idée de la guerre qui fait taire les oppositions et permet d’anéantir une partie de la population, comme en Ukraine. S’il y a une guerre nucléaire, ce que souhaite apparemment Macron, les conséquences sur l’environnement seront évidemment catastrophiques. Ils n’ont donc rien à faire de l’environnement. Ce n’est qu’un leurre.

                            Je ne sais pas s’il est urgent de réduire les gaz à effet de serre, par contre il est urgentissime de remplacer nos politiciens et financiers qui sont des criminels contre l’humanité. Ce sont les principaux nuisibles de la planète.


                            • Octave Lebel Octave Lebel 4 avril 09:56

                              @Jean-Paul Foscarvel

                              Cela n’existe pas comme cela.

                              « Je lie cela à la volonté du système capitaliste de se débarrasser de l’industrie matérielle pour la remplacer par l’immatérielle »

                              Il faut de lourdes infrastructures mobilisant du foncier ici même, des infrastructures minières et énergétiques et beaucoup de transports et stockages (Amazon) en tous genres pour faire fonctionner cette économie. Pour une bonne part du surplus non essentiel en renouvellement rapide voire du divertissement. Quand d’autres sont dans le besoin élémentaire non satisfait. Produisant du profit rapide, peu taxé, des qualités de travail dégradées et du chômage. Avec beaucoup d’externalisations concernant les impacts et nuisances engendrés  par l’extraction, le traitement et la consommation de ressources limitées dans une fuite en avant irresponsable. Et les écologistes où l’on rassemble sous ce terme un peu de tout et beaucoup de désinformation et caricatures sont ainsi traités depuis très longtemps, une des composantes de la propagande des populistes au service des oligarchies. Qui ont besoin de nous tenir dans l’ignorance et la division, occupés à des mises en impasse polémiques et stériles. Avons-nous l’envie d’être leurs idiots utiles ou leurs imbéciles attendus ?

                              Ce genre d’article, c’est ici devenu comme un marronnier incontournable avec toujours les mêmes agents pour en faire le SAV. Que l’on n’a jamais vu se risquer à tenir une réflexion un peu consistante.


                            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 4 avril 10:01

                              @Octave Lebel
                               
                              ’’ « Je lie cela à la volonté du système capitaliste de se débarrasser de l’industrie matérielle pour la remplacer par l’immatérielle » ’’
                                >
                               Il ne pourrait y avoir d’industrie immatérielle sans industrie matérielle.


                            • Octave Lebel Octave Lebel 4 avril 10:28

                              Pour nourrir la réflexion de ceux qui en ont assez de ces charlatans qui avec des postures de rebelle essaient de répandre l’idée qu’il ne faut rien changer en profondeur en alimentant en fait le lobbying des gros actionnaires qui comptent bien profiter de la situation tant qu’ils peuvent tout en essayant de tirer profit des alternatives en élaboration en reportant les charges sur d’autres. Augmentons notre réflexion sur le fond du sujet et notre lucidité et vigilance vis-vis des propagandes qui patrouillent ici pour nous égarer et nous diviser, nous détournant d’une réflexion sur l’intérêt général.

                              → "Comment bifurquer : les principes de la planification écologique" avec Cédric Duran, économiste, Maître de Conférences à l’université Paris 13. (58 mn)

                              https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/entendez-vous-l-eco/comment-bifurquer-avec-cedric-durand-lithium-cuivre-quels-defis-pour-la-production-francaise-de-metaux-1825980

                               

                               


                              • leypanou 4 avril 11:09

                                @Octave Lebel
                                LFI (et le NFP) est génétiquement irrécupérable car promoteur de l’Agenda 2030 de l’ONU et toutes les conséquences qui vont avec.
                                Ne pas savoir que la fable climatique a été créée et promue par des gens comme Rockefeller vous ôte toute crédibilité.


                              • SilentArrow 4 avril 18:25

                                @Octave Lebel

                                Vous allez nous expliquer à coup de poncifs comment fonctionne l’effet de serre, vous ?


                              • @Octave Lebel
                                "..en alimentant en fait le lobbying des gros actionnaires qui comptent bien profiter de la situation tant qu’ils peuvent tout en essayant de tirer profit des alternatives en élaboration en reportant les charges sur d’autres.

