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knail

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Microscopiques, macroscopiques, les questions qui grattent là où ça démange m'intéressent au plus haut point. Je me réjouis de la découverte de la valeur des choses qui en principe n'en ont pas et m'agace des revendications de celles qui pensent en avoir. Un peu compliqué je recherche une simplicité surtout pas trop frontale.

Tableau de bord

  • Premier article le 17/05/2016
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Derniers commentaires



  • knail knail 27 octobre 2022 14:36

    Effectivement !

    Quelle que soit ma sympathie bien réelle pour la Russie, mon admiration, me semble-t-il, pour sa politique étrangère et sa diplomatie, sa culture propre, l’indépendance d’un Poutine par rapport aux puissances extérieures et même intérieures, mon souhait aussi que l’OTAN perde en Ukraine comme elle a perdu en Afghanistan et en Syrie (grâce à la Russie), il ne m’échappe pas pour autant que certains aspects de la Russie sont arriérés et problématiques. Qu’un Khadirov apparaisse, évidemment très opportunément, aujourd’hui comme un héros national me fait plutôt grincer...Pour ne citer qu’un exemple actuel de cette arriération.

    Et je ne parle pas ici de wookisme et autres fariboles occidentales qui me tapent sur le système, non, simplement d’un retard dans certaines formes de respect de la différence, d’une émancipation du plus grand nombre face au conformisme souvent imposé par la religion et le pouvoir en général. Il a fallu à l’Ouest des siècles pour y parvenir. Ce n’est pas pour rien que la France conserve à l’Est encore à ce jour une aura splendide ! Elle incarne la liberté d’esprit, la libération des carcans des dominations idéologiques et les soumissions qu’elles imposent au plus grand nombre.

    Poutine lui même, il y a un certain temps espérait encore voir la Russie rejoindre « la civilisation », c’est à dire ce qu’il considérait être un certain développement de l’Ouest que la Russie peinait à atteindre (on trouve la vidéo si on la cherche ).

    D’ailleurs cela ne concerne pas à proprement parler la Russie. Il suffit, comme moi, de vivre à la campagne, que je chéris par ailleurs, pour constater à quel point les esprits peuvent y être encore englués dans les limbes de sacrisites, puant l’encens même chez ceux qui professent cracher à la figure du pope ou du curé, et qui mettent, bien moins que moi, leurs pieds à l’église. Je n’y ai jamais entendu plus décomplexés les discours évidemment homophobes, mais aussi plus généralement xénophobes, antisémites, islamophobes, anti-écologie etc. , avec hormis beaucoup d’espoirs que cela ne soit principalement que superficiel, c’est à à dire un mode de communication volontaire grossier, assumé comme une forme virile de masculinité, plus qu’une pensée réellement structurée. Lorsque ouvertement j’ai fait part de mes propres convictions, publiquement, à la taverne par exemple, finalement j’ai vu qu’elles y trouvaient, très facilement, leur place, et que dans l’intimité ensuite, certains sont venus me dire qu’ils étaient bien d’accord avec moi. Plus donc qu’une caractéristique à proprement parler « russe », il s’agit plutôt de la réalité de ceux qui vivent à l’écart des grands mouvements de circulation des idées, hormis certains grands mouvements historiques, certaines périodes exceptionnelles, comme la révolution de 1917 qui permis durant quelques années à la Russie d’être à la pointe de la libération des moeurs comme de l’émancipation du plus grand nombre à cette époque. On y faisait sans problème du nudisme dans les parcs de Moscou et l’amour libre état promu partout, avant la répression stalinienne qui y remis « de l’ordre ». Du reste, la vie sexuelle à l’époque soviétique ne s’embarrassait que rarement de fidélité... si l’on en croit les témoignages des Russes qui la connurent.



  • knail knail 7 juillet 2019 19:07

    "Sans réduction de la consommation globale, il n’y a aucune solution aux problèmes d’approvisionnement énergétique et à la raréfaction de beaucoup de matières premières. Deux possibilités se présentent : l’imposition d’une sobriété heureuse à tous ou augmenter considérablement le nombre de pauvres en confortant les riches dans leurs privilèges.« 

    C’est exactement cela. La seconde proposition a cours à peu près partout, et de tous temps. Sans révolution, à commencer des mentalités, nous y retournerons !

