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Commentaire de xa

sur Compétitivité : l'Etat matraque sans trêve les entreprises


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xa 6 août 2008 11:08

Non Leon....
"C’est à dire tout ce qui ’est pas cotisations sociales "patronales""

Le cout patronal vaut salaire net + cotisations sociales. Et c’est bien l’Etat au sens large qui percoit ses cotisations.

Comme le montre votre exemple, pour un salaire net touché de 977 euros, l’employeur dépense 1855 euros, dont 868 partent pour "l’Etat" (en fait, l’Ursaff, la cpam, la cnav, ..........). Soit 47% du cout pour "l’Etat au sens large", et 53% pour le salarié.

Après c’est une question de point de vue : le salarié pense qu’il gagne 977 euros (et lorsqu’il calcule le salaire du patron en faisant masse salariale - les salaires nets des employés, il oublie les charges qui sont dans la masse salariale), l’employeur voit pour ce salarié  un salaire de 1855 euros.


Dans un autre système (ex suède et suisse), le salarié toucherait 1855 euros de salaire, et c’est le salarié qui reverserait à l’Etat les "charges" soit sous forme de cotisation (chomage, retraite), soit sous forme d’impots sur le revenu.

Ca ne change, fondamentalement, rien à ce que touche in fine le salarié sur son compte, mais ca rend visible sa participation financière personnelle au système (et donc le smicard voit qu’il "verse" 47% de son revenu à "l’Etat"). Et ca permet de réfléchir au redéploiement de ces cotisations (report vers l’IR de certaines, et conservation sous forme de cotisations uniquement de celles concernant le salarié, donc chomage et retraite)


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