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Commentaire de T.B.

sur Je fais partie des 13%


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T.B. T.B. 23 décembre 2006 13:13

Vive la Ré, ton « théorème » est caduque vu que, concernant le nucléaire, le secret est bien gardé ...

Ensuite :
- 1° Éolien (la France, ne l’oublions pas, se classant dernière vis à vis des autres pays européens) une énergie d’appoint,
- 2° Solaire, (dernière aussi) une autre énergie d’appoint,
- 3° Géothermie, une autre énergie d’appoint,
- 4° Méthane issue de la décomposition de nos déchets domestiques (sources d’ énergie qu’on « préfère » remplacer en France par des incinérateurs responsables de milliers de cancers par la dioxine et de nombreux élus impliqués) une autre énergie d’appoint,
- 5° Usines ou mini-turbines marée-motrices, une autre énergie d’appoint,
- 6° Barrages ou mini-turbines hydroélectriques, une autre énergie d’appoint,
- 7° Bois de chauffage et copeaux, une autre énergie d’appoint,
- 8° J’en oublie sûrement.
- 9° Tous les brevets enfermés dans les placards de l’IMPI et appartiennent désormais à l’Etat, faute d’avoir pu être commercialisé à temps
- 10° Tout ce qui reste à inventer et à développer alors que 10 milliards d’euros prélevés sur nos impôts vont aller à la construction 2007 de l’ITER de Cadarache dénoncé d’une extrême dangerosité et d’une ineptie totale par le prix Nobel de Physique Gilles de Gênes.

Toutes ces « énergies d’appoints », une fois réunies (plus un meilleur isolement thermique, plus une politique de diminution raisonnable des besoins) peuvent, sans l’ombre d’un doute, remplacer totalement le nucléaire, qui est d’abord militaire avant d’être civil, définitivement. Restera, hélas, le traitement et la gestion des déchets, à cause de fous dangereux (rétribués ?) de ton espèce.

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Par Alexandre Fache, Le 22 février 2006

Une attitude de dénégation et d’obstruction continues qui, quarante ans après les faits, s’est à peine fissurée aujourd’hui. En effet, malgré les demandes répétées de la commission, le ministère de la Défense s’est toujours refusé à communiquer les documents que celle-ci lui réclamait, notamment les mesures des retombées radioactives effectuées à l’époque. Rendu possible par la défaite de l’UMP Gaston Flosse et l’arrivée au pouvoir de l’opposant Oskar Temaru (il y aura bientôt 2 ans) le travail de cette commission d’enquête a pourtant été salué pour son objectivité et sa rigueur. « Dans ce dossier, il n’y a pas besoin d’une nouvelle mission d’information ; nous l’avons ! » a ainsi indiqué la sénatrice Hélène Luc, signataire, comme Christiane Taubira (PRG, Guyane), organisatrice de la réunion du 21 février 2006, d’une des six propositions de loi déposées depuis 2002 afin de faire la lumière dans cette affaire.

« Minimiser les chiffres »

Quant aux conclusions de ce rapport, elles confirment les soupçons et les craintes des deux associations nées en 2001 pour faire valoir les droits des victimes de ces essais : l’Aven, pour les militaires français, et Mururoa e Tatu (Mururoa et nous), pour les travailleurs polynésiens des sites nucléaires. « Alors que les autorités affirment que les essais étaient propres et que les retombées radioactives n’affectaient pas les populations, ce rapport montre, au contraire, que chacun des essais de 1966 et 1967 a provoqué des retombées sur tous les archipels habités de la Polynésie française. » À l’appui de cette affirmation, la commission publie plusieurs documents classés secret défense qui lui ont été remis officieusement pendant ses travaux. L’un d’eux est le rapport du Dr Philippe Millon, médecin de bord de la Coquille, le navire chargé d’étudier la situation après l’essai du 2 juillet 1966 : « Il sera peut-être nécessaire, suggère-t-il pour la suite des événements, de minimiser les chiffres réels (des retombées radioactives) de façon à ne pas perdre la confiance de la population, qui se rendrait compte que quelque chose lui a été caché dès le premier tir. »

Selon le rapport de la commission d’enquête, même Tahiti aurait été touché, le 17 juillet 1974, « après le tir dans l’atmosphère baptisé Centaure », les taux de radioactivité mesurés alors étant six à sept fois supérieurs à la normale. Le texte souligne aussi combien il était illusoire, à l’époque, de pouvoir prétendre « apprécier de façon exacte l’ampleur des retombées » alors même que seules quatorze stations de contrôle météorologique fonctionnaient sur « un territoire de 5 millions de kilomètre carrés », soit à peu près la taille du continent européen. Se gardant de conclure définitivement, la commission exprime donc « sa forte conviction que les essais nucléaires ont eu des conséquences graves sur la santé, non seulement des personnels qui ont travaillé sur les sites d’essai, mais sur l’ensemble de la population polynésienne. Le très fort taux de cancer de la thyroïde chez les femmes polynésiennes et le développement inquiétant des leucémies aiguës myéloïdes montrent que les retombées radioactives n’y sont pas étrangères ».

Au-delà des suivis médicaux des populations touchées et de la réhabilitation des sites pollués, les élus polynésiens réclament surtout la fin du « grand mensonge » de l’État français.

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Pour la Hague même mensonge. Va lire à ce propos, par exemple, Wikipédia.

Vive la Ré, tes commentaires sont un tissu de mensonges. Vive l’arrêt ... du nucléaire.


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