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Commentaire de Loatse

sur Lampedusa abandonnée aux sarrasins, à qui profite le crime ?


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Loatse Loatse 31 mars 2011 13:17

En visite à Tunis lundi 14 février, Catherine Ashton, la représentante de l’UE pour la Politique extérieure et de sécurité commune (Pesc), a confirmé que Bruxelles allait débloquer dans l’urgence 17 millions d’euros pour aider Tunis à faire face à ses besoins urgents dans un contexte marqué aussi par d’importantes agitations sociales.

Ashton a en outre confirmé que l’Union allait mobiliser 258 millions d’euros entre 2011 et 2013 pour aider la Tunisie à financer son processus de transition et son développement socio-économique.

La situation à Lampedusa à ce jour :

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a promis mercredi de faire évacuer Lampedusa d’ici « 48 à 60 heures ». Près de 6000 migrants, en majorité venus de Tunisie, s’entassent depuis des jours sur cette petite île dans des conditions d’hygiène dégradantes.

« D’ici 48 à 60 heures, Lampedusa sera habitée uniquement par des Lampedusains », a déclaré le Cavaliere, lors d’un discours improvisé devant la mairie, avant de détailler le plan gouvernemental. Sept navires « pour un total de 10’000 places » sont déjà à quai ou vont arriver sur cette minuscule île de 20 km2, pour transférer les migrants vers des centres d’accueil dans le sud de l’Italie.
Il a en outre promis qu’il y aurait désormais toujours un grand ferry présent à Lampedusa pour permettre l’évacuation d’éventuels nouveaux immigrés si ces derniers arrivaient en grand nombre.
Une centaine de nouveaux migrants ont débarqué d’une embarcation dans la matinée et selon le président de région, Raffaele Lombardo cinq autres sont attendues à Lampedusa.
Ces derniers jours, la cohabitation entre les 6000 immigrés et les 5000 habitants y était devenue « insupportable », selon Laura Boldrini, la porte-parole du Haut commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) en Italie.
Sur le quai de la gare maritime, où étaient massés les milliers d’immigrés, l’odeur est pestilentielle : seuls trois WC chimiques pourvoyaient aux besoins des milliers d’immigrés, contraints d’uriner et déféquer en plein air, sans possibilité de se laver.
Une fois embarqués, la destination des migrants n’est en effet pas connue. Les médias italiens ont même évoqué le renvoi directement en Tunisie d’un bateau d’un millier de Tunisiens.
Des centres ont par ailleurs été installés pour les accueillir mais, pour l’essentiel, ils se situent dans des zones rurales des Pouilles et de Sicile, deux régions du sud défavorisé de l’Italie. Un choix critiqué par l’opposition de gauche et même à demi-mots par le président Giorgio Napolitano.

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