@ emile wolf (du 4 oct à 12 h 05)
Je ne comprends pas la première partie de votre commentaire mais
je crois comprendre pourquoi je ne comprends pas. Quand je tape dans mon moteur
de recherche le titre du présent article publié ce matin 4 octobre
(« lettre ouverte à l’ambassadeur des Pays-Bas à Paris ») il me le
propose…. en le datant du 28 septembre ! J’ai décidément bien des problèmes, en
ce moment, avec la technique. Je m’en passerais bien, car ce que nous discutons
est déjà assez difficile comme ça.
Je pense que vous trouverez des éclaircissements sur ma véritable
position dans ma réponse à Will du 4 à 13 H 29.
Et c’est donc seulement sur votre proposition finale que je veux
vous répondre maintenant.
Je nommerai « proposition n°2 » cette idée de saisir le ministère
public afin de « porter plainte pour apologie de la violence ».
Elle rejoint la « proposition n°1 » de Salvatore Pertutti
qui, depuis plusieurs années déjà, est dans une démarche très concrète et très semblable. Afin qu’il
puisse, s’il le souhaite, intervenir ici et faire le point de l’état
d’avancement de son action en Justice je vais lui faire connaître notre présent
échange.
Il y a eu aussi une « proposition n°3 » faite par
l’association « Faire Le Jour », à laquelle je l’avais suggérée. Cette
autre démarche très concrète, non seulement n’a pas abouti mais, les journalistes concernés
n’ayant pas fait leur boulot en cette occasion, à l’exception des lecteurs du
site Faire Le Jour elle a été totalement ignorée du public.
Cette proposition n°3 était adressée à Edouard Balladur, président
du groupe de réflexion pour la réforme de la Constitution, groupe qui avait été
mis en place par le Président Sarkozy en 2007. Elle visait à faire préciser
dans cette Constitution que si "La République garantit le libre exercice
des cultes" comme déjà prévu dans l’article 1er de la loi de
1905, cela ne concerne que les cultes compatibles avec les autres lois de la
République.
Balladur a répondu que son groupe examinerait la propostion avec
attention… puis il s’est assis dessus. Jack Lang, ainsi que deux hommes
« de gôche » anciens conseillers de Jospin et de Rocard ont fait de
même.
On sait aujourd’hui que, non seulement les dirigeants actuels
de la République et les dirigeants des partis de toutes tendances se foutent
éperdument de cette compatibilité mais que, en plus, ils violent très
fréquemment ou acceptent que soit violé l’article 2 de la loi de 1905 disant que "La République
ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte".
Il faudra donc accumuler et renouveler fréquemment des
« propositions n°4, 5, 6 etc » pour que "l’apologie de la violence
par les religions" soit un tout petit peu examinée par les responsables
politiques du pays.
En attendant, en France comme aux Pays-Bas, ce sont ceux qui la
dénoncent que l’on cherche à faire taire (voir les nombreuses et odieuses attaques contre Riposte Laïque et Résistance Républicaine, entre autres).