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Commentaire de Daniel Roux

sur Après Pimprenelle et Nicolas, voici le marchand de sable !


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Daniel Roux Daniel Roux 12 novembre 2011 10:00

Soyons clair. Si Bayrou n’a pas passé le premier tour en 2007, c’est que son programme ne se différenciait pas vraiment des promesses et mensonges de Sarkozy. C’est pour cela et parce qu’il a refusé contre leurs intérêts de rejoindre l’UMP que ses amis l’ont abandonné pour rejoindre l’UMP ou le Nouveau Centre de la famille Morin et de son chauffeur. Ses amis ont jugé qu’il n’y avait pas d’avenir dans un parti centriste alors que l’UMP contrôlait la majorité des sièges.

Utiliser des sobriquets ridicules pour parler des hommes politiques est réservé aux chansonniers, aux comiques mais pour ceux qui commente sérieusement la politique, c’est à la fois de la facilité démagogique et méprisant pour les électeurs-citoyens à qui l’on s’adresse.

C’est la tactique qu’a utilisé la droite chiraquienne contre Jospin et Hue en 1996. Cela n’a pas empêcher la gauche de gagner les législatives. Seuls les faits et les arguments sont dignes des démocrates. Contre Ségolène Royale, en 2007, le doute existe. Cependant, ses annonces à caractère fantasque et la trahison d’une partie des cadres du PS sont plus probants pour expliquer sa défaite.

Bayrou comme Sarkozy, représente l’oligarchie financière et leurs différences ne tiennent qu’à quelques subtiles dosages sur la répartition des richesses.

Certes Hollande se tient plus au centre droit qu’à gauche et reste sur des recettes et des dogmes du siècle dernier. Ses idées sur les obligations à imposer aux entreprises en matière d’embauche de telle ou telle catégorie sont déconnectées de la réalité et ne feraient que nuire d’avantage à la compétitivité de ses entreprises s’il y donnait suite. Il n’en reste pas moins qu’il est la seule alternative crédible à Sarkozy.

On peut toujours rêver et imaginer qu’un véritable homme d’état qui gouvernerait dans l’intérêt général parvienne à se faire élire sans coup d’état de l’armée, contre les intérêts de l’oligarchie financière, contre les grands patrons arcboutés sur leurs intérêts particuliers, contre les médias sous contrôle mais cela n’arrivera pas à moins d’une guerre mondiale.

Le plus sage et le plus constructif est que la gauche, les verts et le PS s’entendent pour constituer une alliance républicaine à l’image de ce qu’avait réussit Jospin et qu’ils établissent un programme de gouvernement réaliste rééquilibrant les droits et les devoirs de chacun.


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