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Les commentaires de Jean-Paul Foscarvel



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 31 janvier 21:08

    Une autre raison.

    Imaginons qu’un parti réellement anti-européen se présente, et qu’il ait du succès. Quoiqu’il arrive, il ne sera pas majoritaire. Par contre, il aura des eurodéputés, payés par l’UE, siégeant au Parlement, discutant avec d’autres députés moins anti, partageant avec eux des coupes de champagne, des petits fours, etc.

    Entre le financement par l’UE et les accointances, va-t-il longtemps tenir un discours franchement anti ?

    N’est-ce pas au contraire la meilleure façon de le neutraliser ?

    Le mieux est alors de ne pas voter pour lui à ces élections-là.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 31 janvier 20:56

    Une raison supplémentaire, mais fondametale, est que l’approbation se fait à la majorité simple et le rejet à la majorité des inscrits. C’est une chambre d’enregistrement.

    Il est quasiment impossible que le parlement rejette une proposition de la Commission. Il n’y a aucun caractère démocratique dans la procédure d’adoption du Parlement qui est un vrai labyrinthe.

    Voici la procédure (traité sur le fonctionnement de l’UE) :

    "Article 294

    (ex-article 251 TCE)

    1. Lorsque, dans les traités, il est fait référence à la procédure législative ordinaire pour l’adoption d’un acte, la procédure suivante est applicable.

    2. La Commission présente une proposition au Parlement européen et au Conseil.

    Première lecture

    3. Le Parlement européen arrête sa position en première lecture et la transmet au Conseil.

    4. Si le Conseil approuve la position du Parlement européen, l’acte concerné est adopté dans la formulation qui correspond à la position du Parlement européen.

    5. Si le Conseil n’approuve pas la position du Parlement européen, il adopte sa position en première lecture et la transmet au Parlement européen.

    6. Le Conseil informe pleinement le Parlement européen des raisons qui l’ont conduit à adopter sa position en première lecture. La Commission informe pleinement le Parlement européen de sa position.

    Deuxième lecture

    7. Si, dans un délai de trois mois après cette transmission, le Parlement européen :

    a) approuve la position du Conseil en première lecture ou ne s’est pas prononcé, l’acte concerné est réputé adopté dans la formulation qui correspond à la position du Conseil ;

    b) rejette, à la majorité des membres qui le composent, la position du Conseil en première lecture, l’acte proposé est réputé non adopté ;

    c) propose, à la majorité des membres qui le composent, des amendements à la position du Conseil en première lecture, le texte ainsi amendé est transmis au Conseil et à la Commission, qui émet un avis sur ces amendements.

    8. Si, dans un délai de trois mois après réception des amendements du Parlement européen, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée :

    a) approuve tous ces amendements, l’acte concerné est réputé adopté ;

    b) n’approuve pas tous les amendements, le président du Conseil, en accord avec le président du Parlement européen, convoque le comité de conciliation dans un délai de six semaines.

    9. Le Conseil statue à l’unanimité sur les amendements ayant fait l’objet d’un avis négatif de la Commission.

    Conciliation

    10. Le comité de conciliation, qui réunit les membres du Conseil ou leurs représentants et autant de membres représentant le Parlement européen, a pour mission d’aboutir à un accord sur un projet commun à la majorité qualifiée des membres du Conseil ou de leurs représentants et à la majorité des membres représentant le Parlement européen dans un délai de six semaines à partir de sa convocation, sur la base des positions du Parlement européen et du Conseil en deuxième lecture.

    11. La Commission participe aux travaux du comité de conciliation et prend toute initiative nécessaire en vue de promouvoir un rapprochement des positions du Parlement européen et du Conseil.

    12. Si, dans un délai de six semaines après sa convocation, le comité de conciliation n’approuve pas de projet commun, l’acte proposé est réputé non adopté.

    Troisième lecture

    13. Si, dans ce délai, le comité de conciliation approuve un projet commun, le Parlement européen et le Conseil disposent chacun d’un délai de six semaines à compter de cette approbation pour adopter l’acte concerné conformément à ce projet, le Parlement européen statuant à la majorité des suffrages exprimés et le Conseil à la majorité qualifiée. À défaut, l’acte proposé est réputé non adopté.

    14. Les délais de trois mois et de six semaines visés au présent article sont prolongés respectivement d’un mois et de deux semaines au maximum à l’initiative du Parlement européen ou du Conseil.

