Je m’étais engagé à ne plus répondre à tes violences
verbales, Loreleil. Je me suis ravisé et vais te répondre et je me
permets de continuer à utiliser avec toi le tutoiement, les échanges
qui se sont produits entre nous ayant contribué à provoquer une
certaine proximité, certes catastrophique,et injustifiable, mais que
je tiens à liquider avec ce commentaire. D’autre part, à te lire
j’ai plus l’impression que tu pourrais être ma fille. Que veux-tu ?
Ton style, ta syntaxe, ton vocabulaire ne me paraissant pas être
ceux d’une femme mûre et réfléchie. Donc, de la même manière que
je tutoie mon fils, je te tutoierais.
Tu as semé le doute dans mon esprit avec tes accusations répétées
d’une manière obsessionnelle m’accusant d’hominisme, terme qui
revient souvent dans tes commentaires pour couper cours à toute
contradiction et qui a l’air de s’apparenter pour toi, si je ne
m’abuse une forme de misogynie. Alors selon toi, lorsque qu’un homme
relève des contradictions dans le discours d’une femme et dans le tien en particulier, il doit être
misogyne.
Je suis entouré de femmes. Je circule dans un milieu où les
femmes sont très présentes et je dois dire que je suis apprécié
comme un homme pacifique, respectueux et humaniste, et non pas tel
que tu t’es empressée de me décrire, dans l’éventualité de mieux
éviter de faire face à tes contradictions pour les résoudre. On ne
va pas revenir là dessus et nombre de tes commentaires sont sur ce
mode de l’invective défensive violente à l’égard d’autres
personnes contredisant tes propos.
Je ne déteste pas les femmes comme tu le prétends, malgré ce
doute qui a occupé mon esprit quelques jours. J’ai été rassuré.
Je n’en tire d’ailleurs aucune satisfaction ni aucune gloire. Je
considère simplement que, avant d’être différenciés sexuellement,
nous sommes complémentaires et égaux, la respect et la prévenance
devant aller dans les deux sens.
Je pourrais dire que je te déteste, que je déteste ce que tu
représentes, la manière dont tu places les choses entre les êtres
humains, entre féminin et masculin. Je pourrais dire que je déteste
tes élucubrations forcenées, que je déteste que tu écrives aussi
vite que tu parles et que tu écrives comme tu parles, sans corriger
tes fautes, ce qui est un manque de respect envers le lecteur, que tu
défendes des causes indéfendables pour un humaniste, que l’erreur
d’appréciation est humaine, nous en faisons tous, et que tu ne
l’acceptes pas en détournant le débat avec une intention
culpabilisatrice comme tu l’as manifesté à mon encontre.
Je pourrais dire que je te déteste et j’affirme que cela ne
signifie pas que je déteste les femmes pour autant, et ça n’est pas
parce que je te dis que je déteste tes manières, que je déteste
les femmes, ni que je te déteste d’ailleurs, d’où l’usage du
conditionnel.
Tu me suis petite ?
Mais je vais même te dire que je ne te déteste pas et
que je ne t’en veux pas non plus, je dirais que tu me désoles.
Aussi, je me permettrais de te donner un conseil : détends-toi
et lâche un peu plus prise ! Le rôle du Pitt Bull que tu as
l’air d’affectionner ne va à personne. Pourquoi te fourvoyer dans
des confusions idéologiques et dans des affirmations à
l’emporte-pièce et vouloir absolument avoir le dessus quoi qu’il en
coûte ?
Je ne te conseille pas cela en donneur de leçons ni
pour t’humilier mais pour t’offrir l’occasion de rectifier le tir
concernant tes affirmations sur la scientologie, par exemple et sur
tes débordements haineux en général. Cela, si tu as des
aspirations humanistes bien sûr.
La confrontation des idées ne signifie pas déclaration
de guerre. On peut tout expliquer avec des mots, on peut tout régler.
Nous humains avons cette chance particulière de pouvoir mettre en
perspective ce qui nous anime et, lever une contradiction qui reste
quand même un sérieux problème dans ton discours, n’est pas
insurmontable et ne devrait pas avoir d’effet sur ta fierté, sur ton
amour propre, bien au contraire.
Ce qui pourrait les atteindre, inversement serait de ne
pas tenter de résoudre tes contradictions, tes amalgames, tes
imprécisions, qui te mettent régulièrement dans une position
boiteuse. En ce qui concerne l’extropisme et plus particulièrement
les matrices artificielles, c’est un autre sujet plus compliqué et
il serait inconséquent de prendre ce genre de problème à la
légère, ni de voir derrière les apparences bienfaitrices ce qui se
joue réellement, l’ère du cyborg, homme machine dénué de sens
humains, sens remplacés par un savant puçage performant et par des
fluides, ou si tu préfères le rapprochement avec l’homoncule né
des Opus d’un Aleister Crowley.
Au profit de qui ? De l’humain, de la femme, tu
crois ?
Les hommes qui ne sont pas toujours d’accord avec toi
ne peuvent pas tous être tes ennemis et ce qui est le plus choquant
chez toi, finalement, est prendre à ce point position pour la
scientologie ce qui te met en contradiction avec certaines de tes
allégations.
Ou alors, c’est que tu dois en être une !
Es-tu sûre d’aimer les autres, les gens, Loreleil,
simplement ? A lire nombre de tes commentaires, on peut en
douter.
Et pour finir, je ne comprends pas ton délire de
pseudo, je crois que tu dois confondre avec quelqu’un d’autre.
Le charlatan Beigbeder, comme tous les charlatans, comme tous les faussaires, essaie de monter les concepts les uns contre les autres, les mettre en compétition, et comme un cowboy décréter, par un duel sans fondement la mort de l’un sur l’autre et passer à coté de la complémentarité.
Le bouffon Beigbeder (charlatan, bouffon, faussaire, comme tu y vas Symbiosis), utilise peut-être sans l’affirmer, je n’en sais rien, mais cela transpire bien, pour peu que l’on tire de ses conclusions celles qui s’imposent au spectateur de sa personnalité, le syndrome du Léviathan, le principe de la guerre hobbessienne de tous contre tous, où aucune cohabitation n’est possible.
Pourtant la complémentarité entre texte sur support papier, sur tablette, texte numérisé, texte interactif, associé au lien hypertextuel, aux images, aux vidéos, aux contributions et commentaires extérieurs qui enrichissent un texte, et surtout la circulation libre de toute forme de création de l’esprit, quel que soit son support et le moyen utilisé pour le véhiculer et le rendre public est une évidence qui a l’air d’échapper au bouff..., pardon, à Frédérique Beigbeder.
C’est une vision réductrice, réactionnaire, qui n’anticipe pas la richesse des associations que la conscience et le génie collectifs sont en mesure de produire.
On peut se placer également du côté de l’écrivain(s), de la matière écrite, comment et par qui.
C’est alors qu’intervient un autre paradigme qui est l’écriture en ligne et en groupe, où l’idée est la cooptation de plusieurs auteurs-créateurs qui interviennent sur un thème commun et produisent une matière littéraire collective ou tout autre matière de l’esprit en vue de la diffuser à un public.
Cela peut se faire d’une manière anonyme (chronique d’ inconnus), ou pas.
Une conscience collective peut alors fusionner et prendre corps.
Une amorce aléatoire et poétique de ce phénomène littéraire avait été envisagée par les surréalistes avec leurs « cadavres exquis ».
Le livre, bien l’essentiel, n’a jamais vraiment permis ce type de processus créatif, traditionnellement ancré dans l’identité de l’auteur plus que dans un travail collectif.