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En finir avec le tout politique


 

 

Remettre les politiques à leur place !

« La politique des partis fait mal aux parties génitales de la République. » (Pierre Dac.)

 

Il serait temps, en effet, d’en finir avec la domination – la dictature – des partis politiques. Votez pour nous, et fermez vos gueules, telle pourrait être leur devise, si tant est qu’elle ne fût point déjà mise en place. Les politiques sont partout ; ils veulent tout contrôler, tout diriger, tout surveiller, tout régenter ; rien ne doit être fait sans leur assentiment. Il n’est quasiment plus possible de se présenter à une élection, si l’on n’est pas adoubé par un parti politique ; hormis, peut-être, quelques communes ou cantons de petites tailles ; mais pour combien de temps encore ? Si vous êtes malade, vous allez voir un médecin, pas un politique. Si votre voiture est en panne, vous allez voir un garagiste, pas un politique. S’il y a une fuite d’eau, vous appelez un plombier, pas un politique. Donc des personnes compétentes, ce que ne sont pas les politiques, même en cas de nombreuses heures de vol. Malheureusement, les partis politiques prétendent être capables de résoudre tous les problèmes ; sauf que personne n’a le monopole des bonnes solutions, tout comme personne n’a le monopole des bonnes idées ! Mais, les politiques prétendent le contraire, avec arrogance !

Les partis politiques, surtout les dominants UMP et PS, arborent deux visages. La secte et la mafia. Loin de moi l’idée de les assimiler à des sectes ou des mafias ; mais il est évident qu’ils en présentent certaines facettes. Dans certains cas, ils agissent exactement comme le feraient sectes ou mafias ; la comparaison s’arrête là où le crime organisé, ou l’escroquerie, commencent. Voyez certains aspects des partis politiques. La France doit leur appartenir ; ils veulent tout régenter, tout contrôler, mettre la main sur la moindre parcelle de territoire ; une fois élus, ils sont maîtres du jeu, les électeurs ne peuvent plus rien faire, ils n’existent plus ! Les politiques se rendent progressivement maîtres du territoire ; ils monopolisent les élections, tant à l’échelon des partis, qu’à celui des candidats, en infraction avec la Constitution, dont le président de la République est pourtant le garant, mais dont il se fiche complètement, la piétinant sans arrière-pensée !

