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phyletta

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  • phyletta 3 juin 2007 19:15

    A parpaillot, grand merci, mais il faut tout relativiser, je ne suis pas au chômage, vous savez, je connais des pères de famile qui font semblant d’aller au travail le matin pour ne pas avouer à leurs gamins qu’ils n’en avaient plus ; moi j’ai eu la chance de partir tous les matins au travail, même si pendant une assez longue période, j’y suis allée « la peur au ventre ».

    simplement j’ai voulu dire que la vie de fonctionnaire n’est pas toujours aussi rose et privilégiée qu’on veut bien le faire croire. Et que tous sont loins d’être des « dilettantes ». votre soutien de même que celui de « vrai travailleur », me réconfortent dans le sens qu’il m’importait par dessus tout de réhabiliter au moins en partie une catégorie professionnelle un peu trop« sous les feux » en ce moment, ce qui ne m’empêche nullement de dénoncer ses vissicitudes, car il y en a ! mais je crois que dans l’administration, il est difficile de critiquer ouvertement un système sans que cela soit perçu comme une forme d’« hérésie », alors que pour moi, la critique est d’abord constructive, il faut bien souligner ce qui ne va pas pour chercher à améliorer le cours des choses, non ? c’est simplement identifier un problème pour chercher à le résoudre. mais dans l’administration, il ne doit pas y en avoir, par définition. comprenne qui pourra ; en tout cas, moi, j’ai eu ma dose. Mais grâce à des témoignages comme les vôtres, je crois que je garderai suffisamment de « peps » pour longtemps encore.



  • phyletta 3 juin 2007 17:49

    Re bonjour,

    Vrai travailleur, je vais quand même pas mal méditer vos propos, sans doute êtes vous quelqu’un de très réaliste, au contraire de vous, j’ai du rester un peu idéaliste, ou naïve sur les bords, pour ne pas dire autre chose ;

    1)Sur mon indice, je suis à 797, je passe théoriquement l’an prochain à 820, puis sans doute plus rien après ;

    2)Sur les primes du ministère des finances, il paraît effectivement qu’elles sont plus élevées qu’ailleurs, sauf peut être au ministère de l’Intérieur ? ce qui n’est pas normal, c’est que la Cour des comptes n’y retrouve pas ses petits, et j’ai la vague sensation qu’il vaut mieux être dans les bureaux de bercy, dans les directions générales, que dans les services extérieurs, dits de terrain.

    Pour les primes attribuées avec la mise en place de la performance, je ne pense pas que cela facilite les choses et crédibilise le discours, que cela pousse les agents à adhérer à ce système, que de leur octroyer « en globalité » un maximum de 150 euros annuels (soumis à l’IR) s’ils atteignent les 10 objectifs fixés (par JF COPE pour 2006 et 2007).Surtout si dans les cabinets ministériels, elle atteint 10 à 15 000 euros ! je dois rêver sans doute, mais moi j’aurais préféré un système qui reconaisse d’un côté la garantie de l’emploi : base de salaire plus élevée, intégration d’une partie des primes - donc disparition de fait de celles-ci- dans le calcul du salaire, MAIS : deux tiers assurés, un tiers gagné en fonction des objectifs assignés et des résultats obtenus : la part variable peut augmenter en fonction du grade par exemple. je sais je sais... je vais me prendre tout le monde sur le dos....

    3) l’ENA : a été créée effectivement en 1945, pour reconstruire l’administration au lendemain de la guerre. Bon, si on suit la logique « sarkosyste » (sans aucun jugement de valeur), à quoi sert aujourd’hui cette école ?

    Pourquoi dîtes vous qu’ils sont révocables à tout moment ?

    4)Vos conseils : instinctivement, je sais que vous avez sans doute raison. mais voilà, pour faire carrière, ou se protéger efficacement, il faut une forme d’intelligence proche de l’habileté, de la ruse. je ne possède pas ces qualités, bien au contraire, je parle trop vite (j’écris beaucoup aussi)et je dis très facilement ce que je pense. Mortel cela...par curiosité, où avez vous trouvé qu’on peut avoir 5 ans « gratis » ???

