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Accueil du site > Actualités > Politique > Comment neutraliser l’Internet

Comment neutraliser l’Internet

Les deux « révolutions » survenues récemment en Tunisie et en Egypte ont mis en évidence aux yeux du monde entier le rôle joué par ceux que l'on a nommé des cyber-militants ou cyber-activistes. Ceux-ci, issus généralement des classes éduquées, ont su utiliser pleinement les anciens et nouveaux outils du web et du téléphone portable pour se coordonner et animer des populations moins bien informées. Ce qui a été fait avec succès dans ces deux pays par l'opposition se poursuit actuellement dans un certain nombre d'Etats autoritaires où grandissent des contestations populaires.

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Telecom Egypt

L'expérience de l'Egypte montre cependant que face à ces attaques, les gouvernements peuvent réagir très efficacement (voir l'article « Egypt Leaders Found ‘Off’ Switch for Internet http://www.nytimes.com/2011/02/16/technology/16internet.html?_r=1). En quelques minutes à partir du 28 janvier et pendant plusieurs jours, plus de 20 millions d'utilisateurs furent pratiquement coupés du monde. Ils ont vu également leurs communications internes fortement dégradées. Il est très probable qu'en cas de montée des revendications, les autres gouvernements de la région procèderont de même.

Les communautés Internet du monde entier s'interrogent fébrilement ces jours-ci sur les conditions permettant de tels coups de force. Certes, en Egypte comme dans beaucoup de pays politiquement peu ouverts sur l'extérieur, les voies d'accès à haut débit, les portails internationaux et les grands serveurs sont contrôlées par des organismes d'Etat, tels que Telecom Egypt. Les routeurs sont moins centralisés (ce qui a toujours fait la force de l'Internet) mais leur fonctionnement dépend cependant des facilités de passage à travers les aires centralisées. Les autorités peuvent donc très facilement couper les voies d'entrée-sortie et de commutation. Il en résulte un désordre général qui atteint tout le trafic interne, puisque par exemple les serveurs de noms de domaines qui se trouvent à l'étranger, aux Etats-Unis ou en Europe, ne sont plus accessibles.

L'Egypte de Moubarak s'était inspirée du vaste système de filtrage mis en place en Chine depuis plusieurs années. Il s'agit du projet dit Golden Shield qui a pu en 2009 isoler complètement la région jugée séparatiste du Xinjiang. Le Népal et la Birmanie firent également momentanément appel à ces solutions. Mais les ingénieurs égyptiens au service du gouvernement sont allés beaucoup plus loin, sans que leurs méthodes aient encore été pleinement mises au jour. Les sites individuels de Facebook et Twitter ont été coupés, beaucoup d'iPhones ont cessé de pouvoir recevoir des messages. Progressivement, toutes les fonctions même les plus simples n'ont plus été assurées. L'Egypte se retrouvait au 19e siècle. Certains militants ont essayé d'utiliser les échanges radio, mais rien d'efficace ne pu être mis en oeuvre à temps.

Il se trouve cependant que la révolution s'est cependant produite et a réussi. Les stratèges en déduisent que le gouvernement égyptien avait réagi trop tard. Il aurait fallu court-circuiter les cyber-militants bien plus tôt. On peut penser que les autres régimes dictatoriaux en tireront la leçon. Les oppositions potentielles doivent y réfléchir elles aussi. Elles doivent prévoir des outils plus rustiques de communication, permettant d'échapper aux blocages imposés par les gouvernements. Mais est-ce à leur portée ?

On a trop tendance à penser que l'Internet est une ressource si distribuée qu'elle peut échapper aux contrôles et demeurer à la disposition de tous. C'est une erreur. Il en est de l'Internet, dans nos sociétés complexes, comme des réseaux d'approvisionnement en essence ou en ressources alimentaires. Si les gouvernements veulent décourager une insurrection commençante, voire une simple grève générale, ils peuvent, directement ou indirectement, neutraliser ces réseaux. Tout le monde rentrera alors dans le rang. Nous avons dans un article précédent indiqué que les peuples européens devraient pouvoir grâce à l'Internet se mobiliser pour lutter contre l'exploitation que leur impose les pouvoirs de la finance internationale, soutenus par la plupart des gouvernements. Encore faudrait-il que ces derniers ne décident pas, quitte à paralyser momentanément la société (à l'exception des forces armées et de police qui disposent de leurs propres réseaux) de priver ceux que l'on nomme désormais les cyber-activistes cognitifs de leurs outils de travail.

La fragilité intrinsèque d'Internet

Sur le thème de la fragilité d'Internet, divers travaux sont menés aujourd'hui, sans référence particulières à ce qui s'est passé en Egypte. On sait depuis longtemps que les réseaux de télécommunications et de gestion des sites industriels pourraient facilement être détruits, sur une plus ou moins grande échelle, par des radiations ionisantes provenant de sources d'émission aériennes ou spatiales. Mais il s'agirait, soit d'un risque majeur cosmologique, soit d'opérations de guerre difficiles à envisager par des gouvernements, sans courir le risque de rétorsions meurtrières. N'existerait-il pas cependant des méthodes plus subtiles permettant à des forces malveillantes, quelles qu'elles soient, d'exploiter des faiblesses du web encore mal connues ? Un article du NewScientist fait le point à cet égard (http://www.newscientist.com/article/dn20113-the-cyberweapon-that-could-take-down-the-internet.html).