A l’instar du trio d’alcooliques se partageant le monde à la conférence de Yalta, nous avons eu, en France, plusieurs mois avant la présidentielle de 2012, le Pari socialiste et le « Verts » se partageant les circonscriptions législatives, comme si le territoire leur appartenait ! Ont-ils demandé leur avis aux français ? Non, ils s’en foutent ; les élections leur appartiennent, tout comme la France, ce qu’ils pensent depuis déjà fort longtemps ! Pour les municipales, Paris est un « bastion » à prendre ! Les parisiens ? Ils s’en foutent comme de leur premier biberon A chaque fois qu’un problème se pose, les politiques interviennent vigoureusement pour s’emparer de la chose, nous assurant qu’ils vont remédier au problème. Rien ne doit leur échapper, tout doit leur appartenir. Voici, pour partie, l’apparence facette mafia. Quant à l’apparence facette secte, elle n’est pas difficile à entrevoir. Il y a deux partis ultra dominants, le PS et l’UMP ; deux partis omniprésents, qui veulent tout contrôler, tout régenter en France. Tout doit leur appartenir, les élections en premier lieu. Prenons la primaire socialiste de 2011, et soi-disant démocratique. Quels étaient les candidats à cette pseudo-démocratie ? Martine Aubry, entrée en politique en 1975 (36 ans en 2011). Ségolène Royale, entrée en politique en 1976 (35 ans). François Hollande, entré en politique en 1976 (35 ans). Jean-Michel Baylet, entré en politique en 1977 (34 ans). Manuel Valls, entré en politique en 1980 (31 ans). Arnaud Montebourg, entré en politique en 1997 (24 ans). Une soi-disant primaire démocratique, puisque les électeurs sont censés choisir le candidat qui lui convient ; sauf que lesdits candidats sont imposés ! Toujours les mêmes ! Où est alors la démocratie ? Juste une apparence de démocratie, et présente uniquement dans la proposition ; il ne s’agit, en fait, que d’une manipulation ! Manipulation, dites-vous ? Cela fait penser… Mais oui, à une secte. Promesses, pour mieux attirer, mais non tenues, bien sûr. Bourrages de crâne, manipulations de toutes sortes, lavages de cerveau, les partis politiques, surtout dominants, sont prêts à tout pour régner. Et pourtant, quelles compétences ont-ils ? Aucune ! Il serait temps que les français se rendent compte que les politiques ne sont pas les seuls à leur bourrer le crâne ; les « politologues » aussi ; ils sont à l’origine, avec la complicité de certains journalistes et des sondeurs, de la fausse vérité consistant à faire accroire que, plus les politiques ont d’heures de vol, plus ils sont compétents ! Or, il n’en est rien. Il suffit, par exemple, de constater que les présidents de la République et les ministres, ont des conseillers, dans différents domaines. Preuve de leur incompétence ! Que ce soit l’ENA (qui se lit aussi à l’envers, ils sont nombreux à en donner la preuve !), ou les heures de vol, ils n’ont aucune compétence, et il est facile de s’en rendre compte avec les manifestations, ainsi que les élections qui « virent » les incompétents du pouvoir. Parfois, il y a un ministre compétent. Par exemple, un médecin à la santé. Seulement voilà ! Le pouvoir de décision appartient aux politiques, et à eux seuls ; alors, pour calmer le « qualifié », (et l’opinion), le gouvernement lui accorde quelques décisions, mais pas les plus importantes. Lorsqu’un tel ministre soumet les décisions – de compétences – à prendre, le gouvernement lui accorde quelques miettes, parce que les grandes décisions appartiennent aux politiques, et à eux seuls, pas aux personnes expérimentées ! (Ils ont tellement de compétences, qu’ils ne sont même pas capables d’écrire leurs discours eux-mêmes !) Il serait pourtant souhaitable, que les ministres soient des personnes expérimentées, compétentes dans le domaine qui leur est assigné, et qui n’agissent pas en fonction de leur couleur politique ; pourquoi ne pas essayer ? De toute façon, cela ne peut pas être pire qu’avec le tout politique. Et, si cela s’avère plus efficace, pourquoi passer à côté ? Et pourquoi pas, aussi, un Parlement qui soit vraiment représentatif des français ? L’Assemblée nationale est principalement composée de fonctionnaires, d’avocats, de médecins… Et les français que Jean-Pierre Raffarin avait – délicatement – appelés « la France d’en bas » ? Ils sentent le gaz ? Ils puent de la gueule ? Ils sont trop cons ? L’Assemblée nationale est remplie de « gugusses » qui ne connaissent rien à l’entreprise, ni au salariat. Parmi les élus, de toutes sortes, certains n’ont jamais travaillé ; ils ont toujours été en politique, et ils croient connaître le monde du travail ! Certain, ministre actuellement, se fait élire en se faisant passer pour un fils d’ouvrier, ce qui est faux ! Il ne connaît rien au monde ouvrier. Encore une manipulation. Pis, celles et ceux qui ont fait l’ENA, seraient « multi-compétences » ! Rien que ça ! Ils peuvent passer d’un ministère à l’autre, sur demande… même en n’y connaissant rien. Et, en plus, ils nous prennent pour des cons ! Même ceux qui n’ont pas fait cette école débile, qu’il faudrait supprimer, puisqu’ils sont politiques, ils ont des compétences en tout ; c’est ainsi que l’on a vu un avocat devenir ministre de l’économie et des finances ! Et qui voulait vendre la réserve d’or de la Banque de France ! Une diplômée de sciences économiques et d’ethnologie, devenir ministre de la justice ! Un diplômé de philosophie à l’Education nationale ! Et j’en passe, je ne vais pas tous les citer. Vous l’avez compris, il s’agit de copinage ; c’est pour cela que l’on retrouve toujours les mêmes dans les différents gouvernements ; ils se font des cadeaux. Et, de plus, ils se font des promesses, aux frais des contribuables. Par exemple, Lionel Jospin avait promis à Dominique Voynet, soporifique par profession, de lui assurer un reclassement, lorsqu’elle ne serait plus élue. Ce qui va arriver après les prochaines municipales. Et, bien sûr, elle s’attend à ce que François Hollande ou Jean-Marc Ayrault tiennent la promesse du trotskyste ! Et il se pourrait que Dominique Voynet se retrouve à la tête de l’IGAS, l’Inspection Générale des Affaires Sanitaires et Sociales ! Et elle n’est pas la seule, à droite comme à gauche. Déjà, lorsqu’une personnalité politique se retrouve sans siège de député, ladite personnalité est « parachutée » dans une circonscription dont elle se fout complètement ! Dominique Voynet, Jack Lang, Elisabeth Guigou et autres, se reconnaîtront. Même chose à droite, bien sûr. Il est impensable qu’une personnalité politique se retrouve sans mandat électif, et bien sûr, sans se faire engraisser par les français ! Et si nous changions la donne ? Plus de cumul de mandats, plus de renouvellement de mandats, pas plus d’un mandat (ou deux, à la rigueur) ? Certains sont élus depuis plusieurs dizaines d’années ! Une forme de parasitose ? François Hollande, quatre fois député. Jean-Marc Ayrault cinq fois député. Pour ne citer qu’eux. Faites le calcul, ils sont forcément riches, vu le salaire des députés. Et je ne parle pas de la retraite ; plus de mille quatre cent euros par mandat de cinq ans ! Cela explique, en partie, le carriérisme des politiques ! Voyez à ce sujet la fiche n° 17 de l’Assemblée nationale, sur la rémunération du député ; il y est explicitement question de la « professionnalisation » de la fonction de député ! Et si nous changions cela ? Il serait bon d’empêcher cette professionnalisation de la politique, destinée à les enrichir sur notre dos. Et il est une chose qu’il ne faut pas ignorer ; les élus PS se font élire en se servant des plus démunis, pour s’enrichir ; un député touche environ 10 000 euros par mois, dont près de cinq mille ne sont pas soumis à l’impôt ! Voici quelques chiffres : Ségolène Royal 168 (14ans) 1976, François Hollande 264 (22 ans) 1976, Jean-Marc Ayrault 312 (26 ans) 1976, Laurent Fabius 324 (27 ans) 1974, Henri Emmanuelli 300 (25ans) 1971, Manuel Valls 120 (10ans) 1980, Arnaud Montebourg 180 (15 ans) 1997… En rouge, l’entrée « active » en politique. En bleu, le nombre de mois passées à l’Assemblée nationale. Faites les calculs, vous verrez qu’ils sont très riches. Vous pensez bien qu’avec de tels revenus, ils ne vont pas laisser la place à quelqu’un d’autre ! Par contre, la pauvreté progresse, et les pauvres le sont de plus en plus ! Et je ne vous parle pas d’ « Allo Matignon ? Ici c’est la douane. » !

