Une
culture se nourrie et s’enrichie grâce à des valeurs positives et fondamentales
comme l’altruisme, la fraternité, la justice et l’équilibre. Depuis 1983, date
à laquelle la gauche a trahie ses racines pour embrasser le libéralisme
financier, ces valeurs n’ont cessé d’être mises à mal. Le capitalisme sauvage,
celui que nous subissons actuellement, n’a d’autres principes que
l’accumulation rapide de richesse, l’individualisme et, ce qui va de pair,
l’égocentrisme. Le modèle de société qu’il impose se limite
à : « Tout s’achète, tout se vend et très vite ! » Hors,
l’acquisition et l’expansion de la culture demande effort et temps ce que le
capitalisme ne peut comprendre et admettre. Il est difficile pour les
générations nées après les années 80, de comprendre l’importance de la
littérature lorsque l’on vous montre une télé poubelle ou les héros sont des
footballeurs décérébrés payés des fortunes, ou l’inconnu de la star Ac est
célébré comme si il avait découvert un vaccin, ou un président décore les
idiots utiles en nous faisant croire qu’ils sont les dépositaires d’un savoir et
ou des publicités débiles flattent l’éphémère paraître en vantant le possédant.
« Jamais il n’y eut autant de créateurs et aussi peu de création »
dites vous, je me souvient de l’époque ou Gainsbourg avait
dit : « Maintenant l’art mineur a baisé l’art majeur … » C’est
criant de vérité. Ce système broie les corps, les esprits et les âmes. Pour
lutter contre cela, une partie de la population se replie dans certains dogmes qui
poussent à l’intégrisme. Un spirituel engoncé dans des carcans religieux
rigides et distributeur de valeurs morales qu’ils jugent incontournables est
devenu une des résistances majeures à ce capitalisme et ce matérialisme
sauvages. Evidement, cela sont de mauvais remèdes pour une sale maladie.
Pour terminer, Monsieur Dugué, je ne crois toujours pas que la solution soit
humaine. Pour changer la société, inutile d’attendre un sauveur ou le grand
soir, ni l’un ni l’autre n’arriveront jamais. La seule révolution positive commence
par se changer soi même en adoptant cette loi
divine : « Comporte toi avec autrui comme tu aimeras qu’il se
comporte avec toi … » Merci de cet intéressant article.