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Commentaire de Roland Verhille

sur Les leçons du passé


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Roland Verhille Roland Verhille 17 avril 2008 11:52

Merci à l’auteur, vous continuez à contribuer à la bonne information des lecteur de AV.

Il n’y a rien d’étonnant à cet aveuglement des organismes de grandeur démesurée et hors de contrôle soit des clients (privé) soit des citoyens (public).

Vous traitez ici de la monnaie, déversée à flots par les Etats depuis trois ou quatre décennies. Il y a eu succession de "bulles", l’éclatement de la dernière répandant des dégats immenses encore non mesurables. Ce pouvoir d’émettre de la monnaies est sans limite, il conditionne la vie de dizaines ou centaines de millions d’êtres humains. Il est exercé par les Banques centrales agissant sous l’influence des politiques ayant en leurs mains le pouvoir d’Etat. Accabler seulement un prétendu responsable (ici, Greenspan), c’est se laisser piéger par des leurres.

Il en est de même du pouvoir d’Etat d’intervenir dans le fonctionnement des économies. En France, c’est au moins trois décennies de luttes contre le chômage, dans lequel les Francais s’enfoncent de plus en plus.

Dans tous les cas, les prétentdus "responsables", en fait irresponsables, font subir aux autres les conséquences de leur prétention à faire le bonheur des gens. Dans tous les cas, au spectacle des dégats causés par leurs actions, ils en chargent des boucs émissaires, et s’acharnent à persister dans l’erreur.

Leurs résultats sont le contraire de ceux qu’ils prétendent viser. C’est la définition de l’absurde.

Voyez le même genre de situation dans une domaine beaucoup plus réduit : les deux catastrophes subies par les navettes spatiales américaines. Les enquêtes ont établi qu’elles résultaient du caractère présomptueux des responsables et de leur entêtement à mépriser les signaux alarmants et même les premiers résultats désastreux.

 


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