Lorsque j’affirme que les politiques veulent mettre la main sur le territoire, il est un mot, souvent employé depuis les années mille neuf cent quatre-vingt-dix : « alternance ». Et, bien sûr, ladite alternance ne peut se faire qu’entre l’UMP et le PS ! Pour ces deux partis, lorsqu’ils parlent d’alternance, cela ne concerne bien sûr que ces deux partis ; il est en effet impensable que cette alternance puisse concerner une autre formation politique, ou un mouvement de français en ayant marre de la politique, et qui proposerait une autre alternative ! Le pays est à eux, ils ne veulent pas en démordre ; la France leur appartient, et ils doivent être les seuls à en prendre les rênes. Comme je le disais plus haut, ce ne sont pas les français qui ont placé, volontairement, ces deux partis largement en tête ; la réalité est tout autre. Le PS et l’UMP se sont retrouvés majoritaires à l’Assemblée nationale ; ils en ont alors profité pour mettre en place un système leur garantissant une supériorité grandissante ! L’on peut dire que les élections sont truquées ; oui, je dis bien truquées. De plusieurs manières. Ce sont les deux partis déjà cités qui ont mis en place les systèmes électoraux et les modes de scrutins, qui, bien évidemment, les favorisent ! Mais en plus, ils se chargent des découpages électoraux qui, là aussi, les favorisent ; parfois à la manière du « gerrymandage » américain. Pourtant, il serait normal qu’une commission – strictement indépendante – s’occupe des systèmes électoraux, des modes de scrutins et des découpages. Et pour aller plus loin encore dans les magouillages électoraux, ce sont les politiques qui mettent en place les lois pour élire… les politiques ! Là aussi, il serait bon que ce soit une commission – strictement indépendante – qui s’occupe de cela. Mais, ce n’est hélas pas le cas. Ce sont donc bien le PS et l’UMP qui se sont imposés aux français, non par choix de ces derniers, mais par la volonté des politiques de se poser en maîtres du jeu ! Si ces deux partis sont aussi dominants, c’est par la force, la contrainte, les trucages électoraux, les lois qui les favorisent, ainsi que la dictature politique et politicienne ! Mais, ce n’est pas la volonté des français. Oui, les élections sont bien truquées, un dossier complet sera disponible prochainement. Les municipales, par exemple, où Paris est un « bastion » à prendre, mais aussi à Lyon et à Marseille. Trucage mis en place en 1982 par Gaston Defferre, sous forme de secteurs. Cela a permis à Bertrand Delanoë de remporter la municipale à Paris, alors qu’en réalité, il avait perdu ! Il faudra contester les prochaines municipales de Paris, Lyon et Marseille, tout comme les européennes !

