Il me semble peu probable que l’éolien soit une solution énergétique d’avenir.
Cette énergie ne se développe actuellement, en France et dans le monde que parce qu’elle est grandement subventionnée.
Pourquoi pas ! Mais ce ne sera pas une solution pérenne surtout si la crise économique dure longtemps encore.
Cette énergie a l’inconvénient d’être très diluée, sujet aux aléas de la météo (20-25% du temps d’utilisation), très cher.
Son caractère aléatoire impose l’adjonction de centrales thermiques et donc le bilan en terme d’émissions de CO2 est globalement négatif (même l’ADEME commence à l’admettre).
Sa dispersion géographique sur le territoire impose la construction de nombreux réseaux électriques.
L’avenir de l’éolien est plus certain avec l’éolien off shore dans la mesure où la maintenance des équipements sera devenue très fiable.
Mais le vrai avenir me semble être les « hydroliennes » genre d’éoliennes au fond de la mer, actionnées par les courants marins. En effet la masse spécifique (ou densité) de l’eau de mer est environ 800 fois plus élevé que celle de l’air et compense très largement la plus faible vitesse du fuide de telle sorte que la puissance électrique est plus élevée.
De plus pas de rejet esthétique par les habitants ou touristes ... peut être par les marins pêcheurs mais ils sont moins nombreux.
Il est vrai que la géothermie est une énergie pleine d’avenir.
la France est relativement bien pourvue dans ce domaine avec des régions favorables dont l’Alsace, l’Aquitaine, le massif Central et la région parisienne...
Cependant ce type d’énergie n’est rentable que si le site possède un gradient thermique élevé comme les anciennes régions volcaniques (Islande, Nouvelle Zélande, Mexique, Indonésie, Italie, Californie ...).
L’autre difficulté concerne la prévention de la corrosion des tubes d’acier du forage par les sels dissous dont les composés chlorés et soufrés. Cela augmente les coûts de maintenance.
Par ailleurs, en dehors des sites produisant le l’électricité via la vapeur très chaude, les autres sites ont un intérêt seulement local du fait que l’eau chaude ne se transporte pas sur des longues distances.
Ce qui fait que globalement ce type d’énergie ne se développera que relativement lentement dans le futur.
En fait, actuellement, la production de pétrole augmente peu : de l’ordre de 1 % par an.
On peut imaginer que pour le futur proche (2020-2040) elles seront stables et pour le futur plus lointain (2040-2060), elles diminueront de 1 % par an.
Le raisonnement de la durée d’exploitation commerciale est donc juste.
La principale faille est que, par définition, on ne peut évaluer la quantité de gisements qui n’ont pas été découvert. Soir un nombre d’années complémentaires inconnu.