                                "

                                Je vous sens bien silencieux à la LFI sur le cout de l’electricité vs les Francais (et leurs industries) avec les moulins à vents qui coutent une fortune qui sont inneficaces dans un environnement à 70% de bnucleaire et quiu rapportent une veritable manne financiere a vos actionnaires ou vous e faites meme plus illusion mon ami , idem pour les metaux, les terres rares et le ciment utilisé que vos moulins a vent embarquent, je ne vous cause meme pas de l’effet sur la faune (hachoir à oiseaux)
                                Mais touit ceci etais bienb promottionné par le cap du bien la Tondelier, La Rousseau, ; Vous LFI, seul le PCF et Fabien Roussel que vous qualifiez de Doriot etais contre car en connaissant les désastres pour les Francais que vous meprisez dans cette petite caste de parasites qu’est devenue ce regroupement de mafieux , soutenue bien sur par les radios d’etats et le service public qui n’est plus que l’ombre de lui-meme


                              • @Octave Lebel
                                Comme les ZFE qui veulent ecarter les gueux des centres villes ou LFI regne en maitre des lieux électoralement...
                                Heureusement que le RN et d’autres partis dénoncent cette exclusion sociale

                                Si un ici est tres mal placé politiquement pour venir l’ouvrir c’est bien vous à travers les choix cartastrophiques de votre parti et ses alliances avec les verts pasqteques , vert dehors , rouge dedans


                              • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 4 avril 12:00

                                Un article clair et bien écrit.

                                Ceci dit, il y a un peu moins de 40 ans, j’ai écrit dans le défunt New York City Tribune un article sur la corrélation entre les pics de CO2 et les températures en se basant sur une étude des carottes de glace prélevées dans l’Antarctique par les Russes. Les pics de CO2 suivaient de plusieurs siècles les pics de température, la raison invoquée étant le dégazage en CO2 des océans. En d’autres termes la relation causale CO2  Températures était inverse de celle de la théorie du réchauffement anthropique du GIEC. Que faire ? En tout cas, je garde sans mauvaise conscience une Touran VW diesel de 2006 même si elle n’a pas la pastille pour les ZFE. 


                                • SilentArrow 4 avril 18:55

                                  @Bernard Mitjavile
                                   

                                  En tout cas, je garde sans mauvaise conscience une Touran VW diesel de 2006 même si elle n’a pas la pastille pour les ZFE.

                                  Le CO₂ rejeté par votre diesel ne peut en aucune façon réchauffer la planète, tout au plus la reverdir.
                                  Ce qui pourrait la réchauffer, ce sont les fines particules de suie qui vont noircir légèrement les glaces du pole nord et diminuer son albédo. Mais on manque de recherches sur ce sujet, comme par hasard.

                                  Et je suppose qu’un modèle 2006 est muni de filtres adéquats.

                                  Par contre, regardez vos « amis les Allemands ». Sous la pression des verdâtres, ils ont remplacé leurs centrales nucléaires par des moulins à vent qui ne tournent pas aussi souvent qu’à leur tour et qu’il faut suppléer par des centrales thermiques qui brûlent du charbon et rejettent des suies dans l’atmosphère, suies qui atterrissent forcément sur les glaces arctiques.

                                  L’écologie de notre planète à tous est trop précieuse pour la confier à des écolos imbéciles et citadins qui en voyant une vache seraient incapables de dire de quel côté est la tête et de quel côté est le...


                                • Epsilone 4 avril 12:17

                                  Il existe une critique du réchauffisme qui me semble plus directe et plus percutante et dont vous n’avez pas parlé et qui part de l’histoire de la terre et de la géologie. Celle-ci montre que le taux de CO2 a atteint 7000 ppm il y a 500 millions d’années et que les variations de la température moyenne sont décorrélés du taux de CO2. Cette argumentation a été développé par Patrick Moore et voici un article à ce sujet :

                                  https://www.tececo.com/sustainability.geomimicry.php


                                  • SilentArrow 4 avril 16:07

                                    @Epsilone

                                    C’est exact, et ce n’est pas la seule fois que le taux de CO₂ a dépassé largement la valeur actuelle.

                                    Même le très bien pensant Wikipedia est forcé de l’avouer dans son article sur le Carbonifère où il donne une valeur de 2 à 3 fois la valeur en vigueur avant l’ère industrielle mais qui n’aurait pas conduit à une surchauffe.

                                    (Il y a quelques années, la valeur citée dans cet article de Wikipedia était 30 fois le taux de l’époque industrielle au lieu de 3 fois. J’ai quelques fois cité cette valeur en pouffant de rire, ce qui a peut-être conduit les auteurs à revenir à des chiffres plus vraisemblables.)


                                  • Jason Jason 4 avril 17:26

                                    Voilà un article très persuasif mais qui me rend très perplexe.

                                    J’envisage deux options, soit ne rien faire pour essayer de corriger le réchauffement climatique et ignorer les rapports du GIEC, soit agir pour contrer l’effet de serre du CO2 et du méthane. Dans les deux cas de figure il s’agit de prendre des risques. En ne faisant rien on économise des milliards et tout continue comme avant, Ou bien les Etats dépensent des sommes énormes (option GIEC) pour enrayer un phénomène dont on connaît mal les origines et pour des résultats incertains.


                                    D’un côté on court un risque financier, de l’autre le risque est un saut dans l’inconnu en ne faisant rien et constater les dégâts.


                                    Mon raisonnement peut paraître naïf, mais des deux risques, j’opterais pour le risque financier.


                                    • Zevengeur Zevengeur 4 avril 17:53

                                      @Jason

                                      De toutes manières, coté Français nous sommes déjà les meilleurs élèves de la planète avec 0.8% du total de CO2 émis. Donc détruire ce qui reste de notre économie en investissant des centaines de milliards sur le dos des Français dans les éoliennes qui ne sont pas recyclables et qui sont délétères pour la nature (oiseaux, etc) est une aberration.
                                      Pour l’Europe, je crois qu’on est à 6% du total mondial et les autres grands pays ne faisant rien (Chine, Inde, USA), idem : quel intérêt de se suicider en détruisant l’économie de l’UE ?

                                      Citons alors l’Allemagne qui est un cas d’école :
                                      1/ dans un premier temps grâce

                                      à la stupidité des écolos (grunen), ils ont stoppé leurs centrales nucléaires non polluantes (*)
                                      2/ puis l’imbécilité du SPD associé aux écolos (bis) avec une couche d’UE (VD Leyen), ils se sont coupés du gaz russe bon marché et peu polluant qui coulait à flot et ont ainsi rouvert massivement des centrales à charbon (*) émettant des tonnes de CO2 venant polluer le nord de la France.

                                      (*) Les énergies intermittentes ne pouvant produire seules, elles doivent obligatoirement être doublées avec des centrales classiques pour produire en absence de vent ou de soleil !


                                    • Jason Jason 4 avril 20:27

                                      @Zevengeur

                                      Donc, si j’en juge par votre commentaire, vous avez fait le choix de prendre le risque et de ne rien faire. L’avenir jugera.


                                    • Zevengeur Zevengeur 4 avril 20:53

                                      @Jason

                                      Le but de mon article était de montrer que les modèles du GIEC ne valent pas un clou.
                                      Pas un clou implique donc de ne pas détruire notre économie pour rien, d’autant que 80% du reste du monde ne prend aucune mesure de réduction des émissions de CO2 !
                                      Quand bien même (je n’y crois pas), la production anthropique de CO2 serait délétère, des mesures drastiques prises par la petite UE n’y changeraient rien...


                                    • Jason Jason 5 avril 09:36

                                      @Zevengeur

                                      Désolé, mais vous faites un raccourci inacceptable, c’est de dire que les préconisations du GIEC (même si on peut les critiquer) mèneraient inexorablement à la destruction de notre économie. Prouvez qu’un tel scénario est possible.


                                      D’un côté vous faites un article très élaboré, mais votre conclusion est tirée d’un chapeau !


                                    • Zevengeur Zevengeur 5 avril 14:09

                                      @Jason

                                      L’économie française est déjà en très mauvais état du fait de l’Euro, trop fort pour cette dernière et de la désindustrialisation voulue par l’idéologie de la mondialisation, ajoutons en sus le cout du travail plus élevé qu’ailleurs qui contribue à plomber les exportations.
                                      Les allemands et les italiens n’ont pas fait la même erreur, d’ailleurs pour ces derniers la politique de Meloni semble porter ses fruits sur ce sujet.

                                      L’économie comme le dit Charles Gave, c’est de l’énergie transformée.
                                      Nous avions, avons toujours, la chance d’avoir une électricité bon marché grâce aux centrales nucléaires soit un prix de revient d’environ 60 €/Mwh.
                                      La double idiotie concerne d’abord le tarif européen de marché de l’électricité t(prix de vente aux entreprises et particuliers) adossé à celui des centrales à gaz et charbon allemandes qui n’a aucun rapport avec notre tarif de production.