Selon Max Schuchard de l'Université du Minesota, il existe des failles qui pourraient mettre en défaut la redondance bien connue du réseau mondial, laquelle fait sa force. Les millions de petits serveurs constituant le réseau, dits « systèmes autonomes », communiquent entre eux à travers des routeurs. Ceux-ci peuvent tenir compte de la défaillance d'une voie particulière en s'alertant les uns les autres à travers un protocole dit BGP (border gateway protocol). Une voie de rechange est alors presque instantanément trouvée. Il se trouve qu'il y a quelques années, une méthode d'attaque, dite ZMW, avait été mise au point par des chercheurs américains. Elle permet d'interférer avec le BGP pour empêcher deux routeurs de signaler l'indisponibilité de la ligne qui les relie.

L'équipe de Schuchard propose la généralisation de ce processus. Un réseau de 250.000 calculateurs infectés par un logiciel permettant de les contrôler de l'extérieur (botnet), sur le mode de ceux utilisés pour perpétrer des attaques dites déni de service, pourrait suffire à mettre à bas l'Internet. Une procédure que nous ne décrirons pas ici permettrait progressivement de contaminer tous les routeurs. Les files d'attentes deviendraient telles, du fait des efforts de reconnection entrepris par ceux-ci, que le trafic s'effondrerait. Il faudrait au réseau des semaines, à supposer que les attaques cessent, pour que le réseau redevienne opérationnel, grâce à l'intervention d'opérateurs manuels chargés de rebouter individuellement chacun des routeurs.

La procédure d'attaque semble si complexe qu'elle devrait être hors de portée de hackers occasionnels. Elle n'interviendrait qu'en cas de cyber-guerre déclarée. Mais comme nous l'avons vu, des Etats pourraient l'utiliser contre leurs propres citoyens, au cas où ces Etats voudraient désarmer une révolution populaire utilisant Internet. Des parades seraient possibles, telle la construction d'un mini « shadow-internet » déconnecté du reste du réseau. Mais il s'agirait d'opérations coûteuses, nécessitant de nombreux techniciens dédiés. Leur mise en place serait facilement détectable par les forces de sécurité.

Quoiqu'il en soit, les simulations actuelles conduisent à penser qu'avec les méthodes évoquées ci-dessus, l'Internet mondial est si robuste qu'il ne serait affecté que temporairement et localement. Sera-ce suffisant pour rassurer les cyber-activistes ?


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63 réactions à cet article    


  • frugeky 17 février 2011 11:03

    Imaginons une révolte en vue de renverser un autocrate en Europe. En France par exemple.
    Les autorités ont-elles les moyens de couper les accès au net, comme en Chine ou en Egypte ?


    • Epiménide 17 février 2011 12:06

      LOPSI 3 y pourvoira.


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 17 février 2011 13:21

      Il est à craindre que les pouvoirs économiques et politiques ne cherchent à « s’attaquer au problème » le plus « à la source » possible. Voir notre article de la semaine dernière :

      Morts des blogs ou annonce d’une censure ?

      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/
      http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


    • Mougeon Mougeon 17 février 2011 16:26

      J’imagine que cela doit être assez facile pour un gouvernement de couper les accès au net, mais beaucoup plus difficile, voir impossible de couper un réseau citoyen à base de réseaux WiFi du genre :

      http://reseaucitoyen.be/
      http://d0s.fr/index.php/Accueil
      http://walkyr.fr/reseaux-mesh-wan/
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Netsukuku


    • kemilein 20 février 2011 13:10

      qu’importe !

      la rue y’a que ca de vrai
      3 million silencieux marchant sur l’élysée.

      et on verra apres si on a besoin d’internet.
      la colère n’attend pas, le français on te l’a endormis, mais le peu d’histoire qu’il se souvient, c’est du sang et des larmes.
      et mieux vaut que ca pete le plus tot, car plus ca tarde, plus ca sera saignant.


    • zelectron zelectron 20 février 2011 17:39

      PLUTÔT QUE DE PARLER DE NEUTRALISATION VOUS FERIEZ MIEUX DE DÉCRIRE LES FAÇONS DE LE RENDRE INEXPUGNABLE  !


    • HELIOS HELIOS 17 février 2011 11:09

      Il va bientôt etre temps de doter le reseau des reseaux d’une « constitution » a l’instar des 3 lois des robots de l’ecrivain Isaac Asimov.

      Ce n’est pas une plaisanterie, ni de la science fiction, mais cela veut clairement dire que les routeurs et probablement les DNS devraient jouir d’une sorte d’extraterritorialité empechant qui que ce soit de les manipuler. je n’irai pas jusqu’a proner une nouvelle religion dans laquelle les locaux techniques qui les hebergent deviendraient des temples avec leurs vestales...

      Quoi qu’il en soit, c’est pendant la phase de developpement tranquille (hors contestation)que doivent etre pensés d’une part les noeuds et les interconnexions permettant de reelement creer un reseau difficilement deconnectable mais en plus il faut que les acteurs technologiques comme Cisco (c’est le plus connu) produisent des firmwares et OS tres securisés.

      Il est parfaitement intolerable qu’il n’y ait qu’un seul backbone qui accede a tous le reseau egyptien (par exemple)... mais il est aussi parfaitement irresponsable de ne pas avoir prevu des points d’acces de secours, evidement moins dimensionnés afin de reprendre les connexions au cas ou les liens principaux soit affectés par des accidents ou des degradations volontaires. Les acteurs de peering actuels ont, a mon gout, trop de pouvoir de nuisance.

      Cela posera bien le probleme de la designation du et des responsables de la gestion et du controle d’une telle structure, mais ce qui est sur c’est qu’elle ne doit pas etre sous la responsabilité d’une seule tête mais etre parfaitement collegiales et non binaire (proportioennelle) dans l’action c’est a dire que la mesure supreme ne peut etre la coupure mais la diminution du debit seulement.

