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pifo

Comptable de formation, je travaille dans un cabinet. Je profite de mes rares heures perdues pour attraper des bribes d’information sur l’actualité internationale, et essayer de comprendre autant que faire se peut, le monde qui nous entoure.

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  • pifo 27 juin 2007 18:52

    @ Fred

    « Le salaire moyen d’un patron d’une entreprise de moins de 20 employes (qui representent la majorite des patrons en France) est de 38500 euros annuels soit 3200 euros mensuels sans retraite ou assurance chomage a comparer au salaire moyen francais qui est de 1900 euros mensuels. Les patrons francais travaillent en moyenne 50 heures a comparer au 36.4 heures des employes soit 37% de plus. Voila maintenant on a pose les chiffres, vous jugerez du rapport de force. »

    Vous m’excuserez si je pose quelques réserves quant aux chiffres, parce que je ne les connais pas à vrai dire.

    Prenons l’hypothèse où ils sont véridiques : vous conviendrez avec moi que jusqu’ici, les chiffres avancés parlent de la rémunération du travail. A l’évidence, le patron travaille plus, donc gagne plus. Tiens, Sarkozy n’a apparemment rien inventé. Charmante découverte.

    Sauf que lorsque nous parlons de la rétribution de la prise de risque, il s’agit ici de la rétribution du risque financier, donc de l’investissement en capital ou en compte courant.

    Cet aspect là ne se traite pas dans le bulletin de paie. Je reste convaincu qu’à ce niveau, les patrons ne sont pas toujours perdants, car en plus du revenu tiré de leur travail, ils bénéficient également de la rémunération du capital investi. Ce qui n’est pas exactement le cas de l’employé.

    Le véritable problème, à mon sens, vient du non aboutissement de la mutation de la société française toute entière. Elle a malheureusement conservé tous les traits qui la caractérisaient à l’époque de la féodalité.

    Tout a été fait, pour que les personnes de souche .... aient toujours plus de facilités à accéder à un certain nombre de choses, par rapport aux autres. « France d’en haut et France d’en bas » disait l’autre.

    La contribution à la création de la valeur ajoutée n’a jamais vraiment fait partie des critères de gestion dans la société français. Vous venez du bas de la France, donc vous n’êtes dignes de recevoir que le SMIC. Vous percevrez le SMIC et rien que le SMIC, quand bien même vous aurez aidé l’entreprise à accroître ses performances de manière significative. Je caricature à peine la réalité.

    C’est sur ce point que les anglo-saxons ont pris une sérieuse avance, en bonifiant régulièrement toute démarche susceptible de générer un + pour l’entreprise. Le résultat doit être observé aujourd’hui : la demande domestique aux USA est de nature à faire pâlir de jalousie n’importe quel autre pays au monde. C’est normal, ils ont les moyens de s’offrir tout ou presque tout ce qu’ils veulent, grâce à la rémunération tirée de leur travail. Pendant ce temps, le salarié français se demande avec qui il va se mettre en colocation, parce que le coût du logement est au dessus de ses moyens. La valeur du travail effectué par un américain est-elle plus élevée que celle du français ? Pas tant que cela. La preuve : les français qui y vont (aux USA) ne sont pas toujours parmi les plus niais. Où se situe donc le problème ? Dans la valorisation du travail.



  • pifo 27 juin 2007 12:14

    @ fred et bof

    « Votre position est facile a tenir quand ce n’est pas votre argent que vous risquez. Mais le patron de PME (plus de 92% des patrons en France) n’a pas forcemment le luxe de garder un employe avec lequel il a du mal a travailler. Un employe qui se fait virer a droit a des indemnites de licenciement et le chomage ; un petit patron n’a droit a rien. »

    Je regrette de le dire, mais cette approche me parait quelque peu simpliste. Accepter que l’on précarise la situation des employés parce que les patrons de PME/PMI vivent dans une certaine précarité sur le plan social, ne me semble pas être la meilleur des approches.

    En raisonnant de la sorte, on ne résout ni le problème des salariés, ni celui de employeurs.

    Je suis certain qu’en regardant bien, il y a, dans le carcan juridique en vigueur, des textes qui permettent aux employeurs de gérer sans trop de dommages les employés à problème.

