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Accueil du site > Tribune Libre > Spécificité juive et internationalisme prolétarien

Spécificité juive et internationalisme prolétarien

Créé en 1897, le Bund - Union générale des ouvriers juifs de Lituanie, Pologne et Russie - aura été partie prenante de l’organisation, en mars 1898, du congrès de Minsk qui devait déboucher sur la création du POSDR (Parti ouvrier social-démocrate de Russie).

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Cinq ans plus tard – le 1er février 1903 –, Lénine publiait dans l’Iskra, l’organe du Parti, un bilan des relations mouvementées qui avaient marqué la cohabitation du Bund avec les autres formations de l’organisation ouvrière :
« Il y eut un temps où le Bund soutenait l’"économisme", contribuait à la scission à l’étranger, adoptait des résolutions faisant de la lutte économique le meilleur [souligné par Lénine] moyen de l’agitation politique. Nous nous sommes élevés et nous avons lutté contre cela. Et cette lutte a aidé à corriger les vieilles erreurs, dont il ne reste vraisemblablement plus trace maintenant. » (Lénine, Œuvres, tome 6, Éditions Sociales 1966, page 327)

La principale de ces erreurs, la plus dangereuse pour le développement du POSDR, était, selon Lénine, de tenter de limiter le rôle des ouvriers à la seule lutte sur le terrain des revendications économiques – ce qui est du ressort de l’activité syndicale – pour laisser la lutte politique à d’autres.

Dès août-septembre 1899, s’appuyant sur l’histoire du mouvement ouvrier européen, et plus précisément sur la Première Internationale créée en 1864, Lénine avait écrit :
« Lorsque se constitua l’"Association Internationale des Travailleurs", la question de l’importance des syndicats ouvriers et de la lutte économique fut soulevée dès son premier congrès, à Genève, en 1866. La résolution adoptée à ce congrès précisa la portée de la lutte économique, mettant les socialistes et les ouvriers en garde, d’une part, contre l’exagération de ce rôle (ce qui s’observait à l’époque chez les ouvriers anglais), et d’autre part, contre sa sous-estimation (ce que l’on remarquait chez les Français et les Allemands, notamment chez les lassalliens). » (Lénine, Œuvres, tome 4, page 180)

De fait, la lutte syndicale doit s’inscrire dans une perception plus large des rapports de classe, en ce qu’ils touchent à la sphère politique. Ainsi, et ce dès 1866 :
« La résolution déclara que les syndicats ouvriers ne devaient pas s’attacher exclusivement à "la lutte immédiate contre le capital", qu’ils ne devaient pas se tenir à l’écart du mouvement politique et social d’ensemble de la classe ouvrière, que leurs buts ne devaient pas être "étroits", mais tendre à l’émancipation universelle des millions de travailleurs opprimés. » (Idem, page 181)

Ainsi, par-delà les spécificités économiques nationales qui enfermaient les ouvriers dans des luttes géographiquement restreintes, Lénine veut que soient considérées les situations politiques internationales… Que dire, dans ce cadre, de ce qui concerne plus particulièrement les travailleurs juifs ? Doivent-ils, en restant arc-boutés sur le Bund, s’en tenir à l’économisme tel que Lénine en trouve la défense dans un article publié l’année précédente, par Axelrod, qu’il cite en ces termes :
« Le mouvement ouvrier ne dépasse pas le cadre étroit des collisions purement économiques entre ouvriers et entrepreneurs et, par lui-même, pris dans son ensemble, il n’a pas de caractère politique, par contre, dans la lutte pour la liberté politique, les couches avancées du prolétariat suivent les cercles et fractions révolutionnaires appartenant à ce qu’on appelle l’intelligentsia. » (Idem, page 183)

On le voit : chez Axelrod - dont il faut dire ici qu’il était juif -, une dissociation doit se produire, et se traduire en termes politiques, entre les travailleurs plus ou moins "intellectualisés" et les autres… Sans doute n’avons-nous pas oublié ce que Hélène Carrère d’Encausse nous a dit des particularités sociologiques de la main-d’œuvre juive. Or, comme s’il voulait nous démontrer que l’essentiel est dans cette dichotomie à élargir parmi la classe ouvrière, Axelrod nous offre une seconde option qui aboutit à la même conclusion :
« Autre perspective : la social-démocratie organise le prolétariat russe en un parti politique indépendant, luttant pour la liberté, en partie aux côtés des fractions révolutionnaires bourgeoises (pour autant qu’il s’en trouvera) et en alliance avec elles, en partie en attirant ouvertement dans ses rangs ou en entraînant à sa suite les éléments intellectuels les plus attachés au peuple et les plus révolutionnaires. » (Idem, page 183)

Revenons à ce qu’était la conception de Lénine – telle qu’il l’énonce dans l’Iskra du 6 décembre 1901 – du rôle de la classe ouvrière organisée en un parti révolutionnaire bien à elle :
« […] la social-démocratie, en tant que combattant d’avant-garde de la démocratie doit […] diriger le travail actif des diverses couches d’opposition, leur expliquer la signification politique générale de leurs conflits privés ou professionnels avec le gouvernement, les amener à soutenir le parti révolutionnaire ; elle doit former en son sein des chefs capables d’influencer politiquement toutes les couches d’opposition. » (Lénine, Œuvres, tome 5, page 324)

Ce qui veut dire qu’il revient, au parti ouvrier, de "diriger le travail" exigé par l’ensemble de l’éventuel processus révolutionnaire. N’oublions pas que tout ceci s’adresse, en effet, au POSDR (Parti ouvrier social-démocrate de Russie), et que Lénine se place en rupture totale avec la ligne, définie par Axelrod, d’un ralliement de ce que l’on pourrait appeler l’"élite ouvrière" à une cause qui dépasserait la compréhension de la base… Or, comme on le voit, chez Lénine, les "chefs" ne peuvent être formés eux-mêmes qu’au sein du Parti prolétarien, et dans le but de leur donner une vue aussi large que possible des rapports de classe en cours d’évolution.

À défaut d’une telle attitude, et à défaut de la mise en œuvre des exigences qui permettront de la garantir, Lénine annonce ce qui ne pourra manquer de se produire :
« Chaque refus de jouer ce rôle, de quelques phrases grandiloquentes qu’il s’enveloppe sur la liaison organique étroite avec la lutte prolétarienne, etc., revient à une nouvelle "défense du retard" des social-démocrates, retard sur la montée du mouvement démocratique général ; il revient à remettre le rôle dirigeant à la démocratie bourgeoise. » (Idem, page 324)

Comme nous l’avons vu, le 1er février 1903, c’est-à-dire un tout petit peu plus d’un an après avoir produit cette mise en garde, Lénine, qui n’ignore rien des variations d’attitude du Bund (Union générale des ouvriers juifs de Lituanie, Pologne et Russie) sur cette question comme sur quelques autres, considère que tout semble rentré dans l’ordre. Mieux, déclare-t-il, à l’intérieur du Bund…
« Nous avons lutté contre les passions terroristes [c’est-à-dire : les attentats ciblés], qui, semble-t-il, ont disparu encore plus vite. Nous sommes convaincus que les passions nationalistes [exacerbation de la judéité] disparaîtront elles aussi. Le prolétariat juif comprendra en fin de compte que ses intérêts les plus essentiels exigent son union la plus étroite [c’est Lénine qui souligne] avec le prolétariat russe dans un même parti, que décider a priori [idem] si l’évolution des Juifs dans la Russie libre sera différente de leur évolution dans l’Europe libre est le comble de la déraison, que le Bund ne doit pas aller plus loin que la revendication (au sein du Parti ouvrier social-démocrate de Russie) de cette totale autonomie dans les affaires concernant le prolétariat juif qui a été pleinement reconnue par le congrès de 1898 et que personne n’a jamais niée. » (Lénine, Œuvres, tome 6, page 327)

C’est qu’à la différence de l’indépendance qui signifie la possibilité de choisir ses orientations jusque dans le sens de l’opposition la plus déterminée, l’autonomie ne fait qu’ouvrir le choix des moyens à mettre en œuvre pour un projet qui reste, par ailleurs, commun.

