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Emmanuel Glais

Auteur, lecteur, correcteur
@emmnuelglis

Tableau de bord

  • Premier article le 24/09/2010
  • Modérateur depuis le 28/03/2011
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Emmanuel Glais 26 décembre 2013 15:42

    De Simone Weil avec un W. Je ne connais pas leurs dimensions respectives.



  • Emmanuel Glais 26 décembre 2013 12:06

    D’accord Fifi... L’Islande fait déjà l’objet de nombreux article. Ce qu’il s’y passe est très intéressant et rejoins (globalement) votre analyse et votre espérance. Mais l’idée de tirée au sort des citoyens pour les faire discuter ensemble (ou même avec des élus) me semble déjà un début de germe d’idée révolutionnaire. En Irlande, ils ont fait ça pour des sujets sociétaux qui ne vous intéressent pas... mais si ça marche pour ça alors pourquoi ne pas essayer pour discuter de l’UE, la dette, la monnaie ? 



  • Emmanuel Glais 26 décembre 2013 11:51

    Je ne vois pas pourquoi vous parlez de soulagement. Je crois que Dieudonné appuie sur un point sensible de la politique française, et questionne cet étrange positionnement. On observe quand même, depuis la fin de l’ère Chirac c’est plus que visible, que l’Israëlophilie de la diplomatie française est incroyable. 


    Dieudonné (le « politique ») a eu des positions clairement communautaristes dans les années 90 et 2000 (en parlant surtout de l’esclavage), mais aujourd’hui je crois qu’il n’est plus dans cette optique là. Après dans son humour, il peut donner l’impression de poursuivre cette pente glissante mais il me semble qu’in fine il se fout de tous les communautarismes. 


  • Emmanuel Glais 3 décembre 2013 18:39

    « le réveil national chez les élites balkaniques, au 18e et 19e siècle, s’est effectué grâce à la réappropriation de leur langue, au détriment du turc » 

    Petite précision : le turc n’était pas la langue de l’Etat ottoman mais la langue du peuple. Jusqu’à l’émergence du nationalisme turc il n’y a pas identité entre le turc (en tant que peuple) qui parle turc et l’élite dirigeante qui parle et écrit l’ottoman (une langue qui a beaucoup emprunté au perse et à l’arabe, mais avec un vocabulaire en partie « turc »). Jusqu’au XIXe dans les textes ottomans le « turc » est le paysan, le plouc. 
    Tout cela nous amènerait à analyser l’émergence de la Turquie comme Etat-Nation à la suite de la 1ère Guerre mondiale... Atatürk va créer une nouvelle langue turque qui s’écrira en alphabet latin à partir de 1928 !


  • Emmanuel Glais 25 octobre 2013 19:15

    Hum... 


    Dans la bouche de Patrice, ce que je n’ai pas aimé c’est entendre « ces clochards ». Peut-être le mot a t-il été spontané mais on peut se demander si il n’exprime pas là son mépris pour ceux qui ne gagnent pas autant que lui. 

    Au crédit de Patrice, il faut mettre, a priori, que ses sorties n’ont pas été calculées. Ca n’excuse pas qu’il devrait connaitre ses titres individuels et non les gonfler. Mais il a le courage de pratiquer une autre langue que celle auquel les communicants forment les footballeurs. Ce qui fait que son interview de plus d’un quart d’heure se laisse écouter, alors que la plupart des footballeurs deviennent soporifiques au bout de 15 secondes. 

    Sur le fond, j’ai trouvé intéressante sa remarque sur le fait que le public français ne l’a jamais sifflé. Et je crois qu’il soulève là quelque chose d’essentiel. Les journalistes sportifs omnipotents, comme les autres journalistes des grands médias, ne représentent qu’eux-mêmes. Les médias de masse de tout temps se sentent la mission de dire l’opinion publique, alors que bien souvent les bouches qui s’y expriment consternent le grand public. 

    Les 82% de Français ? foutaise. Un français sur deux au moins se contrecarre de cette équipe. La plupart des gens de mon entourage ne savent même pas qui est Evra ni Ribéry... Donc comment pourrait-il y avoir un sondage qui prétend donner une côte de popularité pour cette équipe ?  
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