    En ce qui concerne les indemnités de licenciement, je doute qu’elles soient systématiquement accordées à tous les employés par les textes actuellement en vigueur. Les cas d’abus y donnent lieu, ce qui est justifié.

    Concernant les indemnités de chômage, il appartient au patronat d’entreprendre les démarches utiles à trouver un palliatif à une telle situation.

    N’oublions cependant pas que le salarié et son patron n’ont pas souvent le même revenu, ni la même marge de manœuvre quant la conservation de leur emploi. Le salarié bénéficie en effet d’une présomption de faiblesse sur ce plan, vis-à-vis de son employeur. Ce qui est, somme toute, logique.

    En ce qui concerne la prise de risque financier, vous aurez l’obligeance de reconnaître qu’elle ne se fait pas gratuitement. Elle est effectivement rétribuée par les bénéfices, auxquelles les salariés ne participent que pour une portion congrue.

    Le salaire versé ne justifie pas, à mon avis, que soient minimisées l’énergie, la disponibilité et l’ingéniosité investies par les salariés pour la bonne marche de l’entreprise. Jusqu’à preuve du contraire, sans ces apports des salariés, aucune entreprise ne fonctionnerait, et ce, quelque soit le montant investi.

    Toute proportion gardée, je suis convaincu que le salaire ne rétribue pas suffisamment ces investissements qui sont très souvent passés sous silence dans tous les débats sur le travail et l’emploi. Ils sont pourtant la principale source de valeur ajoutée dont l’entreprise et la société toute entière tire l’essentiel de ses bénéfices.



  • pifo 27 juin 2007 11:28

    @ fred et bof

    « En quoi je ne respecte pas la dignite humaine ? Tu ne te forces pas a etre ami avec des gens que tu n’aimes pas, pourquoi est-ce qu’un patron devrait se forcer a employer quelqu’un qu’il n’aime pas ? »

    Faites un peu l’effort de prendre le problème sous un autre angle.

    N’oublions pas que dès lors qu’un individu lambda a trouvé un emploi à partir duquel il a fait des projets de construction de sa vie, sa stabilité, ainsi que celle des siens est un problème d’ordre social, et non individuel.

    Nous sommes tous conscients qu’un emploi ne fait pas vivre que l’employé qui l’occupe ; il sert très souvent à subvenir aux besoins de plusieurs personnes. D’où le caractère social de l’emploi.

    La société peut-elle s’offrir le luxe de voir un employeur, sous prétexte que la boite lui appartient, foutre à la porte notre ami lambda au seul motif que sa gueule ne l’inspire pas ?

    Autrement dit, la seule convenance ou le seul confort de l’employeur suffit-il à justifier que l’avenir d’une famille entière soit compromis ? Il va de soit que si ce genre de démarche est autorisé, notre ami lambda ne sera certainement pas le seul à se retrouver dans une telle situation. D’où la question de savoir si le seul confort d’un employeur suffit à justifier que la société toute entière doive marche avec un potentiel de déstabilisation aussi élevé.

    Sauf à être inconscient, il est difficile de répondre par l’affirmative à une telle question. Ce qui revient à dire à l’employeur que dès lors que sa structure contribue à nourrir plus d’une famille, son devenir (le devenir de sa structure) ne relève plus exclusivement de lui, car elle contribue à l’évolution de la société toute entière, et peut aussi être la l’origine de la déstabilisation de celle-ci (la société).

    D’où la nécessité pour les dirigeants d’encadrer de manière rigoureuse le contrat de travail par des lois et règlements.



  • pifo 25 juin 2007 12:38

    Qu’on lui foute un peu la paix à ce vieux monsieur.

    Sauf si l’on a quelque chose de vraiment concret à lui reprocher

    Il n’en a pas assez fait pour la France peut-être ?

    Un peu de respect pour la fonction présidentielle que diantre !!!

    Et surtout cessez de vous imagier que les dirigeants sont des saints.



  • pifo 12 juin 2007 16:33

    Il s’est bien rattrappé depuis avec les médias quand même.

    Maintenant, ça risque plus d’arriver, car il filtre bien l’info avant publication.

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