Quid des lois votées ? Ben, ces lois sont sans valeur ! En effet, pour qu’une loi soit valable, il faut qu’elle ait suivi un parcours conforme à la Constitution ; il faut donc que les élections soient elles-mêmes conformes à la Constitution. Or, ce n’est pas le cas. Pour les lois, il faut se référer aux législatives. Ces dernières ne sont pas conformes à la Constitution. Elles ne sont pas non plus conformes à la loi : Loi 86 – 825 du 11 juillet 1986, article 2 : « Il est procédé à la révision des limites des circonscriptions démographiques, après le deuxième recensement général de la population suivant la dernière délimitation. » (Article L125 du Code électoral.) Or, la révision des circonscriptions – le charcutage serait plus juste – n’a été entrepris qu’en 2011 ; ce qui signifie que les élections précédentes ne respectaient pas la loi ! (Celles de 2012 non-plus, le charcutage ne respectant pas la Constitution, ni les Droits de l’homme !) Cela a été dit, à trois reprises, par Pierre Mazaud, alors président du Conseil constitutionnel, en 2003, 2005 et 2006. Mais aussi par Pierre Bordry, conseiller d’Etat, dans un rapport (juin 2005), remis au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur (respectivement Dominique de Villepin et son vieux copain Nicolas Sarkozy). Cela a aussi été dit par Nadine Susani, docteur en droit public, à propos des législatives (à venir) de 2007[i]. Les législatives sont donc illégales et inconstitutionnelles. De plus, elles sont contraires aux Droits de l’homme, comme le dit aussi Nadine Susani. Les « élus » n’ont donc aucune légitimité constitutionnelle. Les lois, depuis les législatives de 2002, n’ont donc pas suivi un parcours conforme à la Constitution. Les lois n’étant pas conformes à la Constitution, elles ne devraient pas pouvoir être appliquées ! Les soi-disant députés n’ayant pas de légitimité, ils ne peuvent voter de lois, ou modifier la Constitution. En conséquence, la question prioritaire de constitutionnalité, censée être utilisée afin de déterminer si une loi est constitutionnelle, la QPC est inconstitutionnelle ! Les lois sont inconstitutionnelles et illégales, mais cela n’empêche pas de condamner des personnes avec lesdites lois ! La loi de programmation militaire, qui fait beaucoup parler en ce moment, n’est donc pas constitutionnelle ! Et la ratification du traité de Lisbonne est également sans valeur ! Devons-nous continuer d’admettre cela ? Réfléchissons. Puisque les députés et les sénateurs n’ont aucune légitimité, mais que le gouvernement passe tout de même tout ce qu’il désire, ce pourrait être pareil, mais sans les députés et sénateurs ! Autant s’en passer, en effet. Les gouvernements passent tout ce qu’ils veulent, et changent d’idées quand bon leur semble ! Rien que pour les députés, cela ferait environ soixante-neuf millions d’euros d’économies par an, sans parler des retraites !

Une autre façon d’obliger les français à voter pour ces deux partis, utiliser le Front National. Je dis bien utiliser. Cela fait longtemps maintenant, que la Droite et la Gauche, utilisent le FN à des fins électoralistes, chacun de ces partis l’utilisant de manières différentes. Pour résumer ici, le PS utilise le FN afin de mettre l’UMP au pied du mur ; soit ils se font élire avec le FN, soit ils favorisent le PS, mais aussi pour le « front républicain », en cas de danger imminent ! Danger favorisé par le PS ou l’UMP, mais chut, il ne faut pas le dire ! Hors front républicain, la Droite utilise le FN pour diverses raisons, notamment le « racolage » des électeurs ! Seulement voilà ; à force d’utiliser, et de faire monter, volontairement, le Front National à des fins électoralistes, le FN monte trop, et échappe totalement au contrôle des politiques de Gauche comme de Droite ! L’utilisation du FN comme épouvantail, à des fins électoralistes, risque de nous mener à une catastrophe ; beaucoup de personnes, qui en ont marre des deux partis dominants, pourraient voter FN, non par conviction, mais par lassitude des partis dominants et leurs échecs répétés, ou simplement « pour essayer » ! Si nous ne faisons rien, si nous continuons de laisser l’UMP et le PS dominer la vie politique française, et pourrir la vie des français, nous allons droit vers une montée en puissance du FN ; non pas parce que de plus en plus de français « épousent » les idées du FN, loin s’en faut, mais pour changer, essayer autre chose. C’est la catastrophe qui nous attend si nous ne faisons rien. Pas à la présidentielle de 2017, mais plutôt aux législatives qui suivront ; mais nous risquons déjà de le voir aux municipales et aux européennes. Et si rien n’est fait, la présidentielle de 2022 est à risque. A gros risque ! Et n’oublions pas qu’en utilisant le Front National à des fins électoralistes, les élections sont verrouillées, en faveur des deux partis dominants. Où est la démocratie ?

Surtout que les politiques ont une fâcheuse tendance à se fier aux sondages, qui pourtant ne veulent rien dire ! Je ne vais pas développer ici la navrance des sondages, ce sera fait dans la deuxième partie. Il est regrettable que les politiques aient une telle adoration, pour ce qui n’est que l’avis des personnes interrogées, et seulement elles. Sur le principe, les sondages sont « vrais », en ce sens qu’ils sont fondés sur un raisonnement mathématique vrai ; mais voilà, la réalité est tout autre. Il ne s’agit que de probabilités, et seulement de probabilités.