Quelque peu rasséréné, Lénine n’en perd pas pour autant la mémoire d’un passé plutôt agité :
« Mais que, dès le début, le Bund se soit efforcé de mettre des bâtons dans les roues du Comité d’organisation, c’est un fait historique. » (Idem, page 331)

…qui ne demanderait, peut-être, qu’à se reproduire…

(En ce qui concerne les travaux que j’ai consacrés à Marx, Engels et Lénine, voir :
https://unefrancearefaire.com/2015/12/02/quelques-pas-a-travers-les-decombres/


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73 réactions à cet article    


  • Massada Massada 7 juin 2016 19:05
    Le Gouverneur de New-York, Andrew Cuomo, a donné dimanche l’ordre à toutes les structures se trouvant sous son contrôle, de se retirer des entreprises et des organisations liées à un mouvement de boycott d’Israël….

    Cuomo a fait son annonce dans un discours au Harvard Club à Manhattan devant un public comprenant des responsables juifs locaux et des législateurs, et a décrit le B.D.S. comme une « attaque économique » contre Israël.


    « Nous ne pouvons pas permettre que cela se produise, » a-t-il déclaré, « Si vous boycottez Israël, New York vous boycottera. Si vous vous désinvestissez d’Israël, New York se désinvestira de vos sociétés. Si vous sanctionnez Israël, New York vous sanctionnera » .


    • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 7 juin 2016 19:31

      @Massada

      Et alors guignole.. ! Ici, en France on n’en a rien foutre .....

      Babouin.. ! 


    • sahb 8 juin 2016 00:15

      quel imbécile achèterait des tomates poussées dans le désert à coup de bombes ?!


    • Sarah 8 juin 2016 11:58

      Suggestions à l’auteur pour ses futurs articles (9e série) :

       

      Les sionistes font de la brocante

      Mexique : découverte d’une pyramide sioniste datant d’au moins 1500 ans avant J.C.

      Les sionistes installent partout des panneaux solaires, pourquoi ? (audience au carré)

      Faisons connaissance des sionistes

      Comment font les sionistes pour devenir invisibles ? (Partie I) (audience au carré)

      Un sioniste est en toi

      Les sionistes arabes existent, j’en ai rencontrés

      L’avantage d’épouser une sioniste

      Faut-il interdire le sionisme ?

      Le sionisme et la fin du pétrole

      Le sionisme c’est du sérieux, du solide, du vrai

      Le sionisme pense plus vite

      Celui qui devient sioniste, gagne

      Le sionisme agitateur de curiosité


    • Sarah 8 juin 2016 12:05

      @ tous les lecteurs

       

      Les deux premières listes de suggestions ont été publiée ici

       

      Une troisième

       

      La quatrième

       

      La cinquième


      La sixième, la sixième


      La septième


      La huitième


    • sahb 8 juin 2016 19:44

      @SarahMassada&co
      enlève ta perruque et ton faux nez on t’a reconnu @masada chauve et bedonnant !


    • Massada Massada 7 juin 2016 19:06

      Grands travaux à Jérusalem : Le nouveau grand quartier au nord de la ville


      La municipalité de Jérusalem prévoit la construction d’un immense nouveau quartier juif au-delà de la ligne verte. C’est sur l’emplacement de l’ancien aéroport Atarot que plus de 15 000 unités de logement devraient voir le jour.


      • Massada Massada 7 juin 2016 19:07

        Des témoins de Jehovah viennent dans une famille juive, et demandent : 


        -Vous avez lu la bible ? 
        –Non, on l’a écrite

        • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 7 juin 2016 19:09

          Pour plus d’informations sur mes sujets de préoccupation et sur mes méthodes de travail, voir...


          • Christian Labrune Christian Labrune 7 juin 2016 23:52

            @Michel J. Cuny

            Il serait probablement plus intéressant de commencer par lire ceci :
            https://www.amazon.fr/Pr%C3%AAcheurs-haine-Travers%C3%A9e-jud%C3%A9ophobie-plan%C3%A9taire/dp/2842057201


          • sahb 8 juin 2016 00:26

            @cricrilabrute
            oui mais ça c’est le point de vue de la téloche ! ça fera un bide comme d’hab !
            on ne paye pas un abonnement Internet pour lire la téloche mais plutôt pour s’instruire et donc détruire la propagande de la téloche et de ses chiens de garde à la Taguief !


          • Massada Massada 7 juin 2016 19:12

            Je vous présente Karin Alia, qui a été élue hier, lundi, Miss Israel 2016 et concourra bientôt pour le titre de Miss Monde 2016.


            Karin Alia est une étudiante de 18 ans qui succède dans ce titre à Avigail Alfatov.
            Karin est une danseuse et surfeuse qui aime les activités de plein air et jouer de la musique. 

            Karin, מזל טוב ובהצלח !!!!


            http://pageantsnews.com/miss-israel-2016-karin-alia/

            • Massada Massada 7 juin 2016 19:29
              Quel est le comble du conspirationniste ?

              C’est de conspirer contre les sionistes. 

               smiley smiley 

              • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 7 juin 2016 19:34

                @Massada

                « Ils sont partout »,.....les juifs.

                Un titre, un aveu, une preuve avant tout ....

                 



                • Shopi 7 juin 2016 20:43

                  Ouf.... j’étais en manque !
                  Ch’uis d’venue accro à notre feuilleton trash quasi quotidien et j’avoue que ca fait 3 jours que je scrute AV dans l’espoir, oh combien déçu jusqu’à ce soir, que notre cuny quotidien nous alimente.
                  Chouette, on va pouvoir entamer une nouvelle franche partie de rigolade smiley


                  • Pie 3,14 7 juin 2016 21:02

                    @Shopi

                    Cela détend, un Cuny et au lit.

                    Comme quoi on peut se rêver écrivain et finalement finir clown.



                      • Pomme de Reinette 8 juin 2016 00:18

                        @Christian Labrune

                        Pas encore vu mais je compte bien y aller ce w-end. Tout le monde me dit que c’est tordant et très réussi.


                      • AmonBra QAmonBra 8 juin 2016 00:58

                        Merci @ l’auteur pour le partage.

                        Je constate que la hasbarah ne vous (nous) lâche plus et c’est tant mieux car, histoire de détendre l’atmosphère, elle s’est spécialisée dans l’ambiance humoristico-$ioniste (si, si, ça existe, la preuve !) et constitue, bien qu’elle s’en moque,(*) une part non négligeable de l’audience.

                        Provocations, attaques personnelles et quolibets, voilés ou non, sont à leur mode d’expression, ce que le rôle surjoué est au clown de cirque, à la grande joie des enfants et même des parents.

                        Je savais le rôle important des révolutionnaires russes et autres d’origine juive dans la création et la construction de l’URSS et du bloc communiste, mais j’étais loin de me douter d’une telle ampleur.

                        Je comprends mieux à présent le vote à l’ONU de l’union soviétique pour la création de l’état $ioniste, même si le fait de contrarier l’impérialisme britannique au M.O. y est aussi, semble t il, pour une bonne part.

                        Mauvais calcul car, autres temps, autres mœurs, la contrariété ou résistance russe à l’égard des anglo-$ionistes et leurs vassaux doit être assurée, à présent, par les SU 34, S400 et autres missiles « Kalibr », en attendant l’embrasement général sensé permettre à l’état $ioniste et ses sponsors d’établir, YHWH « himself » oblige, enfin leur emprise territoriale du Nil à l’Euphrate . . .

                        (*) En matière d’humour $ioniste, la cohérence est aussi . . . Comique !

                         


                        • njama njama 8 juin 2016 06:17

                          @QAmonBra

                          Il n’y a même pas de côté potache dans ce harcèlement dont on se demande bien pourquoi il poursuit ces articles ?
                          A l’inverse, ce commentaire dans l’article précédent qui interpelle J-M Cuny apportait des pistes intéressantes. On y retrouve d’ailleurs le nom de Pavel Axelrod cité dans celui-ci :

                          ------------
                          Odin 6 juin 20:52

                          Bonsoir Cuny, vos articles sur le sionisme sont intéressants mais ne sont, à mon avis, pas assez détaillés, surtout ce dernier article sur le rôle des juifs dans la révolution bolchevique et les débuts du régime soviétique.

                          Vous ne parlez pas de la fondation du parti communiste en 1880, avec Léo Deutch ✡  , Pavel Axelrod , Véra Zazulitch et Pléjanov. Vous survolez le Bund , société la plus secrète crée à Wilmo en 1887 qui se dissocia en deux branches :

                          Polae Sion qui donnera les BOLCHEVIKS (Lénine)

                          Sionistas  Socialistas les MENCHEVIKS (Kérenski).

