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Commentaire de Fredon

sur Natixis nous promet un avenir sombre


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Fredon 2 novembre 2009 07:10

Beaucoup de convergences...
Et d’intérêt pour cette note d’Artus, révélatrice des divergences sur le plan stratégique au sein des milieux d’affaires et de leurs fondés de pouvoir politique que sont les gouvernements.
Le discours réaliste d’Artus n’en fait pas un visionnaire, encore moins un opposant au système et un partisan des solutions radicales qu’appelle la sortie de cette crise, justement parce qu’elle est structurelle, inhérente au système lui-même et non pas seulement à quelques imperfections qu’il suffirait de corriger.
A droite, on lui reprochera sans doute de briser le moral du peuple que nos gouvernants s’efforcent de rassurer et même de lui faire partager la nécessité de nouveaux sacrifices « pour le bien de tous » !
A propos du transfet de capital, la logique capitaliste : la recherche du plus haut taux de profit à court terme, conduit les entreprises à investir là où le faible coût du travail permet de réaliser un profit maximum et comme la demande intérieure faiblit, y compris la demande de crédit, la tendance est à la réduction des investissements, des salaires, de l’emploi, de la commande publique...et aux déplacements de capitaux, notamment vers les pays émergents à forte croissance, sans parler de la spéculation, repartie de plus belle.

Faut-il « attendre le crash final », considérer que l’objectif est hors de portée ? C’est aussi ce qu’ils cherchent à mettre dans les têtes.
Que les conditions politiques ne soient pas encore réunies, malgré des avancées à la gauche du PS, serait-ce une raison pour laisser le terrain à ceux qui nous mènent à la ruine ?
Le salut ne viendra évidemment pas des banques, ni d’un haut cadre « éclairé », mais de l’essor du mouvement social pour refuser d’aller plus loin dans cette spirale infernale et de la crédibilité d’une alternative politique à vocation majoritaire qui n’hésite pas à se prononcer pour la maîtrise publique du crédit, donc celle des mouvements de capitaux, pour des pouvoirs réels des salariés au sein de leurs entreprises...pour m’en tenir à ce chapitre fondamental de la finance aux mains du seul pouvoir actionnarial.

René Fredon




















 


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