      Bon, encore un rêve de plus... bonne journée a tous.


      • robin 17 février 2011 13:24

        Vos lois, les oligarches s’en tappent éperdument :

        le jour ou leurs pouvoirs seront menacés ils en useront se soucier le moins du monde ni de légalité et encore moins de moralité !


      • Jiache 17 février 2011 12:00

        Inutile de couper les cheveux en quatre. Couper internet est très simple pour un gouvernement : il suffit de couper les backbones côté FAI, l’opération consiste à tirer très fort sur les câbles.

        Méthode alternative : faire monter très fortement les prix des abonnements en soumettant les FAI à des taxes monstrueuses. Imaginez un abonnement à 1000 € / mois, il risque d’y avoir moins de client d’un coup.

        De la part de terroristes : il suffit de viser les data-centers. Obtenir la localisation géographique de ces data-centers ne semble pas relever de l’exploit.


        • PhilVite PhilVite 17 février 2011 12:19

          Où l’on se rend compte à quel point tout cet édifice est fragile. Tant qu’il s’agit d’exprimer sa contestation, OK. Quand la pression montera, l’écrémage entrera en action (merci Hadopi, Loppsi, Acta...), et quand la pression deviendra ...« excessive », alors tous les tuyaux seront coupés. A votre avis, le savoir-faire dont parlait Alliot-Marie se limite-t-il au tonfa et au gaz lacrymogène ?


          • paoum 17 février 2011 12:30

            en tout cas, c’est sûr que, sans internet, en cas de révolte légitime, on va pas faire long feu...

            très dur de s’organiser, bien visé l’auteur, c’est un problème absolu sauf en cas d’unités d’action déjà constituées au moment du black-out...

            ce qui est facile derrière un clavier devient très complexe dans la vraie vie, hein les geeks ?

            il est peut-être temps de respirer l’air du dehors pour ne pas oublier son parfum.


            • Jiache 17 février 2011 13:20

              >> ce qui est facile derrière un clavier devient très complexe dans la vraie vie, hein les geeks ?

              Sans les geeks derrières leurs claviers pour maintenir réseaux sociaux, services mails, blogs, liens internet, routeurs et compagnies, auriez vous pu poster votre message ?
              La réponse est non, soyez en conscient.
              Ce qui est facile derrière un clavier, c’est grâce aux geeks que vous l’avez obtenu. Internet c’est pas magique, il y a des gens qui travaillent quotidiennement pour que VOUS ayez accès à tous les services pré-cités.


            • BOBW BOBW 17 février 2011 16:47

              Et à réapprendre à utiliser les feux-fumées avec les couvertures (comme les Indiens) smiley...


            • voxagora voxagora 17 février 2011 17:06

              Jiache, j’ai moinssé par erreur, je voulais plusser 


            • paoum 17 février 2011 18:54

              oula !!

              je ne dis pas le contraire ! ne pas se vexer, surtout !

              je passe moi-même beaucoup de temps sur internet et je suis heureux d’y apprendre une foultitude de choses que je n’aurait pas trouvé ailleurs (dont le plaisir quotidien d’agoravox, si,si !) et tant d’autres que je dois entièrement à cette énergie, cette volonté humaine de partager le savoir qui peut tout changer, développée par des gens dont je ne pourrais jamais que louer la démarche et le courage...c’est dit.
              d’autant plus que je n’écris pas,
               je lis, j’apprends...

              ce que je disais c’est que cette énergie citoyenne positive qu’on retrouve en ligne est fragile comme le dit l’auteur, et que son potentiel ne se traduit que trop peu en actions politiques réelles et quotidiennes ; si bien que, pour l’instant, si un gouvernement coupe le net dans un pays, comment s’organiser ? c’est un sujet grave que j’ai très peu vu aborder.

              sans internet, sms, téléphone on sera tout nus, démunis, à la merci de la première agit-prop venue...
              et ce serait dommage...non ?


            • Sachant Sachant 20 février 2011 02:43

              « en tout cas, c’est sûr que, sans internet, en cas de révolte légitime, on va pas faire long feu. »

              C’est bien la raison pour laquelle les gens descendent dans la rue
              Au risque avéré de se faire tuer
              Pour que les choses changent ailleurs que sur second world

              Ouais...
              Parce que c’est pas en crachant notre venin sur la voix de l’agora
              Que nous avons changé le monde, à ce jour

              Je m’emballe, je m’emballe...
              Bon, il me faut bien le reconnaître
              Si on veut être honnête

              C’est quand même bien grâce au militantisme on line
              Que la réforme des retraites, inique en diable
              Ne s’est pas faite
              Ici

              A moins que je me trompe ?


            • joelim joelim 17 février 2011 12:34

              Mais comme nous l’avons vu, des Etats pourraient l’utiliser contre leurs propres citoyens, au cas où ces Etats voudraient désarmer une révolution populaire utilisant Internet.

              Je pense que c’est une arme à double tranchant, couper internet étant reconnaître une situation insurrectionnelle, et il n’y a aucune raison que ça calme les gens au contraire.
              D’ailleurs en Egypte ça n’a pas marché. L’ont-ils coupé trop tard ? je ne pense pas que ça aurait changé grand chose... Sans internet les gens parlent entre eux, il suffit de descendre sur la place centrale.


