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Commentaire de Roosevelt_vs_Keynes

sur Quelques leçons de cette nouvelle crise de l'euro


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Roosevelt_vs_Keynes 17 juillet 2011 13:15

De Michel Rocard à Barack Obama, des indignés espagnols à Martine Aubry, du Financial Times à Vladimir Poutine en passant par des centaines de maires français, tout le monde, absolument tout le monde est parfaitement au courant de la guerre qui a lieu actuellement autour de la réinstauration du standard Glass-Steagall aux Etats-Unis, qui aura pour effet de mettre l’ensemble du système spéculatif international en banqueroute organisée et d’instaurer un système international de crédit.

La « grande presse », les hommes politiques autorisés ou les médias quels qu’ils soient n’en parlent pas - ou pire, ils édulcorent la réalité, tel un Montebourg dans L’Express qui ose prétendre que Barack Obama a réinstauré le Glass-Steagall avec la Dodd-Franck en 2010, au moment même - été 2011 - où la bataille fait rage autour de la HR 1489 au Congrès US ! : c’est littéralement parlant de bonne guerre. Car pour l’instant eux-seuls l’ont compris, que nous sommes en guerre : effectivement, ce sont nos ennemis.

On peut prendre ainsi la mesure du poids de 66 ans d’idéologie keynésiano-boboïsée.

Mais rien n’augure de l’avenir : en 1940 aussi la qualité de la résistance était inversement proportionnelle à la quantité de Justes. Mais dans un moment d’effondrement total de civilisation, les singularités sont la norme.

Il n’est qu’à voir les sorties de système d’Eric Verhaeghe (ex-APEC) ou d’Eric de Keuleneer (ancien membre du Conseil de surveillance de la Commission bancaire, financière et des assurances de Belgique) à l’occasion de la conférence internationale du mouvement de Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade, à Rüsselsheim les 2 et 3 juillet 2011.

Y étaient présents des maires, syndicalistes, scientifiques, artistes, ingénieurs de Russie, Ukraine, France, Allemagne, Etats-Unis, Italie, Afrique... tous mus par la volonté d’instaurer un système international de crédit, en lieu et place d’un monétarisme impérialiste.


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