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Commentaire de Internaute

sur Crise automobile : la rupture avec les goûts de la clientèle


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Internaute Internaute 3 décembre 2008 11:01

La crise a plusieurs facteurs. Le facteur économique vient de la destruction des emplois en France et en Europe que nous imposent les députés. Les délocalisations n’ont rien d’inéluctables et sont la conséquence directe des lois votées pour supprimer les frontières. De moins en moins de gens gagnent de l’argent. Quand on entend dire que 7 millions de français sont sous le seuil de pauvreté il ne faut pas chercher bien loin pour comprendre que les ressources ne sont plus là. L’autre donnée qui confirme ce fait est que 50% des ventes d’autos neuves vont dans des flottes d’entreprise. Autrement dit une grande partie du public achètent du vieux. Les damnés qui ont un boulot sont écrasés de taxes pour renflouer les pauvres qui n’en ont pas ce qui diminue d’autant leur pouvoir d’investir dans l’automobile.

Le deuxième facteur est la recherche de la sécurité qui a rendu l’automobile ennuyeuse. Entre les limitations de vitesse, les obstacles posés au milieu de la voie par les élus, les interdictions de stationner, l’absence de parking, la recherche des formes les moins agressives, les radars et les réglements anti-pollution, circuler en auto est devenu un pensum.

L’acheteur était motivé par la pub sur l’accélération, la vitesse de pointe, les chevaux ou une avancée technique. Par contre, la pub sur des kilogs de CO2 n’intéresse personne à part quelques bien-pensants.

La voiture a cessé d’être un moyen d’évasion et n’attire même plus la jeunesse.



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