    Dispositions particulières

    15. Lorsque, dans les cas prévus par les traités, un acte législatif est soumis à la procédure législative ordinaire sur initiative d’un groupe d’États membres, sur recommandation de la Banque centrale européenne ou sur demande de la Cour de justice, le paragraphe 2, le paragraphe 6, deuxième phrase, et le paragraphe 9 ne sont pas applicables.

    Dans ces cas, le Parlement européen et le Conseil transmettent à la Commission le projet d’acte ainsi que leurs positions en première et deuxième lectures. Le Parlement européen ou le Conseil peut demander l’avis de la Commission tout au long de la procédure, avis que la Commission peut également émettre de sa propre initiative. Elle peut également, si elle l’estime nécessaire, participer au comité de conciliation conformément au paragraphe 11."



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 31 janvier 20:24

    Ils considérent que la planète leur appartient de droit, comme le sol appartenait de droit aux colons européens lorsqu’ils ont conquis l’Amérique (du Nord et du Sud, mais au Nord, c’étaient des anglosaxons suprématistes)

    Ils défendent leur droit à gérer eux seuls et pour eux la planète, mais les difficultés s’accroissent

    L’oligarchie sent que quelque chose arrive de pas bon pour elle, mais qu’il lui reste une fenêtre d’opportunité qu’elle doit emprunter maintenant.

    Le système mis en place dans les années quatre-vingt, le capitalisme hyperfinancier basé sur l’immatériel, vacille. Le covid a été finalement un échec, trop peu de dégats dans l’industrie (destruction insuffisante de l’industrie matérielle) et une faible mortalité globale (destruction insuffisante de a population humaine), même s’il a permis de remplir les poches de Pfizer.

    Il leur faut donc, pour détruire la partie matérielle du capitalisme, accélérer le processus. Interdire l’agriculture afin d’affamer les populations, répandre de nouveaux virus, éliminer les oppositions internationales, et rendre acceptable des exterminations de masse.

    L’Ukraine était censée enfoncer la Russie et les opposants à ce scénario. Cela n’a pas vraiment fonctionné. La destruction de la Chine reste un gros morceau, pas gagné d’avance. L’un des points faibles des opposants internationaux reste le moyen orient, et c’est là que le chaos peut fructifier. Il y a donc deux objectifs :

    • rendre les exterminations massives supportables par l’opinion publique, jusqu’au jour où c’est la propre population occidentale qui sera visée, mais personne pour la défendre. Gaza est un laboratoire
    • attiser la conflictualité au moyen orient où les régimes sont supposés fragiles afin d’entamer la constitution des Brics

    Le verdict du CIJ est un échec du premier objectif car il constitue une résistance internationale de haut niveau à l’acceptation par l’opinion publique de tout génocide, y compris justifié par des termes comme « animaux humains ». Chaque être humian a le droit au respect, et s’il est coupable d’un crime, il doit être jugé, sans que l’ensemble du peuple dont il est l’origine ne soit également détruit.C’est la raison pour laquelle le verdict est minoré par nos médias aux ordres. Mais là aussi, leur propagande frise la décridibilisation auprès d’un public de plus en plus éclairé par d’autres sources.

    L’Afrique du Sud a eu un grand courage pour s’opposer à ce que la communauté occidentale s’apprêtait lâchement à accepter, afin de pouvoir par la suite le reproduire, peut-être même sur sa propre population.

    Le second objectif reste en cours, mais les moyens occidentaux, éparpillés dans tout un tas de guerres à la fois, risquent de ne pas être tant que cela à la hauteur. Ils se croyaient invincibles et sont désormais pris pour cible. Ils ont au bord de la panique, qui est en général, mauvaise conseillère.

    Il ne restera à l’occident convulsif soit une extermination nucléaire, soit la création d’un méga virus hyper destructueur, soit les deux, soit son épuisement mental, moral, intellectuel, industriel et à la fin (le pire de tout pour eux) financier.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 30 janvier 19:18

    Quand on voir l’état du monde, la folie occidentale, autour d’un Biden idéalement sénile, et surtout la modification de l’écomonie vers l’immatériel, avec un forum de Davos de plus en plus hors sol, il n’est pas possible de ne pas faire de liens.

    L’oligarchie sent que quelque chose arrive de pas bon pour elle, mais qu’il lui reste une fenêtre d’opportunité qu’elle doit emprunter maintenant.