              • daniel paulmohaddhib 17 février 2011 12:55

                c’est curieux, rien ne s’est encore rien passe....que deja la revolte qui n’a pas encore eu lieu est matee....impossible,c’est ce que suggere cet article qui n’est pas franc....
                internet ou pas, ce qui manque c’est : quoi faire... ? ventre vide ou plein comment vivre ensemble dans le meme espace ?
                on nous dit , les gars le mieux c’est de tous se mettre en competition, ca va etre genial...vous allez voir...super...
                le mec se dit oui super , je vais m’en mettre plein les fouilles...
                donc les humains qui se rencontrent se disent : bonjours ! mais au fond d’eux meme se disent : comment vais je me faire du ble sur son dos a celui -la...ah oui madame michu, ca c’est intelligent.....

                il y a une seule autre solution au merdier humain, solution pratique....

                personne n’en veut..inutile de dire laquelle...donc !
                alors demandons gentiment au maitre de ne pas etre trop severe, tout le monde sera content...
                euh ! non  ! faut pas deconner non plus....certains seront tres malheureux, la main invisible veille, ben oui, a quoi bon gagner si les autres sont content....le perdant a le devoir de souffrir....


                • kéké02360 17 février 2011 13:19

                  oui la technologie progresse !!!!!

                  Humour

                  Dring Dring !!!! Allo Marie , c’est toi !!!???? 

                  Il parait , mais allez savoir avec tout ce qui se dit sur internet , que les Tunisiens ont complètement abandonner leurs vieux i phones et les ont remplacés par la dernière technologie 2010 , l’ i MAM 3 G , une merveille de savoir faire chirurgical, ce qui se fait de mieux en technologie de communication et intelligence artificielle !!!
                   
                  L ’i MAM 3 G de chez Pomme pomme peut en effet en plus de ses fonctions : multi touch ( system digital palp ) , appareil faux taux, fonction baladeur de la république,et autres gadgets classiques ultra libéral, dispose d’un client internet permettant de réaliser toutes vos opérations en Bourse et ce dans tous les coins du monde y compris en Tunisie et même si vous êtes en jet privé !!! En effet l’ iMAM 3 G d’où son nom , est prévu pour résister à des poussées de 3 G au moment des décollages .....
                   
                  Enfin pour en finir avec cette petite merveille , sachez qu’il dispose pour votre sécurité d’un détecteur d’émeutes sans compter son GPS qui vous permettra de rentrer au pays sans embrouille ( en principe ) y compris par épais brouillard ou tempête de sables .

                  Alors n’hésitez plus, achetez le , en matière de communication , c’est la révolution  smiley

                  P.S. Pomme pomme devrait sortir d’ici la fin de l’année une version confort pour vous mesdames , l’i MAM moon cup 3G, la petite moon cup en latex , hygiènique et très confortable sera logée dans un petit logement blindé à l’arrière du boitier de votre i MAM moon cup 3G ,pas de risque de l’oublier , de quoi réussir vos voyages officiels et sans gênes .......... smiley

                  Elle est pas belle la vie !!!!!!! ?????  smiley


                  • robin 17 février 2011 13:21

                    Bien sûr que ça chatouille de plus en plus nos représentants de républiques bananières (et je ne parle pas que de ceux d’Afrique) de couper l’INTERNET, mais c’est un fusil à un coup, dès qu’ils l’auront fait ils auront définitivement jeté le masque de l’imposture !


                    • daniel paulmohaddhib 17 février 2011 13:42

                      tres tres juste..bien vu bien dit..
                      amicalement..


                    • fredleborgne fredleborgne 17 février 2011 13:25

                      Selon un autre article, 6 français sur dix souhaitent « du changement ».

                      Un internet coupé mettrait tellement de désordre que la contestation ne pourait se faire localement que dans la rue.

                      C’est bien suffisant, car une révolution se gagne sur le terrain. Il n’y a pas besoin de concertation comme vous semblez vouloir le penser : organiser une révolution est un acte criminel, alors que se révolter est un droit individuel.

                      le but des gouvernements est donc de marginaliser les « aboyeurs du net » en les laissant sur le net et surtout pas dans la rue. Combien de citoyens lisent agoravox ? Je crois qu’il y en a bien plus sur « Le Post », et ce site est modéré.

                      La plupart des gens ont internet juste pour la messagerie et surfer sur les sites d’achat. Le français a trop à perdre dans une révolution, le clientélisme étant bien ancré dans la société. Quand la révolte éclatera, il sera déjà trop tard. On brulera un homme de paille mais les multinationales auront pillé la France.

                      C’est en temps de paix que les oppresseurs préparent les moyens de contrer une révolution. Quand aux révolutionnaires, quand ils préparent quelques choses, ils se font justement repérer.

                      Non, il n’y a rien a préparer. Juste un discours, une attitude, une envie, pour que lorsque ça éclatera, il y ait des petits chefs partout pour faire tomber les mairies, les préfectures et enfin Paris


                      • roro46 17 février 2011 16:04

                        + 1 !

                        C’est dans la rue que ça se passe. Y a pas besoin de miliards de Km de câbles et de je ne sais quel haut débit pour se retrouver et aller à la source du mal.
                        Pour l’instant, internet ne nous sert qu’à faire baisser notre pression interne, à nous donner bonne conscience ; au « mieux » à se fixer des rendez-vous pour aller paisiblement défiler en tre bastille et nation périodiquement dans la rue en braillant « casse toi pauv’ con ».
                        Rendez-vous à l’élysée, par le fond du pantalon, et dehors les dictateurs.


                      • Sachant Sachant 20 février 2011 02:35

                        « Un internet coupé mettrait tellement de désordre que la contestation ne pourait se faire localement que dans la rue »

                        Un internet coupé mettrait tellement de désordre que la contestation ne pourrait se faire localement que devant « Plus belle la vie » !


                      • kéké02360 17 février 2011 13:47

                        on a déjà en France trois gros partis de droite , l’UMP , le FN et le PS et toi tu fais de la pub pour le Modem , et bien bravo !!!!!!!!!! smiley


                      • Mougeon Mougeon 17 février 2011 16:32

                        Ca ne peut fonctionner que si tu paye encore l’abonnement de la ligne de France télécom.