                          Que ce Bund à ses débuts était dirigé par Gershuni et Bronstein (dit Trosky), Que ce dernier épousa la fille du plus important banquier russe, Jivatovsky , allié aux US de Jacob Schiff ✡. http://library.flawlesslogic.com/3tsar_fr.htm

                          ---------------------------


                        • njama njama 8 juin 2016 06:37

                          suite
                          le dernier lien cité par Odin 6 juin 20:52 est particulièrement révélateur tant il souligne l’importance de « l’intelligentsia » juive et sa « prépondérance numérique » dans cette tranche d’histoire soviétique !

                          Le rôle des juifs dans la révolution bolchevique et les débuts du régime soviétique

                          Un trait frappant dans l’analyse de Mr Wilton * de la période tumultueuse 1917-1919 en Russie est son exposé du rôle éminemment important joué par les Juifs dans l’établissement du régime bolchevique.

                          La liste suivante est la liste des membres du Parti Bolchevique et de l’administration soviétique pendant cette période, que Wilson compila sur la base de rapports officiels et de documents originaux, et cette liste met en évidence le rôle crucial joué par les Juifs dans ces organismes. Ces listes furent d’abord publiées dans l’édition française — difficile à trouver — du livre de Wilton, publié à Paris en 1921 sous le titre : Les derniers jours des Romanoffs. Elles n’apparaissent pas dans les éditions américaine et britannique de The Last Days of the Romanovs, publiées en 1920.

                          « J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour agir en chroniqueur impartial », écrivit Wilton dans son avant-propos des Derniers jours des Romanoffs. « Dans le but d’éviter toute accusation de porter préjudice, je donne la liste des membres du Comité Central [du Parti Bolchevik], de la Commission Extraordinaire [la Tchéka, ou police secrète] et du Conseil des Commissaires, en activité à l’époque de l’assassinat de la famille impériale. 
                          [........]
                          --------------
                          * Robert Wilton, journaliste anglais du Times, couvrit le premier conflit mondial en Russie. Après la révolution bolchevique et en pleine guerre civile, avec l’aide du général Janin - chef de la mission militaire française - il sauva les dossiers de l’enquête sur l’assassinat de la Famille Impériale Russe.


                        • njama njama 8 juin 2016 07:03


                          Robert Wilton - Les derniers jours des Romanof
                          http://www.histoireebook.com/index.php? … es-Romanof
                          http://www.balderexlibris.com/index.php … es-Romanof
                          Edition française de 1921 en PDF à télécharger

                          Robert Wilton - Les derniers jours des Romanof
                          Le complot Germano-Bolchéviste raconté par les documents

                          Édition 2012 - 27 €
                          Réédition de celle de 1921. Robert Wilton était journaliste au Times et spécialiste des questions russes. Il livre ici des documents de premier ordre (notamment ceux de l’enquête de l’amiral Koltchak) sur la révolution bolchevique. La publication de cet ouvrage avait fait scandale !

                          Résumé :

                          Comment peut-on encore passer sous silence les dessous de la Révolution Russe ? Celle-ci fut préparée et financée par les services allemands et certains banquiers « germano-américains ». Avec la prise du pouvoir par les bolcheviks et la signature d’une paix séparée à l’Est, l’Allemagne croyait pouvoir gagner la guerre rapidement en retournant toutes ses forces sur le front occidental, et préparait déjà l’après-victoire - et là un rétablissement du trône russe. en renversant le régime révolutionnaire ainsi mis en place et utilisé. Alors que les ultimes offensives allemandes de 1918 battaient leur plein en France et que la guerre civile commençait en Russie, les services germaniques se heurtèrent au refus de Nicolas II d’entériner le traité de paix séparée les bolcheviks récupérèrent ensuite et firent assassiner le Tsar et les siens. La vérité était en fait déjà connue à l’époque, notamment par les renseignements militaires français - grâce à leur propre travail et quelques témoignages - dont celui de Robert Wilton. Mais l’expression de cette vérité a toujours été entravée, pour de multiples raisons. Et les non-dits, les mensonges, ont ainsi réussi véritablement à falsifier « officiellement » la représentation, jusqu’à nos jours, de ces événements, qui ont pourtant décidé de l’Histoire même du XXème siècle.
                          « Les causes du retard de cette édition française restent mystérieuses : la deuxième partie du manuscrit fut égarée, mais comment et par qui, l’auteur ne l’a jamais su. Il a fallu refaire la traduction, et trouver un nouvel éditeur. Ce récit contient la seule version authentique du complot germano-bolchevique contre la Famille Impériale de Russie et du crime d’Ekaterinebourg, accompagné de documents officiels provenant de l’enquête commandée par l’amiral Koltchak. Afin d’étouffer les révélations par trop compromettantes de ce récit, des infiuences bien puissantes ont été mises en jeu (.). Nicolas Il a péri parce qu’il tenait à rester fidèle à son peuple et à ses engagements envers les Alliés. Son nom mérite d’être dûment honoré par ses frères d’armes, il le sera peut-être au moins par les Français. » R.Wilton, 1921

                          http://www.chire.fr/A-181206-les-derniers-jours-des-romanov-le-complot-germano-bolchevique-raconte-par-les-documents.aspx

                          George Gustav Telberg - Robert Wilton - The last days of the Romanovs
                          http://www.balderexlibris.com/index.php … e-Romanovs
                          Edition U.S. de 1920 en PDF

                          Robert Wilton - The last days of the Romanovs
                          How Tsar Nicholas II and Russia’s Imperial Family Were Murdered

                          http://www.balderexlibris.com/index.php … e-Romanovs
                          Edition de 1993 de l’I.H.R.


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 08:57

                          @njama

                          Que d’originalité !
                          l’auteur et ses clones recyclent maintenant les poncifs antisémites nazis !

                          Le terme de judéo-bolchevisme1,2, existant également sous des variantes comme judéo-marxisme3 ou judéo-communisme4,5, est une expression politique employée dans des discours alliant antisémitisme et anticommunisme. Le concept désigné par ce terme et ses variantes, très répandu dans l’entre-deux-guerres, vise à affirmer que les Juifs sont, derrière les bolcheviks, les maîtres d’œuvre de la révolution russe d’octobre 1917 et les véritables dirigeants de l’URSS ; plus largement, il les voit comme responsables du marxisme, ainsi que du mouvement communiste en général.

                          Le mythe du judéo-bolchévisme se diffuse après octobre 1917, notamment sous l’influence des Russes blancs6 : il est récupéré ensuite par l’idéologie nazie. Le concept apparaît alors comme un renouvellement de la théorie du complot juif7 qui se superpose, sans le remplacer, au mythe du Juif comme responsable du capitalisme8,9.

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-bolchevisme


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 09:01

                          (suite)

                          En 1901, l’Okhrana fait rédiger par un faussaire Les Protocoles des Sages de Sion, ouvrage censé émaner d’un complot des Juifs et des francs-maçons et détaillant un plan de conquête du monde. Ce faux, destiné à influencer le tsar Nicolas II et à favoriser les politiques antijuives, permet a posteriori — l’ouvrage n’étant largement diffusé qu’après 191723 — un rapprochement entre deux mythes antisémites : l’existence d’un complot juif mondial et le marxisme comme pensée juive. Si Nicolas II identifie rapidement Les Protocoles comme étant un faux24, il n’en est pas moins convaincu, après la révolution de 1905, que les Juifs composent les « neuf dixièmes » des rangs révolutionnaires. Plus de 600 pogroms ont lieu en Russie après cette première révolution : les autorités tsaristes ne font rien pour s’y opposer, la police prêtant parfois même main-forte aux émeutiers antisémites. Dès cette époque, l’antisémitisme devient l’un des principaux arguments des monarchistes russes pour inciter la population à s’opposer aux révolutionnaires25. Soutenues par une copieuse littérature, les théories antisémites font florès en Russie dans les années qui séparent la révolution de 1905 de la Première Guerre mondiale : Witte considère à l’époque que l’antisémitisme est devenu « à la mode » parmi les élites russes. Dans la population, les groupes antisémites comme l’Union du peuple russe connaissent leur apogée26.

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-bolchevisme


                        • Massada Massada 8 juin 2016 09:02

                          @Pomme de Reinette
                           
                          Au prochain article ils vont nous faire le coup du complot judéo-maçonnique smiley


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 09:05

                          (suite)

                          Durant la révolution russe, et dès les journées de juillet 1917, la presse de droite dénonce les bolcheviks comme un mouvement essentiellement contrôlé par des Juifs27.* Après la Révolution d’Octobre et durant la guerre civile russe, l’antisémitisme devient progressivement un élément essentiel de la propagande des Armées blanches. Des affiches et pamphlets publiés par les Blancs dénoncent Lénine et Léon Trotski comme les agents d’une conspiration juive internationale dirigée contre la Russie et plus largement contre la civilisation28 et affirment que pratiquement tous les dirigeants bolcheviks sont juifs. Ce mythe gagne également les milieux occidentaux : le général Holman, attaché militaire britannique auprès du général Dénikine, est lui-même convaincu que Lénine est le seul membre du Conseil des commissaires du peuple à ne pas être juif29. Léon Trotsky, du fait de sa notoriété et de son rôle de fondateur de l’Armée rouge, est une cible privilégiée de la propagande des Armées blanches, qui insistent tout particulièrement sur ses origines juives30. En Russie, les Juifs se voient collectivement reprocher le massacre de la famille impériale, la persécution de l’église orthodoxe et la Terreur rouge.

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-bolchevisme


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 09:07

                          @Massada

                          Il faut s’attendre à tout, on a déjà eu droit au complot judéo-capitaliste !  smiley


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 09:14

                          (suite - car c’est pas fini, le mythe du complot « judéo-bolchévque » a beaucoup servi !!)

                          A propos du livre cité par l’internaute « najma », qui participe à la propagande antisémite sur ce forum

                          Sur la base des investigations de Sokolov, le correspondant du Times, Robert Wilton, publie en 1920 un livre, The Last Days of the Romanovs qui, à grand renfort de vocabulaire emprunté à la magie noire, décrit le meurtre comme la résultante d’un complot occulte juif. En 1922, le général Mikhail Dieterichs publie à son tour un livre racontant le massacre des Romanov, en y ajoutant une profusion de détails aussi horribles que fantaisistes : le meurtre du tsar y est explicitement décrit comme un crime rituel, commis dans le cadre d’un complot juif dont les maîtres d’œuvre sont Iakov Sverdlov et Isaac Golochekine (ces derniers étant accusés d’avoir décapité les cadavres pour ramener au Kremlin les têtes coupées de la famille impériale, placées dans des bocaux)41.

                          Pierre-André Taguieff, dans une étude parue en 2008, affirme qu’il faut étudier avec un esprit critique « les rapports qu’entretiennent les mythes et les événements historiques ». Il considère que l’assassinat de la famille impériale permet aux Russes blancs de dénoncer un mythique « complot judéo-bolchévique » basé sur la réactivation de « l’imaginaire du crime rituel juif »42. Les Russes blancs reprennent ces accusations en affirmant que parmi les exécuteurs, les Juifs constituaient 70 % du commando. Ils ajoutent que « les « Sages de Sion » sanguinaires, incarnés par Trotski, ont donné à leurs hommes de main, eux-mêmes juifs, l’ordre d’assassiner la plus emblématique des familles chrétiennes »43. L’analyse de Taguieff diffère de la version habituelle des faits quand il affirme que « la réalité historique est toute différente : les maitres bourreaux étaient des Russes « ethniquement purs » (Piotr Z. Ermakov, Alexandre Beloborodov, Fédor Syromolotov, Serguei Tchoutzkaev, Fédor Loukoyanov) » et que Iourovski « n’était que l’un des comparses juifs des tueurs »43. Le lieutenant Pierre Chabelski-Bork, « antisémite fanatique », est présent lorsque les troupes blanches fouillent la villa Ipatiev, y découvrant au passage un volume des Protocoles des Sages de Sion dans la chambre de l’impératrice Alexandra. Chabelski-Bork mène sa propre enquête et contribue à nourrir la thèse du crime rituel, jouant ensuite un rôle important dans la diffusion des Protocoles hors de Russie. Un mythe se construit autour de l’idée d’un « « complot juif » contre la Sainte Russie, incarnée par la famille impériale ». Par extension, la Terreur rouge mise en place par les bolcheviks est interprétée dans son ensemble comme un crime rituel de masse perpétré par les Juifs contre les Russes43.

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-bolchevisme


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 09:16

                          (suite)

                          Conséquences de ces thèses nauséabondes : les pogroms

                          Parmi les nombreux pogroms commis durant la guerre civile russe par les divers belligérants, la plupart sont perpétrés par des troupes opposées au bolchéviques (principalement les petliouristes ukrainiens et dans une moindre mesure les armées blanches45). Si un antisémitisme préexistant au conflit a joué un rôle dans le comportement des Armées blanches, l’assimilation des Juifs aux bolcheviks est un facteur décisif dans l’ampleur des exactions commises, dont certaines visent des civils juifs en réaction à la Terreur rouge mise en place par les bolcheviks. La plupart des chefs militaires Blancs, dont Dénikine, considèrent alors que les Juifs ont eux-mêmes suscité les pogroms en « soutenant » le régime soviétique, les persécutions dont ils sont victimes étant alors des représailles justifiées ; la judéité de Léon Trotski, commandant de l’Armée rouge présenté comme un « massacreur juif », est particulièrement soulignée par la propagande des Blancs. Les massacres antisémites commis durant la guerre civile russe, qui comprennent les pogroms de la terreur blanche, causent des dizaines, voire des centaines de milliers de victimes46. L’identification des Juifs aux communistes et les persécutions qui en découlent ne sont pas l’exclusivité des Blancs, et se retrouvent chez des paysans révoltés et des nationalistes ukrainiens. Les antibolcheviks n’ont par ailleurs pas le monopole des pogroms, dont certains sont commis par des détachements, généralement incontrôlés, de l’Armée rouge47,46.

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-bolchevisme


                        • njama njama 8 juin 2016 09:19

                          « Ainsi le Gouvernement des Soviets n’était autre chose qu’une succursale de la Wilhemstrasse. »

                          Robert Wilton - Les derniers jours des Romanof (1921)

                          Chapitre II - LA SCÈNE ET LES ACTEURS (p. 18 -19)

                          L’assassinat des Romanof n’est pas un crime ordinaire, il a exigé tout un ensemble de circonstances, une réunion de personnalités politiques : on ne tue pas un Tsar et toute sa Famille pour des raisons accidentelles, ou des intérêts privés. Il faut se familiariser avec l’ambiance du crime si l’on veut en démêler les motifs.

                          Au commencement de l’année 1917, lorsque la Russie allait lancer au delà des Carpates et des Balkans huit millions de soldats, fournissant ainsi le moyen sûr d’abattre la coalition tudesque*, Guillaume et Lüdendorf** envoyèrent Lénine et sa horde semer le désaccord et l’anarchie parmi les Russes et sauver l’Allemagne.

                          L’écrasement de l’Entente devait être la conséquence de la mission bolchevique. Ce plan conçu à l’avance, avait entrainé de grosses dépenses, c’est aux frais de Berlin (et de Vienne) que Lénine et ses acolytes travaillèrent en Suisse près de deux années ; des professeurs de l’art de la propagande - spécialité allemande - leur apprirent à organiser la conquête paisible de la Russie. Pensionnaires allemands, ils touchent leur solde jusqu’au jour où tous les trésors de la Russie dévastée tombent entre leurs mains. La révolution « russe » était menée avec l’or allemand.

                          Ainsi le Gouvernement des Soviets n’était autre chose qu’une succursale de la Whilemstrasse. En effet, la composition de ce gouvernement avait été arrêtée à Berlin avant son départ pour Pétrograd. Lénine et Sverdlof paraissaient à la tête de cette organisation, mais le véritable chef de l’État communiste était le comte de Mirbach, ambassadeur à Moscou."

                          ------------
                          * tudesque mot utilisé depuis le XVIe siècle pour désigner tout ce qui est d’origine germanique

                          Triple-Entente, alliance militaire de la France, du Royaume-Uni et de la Russie impériale
                           
                          ** Lüdendorff est un des principaux acteurs qui négocient le traité de Brest-Litovsk avec la Russie qui fut signé le 3 mars 1918 entre les gouvernements des empires centraux, menés par l’Empire allemand et la jeune république russe bolchevique, issue de la Révolution d’Octobre en Russie, dans la ville de Brest-Litovsk et mit fin aux combats sur le front de l’Est.
                          Les forces allemandes pouvant être retirées du front Est, Hindenburg et Ludendorff décident alors de planifier une vaste offensive pour le printemps 1918.