    5) j’avais pensé à me racheter des trimestres d’études supérieures (on peut en racheter jusqu’à 12)prévues par les lois Fillion. le prix du rachat est fonction de l’indice, étant à 797, le rachat d’un trimestre me coûterait plus de 10 000 euros ; Bon,je ne peux pas racheter mes années d’études sup, mais je me demande, même si les jeunes agents ont un indice bien inférieur, comment ils vont faire eux, surtout que beaucoup d’ agents de constatation (catégorie C, dite « exécutante » rentrent maintenant avec au minimum une licence ou bacc + 4.) je trouve que c’est terrible pour eux.Ils ont tout intérêt à passer des concours à titre interne, mêm si les places deviennent de plus en plus chères, là aussi.

    6)En revanche, je pense déjà à ce que je ferai « plus tard », il est hors de question que je reste à ne rien faire (pas mon tempérament, je ne suis pas patiente du tout) ; donc ne vous en faîtes pas, je trouverai, j’y ai déjà pensé, exactement ce que vous avez dit, une activité soit bénévole, soit lucrative, mais en tout cas au service de la collectivité. Mille mercis encore.



  • phyletta 3 juin 2007 12:06

    personne, c’est l’employeur (donc l’Etat) qui le fait à votre place



  • phyletta 3 juin 2007 10:30

    A Vrai travailleur

    Vous êtes sympa. je n’ai pas tellement écrit cela pour me plaindre de mon sort, non, mais surtout pour dénoncer, notamment dans la gestion des cadres supérieurs surtout dans les très petites adminsitrations, la loi du « non écrit » du « non dit » au delà des belles assurances et des beaux principes qui paraît il régissent tout déroulement de carrière.

    1) je vous dois d’être honnête : femme esclave est un peu fort : c’est vrai que chez nous, la plupart des femmes cadres supérieurs sont divorcées, ou sans enfants, ou célibataires, et de toute façon, se comptent sur les doigts d’une main ; il y a environ en douane, hors la direction générale à Paris, 7 postes de directeurs interrégionaux (trois à quatre directions régionales à gérer) et 44 directions régionales :
    - sur les 7 DI, 0 femmes
    - sur les 44 postes de directeurs, actuellement, 8 femmes, dont une seule mariée et mère de famille, un autre mariée sans enfants, les autres célibataires ;
    - ceci dit, si d’aventure on devait nommer des femmes pour assurer une parité, je suis contre ce principe de discrimination positive : on ne devrait pas se poser ce genre de question, et ne plus faire attention, dans les nominations, si DURAND s’appelle Monique ou Pierre.

    2) je suis très loin des 37h par semaine : dans le cadre de l’ARTT , les cadres sup sont au forfait : 38h30 par semaine au minimum. mais « cela ne se fait pas » qu’un cadre sup pose des « récupérations », pour l’exemple bien sûr. cela fait partie des interdits qu’un cadre sup s’auto inflige, pour ne pas « décevoir » : un cadre sup qui part à 18h, c’est mal vu... En Allemeagne ou dans les pays du Nord de l’Europe, cela signifierait au contraire soit que vous ne savez pas vous organiser dans votre travail (en allemagne), soit que vous n’avez pas de vie de famille, ou alors, qu’elle est franchement le dernier de vos soucis : ce qui explique que la majorité des directeurs soient plutôt des hommes, et que, pour cause de carrière, madame assure l’intendance, et donc ne travaille pas. d’où la faiblesse du nombre de femmes dans ce métier. cela explique aussi, puisqu’il n’y a qu’un seul salaire pour toute la famille, qu’un directeur « soit prêt à tout » pour faire carrière.

    Et puis il y a aussi l’évolution des mentalités : du temps où j’ai passé ce concours, il y avait environ 140 postulants pour 15 places. maintenant, les jeunes couples travaillent tous les deux, et le rapport « qualité prix » s’effectue lorsqu’il est question que l’un des deux passe cette sélection. moralité, l’an dernier, 47 candidats inscrits (au niveau national !) pour 14 places.

    Tout le monde préfère la carrière longue : pas de différences notoires de salaire, moins d’ennuis car moins de responsabilités au boulot, moins de mobilité...

    3) je ne regrette rien de mon parcours, dans la mesure où si j’ai été esclave de quelqu’un, c’est d ’abord du boulot : j’aime cela, que voulez vous ! je crois que je dois tourner autour de 45h par semaine, j’en amène chez moi parfois, donc voyez, tout n’est pas de la faute de l’administration ; elle ne m’oblige pas à le faire. c’est moi qui me sens obligée de le faire (ce qui existe chez la grande majorité des cadres supérieurs, à des degrés plus ou moins divers, je ne suis pas la pire...)

