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Commentaire de Marc Bruxman

sur Compétitivité : l'Etat matraque sans trêve les entreprises


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Marc Bruxman 5 août 2008 22:37


Je pense qu’il est souhaitable de perdre en compétitivité (quit à protéger les entrprises d’une autre façon ?) pour aboutir à une société plus égalitaire, d’autant plus que la course à la compétitivité est une escalade dangereuse à la fois pour les travailleurs et l’environnements, qui sont tous deux de plus en plus exploités dans ce but.


Peut être plus égalitaire, mais ou tout le monde sera plus pauvre ! Si l’on perd en compétitivité, on exportera moins, moins d’argent rentrera dans les caisses. Au final, tout le monde y sera perdant. Prenez les ex pays de l’est. Ces sociétés étaient plus égalitaires que les notres (cf indice de gini) mais tout le monde a part quelques aparatchik y était pauvre. En 1989, lorsque le système s’est effondré, la pauvreté y a temporairement augmenté. Des réformes nécéssaires ont été conduites au début des années 1990. Elles ont portées leur fruit à partir de la fin des années 1990 et durant la décénie 2000. Petit à petit le niveau de vie de ces pays augmente. Les trabant sont remplacées par de vrais voitures, les facades de Budapest sont ravalées, des magazins ouvrent. Mais malgrés l’augmentation spectaculaire du niveau de vie (que tout touriste pourra constater), le salaire moyen d’un Hongrois reste de 600 € par mois. C’est dire à quel point la politique "égalitaire" à fait des dégats.

Les pays non réformés à fond comme la Hongrie connaissent toujours des difficultés économiques même si la situation s’y est beaucoup améliorée. Ceux qui ont réformés à fond comme la Slovaquie ont connus un véritable miracle.

Que ceux qui sont tentés par ce type de société "égalitaire" passent donc à Bratislava et aux alentours. Il y a des vols low cost pour y aller, la vie la bas ne coute rien (biére, restaurant et hotel a prix données) et vous pourrez toujours demander aux gens comment c’était avant. Vous aurez des réponses différentes selon à qui vous demander. Mais à part les vieux (et encore), pas grand monde pour regretter cet "avant".



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