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 09:22

                          (suite)

                          Récupération et usage du mythe par les nazis

                          Ian Kershaw souligne que Adolf Hitler, démobilisé et revenu à Munich à la fin novembre 1918, est alors témoin des évènements politique en Bavière, alors que l’Allemagne est en pleine révolution. La judéité de Kurt Eisner, chef du gouvernement socialiste bavarois et le fait que de nombreux militants socialistes soient des Juifs originaires d’Europe de l’Est et sympathisants des bolcheviks, marquent aussi bien Hitler que la majorité des nationalistes allemands de l’époque. Dans l’imaginaire de cette famille politique, les Juifs et les marxistes sont en partie amalgamés et collectivement associés au mythe du « coup de poignard dans le dos » qui aurait causé la défaite de l’Empire allemand97. Lancée par Ludendorff, cette idée prétend expliquer la défaite allemande et le « diktat de Versailles » par l’association des Juifs et de la révolution, comme une « preuve » de l’existence d’un projet juif de domination mondiale, dans la ligne des « révélations » des Protocoles des Sages de Sion.

                          Michael Kellog98 insiste sur l’idée selon laquelle les Russes blancs auraient apporté au nazisme la « lecture apocalyptique de la menace mondiale juive concrétisée par la prise de pouvoir du judéo-bolchevisme en Russie, idée qui aurait été absente chez Hitler avant 1919 »99. Henri Rollin rapporte qu’aux débuts du mouvement national-socialiste on retrouve, parmi les Russes blancs gravitant dans l’entourage de Hitler et de Ludendorff, le colonel Winberg et le lieutenant Chabelski-Bork, deux des importateurs des Protocoles des Sages de Sion en Allemagne100.

                          (...)

                          Le mythe du judéo-bolchevisme fait partie intégrante de la propagande nazie, avant et après l’arrivée de Hitler au pouvoir. Le 11 septembre 1935, quelques semaines après le Congrès de l’Internationale communiste à Moscou, Rudolf Hess dénonce « la collusion des Juifs avec le « communisme mondial » » 105 et accuse les Juifs de répandre des calomnies sur l’Allemagne par le biais des organisations communistes. Hitler lance ensuite le processus qui conduit à l’adoption des Lois de Nuremberg.

                          Pour Lionel Richard, spécialiste de l’histoire de l’Allemagne au XXe siècle, « l’antisémitisme basé sur des théories raciales [rejoint] l’antijudaïsme chrétien séculaire, par le biais de la lutte contre le communisme. » L’expression reprise par les nazis de judéo-bolchévisme assimile le « communiste » au « Juif ». Dans la société allemande, cela permet d’associer les Églises chrétiennes, très anticommunistes, à l’antisémitisme pour lequel elles pouvaient avoir des réticences106.


                        • njama njama 8 juin 2016 09:26

                          chère Pomme de Reinette

                          Nulle part je n’ai parlé de complot juif ...

                          et si toutefois des Juifs se sont compromis dans des œuvres de sédition, croyez bien que la corruption est certainement un travers malheureusement fort et trop partagé sous toutes les latitudes.
                          Votre susceptibilité est mal placée ...


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 09:42

                          @njama

                          Je vous renvoie à mon message précédent, à propos de l’ouvrage dont vous faites sciemment la promotion sur ce forum :

                          Sur la base des investigations de Sokolov, le correspondant du Times, Robert Wilton, publie en 1920 un livre, The Last Days of the Romanovs qui, à grand renfort de vocabulaire emprunté à la magie noire, décrit le meurtre comme la résultante d’un complot occulte juif. 

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-bolchevisme


                        • njama njama 8 juin 2016 09:45

                          @Pomme de Reinette

                          Quoique vous pensiez du livre de Robert Wilton (un journaliste du Times tout de même !) que vous pourrez lire sans débourser un shekel puisque j’ai mis le lien vers la version PDF, ou de ce qui en a été dit, il a le mérite d’être un témoignage d’époque, et il se trouve que les faits historiques correspondent.
                          L’Allemagne a bien signé le Traité de Brest-Litovsk avec les Bolcheviks, non ? ça fait un peu mariage de la carpe et du lapin, cet accord entre Lénine et Guillaume ... qu’est-ce que vous en pensez ?
                          bonne journée
                          ----------

                          Triple-Entente, alliance militaire de la France, du Royaume-Uni et de la Russie impériale
                           
                          ** Lüdendorff est un des principaux acteurs qui négocient le traité de Brest-Litovsk avec la Russie qui fut signé le 3 mars 1918 entre les gouvernements des empires centraux, menés par l’Empire allemand et la jeune république russe bolchevique, issue de la Révolution d’Octobre en Russie, dans la ville de Brest-Litovsk et mit fin aux combats sur le front de l’Est.
                          Les forces allemandes pouvant être retirées du front Est, Hindenburg et Ludendorff décident alors de planifier une vaste offensive pour le printemps 1918.

                          * Robert Wilton, journaliste anglais du Times, couvrit le premier conflit mondial en Russie. Après la révolution bolchevique et en pleine guerre civile, avec l’aide du général Janin - chef de la mission militaire française - il sauva les dossiers de l’enquête sur l’assassinat de la Famille Impériale Russe.


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 09:52

                          @Massada

                          J’attends avec impatience les prochains épisodes sur le complot judéo-LGBT et le complot judéo-écolo !
                           smiley



                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 10:04

                          @njama

                          Ce que j’en pense ?
                          C’est très clair et je l’ai déjà dit  : vous insistez sciemment pour faire de la propagande antisémite sur ce forum, le même type de propagande qui a servi aux nazis et qui sert encore aux régimes totalitaires et aux islamistes.


                        • AmonBra QAmonBra 8 juin 2016 10:41

                          @njama

                          Merci infiniment pour les infos et les liens que j’ai téléchargé illico, en espérant avoir le temps de les lire tous.


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 11:05

                          @Massada

                          Rien d’étonnant, ils ont les mêmes commanditaires  smiley


                        • non667 8 juin 2016 15:53

                          @Pomme de Reinette
                          considèrent alors que les Juifs ont eux-mêmes suscité les pogroms en « soutenant » le régime soviétique

                          ce n’est pas hitler qui a inventé les pogroms ! déjà sous pharaon du temps de moïse !

                          même motif même punition !

                          vivement le regroupement de la diaspora en israël !

                           je crois savoir qu’avec une bombe au cobalt on peut guérir des cancers  ?


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 17:08

                          @non667

                          Comme vous le dites si élégamment, avec cette politesse exquise qui caractérisent les antisémites et les nazillons de ce forum :

                          non667 (---.---.---.217) 7 juin 14:42

                          @Pomme de Reinette
                          arrêtez de nous prendre pour des billes et allez vous faire mettre !

                          Vous comprenez donc bien qu’il n’y a rien à faire pour guérir le « cancer » de la connerie qui vous ronge.

                          Je suis bien désolée pour vous !



                        • njama njama 8 juin 2016 20:02

                          Chère Pomme de Reinette
                          J’attends avec impatience les prochains épisodes sur le complot judéo-LGBT et le complot judéo-écolo !
                          j’ai bien peur de vous décevoir ...
                          Vous m’excuserez de ne pas avoir indiqué et publié cette note dans mon commentaire njama 8 juin 09:19. Elle devrait vous permettre, comme à tous les lecteurs, de « relativiser » Le rôle des juifs dans la révolution bolchevique ... comme elle devrait vous permettre de constater que les choses ne sont pas si simples, des (vilains ?) Juifs (Bolcheviks) d’un côté et aucun de l’autre. Comme partout, et dans toute société, ils n’étaient pas d’accord entre eux. Cela annule pas forcément l’idée d’un complot (intrigue, conjuration, conspiration, machination, cabale), dans la plupart du temps secret ...

                          Robert Wilton - Les derniers jours des Romanof (1921) Chapitre II - LA SCÈNE ET LES ACTEURS (p. 19)
                          « La révolution « russe » était menée avec l’or allemand.(1) »

                          1. Le député au Reichstag Eduard Bernstein, socialiste et Juif mais ennemi acharné des Bolcheviks, déclara savoir que l’Allemagne avait dépensé 50 millions de marks or pour la mission de Lénine. Le gouvernement républicain de Berlin évita les explications trop compromettantes (Voyez à la p. 148)


                        • Pomme de Reinette 8 juin 2016 20:16

                          @njama

                          j’ai bien peur de vous décevoir ...

                          Mais vous ne me décevez pas du tout. Le crétin antisémite insiste toujours, c’est une de ses principales caractéristiques.
                          Voyez les nazis : il a fallu mettre le paquet pour les stopper dans leur psychose frénétique.

