• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de xa

sur Compétitivité : l'Etat matraque sans trêve les entreprises


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

xa 7 août 2008 12:00

donino tente de vous expliquer les pourcentages, ce que l’on appelait autrefois les fractions (programme de CM1/CM2 il me semble), mais vous faites semblant de ne pas comprendre. Ce que tente de vous expliquer Donino, c’est qu’il y a plusieurs manières d’expliquer la diminution de la PART des salaires dans les revenus.


Si les salaires doublent, mais que dans le même temps les revenus triplent, alors les salaires ont fortement progressé, mais les revenus ont progressé encore plus vite. Donc la part des salaires diminuent, sans que les salaires diminuent.

"Si je suis bien ton raisonnement, il y aurait donc 90 ouvriers en moins. "
Non, ils ne sont
plus dans cette entreprise. Tiens, c’est curieux, dans le même temps, le nombre d’entreprise a progressé. Les extraterrestres selon vous ?


"D’après ton raisonnement, donc, la part dévolue aux salaires serait moins importante, parce qu’il y aurait MOINS DE SALARIES ! "

Non. Ce que donino vous explique c’est que pour produire la même richesse, il faut moins de salarié, puisque la productivité a fortement progressé.

Ex : Renault produit beaucoup plus de voitures qu’en 80 .... avec beaucoup moins de personnels.

Donc, pour que la part des salaires reste stable il faudrait que les salaires progressent simultanément 1) à la vitesse des réductions d’effectifs (ie : des gains de productivité) 2) à la vitesse de progression de la richesse produite. Bref qu’on reverse l’intégralité des gains de productivité et des gains de richesse aux salariés.


"
Il y a de plus en plus de salariés (et même à nombre constant), mais la part qui leur revient est de plus en plus faible, aux bénéfices du capital. "

Oui, et c’est logique dans l’absolu, même si on peut discuter du niveau de cette diminution (donc de la part des gains de productivité qui devraient être redistribués aux salariés).


Au 19ème, avec la mécanisation, les mêmes phénomènes ont été observé : une diminution de la part du travail dans les revenus, puisque la mécanisation permettait de multiplier le travail réel, sans modifier le travail salarié !
Sur les 20 dernières années, avec l’électronique, l’informatique, la robotisation, la virtualisation des échanges, on vit une nouvelle "mécanisation". Cette nouvelle mécanisation démultiplie le travail réellement effectué, sans démultiplier le travail salarié, comme au 19eme. Donc de fait, la part des salaires dans cette richesse produite doit diminuer. A moins que vous ne militiez, effectivement, pour le paiement d’un salarié sur la base du travail effectué par le robot ou l’ordinateur à sa place.


Certains demandent à ce qu’une part des gains de productivité soit reversée aux salariés. c’est parfaitement légitime. Mais ce qu’il faut comprendre (mais pour cela il faudrait que vous acceptiez de ne plus jouer les idiots), c’est que pour que la part des salaires ne diminue pas, il faut reverser l’intégralité des gains de productivité. Et il est évident qu’on ne cherche pas à améliorer la productivité si ce n’est pour obtenir un avantage derrière (enfin, si ca ne l’est pas pour vous ...............)


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès