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Jean-Paul Foscarvel

Jean-Paul Foscarvel

Cadre "de base" en entreprise et auteur de textes divers, nouvelles et pièces de théâtre.

Tableau de bord

  • Premier article le 07/04/2008
  • Modérateur depuis le 05/07/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 28 avril 14:54

    @Brutus

    Une raison supplémentaire, mais fondamentale, est que l’approbation se fait à la majorité simple et le rejet à la majorité des inscrits. C’est une chambre d’enregistrement.

    Il est quasiment impossible que le parlement rejette une proposition de la Commission. Il n’y a aucun caractère démocratique dans la procédure d’adoption du Parlement qui est un vrai labyrinthe.

    Voici la procédure (traité sur le fonctionnement de l’UE) :

    "Article 294

    (ex-article 251 TCE)

    1. Lorsque, dans les traités, il est fait référence à la procédure législative ordinaire pour l’adoption d’un acte, la procédure suivante est applicable.

    2. La Commission présente une proposition au Parlement européen et au Conseil.

    Première lecture

    3. Le Parlement européen arrête sa position en première lecture et la transmet au Conseil.

    4. Si le Conseil approuve la position du Parlement européen, l’acte concerné est adopté dans la formulation qui correspond à la position du Parlement européen.

    5. Si le Conseil n’approuve pas la position du Parlement européen, il adopte sa position en première lecture et la transmet au Parlement européen.

    6. Le Conseil informe pleinement le Parlement européen des raisons qui l’ont conduit à adopter sa position en première lecture. La Commission informe pleinement le Parlement européen de sa position.

    Deuxième lecture

    7. Si, dans un délai de trois mois après cette transmission, le Parlement européen :

    a) approuve la position du Conseil en première lecture ou ne s’est pas prononcé, l’acte concerné est réputé adopté dans la formulation qui correspond à la position du Conseil ;

    b) rejette, à la majorité des membres qui le composent, la position du Conseil en première lecture, l’acte proposé est réputé non adopté ;

    c) propose, à la majorité des membres qui le composent, des amendements à la position du Conseil en première lecture, le texte ainsi amendé est transmis au Conseil et à la Commission, qui émet un avis sur ces amendements.

    8. Si, dans un délai de trois mois après réception des amendements du Parlement européen, le Conseil, statuant à la majorité qualifiée :

    a) approuve tous ces amendements, l’acte concerné est réputé adopté ;

    b) n’approuve pas tous les amendements, le président du Conseil, en accord avec le président du Parlement européen, convoque le comité de conciliation dans un délai de six semaines.

    9. Le Conseil statue à l’unanimité sur les amendements ayant fait l’objet d’un avis négatif de la Commission.

    Conciliation

    10. Le comité de conciliation, qui réunit les membres du Conseil ou leurs représentants et autant de membres représentant le Parlement européen, a pour mission d’aboutir à un accord sur un projet commun à la majorité qualifiée des membres du Conseil ou de leurs représentants et à la majorité des membres représentant le Parlement européen dans un délai de six semaines à partir de sa convocation, sur la base des positions du Parlement européen et du Conseil en deuxième lecture.

    11. La Commission participe aux travaux du comité de conciliation et prend toute initiative nécessaire en vue de promouvoir un rapprochement des positions du Parlement européen et du Conseil.

    12. Si, dans un délai de six semaines après sa convocation, le comité de conciliation n’approuve pas de projet commun, l’acte proposé est réputé non adopté.

    Troisième lecture

    13. Si, dans ce délai, le comité de conciliation approuve un projet commun, le Parlement européen et le Conseil disposent chacun d’un délai de six semaines à compter de cette approbation pour adopter l’acte concerné conformément à ce projet, le Parlement européen statuant à la majorité des suffrages exprimés et le Conseil à la majorité qualifiée. À défaut, l’acte proposé est réputé non adopté.

    14. Les délais de trois mois et de six semaines visés au présent article sont prolongés respectivement d’un mois et de deux semaines au maximum à l’initiative du Parlement européen ou du Conseil.

    Dispositions particulières

    15. Lorsque, dans les cas prévus par les traités, un acte législatif est soumis à la procédure législative ordinaire sur initiative d’un groupe d’États membres, sur recommandation de la Banque centrale européenne ou sur demande de la Cour de justice, le paragraphe 2, le paragraphe 6, deuxième phrase, et le paragraphe 9 ne sont pas applicables.

    Dans ces cas, le Parlement européen et le Conseil transmettent à la Commission le projet d’acte ainsi que leurs positions en première et deuxième lectures. Le Parlement européen ou le Conseil peut demander l’avis de la Commission tout au long de la procédure, avis que la Commission peut également émettre de sa propre initiative. Elle peut également, si elle l’estime nécessaire, participer au comité de conciliation conformément au paragraphe 11."