                          Donc, un peu d’information à propos de cet auteur que vous citez, et son livre :

                          Robert Wilton est élevé en Russie, où il passe l’essentiel de sa vie. Il devient part la suite correspondant en Russie du Times. Très attaché au régime tsariste et à la dynastie Romanov, il couvre pour le Times les évènements de la révolution russe. Après la Révolution d’Octobre et durant la guerre civile russe, il relaie le point de vue des Armées blanches. Fortement antisémite, il contribue par ses articles à influencer l’opinion publique britannique et à diffuser au Royaume-Uni comme en Occident le concept de judéo-bolchevisme1. En 1920, se basant sur les investigations du magistrat Nikolaï Sokolov sur l’exécution de la famille Romanov, il publie un livre, The Last Days of the Romanov, dans lequel il reprend la thèse du crime rituel juif et présente le massacre de la famille impériale comme la résultante d’un complot occulte2.

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Wilton

                          Vous savez bien ce que vous faites n’est-ce pas, puisque c’est la 3ème fois que vous revenez à la charge avec vos citations de cet « auteur ».
                          Il s’agit de propagande de guerre.


                        • njama njama 8 juin 2016 23:27

                          @Pomme de Reinette

                          Donc, un peu d’information à propos de cet auteur que vous citez, et son livre :

                          Robert Wilton est élevé en Russie, où il passe l’essentiel de sa vie.
                          -----------------------------------
                          Le Wikipedia anglais est moins sommaire ...

                          Robert Archibald Wilton (31 July 1868 – 18 or 19 January 1925) was a British journalist.

                          Wilton, who was born in Cringleford, Norfolk, was the son of a British mining engineer employed in Russia. In 1889 he joined the European staff of the New York Herald, remaining with that newspaper for fourteen years, and corresponding on both Russian and German affairs. He then took up an appointment as The Times correspondent in St Petersburg, and became known as a keen observer of events in Russia during the last years of the Tsarist regime. After the Revolution, he moved to Siberia. Following the collapse of the Kolchak government, Wilton managed to escape from Russia and eventually arrived in Paris where, in 1920, he rejoined the New York Herald. In 1924 he joined the staff of a newly founded newspaper, the Paris Times (which published in English). He died from cancer at the Hertford British Hospital in Paris early in 1925.[1]

                          Wilton served with the Russian army during the First World War, and was awarded the Cross of St George.[2]

                          He was the author of two books : Russia’s Agony (published by Edward Arnold, London, 1918) and The Last Days of the Romanovs (1920).


                        • Pomme de Reinette 9 juin 2016 08:31

                          @njama

                          Bravo pour le noyage de poisson sans intérêt.
                          Mais n’oubliez surtout pas de recopier la suite :

                          Wilton was accused of being a right-wing antisemite. He was a proponent of blood libel, claiming in his 1920 book The Last Days of the Romanovs[3] that the execution of the Romanovs was a ritual murder by the Jews.[4] He was criticized by several liberal British journalists for supporting the attempted military coup by Lavr Kornilov.
                          In 1919 he published « Russia’s Agony »,[5] which claimed (p. ix) that "Bolshevism is not Russian - it is essentially non-national, its leaders being almost entirely in the race [Jews] that lost its country and its nationhood long ago.

                          C’est très clair. Et vous savez très bien ce que vous faites en faisant la promotion de ces thèses nauséabondes.


                        • njama njama 9 juin 2016 10:50

                          @Pomme de Reinette

                          J’évite de colporter des accusations non référencées
                          Wilton was accused of ...
                          par qui au juste ? le Wiki, français comme anglais ne le précise pas. Dommage si vous avez des éléments sur ce sujet, n’hésitez pas à enrichir cette Page de vos sources, afin que l’on puisse corroborer ces allégations.
                          Ceci dit, je suis très conscient qu’à cette époque toute l’Europe, du sud au nord, et d’est en ouest est traversée par un antisémitisme ... Vous êtes certainement bien plus informée que moi sur le sujet. Et vous admettrez j’espère que le marxisme dont vous connaissez les auteurs et amis, comme le communisme n’ont que très peu à voir avec cet antisémitisme.
                          De plus Bolchéviks et Mencheviks s’opposaient sur pas mal de points, et il y avait des Juifs dans chacun de ces courants politiques


                        • Pomme de Reinette 9 juin 2016 11:08

                          @njama

                          La mauvaise foi irrationnelle des antisémites obstinés relève du champ psychiatrique.
                          A ce point, il s’agit d’une psychose incurable.


                        • njama njama 9 juin 2016 11:30

                          @Pomme de Reinette

                          « Ainsi le Gouvernement des Soviets n’était autre chose qu’une succursale de la Whilemstrasse. En effet, la composition de ce gouvernement avait été arrêtée à Berlin avant son départ pour Pétrograd. Lénine et Sverdlof paraissaient à la tête de cette organisation, mais le véritable chef de l’État communiste était le comte de Mirbach, ambassadeur à Moscou. »

                          Vous noterez que je n’y peux absolument rien si bon nombre des protagonistes dans cette tranche d’histoire sont Juifs, de là à en déduire un complot « judéo-bolchévique » comme vous laissez supposer que ce serait ma pensée, (en plus de me faire passer pour un antisémite !) en lieu et place d’un complot « germano-bolchévique », comme vous y allez !

                          J’avais cité 8 juin 20:02 le député au Reichstag Eduard Bernstein, socialiste et Juif mais ennemi acharné des Bolcheviks, ...

                          Ainsi le comte de Mirbach (qui n’est pas Juif, mais d’une riche famille catholique) envoyé extraordinaire allemand à Pétrograd, mission qui aboutit à la signature du traité de Brest-Litovsk, à la suite duquel il est nommé ambassadeur à Moscou en avril 1918, supposé par Robert Wilton être le chef de l’État communiste, auprès duquel Lénine et Sverdlof auraient pris leurs ordres, est assassiné par ... Iakov Bloumkine, un Juif ! militant de la gauche socialiste puis bolchevique, agent de la Tchéka et du GPU (Guépéou).

                          Ce n’est pas moi qui écris l’histoire chère Pomme de Reinette, elle me démontre plutôt au contraire que l’histoire d’un complot juif (au sens où il serait associé à l’essence culturelle juive, à la judéité, à un peuple juif et à ses tribulations... ou à quelles légendes ...) ne peut être qu’une fable, puisque on y découvre des accusations et des faits fratricides comme ces deux exemples que je viens de donner. De même que l’histoire biblique les multiplient ...
                          Ces contradictions devraient pourtant être le meilleur moyen de se défendre d’allégations, et d’accusations qui viseraient péjorativement et calomnieusement les Juifs dans leur ensemble (amalgames, antisémitisme), car l’évidence historique montre que de tous temps les Juifs étaient très loin d’être d’accord entre eux.
                          En ceci ils ne différent pas des autres.

                           


                        • Pomme de Reinette 9 juin 2016 11:58

                          @njama

                          Merci une fois de plus pour l’illustration de la crétinerie des antisémites obstinés (seraient-ils également atteint d’Alzheimer ?)

                          Le texte que vous citez entre guillemets est une citation du livre de cet auteur antisémite dont vous vantez les mérites et dont vous avez donné le lien à l’ouvrage. Auteur ayant développé la thèse du complot judéo-bolchevique et dont les théories fumeuses sont reprises par différents idéologues néo-nazis et d’extrême-droite.

                          Voici ce qu’en dit Wikipédia :

                          Robert Wilton est élevé en Russie, où il passe l’essentiel de sa vie. Il devient part la suite correspondant en Russie du Times. Très attaché au régime tsariste et à la dynastie Romanov, il couvre pour le Times les évènements de la révolution russe. Après la Révolution d’Octobre et durant la guerre civile russe, il relaie le point de vue des Armées blanches. Fortement antisémite, il contribue par ses articles à influencer l’opinion publique britannique et à diffuser au Royaume-Uni comme en Occident le concept de judéo-bolchevisme1. En 1920, se basant sur les investigations du magistrat Nikolaï Sokolov sur l’exécution de la famille Romanov, il publie un livre, The Last Days of the Romanov, dans lequel il reprend la thèse du crime rituel juif et présente le massacre de la famille impériale comme la résultante d’un complot occulte2.

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Wilton
                          -
                          Vous continuez donc sciemment à faire la promotion d’un idéologue antisémite.
                          Ce n’est rien d’autre que de la propagande de guerre.