Prenons l’affaire des sondages de l’Elysées, mettant en scène un président excité. Il a fait un usage abusif des sondages, surtout pour des raisons personnelles ; Et la justice refuse les poursuites, au motif qu’il était président de la République. Je ne suis pas juriste, mais j’ose tout de même affirmer qu’il s’agit là d’un déni de justice. En effet, certains sondages étaient à but strictement personnels (savoir si la chanteuse à la voix de stentor plaisait aux français). Et là, il pourrait s’agir de détournements de fonds publics, s’agissant de la vie privée du président, et n’ayant rien à voir avec la fonction. Dans un courrier à une chaîne de télévision régionale, fin 2001, je parlais de la fonction présidentielle, et donnais une analyse, suite à l’incongruité du Conseil constitutionnel en janvier 1999. La Constitution disait que : « Le président de la République n’est responsable des actes accomplis durant l’exercice de sa fonction qu’en cas de haute trahison. » Cela ne signifie que : « les actes NECESSAIRES à l’accomplissement de ses fonctions, les actes RELATIFS à sa fonction, les actes qui CONCERNENT la fonction présidentielle ». J’ajoutais que, si un président de la République, faisait du trafic de drogue, assassinait ou violait, cela n’entrait pas dans le cadre de ses fonctions, et que le président devrait encourir les sanctions judiciaires prévues. La nouvelle mouture ne dit pas autre chose. Or, la Cour de cassation, dans l’affaire des sondages de l’Elysée, a décidé que poursuivre les collaborateurs, revenait à poursuivre le président, et que donc, il fallait ne rien faire ! C’est un déni de justice ! D’abord, parce que certains sondages concernent la vie privée de Sarkozy, et ne concernent pas la fonction présidentielle, mais aussi parce que la Constitution n’interdit pas de poursuivre un ancien président pour des faits ne relevant pas de la fonction présidentielle ! Et les sondages, quels qu’ils soient, ne relèvent pas de la fonction présidentielle ! Et, de plus, les collaborateurs ne sont pas mentionnés dans la Constitution ! Il s’agit donc d’une extrapolation, sans aucun fondement !

Il ne faudrait pas oublier la privatisation rampante de la France. En 1992, le traité de Maastricht (qui se prononce Maastrirt), prévoyait la privatisation de tous les services publics ; il était en effet inconcevable pour les promoteurs de ce traité, que les services publics puissent le rester ; peu importe qu’ils aient été mis en place, afin d’égalité entre les français, tout le monde étant remboursé de la même façon pour les frais médicaux, par exemple. Il était plus concevable que l’argent profite à des entreprises privées ! En 1994, des multinationales américaines, ont demandé, et obtenu, de l’OMC, aux ordres des USA, que soit mis en place l’AGCS, Accord Général sur la Commercialisation des Services ; autrement dit, la même chose que ce que prévoyait la « construction » européenne, mais à l’échelon mondial ! Lesdites entreprises américaines s’étaient en effet rendues compte que, par exemple, l’éducation représente un marché mondial de plus de 2500 milliards de dollars, et la santé plus de 3500 milliards de dollars ! L’AGCS a donc été mis en place, et la privatisation des services publics a commencé, notamment avec Lionel Jospin (France Télécom). L’on peut voir, dans des commentaires ici ou là, des personnes qui se réjouissent de la disparition des services publics, qui coûtent cher. Mais il leur faudra alors accepter, par exemple, d’être remboursé des frais médicaux en fonction du lieu de résidence ; si vous habitez dans tel département ou telle région, vous serez remboursé différemment ! Même chose pour les indemnités de chômage, ou les retraites. Faut-il accepter cela ? Car, cela a déjà commencé. Je conseille la lecture du cahier numéro 13 de l’OCDE ; un pur chef d’œuvre de connerie ! Et je pèse mes mots ! Je vous en livre ici un extrait :

[…] Après cette description des mesures risquées, on peut, à l’inverse, recommander de nombreuses mesures qui ne créent aucune difficulté politique. Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou

d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. L’intérêt politique de ces mesures ne signifie pas qu’elles sont les plus rationnelles ou les plus justes. […]

Diminuons les dépenses de fonctionnement, et les parents mettront leurs élèves dans le privé, c’est ce qu’il ressort de cette ânerie ; et cela a été mis en place, et pas seulement dans l’éducation nationale. Cela fait plusieurs années que l’on nous dit que les entreprises privées sont plus efficaces que Pôle emploi. Et pour cause, les crédits manquent… sciemment !

