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Commentaire de Bill

sur Fadela Amara au gouvernement, une bonne nouvelle pour la gauche


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Bill Bill 26 juin 2007 19:37

Redeker n’est pas un chrétien. Il faut lire son texte, il ne cherche pas à faire du prosélytisme. Voici un des extraits de son texte :

« Aucune des fautes de l’Église ne plonge ses racines dans l’Évangile. Jésus est non-violent. Le retour à Jésus est un recours contre les excès de l’institution ecclésiale. Le recours à Mahomet, au contraire, renforce la haine et la violence. Jésus est un maître d’amour, Mahomet un maître de haine. »

Redeker dénonce les excès de l’islam conquérant (selon lui, mais il le développe...) en occident, et sa volonté d’imposer ses règles.

« Dans l’ouverture à autrui, propre à l’Occident, se manifeste une sécularisation du christianisme, dont le fond se résume ainsi : l’autre doit toujours passer avant moi. L’Occidental, héritier du christianisme, est l’être qui met son âme à découvert. Il prend le risque de passer pour faible. À l’identique de feu le communisme, l’islam tient la générosité, l’ouverture d’esprit, la tolérance, la douceur, la liberté de la femme et des moeurs, les valeurs démocratiques, pour des marques de décadence. »

En soit il compare son héritage culturel à ce qu’on veut lui imposer, selon lui, mais il le fait avec des exemples :

« ...Ce sont des faiblesses qu’il veut exploiter au moyen « d’idiots utiles », les bonnes consciences imbues de bons sentiments, afin d’imposer l’ordre coranique au monde occidental lui-même. »

C’est l’opinion de Redeker... Le contexte dans lequel cela a été écrit se dévoile à la fin de son texte :

« Haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué, le Coran. Comme aux temps de la guerre froide, violence et intimidation sont les voies utilisées par une idéologie à vocation hégémonique, l’islam, pour poser sa chape de plomb sur le monde. Benoît XVI en souffre la cruelle expérience. Comme en ces temps-là, il faut appeler l’Occident « le monde libre » par rapport à au monde musulman, et comme en ces temps-là les adversaires de ce « monde libre », fonctionnaires zélés de l’oeil du Coran, pullulent en son sein. »

Au fond c’est un appel « laïque » à la vigilance. La question n’est pas de savoir si les musulmans sont plus mauvais que les autres, la question est de savoir quelle est la remise en question de cette religion par rapport à ses excès :

« Au lieu d’éliminer cette violence archaïque, à l’imitation du judaïsme et du christianisme, en la neutralisant (le judaïsme commence par le refus du sacrifice humain, c’est-à-dire l’entrée dans la civilisation, le christianisme transforme le sacrifice en eucharistie), l’islam lui confectionne un nid, où elle croîtra au chaud. Quand le judaïsme et le christianisme sont des religions dont les rites conjurent la violence, la délégitiment, l’islam est une religion qui, dans son texte sacré même, autant que dans certains de ses rites banals, exalte violence et haine. »

Pourquoi M. Reboul écartez vous d’un revers de main ces aspects critiques ? Le texte est argumenté. Les autres religions sont aussi critiqués (le christianisme notament, pour ses excès passés), et cela me parait plutôt sain.

Bill

Pour lire le texte en entier et se faire une idée plus personnelle : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/societe/20061003.OBS4398/le_texte _de_la_tribunede_robert_redeker.html


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