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Commentaire de ffi

sur Strauss-Kahn aurait peur d'être le candidat PS ? Et on le comprend.


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ffi ffi 30 décembre 2010 20:10

J’assume tout-à-fait ma déduction.

Le mécanisme électif sélectionne les « putes », ou bien démagogues (qui draguent le peuple), ou bien clientélistes (qui draguent les riches). En général, ils font les deux : draguer le peuple dans les médias, draguer les riches dans les coulisses.

Les promesses sont toujours rangées au placard. Elles ne sont destinées qu’à remporter l’élection.

A la limite, on pourrait s’en sortir en estimant que l’élection parvient à choisir le meilleur gouvernant possible. Or, il s’avère difficile de dire que la suite des présidents de la cinquième République, sans vouloir porter offense à quiconque, est la suite des meilleurs gouvernants possibles pour le pays, au vu de sa situation catastrophique.

Donc l’élection ne permet pas de choisir la « meilleure » autorité, c’est une erreur de vue. De fait concourir à une élection est un processus long et coûteux, qui nécessite appuis médiatiques. Ce concours (de beauté ?) est éminemment corruptible à tous les niveaux :
- désignation des candidats à la candidature.
- soutiens financiers à obtenir.
- soutiens médiatiques nécessaires.

Pour être élu, il faut promettre au maximum de gens d’en avoir selon leur intérêt personnel. Comment avoir une autorité non partisane, ainsi ? Pourquoi se plaindre que le pays est toujours en guerre civile larvée ?

Sur 5 années de gouvernement, 2 ans sont passés à ces concours...

Bref, ce que l’on serait censé gagner en qualité d’Autorité (ce qui n’est même vrai), on le perd en continuité et indépendance de Celle-ci.

Pour que l’autorité soit indépendante, il faut que celle-ci soit décidée par un coup du sort, une règle qui ne découle pas de l’élection. Cela pourrait être un tirage au sort (certains le propose pour les députés), mais le modèle historique de primogéniture est simple et a montré son efficacité.

En effet, par ce principe, le Roy a tout intérêt à la meilleur santé du pays car à sa suite il va en confier l’autorité à son propre fils.

Mais attention, « ce n’est pas la couronne qui appartient au Roy, c’est le Roy qui appartient à la couronne ». Le pays n’est pas la propriété du Roy, c’est le Roy qui est la propriété du pays. C’est le nouveau Roy qui est l’héritage du pays, ce n’est pas le pays qui est l’héritage du Roy.

A vrai dire, peu m’importe de choisir l’autorité politique du pays, surtout sur des promesses abstraites (qui n’engagent que ceux qui les écoutent) censées s’appliquer à tous, ce qui m’importe, c’est d’avoir une autorité sur ma propre vie et donc de pouvoir défendre moi-même mes intérêts propres sur les problèmes concrets là où je vis (je suis un être politique par-moi-même, et je ne ressens pas sur ce point le besoin d’une médiation de la part d’une corporation de représentants politiques professionnels, dont je ne sais plus très bien si ils représentent mes intérêts, les leurs, ou ceux de la corporation).

L’Autorité, ce n’est pas décider seul ce qui est bon pour tous (chemin de la tyrannie), mais c’est arbitrer entre chacune des parties au nom du bien commun.

L’arbitre d’un match de foot n’est pas élu parmi les équipes en concurrence...

Je persiste et je signe :
Vive le roy (très chrétien, donc responsable devant Dieu)


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