    Le système mis en place dans les années quatre-vingt, le capitalisme hyperfinancier basé sur l’immatériel, vacille. Le covid a été finalement un échec, trop peu de dégats dans l’industrie (destruction insuffisante de l’industrie matérielle) et une faible mortalité globale (destruction insuffisante de a population humaine), même s’il a permis de remplir les poches de Pfizer.

    Il leur faut donc, pour détruire la partie matérielle du capitalisme, accélérer le processus. Interdire l’agriculture afin d’affamer les populations, répandre de nouveaux virus, éliminer les oppositions internationales, et rendre acceptable des exterminations de masse.

    L’Ukraine était censée enfoncer la Russie et les opposants à ce scénario. Cela n’a pas vraiment fonctionné. La destruction de la Chine reste un gros morceau, pas gagné d’avance. L’un des points faibles des opposants internationaux reste le moyen orient, et c’est là que le chaos peut fructifier. Il y a donc deux objectifs :

    • rendre les exterminations massives supportables par l’opinion publique, jusqu’au jour où c’est la propre population occidentale qui sera visée, mais personne pour la défendre. Gaza est un laboratoire
    • attiser la conflictualité au moyen orient où les régimes sont supposés fragiles afin d’entamer la constitution des Brics

    Le verdict du CIJ est un échec du premier objectif car il constitue une résistance internationale de haut niveau à l’acceptation par l’opinion publique de tout génocide, y compris justifié par des termes comme « animaux humains ». Chaque être humian a le droit au respect, et s’il est coupable d’un crime, il doit être jugé, sans que l’ensemble du peuple dont il est l’origine ne soit également détruit.C’est la raison pour laquelle le verdict est minoré par nos médias aux ordres. Mais là aussi, leur propagande frise la décridibilisation auprès d’un public de plus en plus éclairé par d’autres sources.

    L’Afrique du Sud a eu un grand courage pour s’opposer à ce que la communauté occidentale s’apprêtait lâchement à accepter, afin de pouvoir par la suite le reproduire, peut-être même sur sa propre population.

    Le second objectif reste en cours, mais les moyens occidentaux, éparpillés dans tout un tas de guerres à la fois, risquent de ne pas être tant que cela à la hauteur.

    Il ne restera à l’occident convulsif soit une extermination nucléaire, soit la création d’un méga virus hyper destructueur, soit les deux, soit son épuisement mental, moral, intellectuel, industriel et à la fin (le pire de tout pour eux) financier.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 22 janvier 23:12

    Pas de panique.

    Ce ne sont que des mots de communication afin de se rallier les traditionalistes.

    Il n’y a rien d’autre derrière.

    Pour le bilan carbone, il dit exactement l’inverse, car chaque être humain consomme trop de carbone, alos il faut réduire.

    Donc, pour résumer, en même temps, il faut augmenter la natalité (coup d’oeil vers les traditionalistes) et diminuer notre empreinte carbone, donc le nombre d’habitants (coup d’oeil vers les écolos).

    La solution de ce dilemme passe par éliminer les vieux avec des campagnes d’euthanasie généralisées. La privatisation des Ehpad et le covid et son vaccin sont donc la solution pour raccourcir efficacement la vie. Mais dans le même temps, il ferme les maternités de province. Seuls les urbanisés des centre-villes auront le droit (le devoir, mon cher, le devoir) de procréer à la chaîne.

    Tout ceci est absurde.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 20 janvier 20:59

    Pas du tout.

    Les russes sont sur les dents.

    La trilatérale Macron, Attal Séjourné les fait trembler ! Serguei Lavrov ne sait plus où donner de la tête devant un tel afflux de compétence. Il doit déjà songer à présenter sa démission.

    Rien qu’en les voyant, là, les yeux droit devant, emplis de cette compétence où l’intuition et la connaissance sont liées à la profondeur de vue, on sait que le pays est en de bonnes mains. C’est lorsque la tempête gronde que le choix du capitaine pour ses seconds devient primordial.

    Avec cette fine équipe, je crois que la France va enfin entrer dans l’Histoire pour sa haute capacité à redonner un sens à l’occident convulsif. On est sauvé !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 17 janvier 16:53

    Son titre réel est :

    Premier ministre délégué aux JO et chargé de la communication en vue des élections.

    Son rôle fondamental sera de trouver une narrative (un récit officiel) montrant que quoique les deux ont été des échecs cuisants, elles n’en sont néanmoins pas loin d’être des réussites historiques.

