« Ah oui , les ministres communistes Thorez et Duclos qui s’étaient fait offrir chacun une Delahaye ,bagnole de grand luxe avec blindage,salon privé en cuir et boiseries à l’arrière,séparation du chauffeur !

sur Google composez la Delahaye de Maurice Thorez rien que pour voir !......

ce sont les camarades qui crevaient la dalle après la guerre qui ont payé ces deux bagnoles grand luxe pour leurs deux Camarades ministres bien gras !

quand à Thorez il était planqué à Moscou par Staline durant toute la guerre ,et revenu frais comme une rose en 1945 en France ! »

Vous êtes vraiment pathétique ! Allez nous ressortir la Delahaye de Thorez et Duclos en...1950 !!

Chapeau !

« leurs deux Camarades ministres bien gras ! »

Quelle bassesse !

Pour votre gouverne apprenez que Duclos n’a jamais été ministre, et que son embonpoint était la conséquence d’un diabète insulino-dépendant.

Par l’odeur alléché, j’y suis allé sur google et voilà ce que j’ai trouvé :

« Maurice Thorez, premier apparatchik du PCF de 1930 à 1967 et dévot de l’URSS... »

Ça commence très fort !

Premièrement Thorez n’est devenu secrétaire général en titre qu’en avril 1931... Bon, 1930...1931... Passons, mais, quand-même plus ennuyeux, il est mort le 12 Juillet 1964, ce qui rend quelque-peu problématique sa position de premier apparatchik du PCF en 1967 !!

Super fiable votre référence !

Si votre google informer avait pris la peine d’ouvrir un livre d’Histoire, il saurait qu’à partir d’octobre 1941, Thorez fut relégué par Staline dans une ville de l’Oural, Ouffa, se pelant de froid dans une datcha merdique en se demandant chaque matin si le guide moustachu allait le fusiller ou l’envoyer en Sibérie. Voir Maurice et Jannette la biographie d’Annette Wievorka.

Il est revenu d’URSS, peu ou prou sauvé par De Gaulle, dans tous les états qu’on voudra, mais sûrement pas «  frais comme une rose ».

Quant à Duclos, que vous oubliez opportunément, il a, pendant quatre ans, avec Benoit Frachon, recherchés avec hystérie par toutes les polices tant allemandes que pétainistes, dirigé la résistance communiste en France, planqué dans une pavillon de banlieue, et dépendant chaque jour de sa dose d’insuline difficile à trouver en 1942.

Il était frais comme une rose lui aussi ?

Pour ce qui est de la bagnole qui vous fait frétiller comme un ado devant des photos de cul, votre site nous dit qu’elle coutait : «  ... quatre millions et demi de francs la pièce, soit sept fois le prix d’une Traction 15-Six ministérielle... »

Sept fois le prix d’une traction avant de l’époque...

Convertissons:140, 150 000€ d’aujourd’hui, en gros.

C’est pas bien !

C’est vraiment pas bien !!

C’est à peu près le prix de location du jet privé d’Alain Joyandet ( 116 000€) afin de revenir de la Martinique à temps pour l’apéro du président, alors que le billet Air France en classe affaire est à 3000 balles !

Ces petites plaisanteries sont monnaie courante et nos ministres prennent le falcon comme vous et moi l’autobus, c’est vingt fois par semaine que ces racailles affrètent des avions privés à des prix démentiels. 138 000 euros par exemple pour la location par Christian Estrosi d’un jet privé aux frais de l’État le 23 janvier 2008

le 23 janvier 2008 ! Pas en 1950 !

La femme de Fillon, elle, ne saurait sans déchoir en user autrement, pour partir passer ces Week-end dans la Sarthe.

Dans la Sarthe !!!

Vous en voulez d’autres des fantaisies actuelles ? Allons-y :

2 millions d’euros : c’est le dîner organisé par Sarkozy, encore ministre de l’intérieur à New York : 4 000 invités.

• 200 000 euros : c’est le prix pour une heure de visite à l’hôpital de Villejuif par Nicolas Sarkozy

• 100 000 euros : c’est le coût de deux nouvelles Citroën C6 que Brice Hortefeux a commandé dès son arrivée au ministère de l’intérieur le 21 juillet 2009

• 400 000 euros, c’est le prix qu’à coûté la surveillance de la villa de Christian Clavier en Corse jusqu’à présent.

• 600 000 euros, c’est le coût du congrès de Nicolas Sarkozy à Versailles le 22 juin 2009

• 3 millions d’euros, c’est le budget de communication de Rachida Dati en six mois en mai 2009

• 400 000 euros, c’est le coût du meeting de Nicolas Sarkozy à Saint Quentin en mars 2009 pour communiquer sur la crise + 150 000 euros de publicité dans la presse

• 1,5 Millions d’euros, c’est le coût depuis le 1er Juillet 2007 des sondages opinion way financés par l’État à la demande de Nicolas Sarkozy.

• 285 millions d’euros, c’est ce qu’à récupéré Bernard Tapie lors de son procès et grâce à l’aide de Bercy et des plus hautes autorités françaises.

• 419 213 euros en 2007, 475 523 euros en 2008, c’est le coût de la Garden Party du 14 juillet.

• 20 millions d’euros, c’est celui des voyages de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2008.

• De 31 millions d’euros en 2007, il est passé à 110 millions d’euros en 2008, c’est le budget « officiel » de l’Élysée . Le Canard Enchainé parle d’autres sommes camouflées.

• 60 millions d’euros, c’est le prix du dernier jet falcon (parmi les 5 autres) nommé Carla que s’est offert Sarkozy pour ses déplacements.

Enfin, last but not least :

Alors vos petits gloussements qui se croient supérieur sur la Delahaye de Maurice Thorez...

On peut tout dire des communistes... En bien comme en mal, tout ! Y compris le pire, et je ne suis pas de leurs thuriféraires. On peut tout en dire... Mais pas qu’ils faisaient ça pour le pognon !

Il faut être d’une rare médiocrité pour vouloir résumer le communisme à une petite arnaque de bas étage comme vous essayez de le faire en vous croyant malin !