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 27 avril 19:59

    Très bon article, qui va déclencher l’ire des ultra-machistes.

    Nous sommes en pleine période de régression. Les jeunes paraissent de plus en plus machistes, et les vieux le sont restés.
    Le partage, l’attention à l’autre, la compréhension semblent s’éclipser devant la performance, le narcissisme, la lutte.
    Dans la vie quotidienne, grâce aux écolos, entre autre, tout semble se resserrer. Quant à l’éducation, la nationale ne fait plus son travail et les familles sont soumises à l’idéologie positive, qui refuse toute limite au pouvoir de l’enfant-roi qui devient un monstre.
    Faire moins d’enfants, devant le fiasco de la néo-société, reste la seule solution. Cela va dans le bon sens car l’emprise démographique de l’humanité est trop importante.
    Et puis à quoi bon pour les voir détruits par des guerres idiotes où l’humanité joue sa survie pour combler les ego de dirigeants devenus fou ?
    Peut-être les femmes devraient-elles faire comme dans le pièce d’Aristophane Lysistrata, où les femmes de Sparte et Athènes font la grève du sexe pour réclamer la paix.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 13 avril 12:17

    L’Occident est dans une contradiction fondamentale dans la mesure où le système capitaliste immatériel exige de lui une désindutrialisation massive afin de garantir que les profits tirés de l’immatériel (GAFAS + pharma+finance) ne soient pas tirés vers le bas par ceux issus des productions matérielles (automobile, produits agricoles, par exemple).

    Du coup sa base industrielle détruite ne peut pas produire les équipements nécessaires à une guerre matérielle, sauf à des coûts très élevés pour maintenir les taux de profit, ce qui ruine les Etats, et du coup les citoyens de Etats.

    D’où l’idée en France de créer un état de guerre afin de pouvoir réquisitionner les économies des Français. Mais après les JO.

    Mais à la vitesse où vont les choses, leurs plans macchiaveliques pour nous détruire risquent fort bien de s’écrouler d’eux-mêmes.

    J’avais écrit un article sur ces contradictions ici



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 26 mars 16:44

    Bien vu.

    J’habite dans une ville devenue écocloco, euh écolo.

    Ils ont remplacé les couloirs de bus par des pistes cyclables, mais les trotinettes continuent de passer sur les trottoirs, de bousculer les piétons, et les transports en commun bloquent ou sont bloqués par la circulation. J’appelle cela le « vélocipédisme » contre la flânerie du piéton et le déplacement du travailleur.

    Comme ils sont écolos, ils sont pour les écoquartier. Ils démolissent tous les petits pavillons, avec leurs jardins, leur faune, leur flore, pour les remplacer par des immeubles en béton (éco-béton garanti). Le comble, se sont les pancartes où ils prétendent « renaturer la ville » avec des images d’arbustes qui n’existent pas.

    Et bien sûr, ils sont fiers des JO, qui les aident à détruire le patrimoine des classes moyennes, la ville avec ses espaces bucoliques, pour les remplacer par des espaces verts au cordeau entre piste cyclable et trottoirs rapeticé.

    J’en ai déduit que les écolos, non seulement n’aiment pas les pauvres, les classes moyennes, mais aussi la nature qui les dérange. Aux espaces naturels, ils préfèrent des « espaces verts » où ils peuvent tout contrôler. Il ne faut pas confondre écologisme et écologie, la vraie, qui respecte la nature. De fait, ils sont au service du système financier qui veut détruire les classes moyennes et pauvres sous prétexte de sauver la planète. Ce qu’ils sauvent, ce sont les bénéfices de BlackRock.



  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 13 mars 10:51

    L’obscurité des temps actuels provent notamment de la propension à l’agressivité, l’absence d’écoute de l’autre, le repli sur l’identité vue comme un atout dans une lutte sans fin des uns contre les autres.

    Ce que j’appelle « turbo-capitalisme » a engendré un monstre socio-sociétal où chacun se croit en consurrence exacerbée avec l’autre et veut à tout prix l’emporter sur le marché de l’être.

    Mais être, justement, ne peut se référer à un marché, mais à un échange, une écoute, un sentiment, vis-à-vis de l’autre.

    Non plus être pour soi, mais être avec l’autre, en compréhension réciproque.

    Quant aux idées, on n’échange plus, on invective. Dans ce cas, inutile d’essayer de progresser.

    Voilà où on en est et on obtient un président qui pour faire oublier un désastre personnel fuit par le désastre global et prône la fin de l’humanité pour éviter sa propre fin.

    C’est à la fois tragique et comique.

    La fin de l’humanité sera-t-elle due à un geste stupide de dirigeants stupides ?

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