    Dans le genre :

    « Oui, certes, nous avons échoué, mais cet échec même montre à quel point notre pays est résilient et sait se sortir des situations les plus invraisemblables, et ça, je dois le dire, c’est une profonde réussite dont je suis fier. »



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 16 janvier 21:17

    Point de vue très intéressant.

    Il faut en effet se souvenir qu’à l’origine, il y avait un accord entre l’Allemagne et la Russie sur le gazoduc Nordsream dont les USA ne voulaient pas et qui a incité à intensifier les combats des Ukrainiens contre les russophones.

    En obligeant les Russes à riposter, ils entraînaient l’Europe dans un engranage qui leur assurait que le gaz russe devenait inaccessible.

    Ironie de l’histoire, mais peut-être pas par un hasard aléatoire, l’une des raisons du bombardement et du génocide à Gaza est également la présence de gaz.

    Pour renforcer leur offre de gaz, les USA ont-ils incité Israël de la même façon à créer du chaos à Gaza afin de pouvoir en exploiter les ressources et faire payer les européens très cher ce gaz ?

    Ils en sont parfaitement capables.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 11 janvier 21:55

    C’est en quelque sorte ce que prônait Emmanuel Kant dans la Critique de la raison pratique.


    « Agis de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi universelle. »

    Ce n’est pas par hasard s’il a écrit un traité sur la paix universelle.

    Maus aujourd’hui, comment l’accident (mon inconscient a bien retrouvé ce qu’est devenu l’occident !) peut-il admettre la destruction d’une population en continuant à se prétendre démocratique ?

    Mais regardons plus loin : ce que nous acceptons pour les autres, cela pourraît bien nous arriver nous-mêmes. Car pour les oligarchies financières planétaires, nous sommes tous des Palestiniens.

    Plus près de nous, Macron et désormais Attal voient la population française comme Nettanyaou voit les Gazaouis. Ils ne nous bombardent pas, mais ils contribuent à augmenter notre misère et sont indifférents aux conséquences de leurs actes.

    En ce sens, tous les peuples devraient être solidaires ;

    Merci pour cet article.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 11 janvier 21:13

    Depardieu peut être grand en tant qu’acteur et misérable en tant qu’être humain.

    C’est une contradiction qu’il faut admettre et qui ne date pas d’hier.

    C’était le cas de Roman Polanski, ou également Woody Allen. Mais c’était aussi celui d’écrivains célèbres, et même de philosophes.

    Nous pouvons citer Louis-Ferdiand Céline, Ernst Junger, Knut Hamsun, Martin Heidegger. Ceci en relation non avec l’antiféminisme, ou le machisme prédateur, mais de l’antisémitisme.

    Les peintres de la renaissance pouvaient aussi avoir une vie totalement dépravée et laisser des oeuvres magnifiques dans les cathédrales.

    Cela ne signifie pas que leurs oeuvres sont à rejeter, mais que leur vie, et leur oeuvre sont de nature différentes.

    La culture, même la plus haute, ne signifie pas que celui ou celle qui en est impreigné ait également dans sa vie un comportement moral et éthique du même ordre.

    Il faut alors séparer les deux, ne pas excuser des comportemnets néfastes voire criminels au nom des oeuvres accomplies, mais ne pas rejeter l’oeuvre au nom des turpitudes de leur auteur.

    Si Depardieu doit être jugé, que ce soit sur les faits accomplis, et non sur sa réputation, voire son nom (il peut dire qu’il a agi de par Dieu*)

    * Dans Hélas pour moi (de J-L Gordard) il joue Simon Donnadieu, qui est Dieu



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 8 janvier 21:45

    @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot
    Ils diront qu’il s’agit d’un vaste embouteillage créé par la neige !



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 8 janvier 21:38

    @Octave Lebel
    C’est vrai en théorie, mais le rapport de forces est contre nous, au moins en Europe.
    Tout est vérouillé.
    Les médias appartiennent aux grands groupes capitalistes ou à l’Etat-Macron, la censure s’insère dans toute la toile d’internet, la contestation n’a plus les moyens de masse qu’elle détenait jusque dans les années quatre-vingt du siècle passé via la parcellistion systèmatique du travail, la désindutrialisation et les délocalisations, l’idéologie individualiste est prégante dans la société.
    Le mouvement social a été délibérément détruit, déconstruit, de façon continue et systémique. Du citoyen debout et rationnel, capable d’échanger des idées contradictoires avec autrui, nous sommes passés à des individus squizés, occupés d’eux-mêmes avec eux-mêmes, des coprs sans organes (à la Deleuze) rivés à leurs machines désirantes (les smartphones) qui ont remplacé le développement d’une pensée complexe produite par eux-mêmes, par le suivi hystérique de stimuli.