                                      De plus, si on investit des centaines de milliards dans des éoliennes, ces couts d’investissements seront répercutés sur le prix de revient de notre électricité.
                                      Et donc notre économie sera encore plus plombée par cette augmentation.

                                      Ces éoliennes ne servent à rien car les centrales nucléaires suffisent largement à assurer notre consommation.
                                      -> il est urgent d’arrêter cette folie !


                                    • Bonsens 5 avril 14:20

                                      @Zevengeur pour complèment d’informations sur ses remarques pertinentes conernant les énergies intermittentes.

                                      L’introduction des énergies intermittentes (photovoltaïque et plus encore éoliennes) particulièrement en France où le mix énergétique est déjà décarboné à 90% (nucléaire + hydraulique) est une catastrophe à plusieurs niveaux :

                                      1. Fiabilité et sureté : 

                                      Ni les filières solaires, ni encore moins éoliennes ne peuvent conduire à une production pilotable ; elles sont fondamentalement intermittentes et en partie aléatoires.

                                      Elles ne peuvent donc qu’être associées à des filières pilotables qui doivent s’effacer en partie quand les filières intermittentes, à qui on donne de façon arbitraire la priorité, se mettent à produire alors que la demande en électricité ne le justifie pas. Elles conduisent donc fatalement à un fonctionnement en yo-yo des filières pilotables qui n’est jamais souhaitable. C’est encore plus vrai en France où la filière nucléaire constitue la principale source de production électrique.

                                      Le nucléaire a, dès son introduction, été conçue pour fournir une production électrique de base de façon relativement stable et non pour suivre des fluctuations de puissance que peuvent imposer l’éolien terrestre pour ne pointer que le plus délétère.

                                      Ce point a parfaitement été souligné dans le Rapport IGSNR 2024 (Inspecteur Général pour la Sureté Nucléaire et la Radioprotection) en particulier page 13 :

                                      ‘La priorité donnée aux EnR, dans une complémentarité unilatérale nucléaire-EnR, conduit à des variations de puissance dont il serait d’autant plus opportun de se dispenser qu’elles ne sont jamais anodines sur la sûreté, notamment la maîtrise de la réactivité, et sur la maintenabilité, la longévité et le coût d’exploitation de nos installations’.

                                      Il semble avoir été totalement ignoré dans la programmation à venir où la forte progression particulièrement de l’éolien terrestre, mais aussi de l’éolien en mer et du solaire photovoltaïque, constitue un danger majeur pour nos installations pilotables.

                                      La véritable complémentarité initiale nucléaire-hydraulique permettait de contourner complètement ce point délicat : les nouvelles règles du jeu et le développement inconsidéré des filières intermittentes, le mettent au premier plan. 

                                      1. Sur le plan économique  :

                                      L’introduction à marche forcée des filières intermittentes conduit inévitablement à un surdimensionnement des puissances de production installées avec un énorme impact du point de vue économique. Dans un pays dont la dette atteint plus de 3300 milliards d’euros, et dont le déficit commercial dépasse en 2024 les 80 milliards d’euros, ce point est loin d’être anodin surtout quand on sait que panneaux photovoltaïques et éoliennes sont essentiellement importés !

                                      Avec la future prévision pluriannuelle de l’énergie PPE3, la puissance de production électrique installée devrait atteindre plus du double de la puissance électrique installée nécessaire en France avec comme conséquence évidente une sous-utilisation dramatique des moyens pilotables en place et une rentabilité économique de ces moyens incontournables fortement dégradée.

                                      Notons aussi qu’avec la complémentarité nucléaire-hydraulique seule, la France possédait une production électrique décarbonée à plus de 90%. La France émet toujours plus de six fois moins de CO2 que l’Allemagne, mais l’introduction toujours plus élevée des filières intermittentes globalement plus productrices de CO2 que le nucléaire ( 6 grammes par kWh produit pour le nucléaire contre 12 g/kWh et 18g/kWh produit respectivement pour l’éolien terrestre et en mer, 45g/kWh produit pour le solaire photovoltaïque) et favorisant la mise en route des centrales fossiles (gaz, charbon) à plus faible inertie, va inéluctablement dégrader ce bilan vertueux.