    Du temps de la jeunesse de mes grands-parents, ce n’est donc pas très loin de nous, la société était encore largement duale. Tout bourgeois un peu nanti avait du personnel à demeure et il vivait pour le reste à peu près comme nous. Evidemment proportionnellement, ils étaient infiniment moins nombreux qu’aujourd’hui. Les Années Folles, et la Belle Epoque... ce n’était pas pour tout le monde... Le petit bourgeois marchait souvent plutôt que prendre le tram »pour faire des économies".

    A défaut de machines et de pléthore d’énergie, il y avait des bras et des jambes pour servir et se libérer l’esprit des tâches ingrates...

    Comment une société peut-elle fonctionner autrement, avec beaucoup moins d’énergie à disposition ? C’est ce qu’il reste à inventer... Et pour cela il faut encore le vouloir !

    Je ne vois pour l’instant pas grand chose poindre à l’horizon sur ce thème. Des expériences éparses plutôt, pleines de bonnes volontés, idéalistes, un certain nombre fort intéressantes d’ailleurs, et aussi souvent naïves, voir contradictoires, paradoxales, sinon irréalistes...

    Bref, le chantier est énorme. A défaut, accrochons nous, ça va tanguer, et beaucoup des petits privilégiés d’aujourd’hui, dont je suis, passeront par dessus bord.



  • knail knail 25 novembre 2018 14:30

    Merci pour ce reportage et ces photographies !

    Pour ceux qui ne peuvent voyager si loin, il y a l’autre extrémité de cet immense morceau Euro-Asiatique de paysages et de cultures communes...et qui entre même en Union Européenne ...

    Je vis une partie de l’année à la frontière Biélorusse, en Pologne. Eglises orthodoxes en bois colorées, aux bulbes dorés ou peints, Isbas en bois, mais aussi les paysages, les petits chevaux, également les bisons sauvages, les élans ... sont très proches de ce que vous montrez. Question température par contre, avec le réchauffement climatique, les pointes de froid n’atteignent plus que -30°C.

    Un lien au hasard sur les paysages, la nature, l’architecture en Podlasie

    https://bornglobals.com/en/2017/11/podlasie-eastern-poland/



  • knail knail 16 novembre 2018 23:59

    Merci pour l’article ! Fin, subtil, rejoint tout à fait mon point de vue.

    De mon côté, comme je n’ai pas de bagnole, que je n’en veux surtout pas, et que j’ai les moyens, largement, de m’en passer, je vais accrocher un gilet jaune au porte baguage de mon vélo et en faire dépasser un de ma poche quand je marche ! smiley



  • knail knail 31 octobre 2018 09:57

    Quel étrange article.

    Si je suis propriétaire d’une plantation de cannes à sucre et que j’augmente les rendements de ma production, peu de chance que mes esclaves en profitent directement. Éventuellement je referai les toitures de leurs cases pour qu’ils meurent un peu moins de maladies… Si du moins cette action me rapporte plus que le placement de ma plus-value dans la sphère financière.

    Pour le reste, s’ils ne se révoltent pas, leurs conditions de vie ne changeront pas non plus, pas plus que les rapports de productions, de redistribution et de partage de la richesse. Les conditions pour la production de biens en quantités suffisantes pour tous, l’enrichissement plus global de la société, ne sont donc pas réunies, et la majorité reste soumise et misérable.


    L’auteur semble oublier, c’est un comble, l’histoire et l’évolution des rapports sociaux, essentielles dans la compréhension de l’économie, mais aussi le rapport entre l’économie réelle et l’économie financière, qui absorbe aujourd’hui, très largement, l’essentiel des plus-values. L’économie financière c’est, selon les analyses, entre dix fois et près de cent fois l’économie réelle productrice de richesses concrètes, dont le simple citoyen pourrait profiter … concrètement.


    Cet article serait-il une farce, une provocation à un minimum de réflexion… ?

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