    Seule une nouvelle génération critique de ces squizés du cerveau pourra peut-être réagir, ou une réaction après le grand effondrement.

    Je suis très pessimiste pour l’avenir de l’Europe et de l’occident déclinant.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 8 janvier 21:11

    Pour le vote à venir, s’agissant d’élire un parlement chambre d’enregistrement, pour moi, la seule réponse est l’abstention.

    Plusieurs raisons à cela :

    -Le parlement européen n’a aucun ppuvoir. Il vote des réglements issus de la Commission, dirigée par une héritère de nazis, parfaitement corrompue, la hyène. La refus d’un réglement par le parlement nécessite au moins 50 % des inscrits. L’acceptation, 50 % des présents.

    -Les partis pseudo-anti européens qui se présentent aux élections européennes et qui rassemblent un grand nombre de voix auront de nombreux députés, donc un financement conséquent, ce qui les amènera à abandonner leurs idées anti-européennes à l’aune de leur taux de financement. Plus ils réussiront, moins ils seront aptes à critiquer l’UE.

    Les vrais partis anti-européens, s’ils sont cohérents, ne devraient donc pas se présenter. Les seules vraies voix discordantes seront donc absentes du scrutin,

    Quant à s’engager, hélas, ce n’est pas si simple. Les partis et les syndicats, même de gauche, sont eux-mêmes traversés par les inégalités de classe. Il y a plus de proximité entre un dirigeant de gauche et de droite de partis opposés qu’entre les dirigeants et les militants et je dirais que de même, il y a plus d’intérêts communs entre des membres de base de partis opposés, car ils vivent grosso modo les mêmes galères et sont victimes du même système, même s’ils n’en n’ont pas conscience.

    Ce sont les gens du bas qui veulent changer les choses, et à gauche, se débarasser du capitalisme, mais en haut, finalement, le système actuel leur sied. Et aucun parti ni syndicat n’est démocratique réellement.

    Donc tout est coincé. Mais de la crise que nous vivons rien ne dit que n’émergera pas un mouvement inattendu de la population hors de contrôle et en colère.

    La première chose à faire, en tant que citoyen, est de rester le plus lucide possible. pour cela, d’abord, etteindre la télé et renoncer aux journeaux officiels.

    PS : pour rigoler, sur orange info, d’habitude il y a toujours la tête à Macron. Là il y avait trois articles avec sa tête...



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 31 décembre 2023 14:17

    A une autre époque, Polansky était accueilli à l’académie des Beaux Arts.

    Dans un entretien, un des membres de la dite académie avait déclaré, pour le soutenir : « nous on a l’esprit de corps », y compris je suppose pour s’emparer de celui des femmes !

    C’est bien cet esprit de corps qui est calamiteux, comme si ces corps constitués étaient au dessus des lois quel que soit le comportement de ses membres. Et ceci jusqu’au crime.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 24 décembre 2023 17:53

    L’IA n’est pas le début, mais la fin d’un processus qui date des années quatre-vingt du vingtième siècle.

    C’est Bill Gates, avec Microsoft, qui a lancé ce processus.

    Il a pu faire payer un produit essentiellement immatériel au prix de sa conception. La production était celle d’une disquette payée beaucoup plus cher. La plus-value ne se réalisait plus à partir de la production matérielle à travers le temps de travail, mais à partir de la conception via la qualité d’information (au sens général).

    Cela s’est ensuite étendu dans d’autres sphères (internet, les vaccins, les chaussures (on achète la plus-value de la marque), les véhicules électriques, etc.). Ce que je nomme le turbo-capitalisme, qui est basé sur l’immatériel et sa reproduction infinie (téléchargement) ou un écart conséquent entre le prix d’achat et les coûts de fabrication, l’écart étant justifié par un brevet, un logiciel, une invention, etc.

