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Commentaire de Parpaillot

sur Minarets suisses : un projet de « votation » qui fait du bruit !


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Parpaillot Parpaillot 22 mai 2007 02:05

@ Auteur Sur la forme, en tant que citoyen helvétique, je ne peux que confirmer et approuver les remarques et corrections apportées par « Impertinent » à propos des institutions politiques suisses. Le droit d’initiative populaire n’a rien de nouveau, il est appliqué depuis plus d’un siècle. Il ne se limite pas à certains sujets et peut s’exercer dans les domaines les plus divers, pour autant que l’initiative lancée soit recevable, c’est-à-dire conforme à la constitution. En l’espèce et à ce stade, il n’est pas certain que cette initiative dite « anti-minarets » soit déclarée recevable.

Sur le fond maintenant. Le lancement de cette initiative s’inscrit dans un contexte politique propre à chaque démocratie. En effet, le 21 octobre prochain auront lieu en Suisse les élections fédérales, c’est-à-dire le renouvellement des deux chambres du parlement, le Conseil National et le Conseil des Etats. Du résultat de ces élections dépendra la composition du futur gouvernement fédéral. Chaque parti fourbit donc ses armes pour attirer les électeurs et récolter le maximum de suffrages possibles, et tant pis si certains partis sombrent dans la démagogie !

Encore quelques remarques. Le député UDC cité ne s’appelle pas Ulrich Schüller, mais Ulrich Schluer. Il est député au Conseil National.

En citant Madame Calmy-Rey, pourquoi l’appelez-vous « Madame la cheffe Micheline Calmy Rey » ? Madame Micheline Calmy-Rey est présidente de la Confédération suisse pour l’année en cours. Elle est aussi « cheffe du DFAE - Département fédéral des affaires étrangères », c’est-à-dire ministre des affaires étrangères, donc membre du gouvernement fédéral. En Suisse le gouvernement fédéral fonctionne en mode collégial. Il n’y a pas de Premier ministre. Le président de la Confédération change chaque année. Il est élu par les deux chambres du parlement et choisi au sein des membres du gouvernement. En Suisse, le gouvernement s’appelle « Conseil fédéral ». Le président de la Confédération conserve la responsabilité de son département (son ministère) tout en exerçant des tâches de représentation propres à la présidence d’un état. Il n’exerce aucune responsabilité hiérarchique au sein du « Conseil fédéral », c’est le « primus inter pares ».


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