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Commentaire de ddacoudre

sur Les créationnistes poussent le temple de la démocratie européenne à la censure


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ddacoudre ddacoudre 9 juillet 2007 02:04

yoda bonjour. Je partage assez ton point de vue, sauf sur la foi nécessaire qu’il faut avoir même en science pour s’accrocher à la réalisation du découverte avec tous ses moments de doutes et d’exaltations.

La foi demeure la certitude d’un aboutissement heureux pouvant conduire un homme jusqu’au suicide altruiste. C’est exact que la foi caractérise les structures socio religieuses ou communautaristes. En science, en politique, dans le "surpassement de soi pour une réalisation individuelle, et certainement bien d’autres, c’est le même mécanisme psychique qui entre en jeu pour s’accrocher à une espérance. Toutes requièrent une intensité différente, se nomme différemment pour sérier les champs où s’exerce ces espérances.

La particularité des croyants est que leur foi s’attache à la rencontre avec le créateur, et demeure invérifiable. A ce propos j’ai l’habitude de dire que ce qui est dangereux n’est pas la foi en un dieu, c’est quand le croyant interroge son dieu et que ses propres réponses sont à la hauteur de ses ignorances.

Einstein a dit : « La nature ne nous montre que la queue du lion. Mais il ne fait aucun doute pour moi que le lion à qui elle appartient est au bout, bien qu’il ne puisse se montrer tout d’une pièce à cause de son énorme taille ». Si bien, que d’une certaine manière notre existence se déroule par défaut.

Ainsi, chaque fois que nous définissons un concept pour expliquer l’indéfinissable. Ce concept défini entre dans ce que j’appelle l’indéterminé. Un indéterminé que nous parvenons à préciser par des théories, lesquelles entrent à leur tour dans les divers degrés de l’incertitude. Cette incertitude a pour principe, qu’après la conceptualisation d’une théorie, nous ne pouvons être assurés que ses éléments dans le « temps » trouvent la place que nous leur avons imaginée. Également, qu’ils resteront ce qu’ils sont, à la place où nous les avons mis ou observé. Cela, du seul fait que l’Univers est en mouvement, et si ceci pouvait échapper au regard du primitif, cela ne peut plus l’être au notre. Or le créationnisme gomme cette existence par défaut et offre la permanence d’une certitude. Pourtant cette certitude biblique sacralisée pour ceux qui en font une lecture à la lettre devient une ineptie car leur créateur n’à dans les faits observables rien figé.

Les êtres ont besoin de certitude pour vivre, l’incertitude et la relativité des choses ou leur évanescence s’apprend. Et pour désapprendre les certitudes il faut avoir une existence assuré, sinon on les recherchera toujours. Est-ce que notre société offre cela ?

Cordialement.


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