    4) Et puis, à 48 ans, où voulez vous que j’aille, à part mon expérience de fontionnaire, qui en voudrait d’ailleurs ? Il faut avoir des qualités que je n’avais peut être pas pour « se jeter à l’eau » dans le privé, le gôut du risque par exemple. j’ai choisi la sécurité, pour les enfants principalement. Donc, je n’ai pas le droit de me plaindre tout à fait.

    5) En revanche, il y a de sacrés progrès à faire dans l’honnêté du discours, la gestion des personnes, le déroulement des carrières etc etc ; c’est vrai que je n’ai pas eu beaucoup de chance de ce côté là, mais vous savez, dans le privé, si je n’avais pas « cédé » à mon supérieur hiérarchique, ne croyiez vous pas que je l’aurais payé encore plus durement ?

    n’empêche que votre message m’a fait plaisir. mais je pense à la majorité des femmes qui cherchent à s’émanciper, s’épanouïr dans le boulot, et de ce côté là, je n’ai quand même pas tout raté ! merci en tout cas de votre sollicitude, de la part d’un cadre sup fonctionnaire femme mère de trois enfants, très « incorrecte poliquement » !



  • phyletta 3 juin 2007 09:57

    Bonjour. Sur le montant de la retraite : c’est vrai que cela doit en décevoir pas mal, je n’aurais pas forcément tout à fait ce montant, j’ai pourtant le même grade équivalent que celui de colonel.

    la retraite est dans la fonction publique calculée sur l’indice de fin de carrière, donc le plus élevé, à condition qi’il ait été détenu pendant 6 mois au moins. dans le privé, c’est sur les 20 meilleures années . cette distorsion s’explique par le fait que les salaires de la fonction publique sont beaucoup moins élevés que dans le privé. les lois FILLION de 2003 prévoyaient que cela soit dans un premier temps calculé sur les trois dernières années.

    cela me semblerait effectivement plus équitable, en effet, l’actuelle législation fait qu’il existe des promotions retraite, c’est à dire qu’on fait passer « les plus anciens » dans le grade immédiatement supérieur, à condition qu’ils s’engagent à partir à la retraite au bout de six mois.

    Bon, OK, humainement je comprends, surtout que ce système ne concerne qu’une partie infime d’un même corps, par exemple, sur 200 postulants au niveau national (chez nous en douane, ailleurs je ne sais pas), seule une dizaine à tout casser va bénéficier de ce système.

    le problème, c’est que lorsque vous avez un promu de ce type dans le service, promu en fonction « d’un excellent dossier » évidemment, vous avez plutôt tendance à faire la tête :
    - parce que vous ne l’avez que pour 6 mois ;
    - parce qu’ils vous rappelle que justement dans six mois, il s’en va, donc, pour arriver à le « manager » correctement, si quelqu’un a des idées, je suis preneuse...

    mais d’un autre côté, il faut bien comprendre que si ce type de disposition existe, c’est que vraiment la pension est en général peu attractive, les salaires ne le sont déjà pas. ce qui explique que pas mal d’énarques vont « pantoufler » dans des postes du privé, ce qui en dit long aussi sur leurs préoccupations premières dans la façon de mener leur carrière. Excusez moi, je ne suis pas là sans doute très objective, j’ai vraiment une dent contre eux...

    d’autant qu’en me baladant sur le net, j’ai lu qu’une prime de performance avait été versée aux hauts fonctionnaires des cabinets ministériels, aux directeurs et autres, d’un montant de .... 10 à 15 000 euros. Ah BON ?

