Merci pour ce très joli texte.
Yvan Colonna, ses proches et la Corse sont tellement diabolisés dans cette affaire que certains aimeraient faire oublier le courage et la dignité de cette femme. Je l’ai croisée lors de quelques réunions publiques, et l’émotion qu’il y avait dans sa voix m’a beaucoup touché.
Il serait bon de rappeler au passage à quelques commentateurs butés que dénoncer la Justice lorsqu’elle est injuste ne consiste nullement à oublier, ni même à bafouer, la mémoire du préfet Erignac. Hier, à Ajaccio, certains manifestants étaient de ceux qu’on pouvait déjà voir dans la rue en 1998 pour protester, après l’assassinat.