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Commentaire de Voltaire

sur Approche scientifique du mode de garde parental après séparation


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Voltaire Voltaire 14 décembre 2007 10:13

Une bonne analyse, bien argumentée.

Il semble important de rappeler qu’en cas de séparation, l’intéret des enfants doit primer avant celui des parents. Toutes les études psycholigiques démontrent que la présence d’un couple de parents (hétéro ou homosexuel d’ailleurs) est toujours plus favorable au développement de l’enfant, au moins jusqu’à un certain âge (vers 15 ans). Dans ce cadre, il semble assez logique qu’une résidence alternée, si elle est exempte de conflits trop importants et évite le changement d’environnement scolaire, soit préférable à une garde par un seul parent (à condition bien sûr qu’il n’y ait pas maltraitance).

C’est bien ce que suggèrent les différents études globales indiquées (effectivement les études de cas précis ne peuvent servir de base à une généralisation : on trouvera toujours des cas pour étayer l’une ou l’autre hypothèse).

Comme l’indique l’auteur, c’est bien le conflit entre parents qui est la source principale de douleurs de l’enfant (sauf cas de maltraitance), mais l’absence d’un des parents, en cas de garde exclusive, semble aussi très préjudiciable. Il est aussi important de souligner l’importance d’un cadre le plus stable possible pour l’enfant, afin que des repères fixes puissent être établis. La résidence alternée, qui, quand elle est possible (résidence proche des deux parents), semble la solution la plus favorable à l’enfant, soit donc reposer sur une routine la plus fixe possible, et ne pas dépendre des « disponibilités personnelles » des parents sur un mode aléatoire.


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