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Frédéric Mahé

Frédéric Mahé

Né en 1955, Ecole Vétérinaire puis Arts Déco, vingt ans dans l’industrie pharmaceutique, quelques passages dans l’édition et la clientèle. Expérience variée : marketing, recherche, pharmacovigilance, formation (international), communication et rédaction. Je vis à la campagne où j’exerce le beau métier d’Inspecteur en hygiène alimentaire au service de l’Etat. Je donne par ailleurs des cours de communication à l’Ecole Vétérinaire de Nantes, et je suis également illustrateur / auteur de BD pédagogiques dans un magazine technique.

Tableau de bord

  • Premier article le 05/05/2006
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Derniers commentaires



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 18 mai 2006 09:09

    L’article de Retorix me pose deux questions :

    1. Comment se fait-il qu’en France, le gouvernement passe son temps à faire des lois ? C’est le rôle de l’Assemblée et du Sénat, si je ne m’abuse, et ces deux assemblées sont maintenant transformées en chambres d’enregistrement, un peu comme le Sénat Romain du temps des Empereurs. D’où le pouvoir d’un homme à la fois chef de parti et ministre, qui joue sur les deux tableaux. J’aimerais que les Ministres fassent leur boulot : appliquer les lois, au lieu d’en écrire de nouvelles, à une telle cadence qu’on n’a pas le temps de rédiger les décrets d’application.

    2. Comment se fait-il que chaque fois qu’on parle d’immigration, on soit assailli de réponses violentes et pleines de fautes d’orthographe, ou d’accusations d’être dans tel ou tel « camp » ? Faudra bien être adulte, un jour !

    PS : Pour la citation, c’est de Michel Audiard : « un con qui marche va toujours plus loin qu’un intellectuel assis », je ne rappelle plus le film, je crois que c’est « Touchez pas au Grisbi ».



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 16 mai 2006 09:58

    Etes-vous vraiment sûr que cette rentrée sera « particulièrement déstabilisante pour le téléspectateur » ? Comme vous le montrez, ce sont les mêmes têtes que l’on lui resservira, dans un autre ordre, comme d’ailleurs en politique (mais est-ce que ce sont des domaines si différents ?).

    Les stratégies à l’oeuvre, de toute façon, c’est « toujours et encore plus des mêmes », et « surtout ne jamais changer quelqu’un qui fait de l’audience ». Résultat : PPDA pendant 25 ans. Dans 20 ans, vous verrez, on discutera des remplaçants de Laurence Ferrari, et on dira : ouh la la, quel changement !



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 12 mai 2006 20:12

    Oui je suis d’accord, ils sont humains, et je ne diabolise pas les gens qui ont voté Le Pen. Je propose d’ailleurs qu’on comptabilise les votes blancs pour une bonne fois ; si les gens sont bien mis au courant de l’enjeu, on peut dépasser 30%.

    Sinon, je milite depuis des années pour la création du bulletin marron, à la signification métaphorique évidente. Voici comment l’utiliser : si on en a marre des candidats, on a le choix du bulletin marron, une façon élégante de leur dire « m... ». C’est autrement plus direct que de voter Le Pen ou Laguillier parce qu’ils « font ch... »., et en plus ce serait comptabilisé. Et ça porterait plus, les commentateurs qui décodent le « message des urnes » le soir des élections éviteraient de se perdre dans des considérations oiseuses. A chaque élection, on nous dit d’un air pénétré : les Français ont envoyé un message très clair, et chacun y va de son délire. Comme ça plus de délire, c’est bien : « m... ». smiley)



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 10 mai 2006 10:55

    Alors là vous n’imaginez pas à quel point je suis d’accord avec vous, mais parfois, je suis tenu au devoir de réserve (vous me comprendrez, cher confrère). Et vous verriez les précautions maniaques que prennent certains pays pour que nos denrées ne passent pas leurs chères frontières, ce n’est plus du principe de précaution, c’est carrément de la paranoïa.



  • Frédéric Mahé Frédéric Mahé 9 mai 2006 19:04

    Dans un autre forum, je faisais le parallèle entre notre crise (ou plutôt notre succession de crises depuis 20 ans) et la fin du XVIIIe siècle en France :

    - Louis XVI, dépressif, incacpable de prendre des décisions, empêché par une aristocratie et un clergé inamovibles ; à la place de ces deux institutions passés de mode depuis, on mettrait bien les partis politiques et leurs caciques, leurs clientèles... N’oublions pas que les Parlements de l’époque représentaient surtout la noblesse de robe, et pas du tout le peuple
    - une crise économique forte et surtout un Etat endetté et incapable de rembourser sa dette
    - entre autres un Premier Ministre coupé du peuple (Necker), distant et suffisant (balladuroïde, quoi), recourant systématiquement à l’emprunt et donc aggravant la dette. A comparer aux politiques dites libérales (Balaldur, Raffrarin, et mettons-y Jospin et ses privatisations plus nombreuses que les deux autres, etc.), avec les quelles le déficit n’a cessé de se creuser
    - un bon scandale : le Collier de la Reine, qui a décrédibilisé d’un coup et l’aristocratie et le clergé, ainsi que toute la Cour. Clearstream à côté, c’est du pipi de chat
    - Marie-Antoinette, futile et finalement assez bonne fille, mais perçue comme le « parti de l’étranger », à mettre en parallèle avec nos tentations de fermeture de frontières et « l’américanisation » supposée de leaders politiques bien dcheu nous. En tout cas, même crispation nationaliste et patriotique
    - un peuple bien énervé, commençant à manquer du nécessaire pour vivre (bon, au XVIIIe c’était le pain qui manquait, à notre époque, la crise immobilière rend les loyers prohibitifs)
    - la superpuissance de l’époque, l’Angleterre, se prend une raclée ... dans ses colonies américaines, avec le concours souterrain de la France... Ambiance internationale tendue, avec les « pour » et les « contre » (l’Irak de l’époque)
    - plus généralement, une élite qui se maintient au nom de principes dépassés par l’époque : au temps de Voltaire, de Direrot et de Rousseau, le Roi prétend toujours détenir son pouvoir de Dieu lui-même !

    L’explosion de la révolution s’est déclenchée après une crise alimentaire sévère et l’ouverture des Etats Généraux, ou Louis XVI, pour une fois, a décidé de consulter tout le monde sur ce qui n’allait pas. Je fais le parallèle avec les élections où Chirac et sa bande se sont pris des déculottées historiques et où... rien n’a changé.

    On n’y est pas encore, mais il ne faudrait pas accumuler trop de bourdes, quand même.

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