Vous êtes serieux ou vous le faites exprés ? Le monde est bien trop complexe pour que vos théories aient un sens.

Il est évident que chacun défend ses interets, et chacun possède son pouvoir d’influencer les évenements. L’influence d’un individu peut être vue comme un vecteur, dont le pouvoir serait la norme et l’interet l’argument. Au final, la direction dans lequelle va la société est la somme vectorielle de tout ces petits vecteurs.

Pour ce qui est du futur que nous nous réservons, il est clair que la classe moyenne occidentale va en prendre un coup, réequilibrage vers le sud et pénurie de ressources obligent. Il n’empêche que le groupe qui saura sortir vainqueur de la prochaine est celui qui parviendra à maintenir la cohésion de ses troupes. Hors je doute que des américains élevés dans le culte de l’entrepreneur pionier qui s’enrichit par ses efforts soient motivés à se battre pour le système quand ils verront leur richesse individuelle diminuer irrémédiablement malgrés tous leurs efforts.

les pioniers américains : c’est fini. il ne reste plus grand chose à découvrir à l’Ouest, si ce n’est des chinois qui cette fois n’ont pas l’intention de se laisser tondre la laine sur le dos.

Il n’y a pas plus d’oligarchie qui tienne. Les gens ne savent pas tout mais ils ont compris l’essentiel : les cocus, c’est eux ! Maintenant chacun sait qu’il peut avoir bosser dur toute sa vie et se retrouver à 50 piges à la rue sans un sous, avec pour seul espoir de laisser à ses enfants une planéte à bout de ressources.

Hors l’illusion motrice de la société américaine c’est qu’on a le monde à bouffer. Or, ça y est, le monde, on l’a bouffer. Fini, ou dans pas longtemps. Alors le moteur, il est cassé, et si on en entrouve pas un de rechange, aprés avoir bouffer la planéte, la logique actuelle va nous pousser à nous bouffer entre nous (encore plus qu’avant).

Et là, personne, avec un bunker dorés ou pas, n’en sortira gagnant. Je doute que les puissants oligarques soient particuliérement excités à l’idée de vivre dans des bunkers dorés. Il y a aussi parmis eux beaucoup de gens cultivés qui aime l’art, la nature, les voyages, les rencontres, et qui risquent de déprimer sévère dans un monde en ruine. Pour être riche et heureux, mieux vaut que les voisins ne soient pas trop pauvre, sinon ça devient vite pénible.

Y a t il un sursaut à attendre ? Une réaction salvatrice ? En tout cas certains reflechissent, expérimentent, se mobilisent, et d’autres (comme vous) élucubrent sur internet pour évacuer leur haine et leur désespoir. Chacun son truc, mais je doute que vous arriviez à être heureux comme ça.

C’est encore l’espoire qui fait le mieux vivre.