les recherches se poursuivent sur la « Z-machine » dans le centre militaire de Los Alamos USA.
Cependant il faut savoir que le seuil de température de quelques milliards de degrés n’est qu’un des paramètres à obtenir pour faire une réaction de fusion « maitrisée et entretenue ».
Il faut aussi une densité de matières de 14,1 MeV satisfaisante et une durée satisfaisante.
La voie choisie par les USA et toutes les grandes puissances du monde (USA, Europe, Chine, Russie, Japon, Inde, Corée du Sud, Brésil etc...) reste le confinement magnétique de type tore dont le projet de prototype est en cours de réalisation à Cadarache (France).
Cependant la faisabilité économique à long terme n’est pas encore démontrée.
Il faudra être patient et atteindre au moins 2050.
les quantités de réactifs chimiques sont différents pour chaque centrale (équipés de 2 ou 4 réacteurs).
Ces substances chimiques rejetés en mer ou dans une rivière ou fleuve sont principalement les chlorures, les sulfates, l’hydrazine.
Les quantités son toujours de l’ordre de quelques kg ou dizaines de Kg par an, c’est à dire des milliers de fois inférieures à certaines usines chimiques , métallurgiques...
Généralement les rejets réels, tant liquides que gazeux, sont bien en deçà des normes imposées.
Les normes de rejets (quelles soient chimiques ou radioactives) sont, bien sûr, publiques et vous devriez les trouver facilement sur des sites EDF, IRSN, ASN ou directement sur les sites des centrales.
à qui s’adresse votre question ?
Voulez vous parler de filière civile ou militaire ?
S’il s’agit de mon premier message, je dis que pour des raisons techniques, la filière la plus simple pour obtenir la bombe est celle qu’ont utilisé tous les pays qui l’ont produit (USA, Russie, GB, France, Chine, Inde, Pakistan, Israêl) c’est à dire des programmes de réalisations de réacteurs militaires plutonigènes puis tritigènes.
La voie civile est compliqué techniquement et longue :
réacteur de fission à uranium naturel ou enrichi, usine d’extraction chimique de plutonium (très chère et complexe) oxydation du nitrate de Pu, réduction par calcithermie du PuO2 etc...
Ou usine d’enrichissement à haute teneur de l’uranium 235 (pas facile).
Des voies plus « exotiques » ont été utilisées sans résultat par les Irakiens (1970-90) : spectrométrie de masse sur le plutonium : 20 années d’effort, 10 milliards de francs, 10 000 ingénieurs pour obtenir ..... 2,7 grammes de plutonium confiqués par l’AIEA et donné à COGEMA dans les années 1990.
Quel gachis !