Absolument et ça commence à me faire franchement ch... (excusez cette expression dans la bouche d’une femme d’âge mûr), cette construction de mûrs entre riches et pauvres, hommes et femmes, privé et fonction publique, français et étrangers, et maintenant jeunes et vieux !!!

Etre « jeune » n’est pas un état, c’est une transition.

Tout vieux a été jeune, tout jeune sera vieux- avec du bol, si on ne l’envoie pas se faire casser la gueule en Iran au nom de l’atlantisme-.

L’ennemi commun : l’individualisme.

Ta mère ne t’as pas allaité pour ne pas faire tomber ses seins et du coup tu souffres d’allergies multiples.

Ton père t’a laissé brailler toute la nuit sous prétexte qu’il fallait te « faire les poumons » et a découvert- s’il l’a découvert !- au matin qu’un élastique de ta grenouillère te coupait la circulation du sang.

Ta mère a décidé que sa carrière était plus importante que tout et que pour qu’un enfant soit « intégré » il n’a besoin que de la dernière paire de « Nike », tu les a toujours eues, la classe, mais maman n’a jamais pu parler avec toi jusqu’à 2 heures du matin , vu qu’elle se lève à 6 h et qu’elle aura des cernes, et que la petite s... qui vient d’être embauchée n’attend qu’un petit signe de faiblesse pour lui piquer da place.

Soyons solidaires !

La civilisation n’est rien qu’une grande famille où chacun tient son rôle à la mesure de ses moyens.

TOUS sont utiles, jeunes avec leurs enthousiasmes et leurs utopies, vieux avec leurs expériences et leurs désenchantements, âges moyens avec leur activité et leur force de travail.

Rien ne va l’un sans l’autre !!!

Soyons crus : ma mère m’a torchée,j’ai torché mes enfants, je torche aujourd’hui ma mère, et mes enfants me torcheront - si mon abus de tabac ne leur épargne cette épreuve-.

Nous ne sommes rien d’autre que des animaux organisés qui ont compris qu’il était plus judicieux d’apprendre de ses vieux et de profiter de ses jeunes que de les bouffer sous prétexte que pour un temps, ils nous ralentissent.

N’oublions jamais ça, et vive la jeunesse ! Vivent les vieux ! Vivent les autres !