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Philippe Antonetti

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  • Philippe Antonetti 2 mars 2009 14:27

    Xavier, vos précisions constituent en effet le noeud du problème. Essayons de les examiner :
    On ne voit d’abord pas trop l’intérêt des policiers d’introduire un homme qu’ils ne soupçonnent pas et qu’ils laisseront d’ailleurs s’enfuir
    C’est la version officielle, mais il est apparu en première instance que les conditions d’obtention des aveux ne sont vraiment pas claires. De plus, si le nom de Colonna apparait comme par miracle à ce moment, pourquoi avoir placé une balise argos sous sa voiture, quelques mois auparavant ?
    La tentative de Lebbos pour ne pas venir déposer ne plaide pas vraiment en faveur de l’honnêteté des enquêteurs. Quant aux circonstances de sa fuite, bien malin qui peut y voir clair, voir à ce sujet l’audition de Marion devant la comission sénatoriale.

    le fait que ces dénonciations (précises, détaillées, concordantes) aient été réitérées à plusieurs reprises devant les juges.
    Précises, peut-être, mais elles ont du mal à coller aux faits et aux témoignages. Et on ne connait toujours pas le nombre exact de membres du commando.
    Détaillées et même trop détaillées, Colonna à Pietrosella est présent au même moment dans 2 groupes séparés.
    Concordantes ? Alors pourquoi nous dit-on que le nom de Colonna est évoqué pour la première fois à l’ occasion d’une visite de Colonna à Maranelli à Cargese et qu’au même moment, Madame Alessandri le voit à Ajaccio.

    leurs auteurs ne se sont rétractés que 18 mois plus tard (après qu’Yvan Colonna ait affirmé, dans une lettre, son innocence)
    Il y a tellement de pressions dans ce dossier que des hommes emprisonnés peuvent préférer protéger leurs familles plutôt que de dédouaner quelqu’un. De plus, avant un procès, la stratégie des avocats privilégie les intérêts de leurs clients en vue de cette épreuve.

    Surtout, la prestation au premier procès de ces accusateurs a été calamiteuse pour Yvan Colonna ; entre les silences, les contradictions, le manque de conviction, les amnésies et les phrases à double sens des uns ou des autres, rien n’a donné corps à votre explication (des dénonciations dues à la pression policière)
    Difficile de nier qu’il y ait une rancoeur forte, de là à voir dans cette rancoeur la preuve de la culpabilité de Colonna, il y a bien plus qu’un pas.


    Yvan Colonna lui-même s’en était plaint :
    Calcul, indignation feinte ou vrai étonnement, chacun y voit ce qu’il veut.

    Enfin, reconnaissons que, malgré une enquête et une instruction très longue, malgré déjà plusieurs procès, la vérité semble s’éloigner de plus en plus, pauvre famille Erignac. Et les doutes sur l’impartialité de la justice devenir des certitudes.



  • Philippe Antonetti 2 mars 2009 13:01

    On peut ajouter facilement d’autres élements à votre propos, par exemple le refus d’organiser une reconstitution. Pour quiconque connait les lieux, comment auraient fait les tueurs postés vers le cours Napoléon ( en dessous du théatre) si le préfet avait trouvé à sa garer Bld Masseria (au dessus) après avoir déposé son épouse ? Pourquoi les dépositions des gendarmes de Pietrosella n’ont visiblement pas été entendues, voir : http://corsematin.blogspot.com/2007/11/yvan-colonna-clame-son-innocence.html ? De même pour les témoignages directs de José Colombani et Marie Ange Contard. On a donc un dossier d’accusation qui cherche à tordre les faits pour faire coller la réalité au virtuel, un scénario fondé exclusivement sur les aveux. Et bien sur, on obtient une succession d’aberrations, que la guerre des polices ou les rivalités des juges d’instruction ne suffisent ps à expliquer. Car il ne s’agit pas de faits dissimulés, d’investigations sabotées mais bel et bien d’une construction intellectuelle fondée sur du sable, les fameux aveux. Si ces aveux avaient été jugés crédibles, pourquoi tous ces efforts, très souvent irréguliers, dont l’intention de Lebbos de ne pas venir déposer est un exemple éclatant, pour en justifier la véracité ? La cour a hérité d’une patate chaude et se brule déjà les mains.



  • Philippe Antonetti 24 février 2009 23:07

    vivi, je vous approuve à 100% ! Et je ne pense malheureusement pas que son exemple sera suivi devant le silence des prétendus maîtres à penser. Alors, que faire, sinon multiplier les petits" j’accuse" de petites gens. Une fois rien, c’est rien, deux fois rien, c’est pas grand chose, trois fois rien, c’est déjà quelque chose.



  • Philippe Antonetti 24 février 2009 20:13

    Des premiers de la classe qui se croient tout permis et surtout des pauvres couillons qui rêvent d’être les premiers de la classe, voilà des bases saines pour un régime dictatorial !



  • Philippe Antonetti 24 février 2009 16:46

    Calmos, quand les gens dont le rôle serait de s’exprimer sur des faits de société importants (traitement infligé aux DOM, procès Colonna, etc.) ne le font pas, utiliser sa notoriété pour faire le boulot de ces prétendus intellectuels me semble plutôt salutaire et courageux. Et surement plus fondé que BHL ou Finkelkraut en short et chaussures à crampons !

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