Je n’ai rien retenu de votre message de 11 h 46 car rien ne méritait d’être retenu, dans votre intérêt même.
Vous prétendez que je vous ai insultée, ce qui est faux. Je ne vous connais pas, je ne sais qui vous êtes et je ne m’intéresse qu’à ce que vous avez écrit dans le contexte particulier de cette affaire, ce qui ne suffit pas à vous résumer.
J’ai dit ce que je pensais. J’ai posé mes arguments. Ils sont peut-être ineptes, mais au lieu de démontrer leur ineptie, vous préférez m’accuser d’être un « fonctionnaire de propagande islamiste ».
en matière pénale l’USM qui n’est pas réputé de gauche, défend à peu prés la même philosophie que le SM et dans l’affaire Fofana les deux syndicats ont exprimé une position similaire.
Je crois que quand il s’agit de justice il n’y a pas une vision de droite et une vision de gauche : il y a le parti de la raison et celui de l’émotion.
Ensuite : pour savoir s’il y regret et repentir de la part du criminel ou si le mieux est de le « mettre hors d’état de nuire pour le plus longtemps possible », il faut quand même s’intéresser à lui non ?
Si l’on se contente de se laisser fasciner par l’horreur du crime et la souffrance de la victime on ne risque pas d’avoir la réponse à ces questions.
Intérêt ne signifie pas indulgence. L’intérêt, qui signifie seulement que l’accusé est l’objet du jugement, peut aussi aboutir à une condamnation trés lourde.
Où Pigripi se rend brusquement compte que les victimes ne sont pas des anges innocents et que les criminels ne sont pas des monstres inhumains, une même personne, humaine, pouvant tour à tour être l’un et l’autre ...
Encore un peu de reflexion dans cette voie et vous nous expliquerez ce que vous appelez une « condamnation exemplaire »