                        Par contre si tu es en dégroupé total, c’est rappé.


                      • kéké02360 17 février 2011 13:44

                        p’t’être que le bank run c’est du haut débit !!!????? smiley


                        • Hijack Hijack 17 février 2011 13:54

                          Sans internet, la contestation, les recherches, les compréhensions, surtout la très grande circulation de l’info ... sur le 11/09 seraient inexistants ou le fait d’une extrême minorité.

                          A présent, il est trop tard pour contrôler l’outil internet ... sauf si tous les gouvernements s’y mettent d’un commun accord ... et même ...


                          • roro46 17 février 2011 16:08

                            "Sans internet, la contestation, les recherches, les compréhensions, surtout la très grande circulation de l’info ... sur le 11/09 seraient inexistants ou le fait d’une extrême minorité."

                            Tout comme le watergate ; personne n’en aurait jamais entendu parler. smiley

                            Trop tard pour controler internet ? Curieux de douter de la VO du 11/9 - je partage votre point de vue, et en même de croire à cette affirmation.


                          • Hijack Hijack 17 février 2011 22:41

                            @ roro46,

                            Le Watergate n’est rien à côté du 11/09 ... le false flag jamais imaginé même par Hollywood ... et que pourtant, même un gosse attardé mentalement aura du mal à avaler ...

                            Le Watergate ne concerne que les USA, tandis que le 911 a engagé des guerres et des morts ...


                          • roro46 18 février 2011 09:45

                            Mais je sais bien cela, Hijack. Je voulais juste dire que internet n’est qu’un moyen, pas une fin en soit ; Ce qui m’exaspère, c’est le côté « grâce à intenet » qu’on lit partout et à tout propos. Comme si le net était le moteur de toute chose, et non le véhicule.
                            On pourrait dire aussi que la marche du sel de Gandhi à eu lieu GRACE à la presse écrite... Non, la presse écrite en a été le support, certes, mais ce sont les gens qui se sont levés.
                            On utilise toujours les vecteurs à disposition sur le moment, mais ce ne sont jamais que des vecteurs.
                            Si internet était vraiment moteur, il y a longtemps qu’en france on se serait levé pour prendre « notre » dictateur par le fond du froc et le foutre dehors.


                          • roro46 18 février 2011 09:48

                            De plus, quand se rendra-t-on compte que intenet est le moyen de communication le plus fragile qu’on ai jamais eu - surtout de par le fait qu’il est si étendu) ?
                            Sans même parler des coupure faites en Egypte, il faut se rendre compte d’une chose à laquelle on ne pense jamais : plus d’électricité = plus de net.


                          • Hijack Hijack 18 février 2011 10:37

                            roro46,

                            On est bien d’accord, Internet n’est que le moteur ... ou un navigateur de l’info ...

                            Mais quel moteur !!!

                            Il est fragile, mais pas tant que ça ... 

                            IL est clair qu’internet, sans conviction, sans motif ne peut déclencher une révolution ...


                          • Sachant Sachant 20 février 2011 02:32

                            « A présent, il est trop tard pour contrôler l’outil internet ... »

                            Ne me confie JAMAIS le pouvoir
                            Tu irais au devant de cruelles déconvenues...


                          • Jiache 17 février 2011 14:07

                            Allez, un petit lien pour la route :
                            http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/02/17/microsoft-comprend-les-valeurs-humanistes-de-la-france_1481400_651865.html#xtor=AL-32280184

                            Ça me rappelle l’époque ou microsoft nous parlait de l’informatique de confiance (l’informatique dans laquelle on ne peut pas avoir confiance). Eh ben on nous ressort exactement le même topo avec internet.

                            Ça promet.


                            • plancherDesVaches 17 février 2011 14:09

                              Bon. Va être temps de remettre la parité dans l’octet.

                              Déjà, je n’ai pas le temps de rechercher les articles, mais dans « Le Monde », le directeur de l’ACERP (gestion des domaines en .fr) annonçait que si la France avait un pépin général de réseau, VU l’interconnection du pays avec de nombreux autres, les conséquences seraient extra-frontalières.
                              Contrairement à l’Egypte.

                              Ensuite. Les US sont en train d’étudier la mise en place d’un bouton « switch off » de l’internet sous responsabilité du président « en cas d’attaque des méchants terroristes » (ou d’insurrection générale).

                              Ici, en France. Nous sommes dépendants de quelques FAI mais aussi SURTOUT des serveurs DNS AMERICAINS qui font la correspondance adresse-IP.

                              Se passer des FAI est « presque » simple.
                              Car je vous rappelle que les box ont un wifi qui peut être amplifié et dont le BIOS (micro-code) peut être modifié pour communiquer avec une autre box. L’adresse IP est alors soit fixe d’un coté soit variable en fonction de la communication entre les couples PC-box.
                              (que les téléphones portables puissent continuer à communiquer devrait se faire aussi dans des zones restreintes MAIS il faudra y penser)

                              De plus, en cas d’insurrection massive d’un pays, les informaticiens ont le devoir de réquisitionner les switchs-routeurs de fibre optique afin de faire passer l’information sur de grandes distances.

                              Cela parait tellement logique que j’ai presque honte de l’écrire.


                              • Jiache 17 février 2011 14:22

                                >> Car je vous rappelle que les box ont un wifi qui peut être amplifié et dont le BIOS (micro-code) peut être modifié pour communiquer avec une autre box. L’adresse IP est alors soit fixe d’un coté soit variable en fonction de la communication entre les couples PC-box.