                                      Il faut bien sûr ajouter à ce désastre économique lié au surdimensionnement en puissance installée des installations, le coût de renforcement pharaonique des réseaux électriques qui découle de l’intermittence des nouvelles filières de production et de leur extrême délocalisation. Il va se chiffrer en centaines de milliards d’euros dans les toutes prochaines années !

                                      Le résultat inéluctable de ces inconséquences techniques et économiques sera un accroissement de la dette française et une hausse vertigineuse des tarifs de l’électricité qui pénalisera chaque habitant et l’ensemble de notre industrie déjà défaillante.

                                      Sans oublier le pire avec la probabilité de plus en plus élevée d’un ‘black-out’ électrique catastrophique pour l’ensemble de notre industrie et du fonctionnement de notre pays.

                                      1. Sur l’impact environnemental :

                                      L’éolien et le solaire utilisent beaucoup de fonciers et les surfaces occupées par ces installations va inexorablement prendre des parts démesurées de la superficie du pays. C’est déjà vrai pour l’éolien terrestre dans certaines régions, ça va le devenir pour le solaire avec la mise en place de parcs solaires de plus en plus gigantesques au détriment des surfaces naturelles.

                                      Cette situation, ubuesque en termes de surfaces occupées, va évidemment impacter un pourcentage de plus en plus grand de la population française qui va devoir supporter les nuisances permanentes particulièrement élevées de ces modes de production électrique intermittents.

                                      De ce point de vue, l’éolien terrestre, tient le haut du pavé en cumulant nuisances sonores répétitives, nuisances lumineuses permanentes, atteinte sans précédent à l’intégrité des paysages, à la faune et à la flore naturelle. Un désastre que vont payer de plus en plus de français qui auront le malheur d’habiter à proximité de ces installations, et qui est occulté ou minimisé de manière irresponsable dans le document.

                                      Avec des machines de plus en plus hautes (plus de 200m voire 240m actuellement) et des normes de proximité inchangées (installations autorisées à seulement plus de 500m des habitations !), l’éolien terrestre devient un cauchemar pour les riverains. Cauchemar permanent auquel s’ajoute une énorme dépréciation des biens immobiliers pour tous ceux dont l’habitation se situe à proximité de telles monstruosités.


                                    • Bonsens 5 avril 13:47

                                      Si l’on s’intéresse un peu à la science climatique, on se rend vite compte des manipulations de toutes sortes dont elle fait l’objet. Le consensus apparent que le GIEC invoque ne sert qu’à rendre un minimum de crédibilité à cette mascarade.

                                      Les manipulations concernent dès le départ tous les niveaux de l’argumentation :

                                      1. Dans le choix des termes :

                                      L’effet de serre suivant les théories du GIEC n’a que peu de rapport avec les mécanismes dans une serre horticole essentiellement basée sur la présence de parois matérielles qui bloque la convection naturelle.

                                      2. Dans l’approche scientifique :

                                      Les gaz dit à ’effet de serre’ et en premier le CO2 interceptent et absorbent une partie du rayonnement infrarouge émis par la terre et réémettent celui-ci en renvoyant vers la planète la moitié de ce rayonnement au lieu de le perdre entièrement vers l’espace.

                                      Si le schéma semble très parlant, il est probablement entièrement faux dans la mesure où les conditions de réémission radiative ne sont pas remplies pour les pressions correspondant à la basse atmosphère.

                                      L’utilisation des formules clés (formules de Planck et de Stefan) est souvent effectuée de façon inappropriée, conduisant à des conclusions à première vue indiscutables mais qui masquent de graves déficiences.

                                      Aujourd’hui, aucune expérimentation expérimentale irréfutable ne permet de confirmer l’impact du CO2 sur le climat.

                                      3. Dans une manipulation médiatique sans précédent :

                                      La complexité des phénomènes climatiques, qui font appel à toutes les branches de la physique, rend particulièrement facile cette manipulation : peu de gens, même parmi les scientifiques, sont objectivement capables de séparer le vrai du faux avec des arguments pertinents.

                                      Cette manipulation est d’autant plus facile que les théories concurrentes sont soigneusement occultées ou ignorées.

                                      Il en est ainsi de la théorie de Svensmark qui lie la formation des nuages terrestres à l’action de l’activité solaire via l’interaction des vents solaires et le rayonnement cosmique et qui agirait, via la création de germes, sur la formation des nuages.

                                      Le GIEC ne prend en compte que la partie irradiance solaire de l’activité solaire ; il en conclu donc logiquement que l’activité solaire joue un rôle négligeable sur le climat.