                        • njama njama 9 juin 2016 12:13

                          @Pomme de Reinette

                          Vous me semblez arcboutée - ça se soigne ... smiley - sur les poncifs de l’histoire de l’antisémitisme, judéo-bolchevisme existant également sous des variantes comme judéo-marxisme ou judéo-communisme dont se nourrit largement aujourd’hui le sionisme, sans qu’il soit montré le lien de cause à effet ??? puisque ce dernier avait précédé l’autre.

                          A moins que le sionisme n’aurait été au fond qu’une réponse du « Grand Kapital » au marxisme_communisme_bolchevisme ?
                          Autant de questions que soulève Michel-J Cuny au travers de ses articles sans rapport avec l’antisémitisme ... smiley

                          « Il m’a semblé qu’une opinion aussi universelle que l’antisémitisme, ayant fleuri dans tous les lieux et dans tous les temps avant l’ère chrétienne et après, à Alexandrie, à Rome et à Antioche, en Arabie et en Perse, dans l’Europe du Moyen Âge et dans l’Europe moderne, en un mot, dans toutes les parties du monde où il y a eu et où il y a des Juifs, il m’a semblé qu’une telle opinion ne pouvait être le résultat d’une fantaisie et d’un caprice perpétuel, et qu’il devait y avoir à son éclosion et à sa permanence des raisons profondes et sérieuses. »

                          Bernard Lazare *, L’Antisémitisme, son histoire et ses causes (1894) - Texte en ligne -

                          * (1865 - 1903) critique littéraire, journaliste politique
                          ---------------------
                          À travers ce voyage au bout de l’antisémitisme, Lazare, de juif nationaliste français qu’il était, devient nationaliste juif, sans rien renier de ses engagements anarchistes. Il fera un bout de chemin avec Theodor Herzl, les deux hommes éprouvant l’un pour l’autre une grande estime.

                          Mais il se séparera de Herzl, en désaccord avec un projet dont il désapprouve « les tendances, les procédés et les actes ».

                            « Vous êtes — écrit-il en avril 1899 à Herzl, et à travers lui au Comité d’action sioniste — des bourgeois de pensée, des bourgeois de sentiment, des bourgeois d’idées, des bourgeois de conception sociale »
                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lazare
                          ------------------


                        • njama njama 9 juin 2016 12:41

                          @Pomme de Reinette

                          Je n’ai re-cité cette phrase que pour mettre en exergue, non pas Robert Wilton ni son livre, mais seulement pour montrer que le comte de Mirbach supposé être chef des bolchéviques par Wilton, fut assassiné par ... Iakov Bloumkine, un Juif ! militant de la gauche socialiste puis bolchevique.
                          On s’y perd dans ces histoires de Juifs bolchéviques ! « Ils sont partout ! » smiley
                          Mais si pour vous ce n’est pas un élément qui met du plomb dans l’aile à la thèse du complot judéo-bolchévique je ne sais pas ce qu’il vous faut ?
                          à moins que vous pensiez que cet assassinat était un complot dans le complot (contre-espionnage) pour dissimuler le complot (judéo) germano-bolchévique ? cet ambassadeur servant de fusible pour court-circuiter la rumeur ...
                          si c’est le cas, je ne vous suis pas ...


                        • Pomme de Reinette 9 juin 2016 12:43

                          @njama

                          Au travers de ses articles sans rapport avec l’antisémitisme ...

                          MDR.
                          Rarement vu une telle force de déni malgré l’évidence des obsessions que vous partagez avec le pisse-copie dont le ridicule atteint des sommets.
                           smiley


                        • njama njama 9 juin 2016 12:48


                          suite de 9 juin 12:13
                          juste pour dire que les Juifs sont la plupart du temps très loin d’être d’accord entre eux !
                          ----------------------
                          Bernard Lazare
                           
                          Désormais, Lazare continuera son combat pour les Juifs à sa manière. Il aura été aux côtés des Juifs roumains dont, après être allé en Roumanie, il dénonce le sort terrible dans L’Aurore en juillet et août 1900. Il part aussi pour la Russie, où il fait un nouveau reportage sur les Juifs là aussi en danger. Mais il n’aura pas le temps de le publier, rongé déjà par la maladie.

                          De même, il s’est engagé en faveur des Arméniens déjà persécutés par les Turcs et, en 1902 dans Pro Armenia, il a dénoncé, en ces termes, le congrès sioniste de Bâle qui avait rendu un hommage public au sultan Abdülhamid II :
                          « Les représentants […] du plus vieux des peuples persécutés, ceux dont on ne peut écrire l’histoire qu’avec du sang, envoient leur salut au pire des assassins. […] et dans cette assemblée, il ne se trouve personne pour dire […] : Vous n’avez pas le droit de déshonorer votre peuple. »

                          Bernard Lazare ne cherchait pas à plaire. Il aspirait à la justice, à la vérité et à la liberté sans compromis. Très vite, les dreyfusistes vont étouffer sa voix, et il ne pourra même plus, lors du procès de Rennes, écrire pour L’Aurore. Il n’en couvrira pas moins le procès, et enverra ses chroniques au vitriol à deux revues américaines, The Chicago Record et The North American Review.

                          En 1902, consulté par Charles Péguy sur les effets de la loi relative au contrat d’association, il donne aux Cahiers de la quinzaine une profession de foi qui, partant de ce que fut la morale du dreyfusisme, se porte en défense de la démocratie, de la liberté de penser et de croire. Plus tard, Péguy consacrera à Bernard Lazare des pages particulièrement ferventes dans Notre jeunesse (1910)4.
                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lazare


                        • njama njama 9 juin 2016 12:59

                          @Pomme de Reinette
                          en version sioniste  : « Ils (les antisémites) sont partout ! » smiley

                          bonne journée
                          rendez-vous peut-être au prochain article de M-J Cuny, je ne peux vous garantir, sa production est balzacienne, je ne réponds pas à tous ...


                        • njama njama 9 juin 2016 13:08

                          @ Pomme de Reinette
                          Je reviens, juste pour vous informer qu’il est déjà publié
                          ça va encore vous faire du boulot !!!!!!!!!!!!!!

                          Lénine face au sionisme et au séparatisme juif
                           par Michel J. Cuny
                          jeudi 9 juin 2016


                        • Pomme de Reinette 9 juin 2016 13:12

                          @njama

                          Obsession - définition

                          En médecine et en psychologie, une obsession est un symptôme se traduisant par une idée ou un sentiment qui s’impose à la conscience du sujet qui le ressent comme contraignant et absurde, mais ne parvient pas à le chasser malgré ses efforts pour cela.
                          L’obsession est fréquemment associée à des compulsions. On parle alors d’obsession-compulsion, phénomène que l’on rencontre le plus souvent au cours de la névrose obsessionnelle ou du trouble obsessionnel compulsif, et plus rarement dans d’autres situations.
                          Pour la sémiologie psychiatrique, les obsessions constituent un trouble du contenu de la pensée1. Elles ont deux caractéristiques :
                          - Le sujet perçoit très bien l’absurdité des pensées qui l’envahissent, faisant irruption dans son psychisme. Par exemple une personne qui est envahie par la question obsédante de savoir si elle a bien éteint le gaz, sait qu’elle l’a fait. Mais la question continue de l’assaillir déclenchant une anxiété vive.
                          - Le sujet tente de chasser, de réprimer ces idées qu’il sait absurdes, mais c’est un échec, et s’engage alors une lutte contre elles qui a pour effet d’augmenter dramatiquement l’anxiété.

                          https://fr.wikipedia.org/wiki/Obsession_%28m%C3%A9decine%29


                        • Massada Massada 8 juin 2016 08:50

                          Je viens de comprendre la relation passionnelle que la France entretient avec les Palestiniens.
                           
                          C’est leur amour commun de la culture qui les unit, qui donne à leurs relations ces élans d’ardeur intense entre eux. Il faut dire que le peuple palestinien est considéré comme l’intelligentsia du monde arabe.
                           
                          Toute cette histoire si dense, cette richesse artistique, cet apport incessant dans tous les domaines de la connaissance ! Je comprends tellement le grand peuple français d’admirer autant le génie légendaire qui se dégage de la Palestine.
                           
                          Français, soutenez, encensez et soyez les défenseurs éternels des Palestiniens…ils le méritent bien.
                           
                          Pourtant y a un truc que je ne comprends pas, le musée palestinien d’art, d’histoire et de culture est vide. Non mais pas un peu vide : non, vide de chez vide. Un désert culturel, une insulte à l’abondance artistique palestinienne.
                           