Sous l’ère Sarkozy, le nombre de policiers et gendarmes a baissé d’environ 100 000, alors que les entreprises de sécurité privées ont vu leurs effectifs augmenter d’environ 150 000 ! Et la « privatisation de la France » ne s’arrête pas là ; même si, officiellement, la sécurité et la justice ne sont pas concernées dès maintenant par l’AGCS[ii], que penser des fermetures de gendarmeries, commissariats, tribunaux ? Et l’armée ? Combien de casernes et bases aériennes fermées ? Budget de l’armée en très forte baisse, ce qui laisse, là aussi, supposer une privatisation en cours ! Et, cerise sur le gâteau, l’OMC pense que seuls les élus sont légitimes, et peuvent discuter de l’AGCS ; en secret, bien sûr ! Les peuples ? Ils ne sont pas mentionnés par l’OMC, autant dire que, pour cette organisation, les peuples n’ont aucune légitimité pour parler de la mise en place de l’AGCS, bref, que les peuples n’existent pas ! Et l’OMC de rajouter, en substance, que oui, c’est démocratique ! Organisation Mondiale de la… ? Je vous laisse chercher ! A l’époque où Pascal Lamy était directeur général de l’OMC, il a osé dire : « L’ouverture du marché est une bonne chose pour tout le monde, même pour ceux qui perdent leur emploi à cause de cette ouverture. » ! Allez dire à un chômeur qu’il a tort de se plaindre, mais qu’au contraire, il devrait se voir heureux d’être au chômage ! Et ledit Pascal Lamy, socialiste, serait sur la liste pour remplacer, éventuellement, Jean-Marc Ayrault ! Revenons à la santé, afin de parler de certaine privatisation effectuée par Nicolas S., au profit de son frère Guillaume S., et dont je tairais les noms, par pitié pour eux, leurs familles, leurs amis ! Nicolas Sarkozy a donc mis en place, fin 2008, le dispositif « mutuelle obligatoire employeur » ; et c’est le frelot, Guillaume, président du groupe Malakoff-Médéric, qui a empoché les contrats y afférents, soit 50 000 pour Pôle emploi, et 120 000 pour la sécurité sociale ! Deux ans plus tard, le frangin emportait le marché des cafés-hôtels-restaurants, pour 800 000 contrats d’assurance ! Et les conflits d’intérêts ? Ils s’en foutent ! Pour mémoire, Guillaume Sarkozy était dans l’industrie textile : président de l’UIT, Union des Industries Textiles, industries textiles coulées par ses soins, il a fait déposer le bilan à son entreprise en 2006. Ensuite, il s’est lancé dans les assurances… ! Et dans « l’Expansion » du 28 novembre 2002, Guillaume le conquérant disait : « Je suis fier d’être un patron industriel qui délocalise. Assez de faux-semblant : la perte d’emploi, la déstabilisation industrielle, c’est normal, c’est l’évolution ».

Il est un autre domaine pour lequel il faudrait changer les choses : la France (et pas seulement), est dirigée par la finance et l’économie. François Hollande n’a rien changé, contrairement à ce qu’il avait dit. Depuis longtemps, les politiques ont placé l’économie sur un piédestal, ce qui est une grave erreur. On nous gave de PIB, soi-disant produit intérieur brut, un « indicateur » qui n’indique rien et qui ne veut pas dire grand-chose. Il ne devrait pas y avoir de déficit budgétaire, mais, hélas, il y en a un ; et sur quoi est-il basé ? Le PIB ! Alors que la seule référence qui devrait être prise en compte pour les budgets : les recettes ! Résultat des courses, le déficit est plus important que ce qu’il pourrait, à la rigueur, être. Environ dix fois plus élevé. (Voir deuxième partie). Pour simplifier, les recettes sont d’environ 240 milliards d’euros. La dette publique s’élevant à plus de 1950 milliards d’euros, elle ne représente pas 94% du PIB, mais environ 800% des recettes ! Votre salaire est de 1000 euros, et vous dépensez 8000 euros. Voilà la vérité. La dette est impossible à rembourser, d’autant que la France est contrainte d’emprunter au privé, banques et spéculateurs, et que cela à un coût. La dette publique ne peut qu’augmenter ! A l’échéance 2040-2050, la dette publique pourrait s’élever à 3000, voire à 4000 milliards d’euros !

Il est donc temps d’en finir avec le tout politique, voire d’en finir avec la politique, quitte à y revenir si les français le souhaitent. Il est temps de prendre les choses en main, de mettre fin à la dictature des partis, ainsi qu’à la dictature des politiques, et de mettre en place de véritables élections démocratiques. Il faut contraindre, dès maintenant, dès le mois de janvier 2014, le gouvernement à en discuter, et à mettre en place de nouvelles lois électorales, de nouveaux découpages, ainsi que de nouveaux systèmes électoraux et modes de scrutins, si nous ne voulons pas courir à la catastrophe ! Dans un premier temps, une ordonnance sera suffisante.