    Ce système n’a alors plus besoin de producteurs, mais également de consommateurs. Il a besoin de consommateurs de biens immatériels, mais au contraire, il doit baisser drastiquement la consommation d’objets matériels. D’où l’arrêt des véhicules thermiques, des produits classiques de consommation, et y compris de la monnaie matérielle.

    L’IA est à cet égard la suite logique, car elle permet d’instaurer l’immatériel dans la production matérielle. Mais cela bénéficie surtout au créateur de l’IA, pas forcément à l’industriel qui l’utilise (qui a besoin de matière première et d’énergie avec un coût incompressible). Comme les concepteurs d’IA sont forts et puissants, il persuadent les industriels classique de l’utiliser, sans se soucier des conséquences pour ceux-ci et le reste de la société.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 décembre 2023 19:34

    Les relations internationales, le discrédit des USA, leur perte progressive de leur capacité de nuisance est telle qu’à mon avis, les seuls pays capables de stopper le conflit israélo-palestinien ne sont plus les USA brinquebalants adossés à une UE délirante, mais la Russie et la Chine.

    Le jour où ils diront « stop », le conflit s’arrêtera. Ils attendent que les USA et Israël s’enfoncent jusqu’au bout de leur nuit, jusqu’au bout de l’absurde, jusqu’au bout des mensonges, jusqu’au bout de l’horreur qu’ils provoquent auprés des populations mondiales sidérées.

    Ce jour-là, c’en sera définitivement fini de l’hégémonie occidentale.

    Quant à l’Ukraine, elle est tout simplement en phase de délitement.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 19 décembre 2023 13:54

    @Octave Lebel

    Merci pour le lien.

    Elle est trés bien cette entrevue. Il est très lucide, et c’est ce qu’on lui reproche.

    Il est à deux doigs d’analyser le système comme turbo-capitaliste, c’est-à-dire la création de la plus-value immatérielle qui permet de s’affanchir des êtres humains comme producteurs de biens matériels.

    Mais il a bien compris que la financiarisation à outrance de l’économie nous amenait vers le chaos et la destruction :

    " Cela a donné des folies : c’était le « modèle Nike », où l’on rêvait de se débarrasser de la production de chaussures, des usines, des machines, des travailleurs, au motif de posséder le brevet des produits finis. Ce passage correspond à la mutation transnationale et financière du capitalisme, qui a facilité d’une manière extraordinaire la mondialisation et rendu possible la globalisation numérique. "

    Il est dangereux pour le système car il tient là une des clefs qui ouvre vers la dystopie actuelle.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 5 décembre 2023 14:06

    Conseiller de le voir en VO. Bonne idée.

    En général, je suis pour, mais là, Napoléon parlant anglo-américain, c’est le comble.

    Il s’agit d’une oeuvre d’acculturation.

    La France vue par les états-uniens, on connait. Je n’irais pas.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 7 novembre 2023 20:34

    @L’apostilleur
    C’est expliqué par Jean-Paul Sartre dans la Critique de la Raison dialectique.
    Je reprends une analyse de de Jean Lacroix (ici) :
    "Dans le monde de la rareté, l’existence de chacun est un risque de non-existence pour les autres. Vivre alors c’est survivre, et la rareté définit le groupe par ses « excédentaires »  : elle fait l’Autre comme contre-homme."
    Dans le cas de la Palestine, la rareté, c’est le territoire.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 29 octobre 2023 12:49

    @Eric F
    Il faut essayer d’être rationnel.
    Le but fondamental du système capitaliste n’est ni de préserver la population, ni de la détruire. Il est de gagner le plus d’argent possible en un moins de temps possible, autrement dit de maximiser ses profits.

    Les vaccins sont un moyen sût et efficace de réaliser cet objectif :
    -Prix élevé du brevet, qui, une fois créé, ne coute rien
    -Importance massive des brevets vendus
    -Pas de souci de crise, puisque ce sont les États qui imposent la multiplication des vaccins
    Et pour minimiser les coûts, la recherche sur les effets secondaires est limitée, ceci ayant deux avantages :
    -Limiter les coûts de recherche
    -Éviter l’interdiction des produits en cas de découverte d’effets nocifs

    Le résultat est qu’on oblige une population massive à se faire vacciner, quelles qu’en soient les conséquences sur leur santé.

    Le scandale absolu vient de la complicité des États avec la Big Pharma pour mettre une chape de plomb sur l’information des effets catastrophiques des vaccins, et couvrir le tout sous la mot valise « complotisme ». Le complot est justement celui-là.