                                N’importe quoi !

                                Si un gouvernement décide de débrancher les backbones, tout sera coupé : c’est rapide et efficace. Je ne vois pas du tout le rapport avec le wifi. Comprenez bien que si les backbones sont coupés, l’IP que vous obtiendrez ne servira à rien puisqu’il n’y aura plus de routage.

                                Effectivement couper les liens vers les DNS foutra un beau bordel mais ça ne paralysera pas tout : il existe quand même des réplications. De plus tant que le réseau IP n’est pas complètement coupé, il reste des possibilités.


                              • plancherDesVaches 17 février 2011 14:55

                                A la racine d’un émetteur wifi, il y a un routeur. Qu’il soit switch ou hub, cela ne change que la bande passante.
                                Décortique une box, et reviens.

                                Pour les réplications de serveur DNS, voit aussi que leur adresse IP est maintenant FIXE chez les FAI. Contrairement à avant. Ainsi, tes réplications, tu dois connaître leur adresse IP...


                              • Jiache 17 février 2011 15:00

                                Je persiste. Une fois que tu as passé la gateway derrière ta box, il se passe quoi d’après toi ?
                                Tu arrive directement sur google / agoravox ... ?
                                Si tu prétends m’apprendre TCP/IP j’attends mais prépare toi bien.


                              • plancherDesVaches 17 février 2011 15:19

                                Non, j’arrive à un réseau de box.
                                Et je me fous des sites tant que j’arrive à communiquer.
                                Tu te trompes de cible et tu n’es pas le seul :

                                http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/02/17/la-securite-interieure-americaine-ferme-84-000-sites-web-par-erreur_1481656_651865.html

                                Il semble de plus en plus clair que les Américains ne sont pas récupérables. smiley


                              • Jiache 17 février 2011 16:41

                                Oui et quand le réseau de box ne sera plus connecté au backbone ?


                              • Marc Bruxman 17 février 2011 21:03

                                Rien à voir avec le wifi ou quoi que ce soit de local. Et le DNS n’est pas le problème ! ! ! Un blocage DNS se contourne. Si le backbone est bloqué vous ne pourrez rien faire. Si ce n’est de la communication point à point locale sur courte distance. (Bon courage pour vous organiser). L’idée du mesh wifi est séduisante sur le papier (y compris en terme business) mais ne fonctionne pas techniquement à grande échelle. (Sinon faites le vous tenez les million d’euros).

                                Concernant les routeurs et switchs, il y en a assez peu à couper pour paralyser tout le pays. Il n’y a pas plus d’une cinquantaine de personnes qui ont les droits d’administrateurs dessus et en réalité environ 10 personnes qui comptent vraiment (si FDN laisse son réseau allumé cela ne changera rien au film ils ne pourront jamais écouler le traffic). Ce sera donc le choix de 10 individus. Ils pourront suivre ou pas le mouvement en leur ame et conscience.

                                Enfin, si ils décidaient de couper le réseau comme leur demande le gouvernement ils seront probablement mort de rire de savoir à quel point cette décision est contreproductive pour le gouvernement. Probablement que ceux qui ont coupés l’égypte du net ont bien rigolés en le faisant. Ils amplifient au contraire l’effet des manifs ;)


                              • FRK44 FRK44 17 février 2011 14:20

                                Je prend le rôle de l’avocat du diable ( j’ai donc voté - ).

                                La situation des pays occidentaux est nettement différentes des pays en voie de développement ou émergents ; la dépendance de l’économie au réseau est à tous les niveaux, même le petit commerçant de quartier est utilisateur direct ou indirect d’un process qui utilise internet.

                                On ne peut imaginer un gouvernement d’un pays ’riche’ prendre le risque de mettre le système qui le fait vivre à l’arrêt.
                                LOPPSI 2, est un moyen de contourner cette ambiguïté ; gérer une liste noire des sites interdits à la discrétion du gouvernement ( sur décret si je ne m’abuse ), à charge pour les fournisseurs d’accès d’appliquer le filtrage.


                                • Marc Bruxman 17 février 2011 20:50

                                  Oui mais tout filtreage partiel peut être aisément contourné alors que tout filtrage total est difficile à contourner.

                                  Pour le reste, l’arrêt d’internet couterait largement plus cher qu’une grêve SNCF. Nous en sommes complétement dépendents ! ! ! Plus que l’accès au réseau, de nombreux processus industriels utilisent des communications via internet. Souvent ces entreprises payent très cher pour avoir une connexion très fiable. Mais en cas d’arrêt tout el monde est au chomage technique.

                                  Un filtrage global d’internet à l’égyptienne au niveau d’un pays comme la France ferait l’effet d’une grêve générale. Il faudrait vraiment que le gouvernement soit très très con pour le faire. Il ne pourrait en tout cas pas le faire longtemps. D’ailleurs les egyptiens n’ont pas tenu longtemps alors qu’ils en sont probablement bien moins dépendents que nous.


                                • Sachant Sachant 20 février 2011 02:29

                                  « Oui mais tout filtreage partiel peut être aisément contourné »

                                  Enseigne nous comment, citoyen !

                                  Et ne nous renvoi par vers l’internet...
                                  Do it !


                                • foufouille foufouille 17 février 2011 14:22

                                  "Il me semble avoir lu qu’en Egypte seul le haut débit était coupé et qu’en ressortant les vieux modems 56k en communication locale, ça marchait encore.

                                  Quelqu’un peut-il confirmer ?"

