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Commentaire de eratosthène

sur Les JMJ vues de l'intérieur


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eratosthène 25 août 2011 12:06

La compétition peut être saine et créer un esprit d’émulation qui pousse les gens à donner le meilleur d’eux mêmes.

Le tout est d’éviter les dérapages.
A ce sujet, l’extrait de l’article de cathoweb, capitalisme et christiannisme, que j’avais déjà cité est très bien :
« Ces critiques du marché mettent en évidence un problème bien réel, mais proposent une solution qui ne ferait que l’aggraver. Ce problème, c’est qu’une économie moderne ne peut fonctionner en l’absence de règles morales. Pourtant, constamment, nous entendons la vieille rengaine du libéralisme philosophique : l’économie fonctionne selon des lois scientifiques qui lui sont propres et la morale relève de la vie privée. Si ces deux propositions étaient vraies, il serait impossible d’établir un rapprochement entre éthique et économique. Les critiques du marché cherchent à concilier les deux au moyen de l’étatisme, c’est-à-dire en augmentant le rôle de l’État dans l’économie. Et c’est précisément là que résident l’erreur : on cherche à « moraliser » l’économie en substituant aux décisions d’agents économiques privés celles des représentants de l’État, réduisant ainsi l’efficacité du marché. Les critiques du marché semblent ignorer qu’il existe une autre solution beaucoup plus efficace et conforme à la perspective « libérale » qui inspire Centesimus Annus. Elle consiste à abandonner l’idée que la morale relève strictement de la sphère privée et à reconnaître sans ambiguïté que nous sommes tous assujettis à une loi morale objective. Plutôt que d’accroître les « contrôles économiques », elle accroît la « conscience économique ». Une telle approche permet d’établir une relation appropriée entre économique et éthique sans compromettre l’autonomie des lois économiques. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut assurer le maintien d’une économie libre respectueuse à la fois des lois économiques et de la loi morale. Cette approche est également celle que recommande Benoît XVI qui, alors qu’il était encore Préfet pour la Congrégation de la doctrine de la foi, a tenu les propos suivants :

Une morale qui se croit autorisée à ignorer la dimension technique des lois économiques n’est pas une morale mais un moralisme…Une approche scientifique qui se croit autorisée à gérer sans une éthique se méprend sur la réalité de l’homme. Elle n’est donc pas scientifique. Aujourd’hui, il nous faut un maximum de connaissances économiques spécialisées, mais aussi un maximum d’éthique de sorte que le savoir économique spécialisé pourra être mis au service de buts équitables. C’est seulement ainsi que ce savoir sera à la fois politiquement praticable et socialement tolérable  »


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