Si nous ne faisons rien, l’austérité continuera – alors que c’est un frein à la consommation, même un môme de dix ans comprendrait cela – le chômage s’accentuera, et l’extrême droite prendra de l’ampleur. Il est donc important de réagir très vite, si l’on ne veut pas que le Front National reste en embuscade ! Car, une fois au pouvoir, ils seront difficiles à déloger ; il ne fait aucun doute qu’ils verrouilleront la présidence et les élections. Faut-il vraiment attendre ? Faut-il laisser le FN prendre le pouvoir ? Ou devons-nous agir immédiatement ? Il est donc temps de se révolter, sans attendre que le pis soit arrivé. Il faut mettre fin à la résignation, arrêter de s’écraser devant les politiques ! Il n’appartient pas à un groupe de personnes de décider, comme le font les politiques ; il appartient au peuple de décider de son avenir et de faire ses choix. Il est temps de remettre les politiques à leur place. Sauf à vouloir le Front National et/ou la guerre civile !

 

Post-scriptum : Les gouvernements, quels qu’ils soient, veulent faire des économies, et tentent de le faire, sur le dos des français. Il y a pourtant une économie à faire, même si elle ne serait pas suffisante. Supprimer ARTE, chaîne inutile et nauséabonde. Non-seulement, les « THEMA » sont douteux, mais une émission a été trop loin. D’abord, une très grande partie des documentaires et reportages, sont fournis par « Docs en stock », la société qui appartient au producteur-animateur omniprésent sur ARTE, Daniel Leconte. Curieux, non ? « THEMA ». Les sujets qui composent ces émissions, n’ont pas toujours de liens évidents avec le sujet d’une émission. Pis, les mêmes reportages servent à différentes émissions, sur des sujets tout aussi différents ! En septembre 1998, un « THEMA » s’est terminé par un générique montrant, en gros plan, le sexe d’une petite fille ! Et le titre était plutôt ambigu : « Du jardin d’Eden au jardin des supplices » ! Ne faudrait-il pas supprimer ARTE ?

Une version complète est disponible en téléchargement gratuit sur « youscibe.com ».



[i] Une aporie de la justice constitutionnelle en France Nadine Susani in La Revue française de droit constitutionnel PUF n°69 janvier 2007.

[ii] Mais il est prévu que, dans un délai non encore fixé, la police et la justice soient aussi privatisées !

 


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11 réactions à cet article    


  • zelectron zelectron 30 décembre 2013 12:43

    en résumé, ça donne quoi ?


    • JB Robert 30 décembre 2013 12:46

      en résumé, ce ne sont que des questions politiques qui sont soulevées ici.
      L’auteur confond parti et politique. Ce qu’adore faire ceux qu’il tente maladroitement de dénoncer.

      (Par ailleurs, FD Roosevelt n’était pas alcoolique.)


      • Jean Mathieu 2 janvier 2014 14:49

        Je ne confond nullement politique et partis politiques. Quant à Roosevelt, nombreux sont ceux qui l’ont connu, et affirment qu’il bibinait, surtout parès sa paralysie !


      • Fergus Fergus 31 décembre 2013 09:02

        Bonjour, Jean

        Vous avez raison sur le fond de votre propos, mais en écrivant « Les partis politiques, surtout les dominants UMP et PS, arborent deux visages. La secte et la mafia », vous tombez dans un excès qui desservent votre discours. Ces deux partis sont sans doute assez largement gangrénés par les clientélismes et les baronnies locales sont une des plaies de notre système, mais on ne peut pour autant mettre tous les élus dans le même sac et dénier à tous de réelles capacités de gestion de leur collectivité.

        Cela dit, il est en effet urgent d’aller beaucoup plus loin dans la moralisation de la vie publique et la transparence de l’action des élus, c’est une évidence. Mais quoi qu’il en soit, il faudra bien continuer de faire avec les partis, ceux-ci étant incontournables dans la vie démocratique. Aux électeurs de faire leur choix en allant vers ceux qui leur paraissent le mieux représenter l’esprit d’une nation débarrassées des petits arrangements entre amis. 


        • Fergus Fergus 31 décembre 2013 09:30

          Erratum : un excès qui dessert...


        • Jean Mathieu 2 janvier 2014 14:52

          Bonjour,
          Il n’y a pourtant pas d’équivoque. Une publicité disait que ça ressemble à de l’alcool... mais ce n’est pas de l’alcool. Présenter des facettes, ne signifie pas « être » une secte ou une mafia. Il n’y a aucun excès. D’ailleurs je le précise bien dans l’article. Il ne s’agit que de facettes, d’apparences, mais non de réalité. Désolé s’il y a eu mauvaise interprétation.


        • claude-michel claude-michel 31 décembre 2013 10:26
          En finir avec le tout politique.. ?

          Le seul et unique moyen est de tirer dans le tas une bonne fois pour toute..Les discours ne servent à rien.. !


          • Abou Antoun Abou Antoun 31 décembre 2013 10:34

            Bonjour Jean,
            Vous dénoncez, il est vrai de nombreuses réalités et dans l’ensemble j’ai approuvé votre article. Cependant la remarque de Fergus a du bon sens.
            Tout n’est pas à mettre à la poubelle. une vie démocratique sans partis est difficilement concevable. Le principe de la démocratie représentative n’est pas non plus à contester si on en arrête les excès. Si l’homme politique est acceptable et sans doute nécessaire, la carrière politique est à proscrire. En outre l’homme politique, nécessairement élu ne doit pas tirer un avantage substantiel matériel de sa nomination. Ses acquis sociaux doivent être garantis pour qu’il retrouve à coup sûr une situation matérielle au moins égale à celle qu’il a connue avant son élection.
            Cela concerne les droits à la retraite. Pas d’avantages donc mais pas de désavantage non plus. on saura ainsi que nos représentant(e)s sont dévoué(e)s et pas dévoyé(e)s.
            Il faut aussi impérativement réduire le nombre des élus. il y en a beaucoup trop, à tous les niveaux (mille-feuilles).
            Une chambre basse et une chambre haute avec chacune un nombre de députés par département correspondant à la population devrait suffire. Ce qui permettrait de réduire de moitié au moins le nombre des parlementaires. Le CESE est à abolir simplement (repaire de planqués).
            Les communes doivent disparaître au profit des communautés de communes ou des syndicats de communes (regroupements) pour raison d’économie. Le département est concurrentiel avec la région. il faut supprimer l’un ou l’autre. Je suis favorable au centralisme et donc plus en faveur de la réactivation des prérogatives des départements que des régions au contours mal définis et affaiblissant l’ autorité de l’état.
            Pour ce qui concerne la compétence des politiques il y a beaucoup à dire. Leur formation (journalisme, études politiques, administratives, formation en droit, en gestion) ne les prépare pas à appréhender les problèmes majeurs que connaît notre civilisation. La formation scientifique des politiques est bâclée ou inexistante, quand à celle de leurs conseillers elle ne vaut guère mieux, puisqu’ils sont le plus souvent là par copinage. Il y a des décisions très difficiles à prendre, des risques difficiles à évaluer (utilisation du nucléaire). Ces décisions dépassent largement la compétence d’un Sarkozy tout juste petit plaideur ou d’un Hollande guère plus familier avec la notion de croissance exponentielle.
            Il serait bon qu’à côté de leur candidat désigné par primaires les partis soutiennent des ’brains-trusts’ dans les domaines clefs (économie, industrie, finance, énergie, défense, éducation) composés de spécialistes à l’autorité reconnue par des années de pratique et dont le Chef d’État doive par obligation prendre le conseil. Le système actuel favorise la prise de décision par des clampins style Allègre, copains et coquins.
            Bref, tout est à refaire.
            Entièrement d’accord avec vos remarques sur la privatisation. L’État doit retrouver son rôle, il faut en finir avec les milices privées, les armées privées. Oui la France étatique du passé était préférable à la dérive libérale que nous connaissons actuellement. Si le prix à payer consiste à sortir de l’Europe et bien sortons ! La charte fondatrice est mauvaise.


            • Jean Mathieu 2 janvier 2014 15:02

              Bonjour,
              La deuxième partie est en attente de publication. Je n’écarte pas totalement les politiques ; pourquoi pas, par exemple, une chambre composée de politiques, faisant des propositions, et une autre composée de représentants du peuple, hors politiques, et choisissant. ce n’est qu’une idée parmi d’autres. En janvier 2013, C dans l’air proposait une émission intitulée :« Les politiques peuvent-ils gérer seuls un pays ». Dans l’ensemble, la réponse était non. Yves Calvi a posé, en substance, la question : « Peut-on se passer des politiques » ? Même Christophe Barbier avait répondu oui ! Je pense qu’il faut tout revoir.
              577 députés, et plus de 350 sénateurs, c’est trop. Mais, si nous ne disons rien, les politiques font ce qu’ils veulent. Il nous faut donc agir, très vite. Si la deuxième partie passe, j’en envisage une troisième avec « comment agir ». Manifestations, pétitions envoyées aux politiques, toute idée est bienvenue.
              Meilleurs Voeux.


            • zygzornifle zygzornifle 31 décembre 2013 12:01

              Les politiques comme les couches des enfants doivent êtres changés régulièrement et cela pour les mêmes raisons smiley ....


              • soi même 31 décembre 2013 13:49

                Comme toujours l’ultime revendication, certes salutaire, mais au combien insuffisant si , il y a pas une conception du Monde pour l’étayée, cela fera long feux comme à été Mai 68.
                Ceux qui étaient les leaders de cette époque ont épouser sans complexe le système qui a été généreux pour leurs offrir une place de choix.

                Votre texte me fait pensé à la Croisade des gueux !

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