                                  il faut un nemero de telephone de serveur

                                  login et mot de passe

                                  le transpac est tres tres lent

                                  sinon modem sat

                                  sauf si les serveurs sont coupes

                                  reste le wimax, reperable par triangulation


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 17 février 2011 14:48

                                    Foufouille,
                                     Ce qui marchait encore c’était NOOR, qui suivait la Bourse du Caire.
                                     Les 4 autres FAI (LinkEgypt, Raya, TelecomEgypt, Etisalat) ont été fermés le 27 janvier par le gouvernement. Il ne faut même pas les couper.
                                     Il suffit d’introduire quelques lignes de codes en boucle.
                                     Le processus de Timeout fera le reste. Très simple.
                                     


                                  • Marc Bruxman 17 février 2011 20:42

                                    En 56K cela marchait en se connectant à un modem à l’étranger. Car l’égypte n’a pas bloqué les appels internationaux ce qu’elle aurait pu faire.

                                    Le satellite peut aussi être une solution.

                                    Pour le reste, si tous les opérateurs du pays coupent BGP, A partir du moment ou ils cessent d’émettre des « annonces BGP », les autres opérateurs du réseau internet (étrangers) vont automatiquement considérer que leur réseau est injoignable. Si vous tentez de les joindre depuis la France, vos paquets ne dépasseront même pas Paris ;) De la même façon, le routeur egyptien n’acceptant plus les annonces de ses pairs considérera qu’il est isolé et les égyptiens ne pourront joindre l’étranger. Cette mesure d’isolement est quasi impossible à contourner mais elle est globale. Tout le FAI se retrouve coupé du net.

                                    Bien sur, le gouvernement peut si il dispose de son propre numéro de système autonome rester connecté lui en BGP. La décision de coupure se fait opérateur par opérateur.

                                    Techniquement certains opérateurs peuvent avoir un numéro de système autonaume unique utilisé sur plusieurs pays et ils tendront alors à ne pas utiliser cette méthode (mais peuvent utiliser d’autres artifices techniques pour filtrer comme éteindre les BAS) Mais habituellement pour des raisons business, il y a un numéro AS par pays ou lorsque un opérateur à une spécificité locale (eg France Telecom) un numéro domestique (le 3215 dans le cas d’Orange) et un numéro international (le 5511 appelé OpenTransit). Si une crise similaire touchait la France, il est probable que le 3215 serait interrompu et le 5511 resterait en service. Dans ces conditions il est probable que seuls les employés des opérateurs internationaux garderaient un accès au réseau, l’interruption d’AS comme le 174, le 189 ou le 3549 étant tout bonnement impensable. Mais l’égypte avec son marché des télécoms régulés n’a pas ces problèmes.

                                     


                                  • L'enfoiré L’enfoiré 17 février 2011 14:30

                                    Je confirme ce qui est dit dans l’article. Une boucle sans fin de code suffit. Il suffit de bien la placer et d’avoir les mots de passe.
                                    Bill Gates lui-même disait que c’était très facile de bloquer les réseaux d’Internet complet.
                                    Le maximum de patches de Microsoft sont des corrections de failles du système d’Internet.
                                    Le protocole IPV6 va encore une fois changer la donne et rouvrir toutes une série de failles.


                                    • Marc Bruxman 17 février 2011 15:31

                                      Nul besoin de chercher virus, cyberattaques ou autres.

                                      Il y a peu d’opérateurs en Egypte qui ont tous besoin d’une licence du gouvernement pour opérer. Un coup de fil à chaque opérateur leur demandant de couper les protocoles BGP et DNS suffit donc. Vu qu’il y avait genre 4 ISP c’est très rapide.

                                      Or si une coupure de DNS se « contourne » aisément, une coupure de BGP a des effets beaucoup plus radicaux. Chaque opérateur n’a qu’une seule commande à taper au niveau de ses routeurs et c’est fait ! Chaque réseau devient alors « isolé » ce qui isole généralement le pays et à l’intérieur du même pays vous restreint au réseau de votre opérateur. Pour le quidam moyen cela revient à couper complétement le réseau : plus rien (ou presque) ne marche.

                                      En pratique, la France peut tout à fait ordonner à Free, Neuf et Orange de couper leur réseau de même façon. Autant filtrer sélectivement le réseau est difficile, autant le couper totalement à l’échelle d’un pays est très facile si il y a peu d’opérateurs et que le gouv peut leur révoquer leur licence à tout moment.

                                      Maintenant dans un pays « civilisé » couper internet est presque aider les manifestants puisque cela force tout le monde au chomage technique... Je ne suis pas sur que l’économie française supporte une semaine sans internet...


                                      • caramico 17 février 2011 16:26

                                        Les Egyptiens ont trouvé la parade : Tous les jours ils se rendaient « physiquement » sur la placeTahrir, une révolution n’est pas que du virtuel, et si on te coupe tes moyens de communication, tu vas voir par toi même, ce n’est pas Internet qui a viré Moubarak.


                                        • dup 17 février 2011 17:01


                                          REGARDEZ A-B-S-O-L-U-M-E-N-T CETTE VIDEO JUSQU’AU BOUT

                                          http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=dJeI1nRP_Vc#at=19


                                          • daniel paulmohaddhib 17 février 2011 17:41

                                            et pour conclure, je pense le plus sérieusement du monde que l’humanité presque entière en est rendue la ...attention serieux !!!!

                                            « Schizophrénie » provient de « schizo » du grec « σχίζειν » (schizein) signifiant fractionnement et « φρήν » (phrèn) désignant l’esprit. C’est donc une « coupure de l’esprit », pas au sens d’une « double personnalité », comme on l’entend parfois, mais au sens d’une perte de contact avec la réalité ou, d’un point de vue psychanalytique, d’un conflit entre le Moi et la réalité.

