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Frédéric Mahé

Frédéric Mahé

Né en 1955, Ecole Vétérinaire puis Arts Déco, vingt ans dans l’industrie pharmaceutique, quelques passages dans l’édition et la clientèle. Expérience variée : marketing, recherche, pharmacovigilance, formation (international), communication et rédaction. Je vis à la campagne où j’exerce le beau métier d’Inspecteur en hygiène alimentaire au service de l’Etat. Je donne par ailleurs des cours de communication à l’Ecole Vétérinaire de Nantes, et je suis également illustrateur / auteur de BD pédagogiques dans un magazine technique.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/05/2006
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Derniers commentaires



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 10 juin 2006 12:37

    Très bel article, séduisant dans le fond. Nous sommes à la veille d’une révolution, ou d’une mutation, pas de doute la-dessus.

    Cependant, le capitalisme de papa n’est pas mort, et c’est un bémol que j’apporte à votre analyse, qui enterre un peu vite les moyens de production bien matériels. Pour vivre de l’immatériel informatique, il faut un minimum de matériel, par exemple : des puces, des disques durs, et surtout des câbles à haut débit et des satellites. Tout ceci pompe des ressources naturelles, coûte horriblement cher, est largement délocalisé, et fait l’objet d’enjeux industriels mondiaux énormes. Nous ne faisons plus attention à ces outils « banaux », mais je peux vous dire que dans les pays en difficulté (peu ou mal développés), on le fait.

    A côté d’un Bill Gates, qui brille dans l’immatériel, combien de groupes industriels, de lancement de satellites ou de travaux publics, rien que pour poser les bases pratiques de cette « nouvelle » économie ? Et de quel poids pèsent les pouvoirs politiques dans les choix inévitables ?

    Ça n’ôte rien à la pertinhence de votre analyse, disons que ça la pimente.



  • Frédéric Mahé Vilain petit canard 8 juin 2006 18:34

    Je dois être le seul ou presque sur ce forum (sauf peut-être Plus Robert Que Redford) à pouvoir dire que la grippe aviaire, c’est mon métier. Je voudrais recaler un peu le débat.

    Je comprends les inquiétudes de P@py. Mais je vous rappelle que d’après les mêmes (Pr Derenne en particulier, qui se trouverait paraît-il être également au passage... consultant chez Roche : le tamiflu, vous connaissez ?), le printemps allait voir arriver des millions d’oiseaux migrateurs infectés et que l’épidémie humaine allait être terrible. Depuis trois mois, toujours rien.

    Je vous rappelle que pour la contamination humaine, on en est toujours au même point, malgré des annonces désespérées de journalistes voulant à tout prix que ça se produise.

    Et enfin, notre système de surveillance et de veille est efficace. En cas d’épidémie, le gros problème économique et structurel est réel, mais pas insurmontable. Evidemment, si tout le monde est malade, ou même mort, ça va poser problème.

    Recadrons un peu, nous avons plus de chances d’avoir en 2007 200 000 morts dans le Midi à la suite d’un tremblement de terre à Nice (ligne de faille indentifiée et surveillée) que d’avoir 5 morts de grippe aviaire.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 31 mai 2006 15:44

    Merci pour ce texte très bien écrit (j’adore vos articles), qui m’a presque donné envie de lire ce dont normalement je me fous totalement : la vie des petits gâtés de la TV, toujours à chougner à la moindre anicroche dans leur parcours professionnel. D’ailleurs, Sébastien n’en est pas à sa première crise émotionnelle, je l’ai déjà vu au moins dans ma longue vie deux fois faire la une des journaux télé, braillant à la censure et au système pourri. Mais il faut avouer que c’est certainement un brave mec, il fonctionne par éclats, c’est tout. Je le préfère à vingt-cinq Fogiel ou à trente-cinq Arthur.

    En parlant de « une », merci à Demian West de continuer à laisser sa photo sur ses interventions dans le fil, c’est beaucoup plus commode pour sauter ses textes incompréhensibles, ça facilite grandement la lecture !



  • Frédéric Mahé Canard Vendéen 19 mai 2006 10:10

    Merci pour votre article qui décoiffe un peu, ça change par les temps qui courent.

    Un bémol, cependant. Vous dites : « dans l’entreprise, le royaume de la performance, on veut des experts, des gens compétents, des professionnels, ceux qui s’accrochent aux objectifs, qui obtiennent des résultats ». Je ne suis pas tout à fait d’accord :

    - la taille de l’entreprise peut faire varier considérablement la taille du « royaume de la performance » : autant dans les PME, tout le monde est d’acord pour avoir des résultats, quelle que soit la personnalité du collaborateur, autant dans les Grandes Entreprises, on rencontre des gens formatés plus axés sur la représentation de l’efficacité que sur l’efficacité proprement dite.

    - après 20 ans de carrière dans des entreprises moyennes et grosses, j’ai constaté que ceux qui sont les plus récompensés ne sont pas forcément les plus efficaces, mais les plus obéissants et les plus conformes à l’image du cadre vanté par la direction. Ca peut aller du plus fayot au mieux fringué, et parfois même, au plus dépensier.

    Alors, plus de « Barbie », OK, mais surtout, moins de « Ken » !!!



  • Frédéric Mahé Frédéric M. 18 mai 2006 12:07

    Joli papier, qui permet de mettre en valeur l’exception historique représentée par ce film : c’est la première fois dans l’histoire du cinéma qu’on fait la promo d’un film à énigme... en racontant la solution de l’enigme ! Je comprends la remarque de Gregory, mais il faut avouer que toutes les chaînes nous en ont déjà tartiné des tonnes sur Marie-Madeleine et Jésus, etc.

    Je pense avec mélancolie à la bande-annonce originale de Psychose, où Hitchcock lui-même intervenait en suppliant les spectateurs ayant vu le film de ne pas raconter la fin aux autres...

    Et pourquoi ce dévoilement industriel d’ailleurs ? Je crois que c’est parce que les agences en charge de la promo (et les producteurs) se disent qu’un bon scandale fera vendre le film, et pour qu’il y ait scandale, il faut qu’il y ait matière à scandale, et donc on dévoile en fanfare l’objet du scandale prévu (programmé ?).

    Logique marketing imparable, mais qui tue l’intérêt du spectateur potentiel, qui risque de ne pas aller voir le film, et qui va se retourner contre ses auteurs. Bien fait !

    Et en plus, aucun scandale n’éclate !

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