                          Je lance donc un appel vibrant à la France si vous avez quelques petites pièces archéologiques, où picturales dans vos musées même les plus insignifiantes, soyez assez généreux et magnanimes de les faire parvenir, à vos chers amis. De toute façon, ils ont l’habitude de s’approprier la culture d’autrui.


                          • Christian Labrune Christian Labrune 8 juin 2016 17:37

                            @Massada
                            Je trouve, là, que vous exagérez un peu. L’écrivain anglais Thomas de Quincey a quand même écrit un essai intitulé « De l’assassinat considéré comme un des beaux arts ». Très peu de peuples - j’excepte les nazis disposant de ces moyens qui faisaient tellement défaut au mufti de Jérusalem - seront allés aussi loin, relativement à leurs possibilités, dans l’art de massacrer tout ce qui bouge.
                            André Breton, prodigieux surréaliste, précurseur des glorieux jihadistes de l’Etat coranique, considérait que « l’acte surréaliste le plus simple » consistait à descendre dans la rue et à vider le chargeur d’un révolver sur les premiers passants rencontrés.
                            Ces auteurs auront très certainement été les maîtres à penser d’artistes palestiniens dont on a pu voir naguère, à Jérusalem, de si nombreuses « performances », du côté de la porte de Damas. 
                            « Viva la muerte ! » criaient déjà aussi certains artistes espagnols des années 30. Cette glorification de la mort est très clairement formulée, vous ne l’ignorez pas, dans le huitième article de la charte du Hamas, sorte de manifeste esthétique du grand art palestinien.
                            Paris, entre les deux guerres, aura été la capitale mondiale des arts. Sa réputation est un peu retombée, hélas, mais il est bien possible que l’art, loin du conformisme des musées, y renaisse de ses cendres : l’immigration, qui apporte toujours des idées nouvelles, est toujours une richesse, on ne le répétera jamais assez, et le Bataclan, c’était quand même vraiment du grand art, dans un style palestinien qu’on pourrait croire, à tort, inimitable.
                            L’avenir du musée, ce n’est pas, contrairement à ce que vous paraissez penser, l’accumulation des tableaux et des sculptures ; l’avenir post-moderne du musée, c’est la boucherie. Une belle et grande boucherie -halal, cela va sans dire. Il n’y a que cela qui puisse remplir les salles encore vides que vous évoquez, dans le grand Musée de l’Art palestinien.


                          • Christian Labrune Christian Labrune 9 juin 2016 21:21

                            J’apprends avec une journée de retard les massacres qui ont eu lieu hier soir au marché Sarona à Tel Aviv. Je viens de vérifier l’heure à laquelle j’avais écrit ce message, craignant qu’il n’eût été été envoyé après ces horreurs ; je me serais excusé d’une ironie des plus malséantes et intempestives, mais non : ces sinistres crapules n’avaient pas encore commis leur méfait, qui n’aurait lieu que trois heures plus tard.
                            Je me serais bien passé d’une nouvelle confirmation apportée à mon propos.
                            Les Meshaal, les Haniyeh et quelques autres ordures du même calibre ont déjà publié des messages de satisfaction.
                            Ce qui révolte, c’est de voir qu’un certain nombre d’articles sur AgoraVox, soutenus par la racaille antisémite, contribuent grandement à encourager les exactions du Hamas et des « Palestiniens » les plus fanatiques.
                            Il semble que les condamnations dans la presse occidentale, y compris la condamnation des approbateurs du terrorisme, cette fois, soit assez générale. Il serait bien temps qu’une prise de conscience se fasse enfin.
                            En attendant, les articles antisémites et les messages haineux qui leur font suite ordinairement continuent à encourager en France tout ce qu’il peut y avoir de décérébrés tentés par un passage à l’acte. La responsabilité des « modérateurs » d’AgoraVox, qui laissent passer sciemment ces sortes de propagandes infâmes, est énorme.


                          • Massada Massada 8 juin 2016 09:34

                            Échec du BDS : L’Italie organise le voyage d’une énorme délégation académique en Israël


                            • Massada Massada 8 juin 2016 09:41
                              Affaire des passeports français : la mention « Israël / territoires palestiniens » abandonnée

                               

                              La découverte avait révolté de nombreux Français vivant en Israël, le nouveau logiciel du ministère des Affaires étrangères français apposait la mention «  Israël / Territoires palestiniens » comme lieu de résidence sur les nouveaux passeports et autres documents officiels, au lieu de « Israël ».

                              L’erreur a été corrigée : Les français d’Israël seront bien identifiés comme résidents d’Israël, pas d’Israël / Territoires palestiniens

                               

                              C’est fou ça. .. Chez les français aucun n’est responsable des décisions scandaleuses concernant Israël !
                              Déjà Valls avait regretté le vote de la motion à L’UNESCO niant toute histoire juive sur le Kotel
                              Et maintenant c’est la nouvelle définition géographique que le consul de France regrette smiley


                              • AmonBra QAmonBra 8 juin 2016 10:54

                                Pour ceux que cela interpelle, le leitmotiv de la hasbarah concernant la prétendue absence de culture palestinienne, comme moyen de nier l’identité palestinienne.


                                • olala (---.---.209.137) 8 juin 2016 11:11

                                  Merci à njama et QAmonBra pour nous apporter des informations complémentaires et pertinentes, ce qui nous change de la propagande honteuse et mensongère des sionistes de service (et ce qui m’évite d’intervenir au passage lol).


                                  • Shopi 8 juin 2016 11:22

                                    @olala
                                    tu utilises le même langage que le singe, donc tu dois être un des nombreux pseudos sous lesquels se cache notre ami cuny pour s’autocongratuler...
                                    Je compatis... smiley


                                  • Pomme de Reinette 8 juin 2016 17:15

                                    @Shopi

                                    Il faut proposer à cet autre clone - ou clown - d’écrire un nouveau chapitre sur le thème du « complot judéo-tibétain » ... ça se passerait dans les riantes montagnes himalayennes, au son des trompes rkang gling et dunk ... avec lesquelles - avec un peu d’imagination - on peut certainement trouver un petit air de ressemblance au son du chofar ....
                                     smiley


                                  • Massada Massada 8 juin 2016 16:53

                                    La vache israélienne donne 11.700 litres de lait par an, ce qui la place en tête mondiale des productrices de lait, devant la vache américaine et même la vache hollandaise. C’est dans le moshav de Beer Touvia que les vaches « israéliennes » sont les plus généreuses.



                                    • Shopi 8 juin 2016 20:44

                                      @Massada
                                      Ah non Massada je suis pas d’accord du tout ! 

                                      C’est Yotvata qui a la vache qui détient le record mondial de production laitière. Ou avait ? Tu veux me dire qu’ils ont été rattrapé par beer touvia ? La cata quoi !
                                      Comme je suis sure que ça passionne tout le monde je vous explique :
                                      A yotvata ils ont 600 vaches à qui ils donnent 6 douches par jour en été et ça leur prend 2 heures pour traire les 600 vaches. C’est y pas génial ça ?
                                      Et puis d’abord je consomme pas de lait de vache na smiley



                                    • Christian Labrune Christian Labrune 8 juin 2016 16:53

                                      Puisqu’un certain nombre d’intervenants paraissent, sur ce site, avoir la nostalgie d’un passé qu’on croyait très lointain mais qui, apparemment, refait surface, je me garderai bien d’entrer dans des polémiques désagréables - et je n’en ai pas le temps aujourd’hui. Je me contenterai donc, dans un souci d’apaisement, et pour mettre tout le monde d’accord, de proposer ce lien musical que je trouve tout à fait agréable, surtout si on écoute jusqu’à la fin :

                                      https://www.youtube.com/watch?v=2u1yVrUIjq4


                                      • chantecler chantecler 8 juin 2016 18:25

                                        Effectivement tous les tocards de la Hasbara sont de sortie .
                                        Ils se paluchent de sionisme toute les journées .
                                        https://fr.wikipedia.org/wiki/Hasbara


                                        • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 8 juin 2016 18:50

                                          Pour quelle mauvaise raison, la doxa (zélote) nous cache certaines informations notamment celle-ci.

                                          http://www.haaretz.com/israel-news/1.723690

                                          Allons, un petit film à déguster avec un peu de « mel »...Les zélotes y sont très bien représentés.

                                           http://www.dailymotion.com/video/xeylz7_la-passion-du-christ-french-le-vrai_shortfilms


                                          • Massada Massada 9 juin 2016 11:24

                                            On attend avec impatience le nouvel article de Cuny mon détecteur automatique de mot clés : sionisme, Israel, palestinien, juif ....... tourne à vide là smiley


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