                                      La manipulation est évidente quand on se rappelle que le lien entre activité solaire est climat était reconnu bien avant la mise en place du GIEC (le petit âge glaciaire de 1620 à 1720 environ est associé à une longue période de faible activité solaire).

                                      Bien entendu tout a été fait par le GIEC pour minimiser la portée de la théorie de Svensmark :

                                       

                                      Des observations scientifiques qui donnent un nouvel éclairage

                                       

                                      Plusieurs informations scientifiques clés issus à la fois d’analyse et d’observations expérimentales plus objectives viennent récemment de modifier la donne.

                                      La publication de Nicola Scarféta (https://doi.org/10.1016/j.gsf.2023.101650) montre que la prise en compte de l’activité solaire permet une bien meilleure corrélation avec les élévations de températures observées.

                                      Mais surtout, la baisse observée de l’albédo terrestre depuis une trentaine d’années, attribuable à une diminution de la couverture nuageuse terrestre semble une explication plus que pertinente (https://doi.org/10.3390/geomatics4030017). Elle conduit à une augmentation de l’intensité du rayonnement solaire atteignant la surface terrestre.

                                      Les ordres de grandeur de l’énergie absorbée sont compatibles avec ceux mis en jeu pour expliquer les élévations de températures observées sans faire appel à des phénomènes problématiques de réémission radiative ou à des rétroactions à postériori.

                                      En particulier, la rétroaction consistant à expliquer l’effet très insuffisant des augmentations des concentrations atmosphériques de gaz carbonique par le rôle amplificateur de la vapeur d’eau. Hypothèse difficilement vérifiable mais qu’il faudra rendre cohérente avec la diminution observée de la couverture nuageuse globale.

                                      Cette augmentation de l’énergie solaire reçue par la surface terrestre explique aussi parfaitement l’élévation exceptionnelle des températures océaniques. Cette élévation des eaux profondes ne peut s’expliquer que via une augmentation du rayonnement courtes longueurs d’ondes solaires (bleu et UV), seul capable de pénétrer l’eau en profondeur.

                                      Il faut aussi souligner que la récente observation de l’évolution des nuages de Neptune (observée par Hubble et James Webb) et de sa corrélation très marquée avec l’activité solaire renforce fortement ces nouvelles analyses.

                                      Remarquons enfin que seule une mise en cause de l’activité solaire est aujourd’hui capable d’expliquer le petit âge glaciaire (période très froide survenue entre grosso modo 1620 et 1720).

                                      Il reste certes énormément de travail pour tout comprendre et pour tout expliquer ; il faudra pour cela faire appel à des débats non biaisés.

                                      Une brèche a cependant été ouverte dans la doxa imposée et on peut s’attendre à une prise de conscience plus générale de la nocivité actuelle de la pensée unique mise en place par l’intermédiaire du GIEC-IPCC.

                                       



                                      • leypanou 5 avril 14:06

                                        @Bonsens
                                        le fait même que IPCC soit traduit en GIEC en français prouve le but de l’enfumage.
                                        Mais ils ne sont pas à un enfumage près.


                                      • Bonsens 5 avril 14:40

                                        @leypanou
                                        Effectivement, je l’avais initialement évoqué mais la necessité de raccourcir mon commentaire m’a fait supprimer ce point évident : en français ’panel’ se traduit par ’expert’, ça fait bien plus sérieux n’est-il pas ?


                                      • SilentArrow 7 avril 02:11

                                        @Bonsens
                                         

                                        ...via l’interaction des vents solaires et le rayonnement cosmique et qui agirait, via la création de germes, sur la formation des nuages...

                                        Comme les particules ionisantes dans une chambre de Wilson.

                                      • Bonsens 7 avril 08:48

                                        L’effet qui fait intervenir des germes associés au rayonnement cosmique (base de la théorie de Svensmark) semble bel et bien exister comme l’ont montré les résultats de l’expérience CLOUD initiée par le CERN à Genève. Il y a probablement d’autres effets que celui-ci et en particulier des effets chimiques (éventuellement liés à l’évolution du spectre solaire vers les courtes longueurs d’ondes dans les périodes de forte activité solaire) qui ont été suggérés dans le cas de l’apparition des nuages de Neptune. Il est clair que tous ces points fondamentaux méritent des examens approfondis et la mise en place d’expériences plus poussées.

                                        Dans le contexte actuel, cela sera-t-il possible ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité