AFP | 24.02.2010 | 21:09
Me François Froment-Meurice et Me Rémi Barousse reviennent dans ce communiqué sur les quatre
autres « évènements judiciaires » qu’ils jugent « avérés ».
"Cinq événements judiciaires concernant M. Ali Soumaré, tête de liste
du PS dans le Val-d’Oise, ont été ces derniers jours portés à la
connaissance du public. L’un d’entre eux ne concerne pas Monsieur Ali
Soumaré".
"M. Francis Delattre présente à M. Ali Soumaré ses excuses publiques
pour cette erreur", est-il ajouté. Ces excuses concernent une affaire
concernant un homonyme de M. Soumaré, que M. Delattre avait imputée
faussement au candidat socialiste..
"En revanche, l’existence et la nature des quatre autres événements
sont confirmées", insistent les avocats avant de les énumérer.
1 ) Ali Soumaré, 29 ans, a été condamné pour des faits de vol aggravé
remontant à 1999, "une erreur de jeunesse dont j’ai tiré les
conséquences« , a-t-il dit mardi dans une interview. »La condamnation a
effectivement été effectuée", admet le communiqué.
2) Concernant l’affaire de conduite sans permis, "Madame le Procureur
de la République près le tribunal de Pontoise ne les a pas démentis
indiquant simplement que l’affaire était en cours de traitement dans ses
services", souligne le communiqué.
"Ces faits vont entraîner, si ce n’est déjà le cas aujourd’hui, des
poursuites pénales aboutissant à une nouvelle décision de justice",
ajoutent les avocats.
[...]
3) Quant au dossier de « violences aux personnes », le communiqué précise
que "deux jeunes femmes, résidant à Villiers-le-Bel, ont été victimes le
25 mai 2008 de violences ayant entraîné une ITT de 5 jours pour l’une
et de 7 jours pour l’autre, de la part du « Médiateur de quartier »,
Monsieur Ali Soumaré".
"Une procédure de médiation pénale est intervenue et Monsieur Ali
Soumaré a dû admettre sa responsabilité et compenser les préjudices
qu’il avait causés", est-il ajouté.
4) Le communiqué se termine par quelques lignes rappelant un
jugement de première instance pour des faits de rebellion à agent de la
force publique. Ali Soumaré a fait appel de cette décision.