    parce que sur le terrain, (je fais partie des gens qui se sont levés pas mal de fois la nuit, pour aller rejoindre mes gars quand il y avait soit une procédure en cours, soit un problème etc..) les agents, c’est à dire, ceux qui font la performance, n’ont eu que...80 euros sur l’année (pour 2006), le maximum étant de 150, lorsque les 10 objectifs prioritaires, au niveau de la douane du moins, ont été atteints. Pour 2006, 6 sur 10 seulement ont pu être réalisés, et c’est calculé au niveau national, « tout le monde travaillant pour tout le monde » : bref, les directions qui ont par exemple atteint 9 objectifs sur 10 ne touchent pas plus que celles qui n’en ont fait que 5 sur 10, puisqu’il s’agit d’une moyenne. deuxième « erreur » à mon avis (mais moi je vois cela du petit bout de la lorgnette), à l’intérieur d’une direction régionale, tous les services touchent cette prime, c’est à dire les agents du terrain (ceux qui rampent dans les camions, qui se tapent 24 h de procédure non stop, etc etc) et...les services administratifs (8h 12h 14h 18h). On appelle cela l’esprit de « collégialité », c’est justifié par le fait que le service « des équipements », est là pour nous aider (au nom de la LOLF, par exemple, ils ont réaffecté les téléphones portables, donc évidemment il y en a moins...)je n’arrive pas à avaler la pilule : les primes de performance devraient être réservées à ceux qui la font !!!!! je n’ai rien contre les services administratifs, (faut bien des comptables etc etc...)mais quand même ! je trouve cela démotivant au possible ! je comprends qu’au niveau central, on préfère jouer « national » : c’est plus facile de « distribuer » la même somme à tout le monde plutôt que de récompenser en individualisant les directions selon leur niveau propre des objectifs atteints.cela créerait des différences, donc, des explications à donner... Même si, il faut, pour être totalement juste, adapter les objectifs en fonction de facteurs totalement extérieurs à la simple bonne volonté des gens : ainsi, faire un manquement aux obligations déclaratives (« avez vous des sommes à déclarer » est quand même plus facile dans la direction du Léman, à la frontière franco suisse, qu’en pleine Bourgogne ! plus facile de faire des robots électro ménagers contrefaits à Marseille (port d’importation) que d’encaisser des droits de douane à Rouen (port d’exportation). Donc, il fallait faire du « sur-mesure ». mais évidemment, cela demande du temps, du boulot, une bonne connaissance du terrain (faut pas demander cela aux énarques), et surtout, surtout, savoir dire à un service, ou une personne, car cela aussi cela peut arriver, qu’il est « franchement mauvais », ou pire, qu’il a régressé, alors qu’il bénéficie soit d’un emplacement, soit de moyens que d’autres n’ont pas.

    Et sur la notation : je rejoins ce qu’a expliqué Monsieur TEXIER. je pense que sincèrement, l’administration fait des efforts pour essayer de responsabiliser les agents (et leur hiérarchie).mais comme je dis souvent à propos de la performance, on n’a pas imité le privé, on l’a singé seulement : vous ne pouvez pas « bouger » quelqu’un fusse à 30 km, le mettre sur un poste plus utile, où il y a plus de boulot, si ce n’est pas la même résidence... (il faut prononcer une mutation, inscription au tableau national,aller en CAP centrale avec les syndicats). Un directeur, pour cause de LOLF, dirige soit disant « l’opérationnel » mais, il faut savoir que tout ce qui touche au personnel, au matériel, aux indemnités comptables et autres dépend, dans le cadre de la LOLF, du Directeur Interrégional, responsable des services « gestionnaires ». D’après vous, qui détient le pouvoir dans ce système ? celui qui doit faire les résultats avec ce qu’il a là où il les a, ou celui qui détient les cordons de la bourse ? Il paraît que tout le monde travaille ensemble, ils appellent cela « le principe de collégialité ». En réalité, cela tourne aux enguelades organisées chaque trimestre, lorsque vous avez un directeur opérationnel qui songe à faire marcher ses services ; s’il songe à sa carrière (au fait, justement, c’est le directeur « gestionnaire » qui le note désormais), il la ferme, il exécute, et il « fait au mieux ». la performance c’est bien, enfin, on aurait pu en faire quelque chose de chouette. moi cela ne me dérange pas de travailler avec des objectifs, bien au contraire, on sait où on va, et on cherche à s’améliorer. mais, principe de LOLF oblige, on a « cloisonné » les services de gestion et les services opérationnnels, les premiers ayant toujours le dernier mot (comptable et hiérachique) sur les seconds. je croyais que dans le privé, un directeur a qui on refile des objectifs a aussi carte blanche pour s’organiser et les atteindre. je rêve ? est ce partout pareil comme chez nous ?

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