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Commentaire de Groseille

sur La monnaie, premier enjeu stratégique mondial


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Groseille 18 décembre 2007 20:47

« S’adonner au keynésianisme » n’est pas l’alpha et l’omega de la politique économique, mais s’interdire de le faire (en adhérant au FMI de 1976) revient à se tirer une balle dans le pied. Ce sujet mérite un article à soi seul que je vais soumettre au comité de rédaction d’Agoravox dès que possible. En deux mots, la France a « fait du keynésianisme » pendant les 30 glorieuses. Le Plan Marshall était en lui-même une forme de keynésianisme, de même que le New Deal de Roosevelt. L’inconvénient d’une politique keynésienne est qu’elle provoque systématiquement de l’inflation. Mais on peut se demander s’il n’est pas préférable de provoquer quelques points d’inflation pour avoir un taux de chômage réduit au minimum et au moins 3 points de croissance, plutôt que de lutter contre une inflation à moins de 2 points en tolérant un taux de chômage à 9 points et une croissance qui plafonne à 1,5. Pourquoi les Etats ne peuvent plus faire de keynésianisme est l’objet de l’article : parce qu’ils adhèrent à une système ouvert et financiarisé au niveau mondial, dans lequel le gage de la valeur des actifs de toutes les banques centrales est une monnaie dont l’émission n’est l’affaire que de l’un d’entre eux. Les Etats-Unis « font du keynésianisme » chaque fois que la Fed augmente ses taux pour attirer des capitaux, dont l’objet est de financer un effort budgétaire américain.


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