• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Gelezinis Vilkas

Gelezinis Vilkas

35 ans, historien et politologue. Tendance politique : euro-socialiste.

Tableau de bord

  • Premier article le 29/06/2012
  • Modérateur depuis le 08/09/2012
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 12 178 443
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 9 7 2
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 13 juillet 2012 20:33

    Sans doute l’islam pose-t’il davantage de problèmes parce que le christianisme a reçu suffisamment de coups pour être devenu une religion faible, même si elle est nocive sur d’autres aspects, et notamment sur la moraline chrétienne, la tendance à la repentance... qui a un impact défavorable sur l’esprit européen. Et aussi pour des raisons démographiques, car c’est une religion en expansion, alors que le christianisme est en régression, et le judaïsme continue sa voie propre, à savoir perdurer par delà les siècles.

    Il est illusoire d’imaginer qu’en quelques décennies, l’islam se retrouve dans la même situation que le christianisme, à savoir une religion modérée, à la pratique en décroissance, et affichant une tolérance systématique.

    La piste que je propose est audacieuse voire provocatrice, c’est la repaganisation de l’Europe.

    Concernant la circoncision, elle ne peut se résoudre que par une dispense pour les juifs et les musulmans, mais c’est alors faire des lois communautarisées. C’était le cas à Rome, où la circoncision était interdite car considérée comme une mutilation volontaire mais tolérée pour les juifs (même si Hadrien voulut en interdire la pratique, sans succès, Antonin le Pieux annula ce décret infâme).

    Enfin, quand vous dites que le polythéisme n’a jamais cherché à imposer ses dieux, ce n’est pas totalement exact. Il a pu chercher à (ré)imposer ses dieux lorsqu’il en a eu l’occasion, selon le principe des religions ethniques, et c’est ce que font les hindous, parfois avec beaucoup de violence, comme religion civique et nationale. La différence c’est qu’ils ne cherchent pas à forcer les consciences, mais à réaffirmer une forme de patriotisme.

    Honorer les dieux de la patrie, c’est aussi honorer la patrie.

    Bien cordialement,



  • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 13 juillet 2012 09:55

    Merci pour votre message très argumenté. Comme je l’ai dit, il y a eu une période d’exclusion dans le judaïsme, mais cela s’est arrêté une fois la conversion des cananéens réalisée. Que certains principes d’intolérance soient demeurés dans les textes, même s’ils sont destinés aux judéens fidèles de Baal ou d’Ashtoreth, c’est évident. Il n’empêche que les juifs sont victimes de l’intolérance religieuse depuis 2500 ans. C’est l’universalisation de cet exclusivisme qui a changé la donne et répercuté à la planète entière ce qui n’avait eu lieu que dans un espace géographique extrêmement restreint. Il y a donc un potentiel de violence dans le judaïsme, je suis d’accord, mais qui ne se révèle qu’avec le christianisme et l’islam.

    Sur la persécution des païens par le christianisme, je ne peux que vous inviter à la lecture de l’ouvrage de Vlassis Rassias, « Demolish them ».

    Cordialement.



  • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 12 juillet 2012 14:23

    Même si les « sciences » humaines se veulent scientifiques, elles ne sont pas comparables aux sciences dures. Il y a en effet une part importante d’interprétation, et donc de subjectivité, mais cela doit reposer quand même sur une connaissance précise du sujet qu’on prétend analyser. Ce n’est pas en ce qui concerne les religions anciennes le cas de Girard, lui-même étant instrumentalisé par le « parti chrétien » dans leur volonté de réfuter toute validité aux polythéismes ancestraux.

    Sur la question des textes, tout dépend des sources et des intermédiaires. Il est évident qu’il y a eu des éléments rajoutés dans un certain nombre de textes, mais ni chez Homère, ni chez Virgile, ni chez Hésiode et quelques autres, parce que ces textes ont conservé malgré le christianisme une dimension sacrée. C’est « la survivance des dieux païens » évoquée au moyen-âge par Jean Seznec.

    Cela ne signifie pas qu’il ne faille pas être critique des textes, et c’est là où le comparatisme permet de détecter les rajouts. Par exemple, dans l’Edda de Snorri Sturluson, le crépuscule des dieux apparaît comme une interprétation chrétienne.

    Cordialement.



  • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 12 juillet 2012 09:35

    Concevoir une hypothèse et vouloir l’appliquer à tous les champs de la connaissance, c’est discutable mais pourquoi pas. Ca ne signifie nullement que citer Girard soit approprié dans un fil consacré à l’étude des religions en général, et aux faits historiques concernant le polythéisme et le monothéisme. Qu’il ait conçu son hypothèse indépendamment du christianisme et qu’elle l’ait amenée seulement par la suite à se faire chrétien.

    Il y a de nombreuses personnes qui maîtrisent le grec et/ou le latin mais ce n’est pas pour autant qu’ils comprennent la religion grecque et/ou romaine. Beaucoup de savants chrétiens les maîtrisaient et ont pourtant écrit à ce propos des âneries monumentales, la première étant l’accusation ridicule d’idolâtrie.



  • Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 11 juillet 2012 15:29

    @ Isga

    Vous n’avez pas tort, sur ce point. Je voulais parler du/des polythéisme/s indo-européens (que je connais mieux).

    Même dans le cas du sacrifice d’Iphigénie, la déesse Artémis sauve la jeune femme (ce qui démontre que les dieux ont ce sacrifice en horreur) et Agamemnon sera sévèrement puni pour avoir accepté cette mise à mort (Clytemnestre se chargeant de la sanction avec son amant Egisthe).

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv