Je ne suis pour aucune limitation à la liberté d’expression.
Maintenant, vouloir faire croire qu’il ne fait que défendre la liberté d’expression sans aucun autre but en invitant Faurisson sur la scène du Zenith, après avoir fait baptisé sa fille par le prêtre ayant rédigé l’oraison funebre de Paul Touvier avec Le Pen comme parrain, collaboré aux activités de Soral, choisi un manager issu du GUD, et j’en passe... c’est quand même poussé. Seul quelques gogos n’y voyent qu’une simple et unique défense de la liberté d’expression. Alors qu’il s’agit aussi de claires prises de position politiques - qu’il a par ailleurs tout a fait le droit d’avoir.
Cette dernière combine a d’ailleurs eu un effet bénéfique surtout par Faurisson, puisqu’on voit ici ou là les dubitationnistes de service nous ressortir "et Faurisson, nianiania, l’avez-vous lu d’ailleurs au lieu de le diaboliser, patin-coufin..". Alors que justement, il suffit de le lire pour se rendre compte que ses raisonnements ne tiennent pas une seconde, que la pensée hypercritique en est le moteur (se concentrer sur un détail - un simple écart dans deux déclarations différentes par exemple - pour nier l’ensemble d’un phénomène) et qu’effectivement c’est la "juiverie" qui est sa principale préoccupation (et non le sionisme).