@ barbouse

non, vous n’avez pas tort, en disant (en gros) que Sarkozy n’est que la partie émergée de forces qui le dépassent et qui l’utilisent.
Mais ceci se fait avec son accord : il n’en est pas dupe et, de plus, comme c’est un personnage ambitieux et caractériel, il se laisse dépasser par son propre égo, et commêt des fautes d’hypertrophie dirigiste.
En gros, il est joué mais il en joue aussi, et en profite pour installer toutes les conditions d’une présidence autocratique, sans contre-pouvoir possible.
Ceci sert, évidemment, les forces qu’il représente et qui le soutiennent.

Les médias ont, dans cette stratégie, une importance capitale par, comme vous le soulignez, la propagande imposée au bon peuple : tout va mal, necessité d’un pouvoir fort pour résoudre les problèmes, flot ininterrompu d’images et d’informations destiné à entretenir la confusion, le trouble, la peur, le recours à "l’homme providentiel".

Je pense que, justement, le maillon faible de cette chaîne de conditionnement et de soumission est, par sa nature, sa personnalité, son caractère, le président lui-même ; soumis à des excès incontrolables.
De ce fait, il me semble important de signaler, sans cesse, ses excès, son dirigisme autocratique, sa soif d’argent et de pouvoir personnel.

Ce qui n’empêche pas de ne pas perdre de vue toutes les forces qui sont derrière lui, et de mener le combat contre elles, par tous les moyens que la démocratie nous offre encore (hélas, pour combien de temps..)

Pour ce qui est de l’opposition, elle est, c’est vrai, dans un sale état ; en ce qui concerne les partis et même les syndicats : c’est donc aux citoyens eux-mêmes, par le biais d’associations, de regroupements, de  pétitions, de campagnes de boycotts, d’appels à la grève, à la résistance, à la désobéissance civique, de leur forcer la main pour les entraîner à l’action avant qu’il ne soit trop tard.