                                            ca arrive version adulte le jours ou le cerveau enfant refuse la mort.....il rentre en conflit avec la VÉRITÉ , et alors il vit un monde illusoire de son invention crée par le cerveau enfant animal de survie, ca provoque de la douleur psychologique parce que la fuite du réel provoque cela , cela qu’on veut fuir aussi , puis vient la démence, l’humain est il dément ? je laisse chacun voir, mais vraimnet , pas un autre mensonge..


                                            • Sachant Sachant 20 février 2011 02:24

                                              Faites vraiment CHIER, à force, avec ce mot à la mode : Schizophrénie
                                              Pour qualifier de malades mentaux tout ceux qui savent encore dire : Non !

                                              Ce que la psychanalyse ne considère pas comme une pathologie
                                              Etre dans la négation est une phase de la construction d’une personnalité
                                              Figurez vous

                                              La schizophrénie pathologique c’est :
                                              La composante « affect » de l’esprit à ce point atteinte qu’elle est détruite
                                              Ne reste que la composante « intellect »

                                              Il n’y a donc pas rupture « avec l’esprit », bien au contraire
                                              Mais rupture « au sein de l’esprit »
                                              Quand bien même Jean-Pierre CHANGEUX nous aurait enseigné
                                              Que « l’esprit » n’existe pas

                                              Ce qui ne signifie par nécessairement un dédoublement de la personnalité
                                              Même s’il n’est pas interdit

                                              Ce qui ne signifie pas nécessairement un serial-killing
                                              Même s’il n’est pas impossible

                                              Avec un bon schizo
                                              On peut faire un bon cadre dirigeant, flic, peintre ou neurochirurgien

                                              Lâchez la grappe aux schizos de cinéma
                                              Et préoccupez vous enfin des névropathes auxquels nous confions nos destinées

                                              Merdre !


                                            • Le péripate Le péripate 17 février 2011 18:23

                                              Voila ce que c’est de confier sa vie à un gouvernement sans sévèrement l’encadrer, le limiter, le contenir, le contrôler ; le réguler si vous voulez.

                                              Un gouvernement, c’est dangereux. Toujours.


                                              • 65beve 65beve 17 février 2011 21:36

                                                Heureusement qu’il reste le téléphone arabe.

                                                 smiley


                                                • Sachant Sachant 20 février 2011 02:04

                                                  Au delà de la boutade...

                                                  La tradition orale garde sa place dans ce monde de communication
                                                  Le « J’y étais » d’Austerlitz fonctionne toujours

                                                  Et c’est tant mieux comme ça


                                                • 65beve 65beve 20 février 2011 19:04

                                                  @ Sachant,

                                                   Le « j’y étais » à la chute du mur de Berlin de NS reste le plus savoureux.

                                                  cdlt
                                                   


                                                • Nemo8 Sam Lowry 18 février 2011 10:00

                                                  Pourquoi se priverait-ils du plus formidable outil de manipulation et de désinformation jamais mis au point ?


                                                  • Sachant Sachant 20 février 2011 02:00

                                                    Parce que restent la TV, la radio, les journaux
                                                    Qui ont fait leur preuves, eux


                                                  • Sachant Sachant 20 février 2011 01:59
                                                    Comment neutraliser l’Internet ?En coupant d’autorité l’accès au réseau (Le bouton « off » dans les locaux techniques)
                                                    En menaçant les providers réticents
                                                    En imposant des filtres aux providers qui auraient le choix entre ça et rien
                                                    En faisant voter une loi pour la Performance de la Sécurité Intérieure
                                                    (Un machin qui finirait donc par PSI, PSI 1, PSI 2...)

                                                    Là, c’est sans réfléchir, du tac au tac

                                                    Mais pour des émoluments de consultant, je peux faire pire...


                                                    • kéké02360 20 février 2011 11:33

                                                      comment les neutraliser !!!!!??????? l’avenir des générations à venir c’est ici :

                                                      http://www.actu-environnement.com/ae/news/extraction-gaz-schiste-demesure-industrielle-11963.php4#xtor=EPR-1 


                                                      • Automates Intelligents (JP Baquiast) 20 février 2011 17:29

                                                        Merci à toutes ces réactions qui sont très intéressantes
                                                        J’ajoute deux point que vous connaissez comme moi mais qui méritent d’être rappelés
                                                         :
                                                        1. Imaginer une coupure durable et mondiale de l’Internet ne serait envisageable qu’en cas de guerre elle même de forte intensité. Dans les cas les plus probables, si ces coupures étaient décidées par les Etats, se serait le plus temporairement possible, le temps de neutraliser des « révolutionnaires » qui s’appuieraient sur Internet - le temps précisément de créer contre eux une révolte de toutes les banques, entreprises et clients utilisant Internet - C’est ce que fait le sympathique Khadafi en Lybie ce jour 20/02

                                                        2. Mais il y a d’autres façons pour les gouvernements autoritaires de nettoyer leur espace internet. Chacun devrait les connaître. Je n’avais pas cru nécessaire de les rappeler dans l’article. Il s’agit d’identifier a priori les sites, les blogs et les auteurs contestataires, de les menacer discrètement, d’envoyer des plombiers couper leurs liaisons et pirater les ordinateurs, voire d’organiser des accidents corporels ou des procès (pour moeurs comme dans le cas d’Assange) afin de faire réfléchir les plus gênants.

                                                        Vis à vis des journalistes professionnels, il est difficile pour un Etat même autoritaire d’agir ainsi. Dans le cas de l’anonymat du web, tout est possible sans bruit. Y compris en Europe. Ce genre de choses arrivera peut-être à Agoravox ou à certains de ceux qui s’y expriment.
                                                        Raison de plus pour continuer

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