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Commentaire de L’enfoiré

sur Quand la misère fait bander


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L'enfoiré L’enfoiré 10 octobre 2009 19:14

Cher Pierre,

Nous aimons les poètes maudits parce qu’ils nous font en soft... je vous laisse finir cette phrase.
>>> Je ne la finirai pas. Le soft, je connais. ce serait, vu ma profession, la pire des choses.

Les ROIS maudits, non. Parce que ce qu’ils font peut nous nuire. Alors on leur tranche la tête.

>>> Je connais la pièce des « Rois Maudits ». Je vous dirais que je ne voudrais pas vouloir vivre à une telle époque.
François Villon précurseur des romantiques je ne sais comment vous pouvez le juger.

Ministre, c’est un peu participer de la royauté de l’État alors métaphoriquement on la lui tranche et on se sent plus rassuré quand on n’a pas à surveiller ses arrières.

>>> Je vous rappelle que j’habite dans un pays qui est une Royauté, donc je sais parfaitement ce qui distingue notre Roi du Gouvernement Parlementaire avec ses ministres.
Albert II, on croyait qu’il allait être un Roi intermédiaire (avec Philippe) à la mort de son frère en 1993, après 43 ans de règne.
Pourtant, il joue très bien son rôle fusionnel entre les différentes communautés et est presque autant aimé que Baudouin. Plus ouvert, plus jovial.
Baudouin a eu son « Affaire » aussi dû à son éducation ultra religieuse. Je rappelle Wiki :
"Ainsi, en 1990, il refuse de sanctionner une loi proposant la dépénalisation conditionnelle de l’avortement. Sur la demande du roi et sur la base de l’article 82 de la Constitution, le Conseil des ministres constata alors que le roi était « dans l’impossibilité de régner » ce qui permit au seul Conseil des ministres de sanctionner la loi le 3 avril 1990.« 
Vous voyez la différence et les arrières qui sont de véritables arriérés de conception que l’on traine comme un boulet pendant toute une vie.

Maintenant, au sujet de »la couper« . J’ai un article chez Historia dans les mains sur »Montfaucon, le plus beau gibet du royaume« . Il se trouvait dans le 10ème arrondissement de Paris, mais hors les murs du temps de Philippe Auguste au 13ème siècle. Article très édifiant sur ce qu’on y faisait subir à ceux qui n’entrent pas dans le moule commun. Cherchez ce qui est arrivé à Enguerrand de Marigny par exemple. Villon en parle. 
Hugo en 1829, dans »Le dernier jour d’un condamné" livre un manifeste contre la peine de mort.

Mais je me rappelle, vous êtes avocat. Donc, vous connaissez comment plaider et sauver toutes les déviances possibles et imaginaires.
Me tromperais-je ?


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