Trés utile rappel , surtout ce passage (cela m’avait scandalisé à l’époque) :
-Il est vrai qu’on est en Italie, où tout ne se passe pas tout à fait comme ailleurs-
"Pour la
reconstruction, les habitations ne sont pas considérées comme
prioritaires par rapport aux édifices patrimoniaux. Certes, les
motivations identitaires et culturelles sont très importantes, et
l’histoire justifie l’attention portée aux monuments. Mais le contraste
entre patrimoine monumental et habitations est croissant, et parfois
choquant. Par exemple, à Assise, après le séisme de 1997, d’immenses
moyens ont afflué du monde entier pour restaurer la basilique de
Saint-François et d’autres monuments, en urgence, avant le grand jubilé
de l’an 2000. Pendant ce temps, la population locale n’a pas eu droit
aux mêmes égards : douze ans après le séisme, plus de 500 personnes
sont encore logées dans des préfabriqués. La dynamique touristique est
essentielle, puisque le séisme de 1997 avait causé une baisse de plus
de 33 % de la fréquentation touristique à Assise l’année suivante.«
Et dire que les reconstructions entrent dans le PIB !...
Destruction créatrice ?
On ne commande pas les tremblements de terre , mais une »bonne guerre" ?...