Le fait de passer du couple à une
famille avec enfants, génère de la croissance. Que les besoins des
nouveaux nés soient différents de ceux des défunts, il s’ensuit de
la croissance. Le remplacement, de vêtements, d’outils et d’objets
divers usagés, est un facteur de croissance dans une infinité de
domaines. L’assouvissement de quantités de besoins aussi naturels
qu’indispensables ne peuvent être satisfait qu’en sacrifiant à une
activité , forcement en croissance, sauf cas de dénatalité
constante et généralisée.
Il me semble évident qu’il y a
confusion, entre la croissance globale, économique & financière,
le plus souvent générée artificiellement et donc inutile, et la
croissance indispensable aux individus et trop souvent,
individuellement insuffisante.
Je trouve que l’idée, l’intention est
bonne, mais tout le reste est à revoir. Le discours est mauvais,
parce que l’auteur nous invite à une mutation intellectuelle et
citoyenne, alors que la sienne a déviée avant d’être achevée.
Que je sois invité à redéfinir les
besoins de la société, avec mes concitoyens, ne pourrait que m’
agréer, mais l’intention ne dure que le temps d’une demi phrase.
Il est clair, que la redéfinition des
besoins à été faite, et il ne s’agit plus de participer à un
projet, mais d’ adhérer à un cahier des charges imposés.
Vous nous proposez une démocratie
entre personnes du même avis.
Je penses que cela est révélateur du
poids énorme de l’éducation, que l’on subit y compris lorsqu’on la
dénonce, et bien des esprits qui s’estime éclairés, ne le sont qu’
à la parcimonie d’une chandelle.
Au delà de ces détails, finalement
mineurs, ce qui me gêne le plus, c’est que les solutions proposées
sont, en apparence le contraire de ce que nous subissons.
Une anti économie pour combattre les
méfaits de l’économie.
Et l’ « homme » dans tout
ça ?
Il devra forcement s’adapter à votre
solution. Ainsi , ce n’est pas la société que l’on reconstruit
autour de l’homme, mais l’homme qui doit subir le carcan du
visionnaire.
A compter de l’instant, ou la
décroissance devient un but, au lieu d’un moyen, ou deviendrez
fatalement et insidieusement les escrocs d’une nouvelle idéologie